Une autre forme de Happy end...
#1355177

Salut Gihanesa!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1076445
Gihanesa a écrit :Bien sûr, si je sentais que lui était passé à autre chose, je tenterai quelque chose
Je t'avouerai que je peine à saisir l'intérêt d'une telle "stratégie".
#1076450
Gihanesa a écrit :Je l'aime toujours mais ce n'est pas possible de se retrouver donc je ne me torture plus avec ça. J'ai simplement passé une des phases du deuil qui s'appelle le déni.

Si en étant passé à cette phase, j'avais senti qu'il y avait une ouverture, je lui aurait dit quels étaient toujours mes sentiments pour lui maintenant que je suis sortie de la dépression qui a précipité la séparation. Mais il n'y en a pas. Moi de mon côté je suis aller flinguer mes démons, lui ne l'a toujours pas fait.

Ce n'est pas de la stratégie. C'est tout l'inverse. C'est de l'acceptation de la situation même si ça ne va pas sans tristesse. Et pour atténuer cette tristesse, j'ai besoin moi aussi de prendre de la distance.
Coucou! Si tu veux discuter un peu avec moi à propos de ta relation avec ton ex, je peux te donner mon mail si tu veux.
#1076452
Gihanesa a écrit :Je l'aime toujours mais ce n'est pas possible de se retrouver donc je ne me torture plus avec ça. J'ai simplement passé une des phases du deuil qui s'appelle le déni.
Non, la phase de déni consiste à refuser la réalité de la séparation. Celle où l'on "ne se torture plus avec ça" parce que l'on a intégré l'impossibilité de "se retrouver" s'appelle "l'acceptation", et vu la fréquence à laquelle tu ouvres de nouveaux threads, c'est pas pour tout de suite.

Ce qui n'est déconne dans ta réflexion, c'est que tu parts du principe qu'il faut te préserver et te reconstruire (ce qui est la bonne démarche) tout en soumettant tes actes (tenter quelque chose) et leurs timing, à son état d'esprit, à lui. Tu sembles avoir gagné en lucidité quant à votre situation mais tu manques encore de détachement pour atteindre l'acceptation.
#1076454
lilydr a écrit : Non, la phase de déni consiste à refuser la réalité de la séparation. Celle où l'on "ne se torture plus avec ça" parce que l'on a intégré l'impossibilité de "se retrouver" s'appelle "l'acceptation", et vu la fréquence à laquelle tu ouvres de nouveaux threads, c'est pas pour tout de suite.


C'est exactement ce que je dis Lydr, j'ai passé le déni, j'entre dans la case acceptation. Mais je ne suis pas encore sorte de cette case là.
◊tout en soumettant tes actes (tenter quelque chose) et leurs timing, à son état d'esprit, à lui.
Je comprends juste que je ne suis pas seule à vouloir ou pas vouloir. Donc toujours sortie de déni.
vu la fréquence à laquelle tu ouvres de nouveaux threads, c'est pas pour tout de suite.

Ca m'aide ausi. Mais vu que tu e là depuis 2012, tu dois savoir de quoi je parle
#1076460
[[/quote]
Coucou! Si tu veux discuter un peu avec moi à propos de ta relation avec ton ex, je peux te donner mon mail si tu veux.[/quote]

On peut discuter là si tu veux. Moi ça ne me dérange pas. Toi oui ?
#1076462
Gihanesa a écrit :[
Coucou! Si tu veux discuter un peu avec moi à propos de ta relation avec ton ex, je peux te donner mon mail si tu veux.[/quote]

On peut discuter là si tu veux. Moi ça ne me dérange pas. Toi oui ?[/quote]
Coucou, non ça me dérange pas du tout mais ça risque de polluer un peu le post x)
#1076465
Gihanesa a écrit :et bien écrits moi en MP. Que veux-tu me dire ?
Je voulais juste savoir si tu voulais qu'on parle un peu de nos histoires respectifs, si ça peux te faire du bien de parler à quelqu'un, après si tu veux pas c'est pas grave
#1076467
Pour rester constructive, Gihanesa, essaie surtout de comprendre la question que te pose Lily (et qui est triviale autant que bien intentionnée), au lieu de poser des grands mots comme "réalité, "déni" ou "acceptation" : Si tu n'as plus d'espoir, si tu veux te lancer à fond dans le boulot et tourner la page, à terme ... à quoi bon préciser que tu envisages de le regonfler dès octobre s'il donne le moindre signe de passer à autre chose ?

