- 02 août 2015, 04:56
#1063584
Re Salut à tous pour ceux qui n'aurait pas lu ma petite présentation !
Je vais vous faire part de mon histoire qui va peut être en faire sourire certains, en faire tilter d'autres, mais de toute façon chaque story est différente, alors let's go ! (j'ai lu en détails, ça risque d'être long ...)
J'ai rencontré cette fille lors d'un atelier proposé par une Mission Locale du secteur où je suis, elle était stagiaire en vue de l'obtention de sa licence pro d'Animatrice Socio Culturelle, moi je fus appelé en tant qu'ancien jeune ML (Mission loc') pour animer cet atelier débat.
Je n'aurais jamais dû venir ce jour là, j'avais totalement oublié, ça faisait 2 ateliers que je loupais, et au dernier moment j'apprends que j'étais convoqué ... En arrivant j'ai de suite remarqué Elise car nouvelle, une jolie jeune femme blonde aux yeux bleus, très pro d'apparence (elle est aussi assistance sociale) mais sympa.
Sur le coup je n'ai pas vraiment eu de coup de coeur (je ne tombe pas sous le charme comme ça hélas ...), elle était même un peu en retrait par rapport aux "jeunes" et moi même qui débattions.
Et puis elle a fait sa promo pour son futur atelier auquel j'étais convié (bien qu'étant en dehors de la ML). Un temps réticent avec un calendrier chargé (je suis Booker de Tournée, je fais la promo d'artistes) j'ai décidé pour lui filer un coup de main par sympathie d'y aller. Le problème c'est qu'a force d'y participer chaque semaine on a commencé a créer un lien, la veille j'étais à Biarritz, à Bordeaux, en Charente, je rentrais tôt le matin pour être là bas, au détriment de ma fatigue ... Je savais que ça allait lui faire plaisir et à moi aussi. Elle ne voulait pas voir les jeunes ML et moi même en dehors de son stage pour ne pas avoir de problèmes, bien qu'au final on s'est vu 2 fois en dehors.
Et est arrivé la fin de son stage, discours sur cet atelier j'ai pris la parole pour dire ce que je pensais d'elle et de l'activité, elle était émue, puis m'a demandé d'écrire un article pour le journal locale, chose que j'ai essayé modestement mais qui pour elle était top.
L'avant dernière journée de stage on s'est retrouvé sur son lieu de taf, et c'est la première fois qu'elle me parlait d'elle, Elise, pas la stagiaire ou l'AS. Etant très réceptif à son histoire nous sommes resté plus d'une heure sous l'abri pause clope, puis en la quittant j'ai décidé de lui faire livrer une Orchidée à la ML pour sa dernière journée de taf le lendemain, moi chez un fleuriste ...
Ayant eu réception, elle m'appelle pour me dire que ça l'a excessivement touché, qu'elle veut que je sois là pour son pot de départ avec ses collègues, en gros j'étais grillé par toutes celles que j'ai connu plus jeune dans cette structure ... Mais j'y suis allé. Puis nous sommes partis dans Chinon vers 17h, partager un verre de vin (c'est ça la Rabelaisie) en tant qu'épicurien que nous sommes, faisant de la zumba (douée en plus) elle a décidé d'annuler son cours pour rester avec moi, parler de tout et de rien, de ses histoires passées, de ses aspirations ... On s'est quitté vers minuit. ce soir là il s'était passé un truc, mais quoi ...
Entre des sms et des appels de 4h (première fois pour elle) on s'est revu la semaine qui suivait qui pour elle était très voire trop importante, beaucoup de changement dans sa vie, fin de son cursus étudiant à l'IUT, et un CDI signé pour commencer dès le vendredi soit le lendemain de sa soutenance. Le mercredi après midi elle a fêté dignement (trop ...) avec ses amies de promo et ses profs la fin d'étude, elle est rentrée totalement ivre alors qu'elle pouvait prendre un taxi, j'avais pas de news jusqu’à ce que son FB me fasse tilt, elle avait perdu son tel, me racontait des choses incohérentes, une libido exacerbée, qu'elle était capable de tout et qu'elle en avait marre de cette vie et qu'elle devait sortir le soir retrouver ses amies, elle m'a fait flipper. J'ai décidé de filer à l'arrache pour la voir et elle m'attendait.