Ce qu'elle essaie de t'expliquer, c'est que l'acceptation, le détachement authentique, impliquent de perdre quelqu'un. De le laisser se détacher aussi. Ton ego ne vaut pas un kopeck, et c'est lui qui t'a larguée comme une vieille merde. De ce fait objectif, tu peux tirer deux leçons :
1°) Quelles que soient tes stratégies ou antistratégies, tu ne parviendras jamais à regagner l'initiative de la rupture. Parce que sauf dans ta tête un peu confuse, la rupture a déjà eu lieu. Et que le temps coule dans un sens et un sens seulement.
2°) Toute acceptation profonde est commutative : accepter de perdre quelqu'un, c'est aussi accepter qu'il nous perde. Quand tu regagnes la plage parce que l'eau est trop froide, c'est moins toi qui sors de l'eau que la mer qui retire son manteau de tes épaules.

Autrement dit, l'acceptation réelle ne pourra jamais venir de ce fantasme asymétrique que tu entretiens, dans lequel tu pourrais abandonner sans être abandonnée. Au terme de toute rencontre significative, on s'abandonne soi autant qu'on abandonne l'autre, et l'autre nous abandonne autant qu'il abandonne une part de lui. Il n'y a ni "gagnant" ni "perdant". Et s'il y en avait, le timing de votre rupture te poserait en "perdante" de toute façon. Décroche. Et si tu veux recommencer à vivre pour toi, oublie octobre. Octobre n'est qu'une date arbitrairement choisie par ton déni. Ç’aurait pu tomber sur le 22 mars 2018 ou le 73 févrilloût -1068. La situation n'aura rien de profondément différent en octobre, parce que cet octobre sera ton premier octobre sans lui. Et après cet octobre, tu auras novembre et décembre. Accepte cette évidence et construis. Ou continue à te raconter des blagues et coule en silence.
#1076472
Gihanesa a écrit :Ouahou, tu en sais plus que les psy !!!!!
C'est pas bien difficile. Quiconque a fait un peu d'HP en France pourra te le confirmer. En l'occurrence, il s'agit moins d'un savoir au sens épistémique du terme que d'une synthèse zen très vulgarisée. Ni inférieure ni supérieure à n'importe quelle autre : le zen n'offre aucune connaissance, aucun argument, aucune pensée, de toute manière. Je me suis simplement attaché à te dire ce que j'y avais trouvé, sur le thème de l'acceptation, parce que j'avais l'impression que tu ne pouvais ou ne voulais pas comprendre la question de Lily. Et que cela me paraissait significatif.
Gihanesa a écrit :Comme toujours...
A cheval donné on ne regarde pas la denture, mignonne. Ta piètre opinion de moi (relativement hystérique et enjuivée, à mon sens) m'importe relativement peu. Je souhaite simplement qu'elle ne te détourne pas d'une voie de sortie efficace et enrichissante : le zen. Tant que tu restes capable, par-delà ton orgueil fragile et misérable, de piger ce que les gens essaient de t'apporter ... tu peux bien penser d'eux ce que tu veux, ça n'en dérangera pas un seul.

Bonne chance, en tout cas.
#1076475
Gihanesa a écrit :La reconquête plus une priorité. Je ne l'ai pas appeler depuis plus d'un mois et je vais continuer ainsi. Je ne vais même pas aller chercher mes affaires quand je remonte m'installer dans la même ville. Je vais d'abord m'installer dans mon apart tout neuf, commencer ma nouvelle vie, me lancer à fond dans le boulot.

Ca ne veut pas dire que je n'ai plus envie qu'il fasse partie de ma vie mais que j'intègre émotionnellement que ce n'est pas possible.