Ce soir là fut le début de notre relation, dans un contexte particulier certes, mais j'étais là pour elle là ou tous les autres ont échoué, et j'ai sans doute évité qu'elle fasse une connerie de plus. En rentrant et en ayant passé un bon moment avec elle (beh tant qu'elle était avec moi c’était bien), j'étais désorienté, ça faisait 7 ans que je n'avais eu personne, soit parce que j'étais aveugle, soit par peur du râteau, soit parce que je rejetais les filles que je voyais intéressée, ça me rendait excessivement nerveux. Mais avec Elise rien de tout ça, j'étais moi même, mais ses réactions trop différentes de celle du côté pro me montrait qu'elle avait pas mal de problème, j'ai hésité à en rester là, mais mon coeur disait autre chose et pour une fois je l'ai suivi.
Puis je l'ai revu lors de sa première journée de boulot, à sa débauche, on s'est baladé histoire de découvrir la ville dans laquelle elle aspirait a vivre, je l'écoutais, elle me valorisait, et vice versa, discussion dans sa voiture, des échanges profonds, des regards qui en disaient long, on était captivé et lié par quelque chose d'incompréhensible.
Il faut savoir que la voiture (la sienne ou la mienne) ont toujours été synonyme de moment magique (habitant chez nos parents respectifs à 25 et 26 ans, me tapez pas ...), là ou je la calmais, la ou elle se confiait, ou je me livrais moi qui parle peu de moi au final, elle a brisé ma carapace, m'a rendu plus humain, un mec bien. On ne voyait jamais le temps passer et chaque moment où l'on devait partir était un déchirement.
En dehors elle avait parfois des réactions bizarres, parlait beaucoup de ses exs, pas spécialement en bien, le dernier en date ne donnait plus de signe de vie (quelque part elle ne savait pas si elle était célibataire ou pas), ne lâchait pas trop son téléphone même lors de nos soirées en amoureux là ou moi l'accro je le laissais en plan, parfois elle me tenait la main en ville, parfois elle me repoussait en prétextant que ça la gênait sur le moment, puis m'embrassait, bref un bordel à comprendre. Le truc c'est que malgré ses humeurs, elle arrivait à me valoriser comme jamais on me l'avait fait, elle boostait ma confiance. J'ai tout fait pour l'aider également notamment lors de ces crises d'énervement (acharnée du boulot, bossait aussi en dehors, elle échappait grâce a lui à son quotidien chez ses parents très envahissant, sans oublier la zumba et son sport le matin 9 kms de course pour garder la ligne qu'elle avait déjà ...) et j'y arrivais en général, j'étais le seul qui savait pratiquement tout ce qui ce qui a pu se passer dans sa vie et tout ce qui se passait, ses relations avec ses exs (violents, rejets ...) , avec ses parents (violents a une époque ...), ces vices du quotidien qu'elle cachait ...
Et quand elle ne disait rien je savais que ça n'allait pas, ou que ça allait bien, peut importe, j'étais supra intuitif dans cette relation. Et mon intuition ne m'a jamais planté dans cette histoire.
Elle m'a redonné une assurance de fou, m'a donné envie de trouver un appart, me disait que j'étais bon pour aider les autres, elle a tout fait pour me dire que j'étais un mec bien qui méritait mieux, ça m'a donné une pêche ...
Pendant tout ce mois, il y a eu des moments magiques, d'une intensité rare, que je n'avais jamais vécu dans ma relation précédente de 3 ans (y avait longtemps aussi ), on avait l’impression de se connaître depuis toujours, il y a eu des moments de tension plus ou moins fortes que je contenais, sauf vers la fin vu que mes mot n'étaient plus assez efficaces pour calmer sa nervosité généralisée.
La dernière semaine de notre histoire a été un vrai ascenseur émotionnel, un 13 et 14 Juillet magnifique, le lendemain au resto avec son frère (je n'y étais pas) elle lui avouait que c'était très fort avec moi elle qu'elle ne pouvait décrire ses liens qui nous unissaient, mais qu'elle avait besoin de me voir plus, ce qu'il faut savoir c'est qu'elle a toujours voulu cacher a sa famille qu'on était ensemble, j'y allais, j'y mangeais mais on faisait comme si de rien n'était pour ne pas qu'elle subisse un interrogatoire, sauf que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, secret de polichinelle soit disant pour nous préserver.