Bien sûr, si je sentais que lui était passé à autre chose, je tenterai quelque chose en octobre à mon retour. Mais il est clair que lui non plus n'a pas tourné la page même s'il veut se détacher. Et je ne suis pas en état pour le moment d'encaisser un refus. Alors moi aussi je m'attelle à me détacher.
#1076480
Perdu de Recherche a écrit :Pour rester constructive, Gihanesa, essaie surtout de comprendre la question que te pose Lily (et qui est triviale autant que bien intentionnée), au lieu de poser des grands mots comme "réalité, "déni" ou "acceptation" : Si tu n'as plus d'espoir, si tu veux te lancer à fond dans le boulot et tourner la page, à terme ... à quoi bon préciser que tu envisages de le regonfler dès octobre s'il donne le moindre signe de passer à autre chose ?

Ce qu'elle essaie de t'expliquer, c'est que l'acceptation, le détachement authentique, impliquent de perdre quelqu'un. De le laisser se détacher aussi. Ton ego ne vaut pas un kopeck, et c'est lui qui t'a larguée comme une vieille merde. De ce fait objectif, tu peux tirer deux leçons :
1°) Quelles que soient tes stratégies ou antistratégies, tu ne parviendras jamais à regagner l'initiative de la rupture. Parce que sauf dans ta tête un peu confuse, la rupture a déjà eu lieu. Et que le temps coule dans un sens et un sens seulement.
2°) Toute acceptation profonde est commutative : accepter de perdre quelqu'un, c'est aussi accepter qu'il nous perde. Quand tu regagnes la plage parce que l'eau est trop froide, c'est moins toi qui sors de l'eau que la mer qui retire son manteau de tes épaules.

Autrement dit, l'acceptation réelle ne pourra jamais venir de ce fantasme asymétrique que tu entretiens, dans lequel tu pourrais abandonner sans être abandonnée. Au terme de toute rencontre significative, on s'abandonne soi autant qu'on abandonne l'autre, et l'autre nous abandonne autant qu'il abandonne une part de lui. Il n'y a ni "gagnant" ni "perdant". Et s'il y en avait, le timing de votre rupture te poserait en "perdante" de toute façon. Décroche. Et si tu veux recommencer à vivre pour toi, oublie octobre. Octobre n'est qu'une date arbitrairement choisie par ton déni. Ç’aurait pu tomber sur le 22 mars 2018 ou le 73 févrilloût -1068. La situation n'aura rien de profondément différent en octobre, parce que cet octobre sera ton premier octobre sans lui. Et après cet octobre, tu auras novembre et décembre. Accepte cette évidence et construis. Ou continue à te raconter des blagues et coule en silence.
#1076590
Gihanesa a écrit :C'est exactement ce que je dis Lydr, j'ai passé le déni, j'entre dans la case acceptation. Mais je ne suis pas encore sorte de cette case là.
Lorsque je lis que tu n'es " pas en état pour le moment d'encaisser un refus", j'ai beaucoup de mal à croire que tu sois sortie du déni. Le refus de quoi, au juste ? D'être avec toi ? Mais ça il te l'a signifié il y a déjà quelques temps, lorsqu'il t'a quitté. Le fait que tu refuses de l'entendre me laisse à penser que tu n'es toujours pas sortie du déni.
Je comprends juste que je ne suis pas seule à vouloir ou pas vouloir. Donc toujours sortie de déni.
Le fait de comprendre qu'un couple est formé de deux entités distinctes toutes deux dotées d'une volonté propre (et si possible convergeant vers un même idéal) est une simple question de bon sens. En refusant qu'une seule de ces volontés suffit à annihiler "le couple", sans que l'autre n'ait son mot à dire, tu es dans le déni. Tu ne peux rien faire hormis accepter cet état de fait.