Le jeudi j'ai mangé avec elle avant son taf, tout se passait à merveille jusqu’à une engueulade pour une broutille, la je me suis énervé un poil, sans s'excuser elle m'a accompagné à la voiture avec sa tête qui voulait dire "désolé", et arrive le vendredi, peu de sms, et une nuit horrible, pensant qu'elle bossait tard je n'avais pas de nouvelles, elle était peut être avec des amies, on devait se voir le lendemain matin chez elle, mais a 1h30 du mat pas de nouvelles, alors stressé a un point élevé et la connaissant je savais qu'il se passait un truc, j'ai décidé d'attendre le matin pour la revoir. Avant de partir j'avais eu un sms d'elle me disant que je ne devais pas me biler pour ça que ça l'oppressait et qu'elle était avec des amies (si elle avait pris la peine de me le dire, je l'aurais laissé tranquille ...), j'ai toujours été tranquille avec elle, je ne la harcelais jamais, j'avais confiance.
En la voyant le samedi c'était le Pole Nord, on s'embrassait vite fait, puis elle s’énerva parce que pleins de choses à faire pour le boulot, on a passé notre temps à Tours de magasins en magasins, puis en rentrant et après un coup de fatigue de sa part me laissant en plan, elle est venue vers moi pour me dire de la suivre pour discuter. Elle m'a dit a ce moment là qu'elle m'aimait mais ne savait pas de quelle façon, pas fraternel non, platonique peut être, total elle en doutait, mais que son envie de me voir et son attachement grandissait. J'étais désorienté. Elle a fait le souhait de faire une petite pause pour réfléchir tout en gardant le contact par sms (promesse de sa part dû au Vendredi, une condition quoi ...) pour mettre des mots sur nous, tout en me disant qu'elle pourrait peut être venir le lendemain dans mon bled pour me voir parce qu'elle avait moins de pression chez moi. En attendant je lui ai écrit une lettre (elle savait que j'écrivais et m'avait demandé le 13 ce que je pourrais écrire sur elle, alors c'était l'occasion ...), et n'est pas venue le dimanche. Le lundi elle ne pouvait pas prendre ma lettre, en me disant qu'elle avait trop de courses pour le taf, du coup elle me proposa le mercredi midi avant son embauche. Le mardi j'ai volontairement décidé de ne pas l'appelé pour la laissé tranquille.
Puis le mercredi, elle m’annonça pendant qu'on mangeait, que pour elle c'était platonique, très fort mais platonique, que notre rencontre de le contexte ML la gênait (ces amies ont bien appuyé dessus aussi ...) et qu'elle n'avait pas été à l'aise pendant toute la relation. Etant donné que depuis le début on s'était dit que la communication était la base de tout et qu'on se dirait tout (notre vraie force en plus) j'ai donné ma version des choses, lui disant que ce n'était en aucun cas platonique, qu'elle avait peur car elle n'avait jamais vécu ça de sa vie (moi non plus), qu'il y avait eu beaucoup trop de changement récemment et qu'elle était juste pas prête, on devait juste se donner un peu de temps, mais surtout qu'elle avait peur et qu'elle faisait une erreur. Sûre d'elle elle me disait que non, qu'elle voulait que je reste dans sa vie car trop important, mais elle comprenait également que je partirais si c'était pour souffrir. Je lui ai demandé ce qu'il s'était passé ce vendredi, si ses amies lui avaient dit quelque chose, pire si elle avait rencontré quelqu'un, elle m'a dit que non, qu'elle me l'aurait dit. Après ces mots j'ai marché jusqu'à la voiture, elle était 2 mètres derrières, puis 1, puis à côté, je lui disais que c'était sans doute la dernière fois qu'elle me voyait, elle ne dit rien, puis arrivé à la charrette balançant mes sacs, je lui pris la main lui demandant de faire attention à elle, elle me répondit la même chose, et j'éclatais en sanglot, moi le mec qui n'avait pas pleuré depuis 10 ans, moi et ma carapace en titane j'étais sur le point de perdre celle qui était ma lumière dans cette année très sombre, elle m'a serré fort, une énorme étreinte, elle ne me lâchait pas, je voulais partir, elle me tenait le bras si fort, je voulais partir , elle ne voulait pas que je parte (elle ne la pas dit, mais ce ressenti était si clair), mais je suis parti et elle a embauché.
Là j'étais mal, très mal, son beau frère qui me fut salvateur pendant 2 bons jours m'a dit qu'il lui parlerait un soir avant le samedi ou une fête était organisé pour fêter sa licence, son CDI et aussi mes 27 ans ... Sauf qu'Elise ne rentra pas le vendredi soir, mais le samedi midi accompagné d'un mec sous le regard stupéfait de son frère et son beauf.
Quand j'ai appris ça j'avais deux solutions, un coup de volant dans la Loire, ou partir chercher des explications, j'ai pris la moins mauvaises des décisions (je nage comme un parpaing) et suis allé là bas en compagnie de son beauf. Elle a apprit que je savais et que j'étais là, à 600 mts de chez elle, elle était en colère noire, son beauf avait peur de sa réaction lui qui a toujours été son pilier, elle a refusé de me voir, se contentant d'un sms me disant et maintenant tout le bien qu'elle pensait de moi, que j'étais un mec bien, beaucoup d'affection mais que ça ne pouvait pas être autre chose que du platonique, tout en terminant par : "J'ai rencontré quelqu'un il y a quelques jours, je ne t'ai rien dit mercredi pour te préserver, je n'ai pas été honnête j'en suis désolée". Je l'ai appelé direct voulant des explications, j'étais sûr qu'elle l'avait rencontré ce fameux vendredi, ce qui fut le cas, elle était tellement énervée que le ressenti que j'avais était "je tiens énormément à toi, mais si tu te plantais en bagnole à l'instant T tant pis", que je n'ai jamais été un pansement, qu'elle ne m'avait jamais menti et que c'était un non dit (bon j'ai rit après.), qu'on avait passé des moments magnifiques (la j'ai pensé à son mec derrière elle qui entendait ça ...), bref on ne savait plus quoi se dire en étant a deux doigts des insultes, elle refusait de croire et d'accepter qu'elle m'avait détruit, pourquoi j'en sais rien, j'ai donc décidé après avoir eu réponse à ma question, de raccrocher.
Je suis parti de Tours paradoxalement le coeur léger, et ai vu des amis avant le lundi qui était mon anniversaire ... Et là SMS d'Elise m'écrivant un petit sms de 25 lignes (elle voulait pas de sms à rallonge), qu'elle avait hésité a me le souhaiter, que j'allais penser que c'était une garce et qu'elle m'avait oublié, ou alors que c'était culotté de sa part mais tant pis elle me le souhaitait, tout en maintenant le bien qu'elle pense de moi en terminant par "j'espère que tu passeras au dessus de tout ça et qu'un semblant d'amitié pourra réitérer ..."
Je pense que j'étais content d'avoir ce sms qui au final m'a été destructeur, effet double lame a retardement, le bordel était officiellement instauré dans ma tête déjà pleine, c'est le chaos, le monde s’écroule autour de moi pour reprendre ce que dit Antoine dans une vidéo, je pète ma pile et décidé de prendre la voiture et partir pour une durée indéterminée.
Je pensais que la distance, que le fait d'avoir supprimé toutes les photos de mon tel et de mon pc (envoyé via Wetransfer a la demoiselle et a son beauf par sécu), d'avoir bloqué son numéro (mais le sms est passé) d'avoir bloqué et supprimé son FB allait m'aider mais non, le pire des moments est le matin ou le réveil, je rêve d'elle, elle est présente, tout me fait penser à elle, des bleds portent son nom, sa voiture est tout ce qui a de plus banale (Clio grise), je verbalise un max pour ne pas exploser, mais je ne veux saouler personne, j'ai un gros mental en vrac qui me fait cogiter ce qui fait que je n'arrête pas de penser, j'ai un psy mais il est en vacances tout le mois ... J'ai une amie kinésiologue qui m'a beaucoup aidé (faut être très ouvert d'esprit, mais le cheminement est logique ...) me disant que ça passerait avec le temps, mais que c'était peut être une âme jumelle, tout en me disant que le côté psy que j'avais avec et le côté amant ne pouvait pas fonctionner, on a fait le test en kinésio pour savoir si c'était mon âme jumelle (vraiment être très ouvert d'esprit hein ..) et contre toute attente de sa part, oui. Cela reste une approche très philosophique, mais ceci explique ces liens (ce sont ses mots à elle) qui nous attachaient, des liens indescriptibles, incompréhensibles et tellement puissant que seul nous deux pouvaient comprendre ce qu'il se passait, et encore ... Des liens de jumeaux en somme.