Tu n'as aucun pouvoir, aucun contrôle et t'imaginer que tu te laisses une certaine marge de manœuvre en repoussant à octobre la récupération de tes affaires, c'est encore et toujours du déni. Idem lorsque tu penses pouvoir "tenter quelque chose". Tu ne fais que repousser ta confrontation avec la réalité, il est parti.
Ca m'aide ausi. Mais vu que tu e là depuis 2012, tu dois savoir de quoi je parle
Oui et non. Parler ici pour extérioriser, pour trouver une écoute quand on en a pas ou plus, peut effectivement s'avérer cathartique, mais tourner en boucle sur un acte passé, aussi douloureux fut-il, peut rapidement devenir contre-productif. A un moment donné il ne suffit plus de parler, il faut aussi savoir écouter.

@PdR: merci pour le sous-titrage, c'était un peu confus.
#1076636
Simplement un commentaire pour souligner la qualité des débats, je trouve lildr et Perdu de recherche vraiment pertinent dans leurs interventions, souvent très très profondes et perso, ça m'aide aussi de les lire.

Concernant ta situation, je crois aussi que tu entretiens le déni. Le simple fait d'envisager des stratégies ou antistratrégies pour octobre sous entend une volonté de reprendre le controle d'une histoire, qui pourtant n'existe plus.

En même nous sommes sur J'ai récupéré Mon ex. Et par définition, ce site parle des stratégies de reconquête et de resurrection des couples. C'est un détail qui peut être pervers parfois, car ce site nous entraine tous dans une sorte de déni général quant à la réalité définitive de certaines ruptures.

Pour avoir eu recours à des coachs, je sais que leurs stratégies peuvent être efficaces c'est vrai, mais avant d'être dans une phase d'actions, il faut malheureusement accepter la réalité de la rupture et le fait qu'on a perdu le controle des choses pour toujours. Accepter aussi que l'autre nous perd, et que nous avons tous les 2 des leçons à tirer de cette expérience.

Dans mon cas par exemple, je suis encore un peu dans le déni, je rêve encore d'elle, je n'accepte pas totalement qu'on ne se reverra pas, je me persuades qu'il y a des stratégies de reconquête qui pourrait marcher dans quelques semaines ou mois si je m'en donne la peine (c'est surement vrai), mais il y a une part de moi qui conçoit aussi que c'est ELLE qui m'a perdu également. J'accepte à ce moment la rupture, car elle doit venir des 2 cotés au final, même lorsqu'on a l'impression que c'est l'autre qui part.
Je l'accepte et je m'accroche à ma foi en l'avenir. Après chacun ses croyances.

Tout ça pour te dire que même si il revenait, tu auras gagné en force en ayant accepté le fait qu'il t'a perdue lui aussi...
#1076704
lilydr a écrit : Tu n'as aucun pouvoir, aucun contrôle et t'imaginer que tu te laisses une certaine marge de manœuvre en repoussant à octobre la récupération de tes affaires, c'est encore et toujours du déni. Idem lorsque tu penses pouvoir "tenter quelque chose". Tu ne fais que repousser ta confrontation avec la réalité, il est parti.
Ca m'aide ausi. Mais vu que tu e là depuis 2012, tu dois savoir de quoi je parle
Mais justement je ne pense plus pouvoir tenter quelque chose. Il n'en reste pas moins que la douleur est bien et bien là, que je veux aller de l'avant et que pour faire cela à ce jour j'ai besoin de ne surtout pas l'entendre ou le voir. Je n'en suis pas au stade où ça ne me ferait qu'un simple pincement au coeur.
lilydr a écrit :Oui et non. Parler ici pour extérioriser, pour trouver une écoute quand on en a pas ou plus, peut effectivement s'avérer cathartique, mais tourner en boucle sur un acte passé, aussi douloureux fut-il, peut rapidement devenir contre-productif. A un moment donné il ne suffit plus de parler, il faut aussi savoir écouter.
Justement je ne tourne plus en boucle mais ce n'est sûrement pas grâce à "un de perdu 10 de retrouver", "le temps calme les plaies" et autre phrase du type. Ni à des personnes qui m'expliquent que non je ne ressens pas ce que je ressens ou m'assomme de leur verbiage.

Mais grâce à des techniques permettant de "reformater" le disque dur et effectivement apaiser.

Donc quand je dis à quelqu'un ainsi tu ne m'aides pas, le quelqu'un doit aussi l'entendre et demander "alors comment pourrais-je t'aider ?". Ou encore quand il est clair qu'elle ne veut pas avoir d'interaction avec toi, de ne pas insister.
#1076710
Gihanesa a écrit :Justement je ne tourne plus en boucle mais ce n'est sûrement pas grâce à "un de perdu 10 de retrouver", "le temps calme les plaies" et autre phrase du type. Ni à des personnes qui m'expliquent que non je ne ressens pas ce que je ressens ou m'assomme de leur verbiage.
Je n'ai jamais lu quiconque t'expliquer que tu ne ressentais pas ce que tu disais ressentir. Il y a simplement une différence entre le sentiment brut d'une part (lequel est injustifiable et dans une large mesure incommunicable), et, d'autre part, les idées préconçues que tu sembles nourrir sur des faits objectifs et vérifiables. Dans le premier cas, personne ne te dit rien. Et pour aller plus loin, tout le monde s'en fout : chacun a son ressenti, et ça n'emmène pas loin de le disséquer en boucle au milieu d'étrangers. Là où ça coince, c'est quand tu présentes des contre-vérités patentes (le fait que tu aies tourné la page, l'idée que tu aurais des problématiques différentes de n'importe quelle jeune fille fraîchement larguée et un peu hystéro) comme des ressentis et, par le fait, indiscutables.
Gihanesa a écrit :Donc quand je dis à quelqu'un ainsi tu ne m'aides pas, le quelqu'un doit aussi l'entendre et demander "alors comment pourrais-je t'aider ?".
Si tu paies le "quelqu'un" pour t'aider de la seule manière qui te branche, certainement. Cela dit, nous ne sommes pas ici sur une plateforme de services mais de discussion libre. Les autres t'apporteront ce qu'ils croient bon. Tu en retireras ce que tu crois bon. Et si tout le truc foire et que tu préfères quitter le forum ou t'asphyxier dans ta bagnole un samedi aprèm, tout le monde s'en foutra parce que personne ne te connaît. Personne n'est ton psy, ici.

Par ailleurs, et pour traiter le fond du sujet, cette idée serait valable si on partait du principe que tu sais, mieux que quiconque, de quelle aide tu as besoin. Sauf que comme, à côté de ça, tu nous demandes des tuyaux pour stalker des couillons sur facebook ... on ne peut s'empêcher d'avoir quelques doutes à ce sujet.
Gihanesa a écrit :Ou encore quand il est clair qu'elle ne veut pas avoir d'interaction avec toi, de ne pas insister.
Encore faut-il ne pas prendre pour une velléité d'interaction un message à sens unique. Avant de postuler que les gens veulent interagir avec toi, demande-toi ce que tu leur apportes, ce que tu leur montres et qu'ils pourraient respecter, etc.
#1077049
Merci Grenade. Oui effectivement il y a des gens qui te donnent l'impression de ne pas lire ce que tu écris ou bien d'y donner leur propre interprétation.

Tu sais arriver là ne s'est pas fait facilement mais surtout je ne me suis pas fustigée. J'ai compris que le cerveau et le corps avaient besoin de faire leur travail. Comme je devais soigner une dépression antérieure (et grandement responsable de la rupture) j'ai eu la chance de me faire suivre. Quand j'ai senti que je m'enferrais dans l'étape tristesse, j'ai décidé d'aller la revoir. On travaille en cognitif, c'est vraiment rapide.

Maintenant ça ne veut pas dire que je ne suis plus triste, qu'il ne me manque plus ou que mes sentiments ont changé. Seulement je ne me mets plus la rate au court-bouillon pour ça. Je comprends que maintenant il ne reviendra pas et surtout j'ai émotionnellement intégré que nous n'étions plus un couple. C'est déjà un pas. M^me si comme je le disais plus haut la tristesse est toujours là.
#1077056
lilydr a écrit : Lorsque je lis que tu n'es " pas en état pour le moment d'encaisser un refus", j'ai beaucoup de mal à croire que tu sois sortie du déni. Le refus de quoi, au juste ? D'être avec toi ? Mais ça il te l'a signifié il y a déjà quelques temps, lorsqu'il t'a quitté. Le fait que tu refuses de l'entendre me laisse à penser que tu n'es toujours pas sortie du déni.