Pour conclure (désolé pour le pavé ...), j'aime et j'aimerais cette fille sans limite de temps, j'ai rarement été si mal dans ma vie, même mon accident de voiture me paraissait moins terrible (j'ai juste failli y rester), je ne suis pas un coureur et peut rester avec cette plaie pendant des années, je suis un cérébral peut être un peut trop d'ailleurs, mon instinct ne m'a jamais trompé dans cette histoire, et je reste persuadé qu'elle a eu peur, peur de recevoir, peur d'aimer réellement, elle a fuité, elle a trop donné dans ses exs relations qu'elle ne sait plus réellement donner, et surtout elle ne sait plus vraiment comme recevoir ce qu'on lui donne ou est terrifiée, elle a sans doute besoin d'aide.
Mais qu'elle ne me dise pas que c’était platonique (oui je n'ai pas écrit certains passages intimes ...). Avis aux experts.
La seule chose qui reste un mystère, c'est que jamais je n'aurais dû la rencontrer, qu'elle est apparue dans ma vie dans un moment sombre (perte de deux proches, dont mon psy depuis X années), un taf qui ne décolle pas et une réelle indépendance qui peine à arriver, je suis arrivé dans la sienne lors d'un stage difficile, ou sa vie d’étudiante allait se finir, ou sa vie pro allait peut être commencer, ou ses parents ne seraient plus un fardeau castrateur et destructeur, ou ses exs étaient encore présents en elle (plaies non cicatrisées), on s'est trouvé a un tournant de nos vies, et ce tournant aurait pu être merveilleux, elle a choisi la pénombre m'embarquant avec elle, sans le vouloir ...
Un jour peut être elle s'en rendra compte, je dois je pense me reconstruire avant tout, mais il me parait improbable de ne plus la voir ...
Peut être que vous allez me dire "tout ce texte pour une histoire d'un mois et quelques jours", mais il y a marqué "racontez votre histoire en détails"
Je suis parti en road trip je ne sais où (vers le Sud Ouest quand même) afin de tenter de m'occuper l'esprit, un esprit déjà bien bien chargé, si vous êtes sur mon chemin, faîtes signe.
Ceux qui l'auront lu comprendrons peut être la détresse dans laquelle je suis, ceux qui auront cédés avant j'en suis navré, si des coachs passent par là je serais bien curieux de lire leurs analyses et de la comparer à la mienne, une chose est certaine, merci à Antoine et ses vidéos Ytb qui me font tenir depuis 2 jours à chaque réveil et qui m'ont poussé quelque part à écrire ce texte. Sincèrement merci.
Ps: Baudelaire à dû en baver pour écrire les Fleurs du mal, je le constate en écrivant et en plus je n'ai pas le centième de son talent, bien que j'ai cédé au bout de 10 pages de son oeuvre ...
Je vais vous faire part de mon histoire qui va peut être en faire sourire certains, en faire tilter d'autres, mais de toute façon chaque story est différente, alors let's go ! (j'ai lu en détails, ça risque d'être long ...)
J'ai rencontré cette fille lors d'un atelier proposé par une Mission Locale du secteur où je suis, elle était stagiaire en vue de l'obtention de sa licence pro d'Animatrice Socio Culturelle, moi je fus appelé en tant qu'ancien jeune ML (Mission loc') pour animer cet atelier débat.
Je n'aurais jamais dû venir ce jour là, j'avais totalement oublié, ça faisait 2 ateliers que je loupais, et au dernier moment j'apprends que j'étais convoqué ... En arrivant j'ai de suite remarqué Elise car nouvelle, une jolie jeune femme blonde aux yeux bleus, très pro d'apparence (elle est aussi assistance sociale) mais sympa.
Sur le coup je n'ai pas vraiment eu de coup de coeur (je ne tombe pas sous le charme comme ça hélas ...), elle était même un peu en retrait par rapport aux "jeunes" et moi même qui débattions.