Je comprends juste que je ne suis pas seule à vouloir ou pas vouloir. Donc toujours sortie de déni.
En quoi est-ce du déni que de prendre en compte la volonté ou le ressenti de l'autre ?
lilydr a écrit :t'imaginer que tu te laisses une certaine marge de manœuvre en repoussant à octobre la récupération de tes affaires, c'est encore et toujours du déni. Idem lorsque tu penses pouvoir "tenter quelque chose". Tu ne fais que repousser ta confrontation avec la réalité, il est parti.
A un moment donné il ne suffit plus de parler, il faut aussi savoir écouter.
Le questionnement pour amener quelqu'un a avancer est dans certains cas beaucoup plus facile pour amener quelqu'un à avancer que l'assènement de ses propres croyances ou convictions.
t'imaginer que tu te laisses une certaine marge de manœuvre en repoussant à octobre la récupération de tes affaires, c'est encore et toujours du déni.
Je ne me laisse aucune marche de manoeuvre par rapport à lui. Je sens à ce jour que ça me ferait mal de le voir. Je me préserve pour continuer à faire mon bonhomme de chemin. Je sais qu'il ne reviendra pas, que c'est terminé. Pour l'instant je suis émotionnellement trop à vif. Chacun gère sa souffrance comme il peut.
Idem lorsque tu penses pouvoir "tenter quelque chose". Tu ne fais que repousser ta confrontation avec la réalité, il est parti.
Je ne pense absolument pas tenter quoique que ce soit. Reponse de la coach par ailleurs à ce sujet : " Il n'y a aucune honte à admettre que l'on n'est pas prête à encaisser un refus, c'est courageux et c'est lucide. "
#1077066
Gihanesa a écrit :En quoi est-ce du déni que de prendre en compte la volonté ou le ressenti de l'autre ?
En refusant de récupérer tes affaires maintenant et non dans un mois alors qu'il t a sorti de sa vie, en envisageant de tenter quelques chose s'il passait à autre chose, penses-tu réellement "prendre en compte sa volonté ou son ressenti" ?
Le questionnement pour amener quelqu'un a avancer est dans certains cas beaucoup plus facile pour amener quelqu'un à avancer que l'assènement de ses propres croyances ou convictions.


Punaise, heureusement que tu ne donnes pas dans le "verbiage".
Je ne me laisse aucune marche de manoeuvre par rapport à lui. Je sens à ce jour que ça me ferait mal de le voir. Je me préserve pour continuer à faire mon bonhomme de chemin. Je sais qu'il ne reviendra pas, que c'est terminé. Pour l'instant je suis émotionnellement trop à vif. Chacun gère sa souffrance comme il peut.
Si il s'agit de "gérer ta souffrance" et non d'un pathétique fantasme d' influence/contrôle que tu n'as plus, sache qu'il existe également la poste pour les colis (même volumineux si, si) et comme vous vivez dans la même ville, vous pourriez même vous arranger pour qu'il dépose tes affaires à un lieu donné ou les remette à une tierce personne. Mais ça, c'est lorsqu'on a accepté la rupture, lorsque l'on est dans le déni, on trouve toujours une bonne excuse pour ne pas voir la vérité en face.
Je ne pense absolument pas tenter quoique que ce soit
Bien sûr, si je sentais que lui était passé à autre chose, je tenterai quelque chose en octobre à mon retour.
#1077075
lilydr a écrit :En refusant de récupérer tes affaires maintenant et non dans un mois alors qu'il t a sorti de sa vie, en envisageant de tenter quelques chose s'il passait à autre chose, penses-tu réellement "prendre en compte sa volonté ou son ressenti" ?
Je suis à l'heure actuelle à 900 km donc pas pratique. Je redéménage dans la même région le mois prochain. D'où octobre comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois dans ce sujet. L'essentiel de mes affaires je l'ai déjà fait mettre dans un garde meuble depuis plusieurs mois. La poste pour des bijoux par exemple c'est un peu risqué, tout comme le garde-meuble.
Le questionnement pour amener quelqu'un a avancer est dans certains cas beaucoup plus facile pour amener quelqu'un à avancer que l'assènement de ses propres croyances ou convictions.


Je ne me laisse aucune marche de manoeuvre par rapport à lui. Je sens à ce jour que ça me ferait mal de le voir. Je me préserve pour continuer à faire mon bonhomme de chemin. Je sais qu'il ne reviendra pas, que c'est terminé. Pour l'instant je suis émotionnellement trop à vif. Chacun gère sa souffrance comme il peut.
et comme vous vivez dans la même ville,

Su tu avais bien lu tout ce que j'ai pu écrire tu aurais lu qu'on est plus dans la même ville depuis 10 mois.
Je ne pense absolument pas tenter quoique que ce soit
Bien sûr, si je sentais que lui était passé à autre chose, je tenterai quelque chose en octobre à mon retour.
Oui, car alors les données seraient différentes. Je l'aime toujours, j'ai toujours envie d'être avec lui. Je ne nie pas ce que je ressens. J'ai intégré que ce n'est pas possible et je me fais une raison. Mes émotions aussi ce font une raison. Je ne me demande plus quoi faire pour qu'il revienne. Je me concentre sur moi aujourd'hui, ma vie aujourd'hui.
#1077083
Gihanesa a écrit :Je suis à l'heure actuelle à 900 km donc pas pratique. Je redéménage dans la même région le mois prochain. D'où octobre comme je l'ai déjà écrit plusieurs fois dans ce sujet. L'essentiel de mes affaires je l'ai déjà fait mettre dans un garde meuble depuis plusieurs mois. La poste pour des bijoux par exemple c'est un peu risqué, tout comme le garde-meuble.


On tourne en rond. Tu peux donc trouver des bonnes âmes (ou des déménageurs) suffisamment motivés pour effectuer un déménagement mais personne en qui tu aurais suffisamment confiance pour récupérer tes bijoux ? Les colis de valeur s'assurent très bien de nos jours. A moins que tu ne te fournisses chez Jaeger, l'envoie de ta tocante est facilement assurable.

Su tu avais bien lu tout ce que j'ai pu écrire tu aurais lu qu'on est plus dans la même ville depuis 10 mois.
J'ai lu que vous viviez ensemble et que tu comptes te réinstaller ce mois-ci dans sa ville. Du coup je me disais que t'organiser pour transférer tes affaires sans avoir à le croiser, par le biais de personnes de confiance ou via des professionnels serait chose aisée. Mais bon, on ne saurait faire boire un âne qui n'a pas soif.
Oui, car alors les données seraient différentes.
Mais en quoi seraient-elles différentes ? En quoi le fait qu'il passe à autre chose changerait quoi que ce soit à la donne et à ce que tu pourrais en faire ?
#1077099
Grenade a écrit :C'est quoi le but de tes réponses lilydr?
J'essaie de l'aider.
D'avoir raison à tout prix?
Bof, j'admets volontiers mes torts lorsque j'en ai. En l'espèce, je crois surtout que notre amie s'embourbe et qu'elle gagnerait à cesser de se raconter des histoires.
#1077981
Avant hier je me sentais distante, c'était bien. Et depuis hier soir c'est le chagrin insoutenable, l'angoisse qui reviennent. En plus en ce moment rien ne va. Je suis dans l'attente d'un document important qui n'arrive pas, je fais des relances par email et rien. Je crois que l'angoisse vient vraiment de là mais du coup ça fait tout remonter.

Notamment l'envie de discuter avec lui. Mais en même temps, non, je ne veux pas l'appeler. J'ai juste envie qu'il soit là et je sais qu'il ne sera plus jamais là. Je n'espère plus qu'il soit à nouveau là. C'est fini, c'est mort. IL n'y a plus de nous, il n'y en aura plus jamais.