Et puis elle a fait sa promo pour son futur atelier auquel j'étais convié (bien qu'étant en dehors de la ML). Un temps réticent avec un calendrier chargé (je suis Booker de Tournée, je fais la promo d'artistes) j'ai décidé pour lui filer un coup de main par sympathie d'y aller. Le problème c'est qu'a force d'y participer chaque semaine on a commencé a créer un lien, la veille j'étais à Biarritz, à Bordeaux, en Charente, je rentrais tôt le matin pour être là bas, au détriment de ma fatigue ... Je savais que ça allait lui faire plaisir et à moi aussi. Elle ne voulait pas voir les jeunes ML et moi même en dehors de son stage pour ne pas avoir de problèmes, bien qu'au final on s'est vu 2 fois en dehors.
Et est arrivé la fin de son stage, discours sur cet atelier j'ai pris la parole pour dire ce que je pensais d'elle et de l'activité, elle était émue, puis m'a demandé d'écrire un article pour le journal locale, chose que j'ai essayé modestement mais qui pour elle était top.
L'avant dernière journée de stage on s'est retrouvé sur son lieu de taf, et c'est la première fois qu'elle me parlait d'elle, Elise, pas la stagiaire ou l'AS. Etant très réceptif à son histoire nous sommes resté plus d'une heure sous l'abri pause clope, puis en la quittant j'ai décidé de lui faire livrer une Orchidée à la ML pour sa dernière journée de taf le lendemain, moi chez un fleuriste ...
Ayant eu réception, elle m'appelle pour me dire que ça l'a excessivement touché, qu'elle veut que je sois là pour son pot de départ avec ses collègues, en gros j'étais grillé par toutes celles que j'ai connu plus jeune dans cette structure ... Mais j'y suis allé. Puis nous sommes partis dans Chinon vers 17h, partager un verre de vin (c'est ça la Rabelaisie) en tant qu'épicurien que nous sommes, faisant de la zumba (douée en plus) elle a décidé d'annuler son cours pour rester avec moi, parler de tout et de rien, de ses histoires passées, de ses aspirations ... On s'est quitté vers minuit. ce soir là il s'était passé un truc, mais quoi ...
Entre des sms et des appels de 4h (première fois pour elle) on s'est revu la semaine qui suivait qui pour elle était très voire trop importante, beaucoup de changement dans sa vie, fin de son cursus étudiant à l'IUT, et un CDI signé pour commencer dès le vendredi soit le lendemain de sa soutenance. Le mercredi après midi elle a fêté dignement (trop ...) avec ses amies de promo et ses profs la fin d'étude, elle est rentrée totalement ivre alors qu'elle pouvait prendre un taxi, j'avais pas de news jusqu’à ce que son FB me fasse tilt, elle avait perdu son tel, me racontait des choses incohérentes, une libido exacerbée, qu'elle était capable de tout et qu'elle en avait marre de cette vie et qu'elle devait sortir le soir retrouver ses amies, elle m'a fait flipper. J'ai décidé de filer à l'arrache pour la voir et elle m'attendait.
Ce soir là fut le début de notre relation, dans un contexte particulier certes, mais j'étais là pour elle là ou tous les autres ont échoué, et j'ai sans doute évité qu'elle fasse une connerie de plus. En rentrant et en ayant passé un bon moment avec elle (beh tant qu'elle était avec moi c’était bien), j'étais désorienté, ça faisait 7 ans que je n'avais eu personne, soit parce que j'étais aveugle, soit par peur du râteau, soit parce que je rejetais les filles que je voyais intéressée, ça me rendait excessivement nerveux. Mais avec Elise rien de tout ça, j'étais moi même, mais ses réactions trop différentes de celle du côté pro me montrait qu'elle avait pas mal de problème, j'ai hésité à en rester là, mais mon coeur disait autre chose et pour une fois je l'ai suivi.
Puis je l'ai revu lors de sa première journée de boulot, à sa débauche, on s'est baladé histoire de découvrir la ville dans laquelle elle aspirait a vivre, je l'écoutais, elle me valorisait, et vice versa, discussion dans sa voiture, des échanges profonds, des regards qui en disaient long, on était captivé et lié par quelque chose d'incompréhensible.
Il faut savoir que la voiture (la sienne ou la mienne) ont toujours été synonyme de moment magique (habitant chez nos parents respectifs à 25 et 26 ans, me tapez pas ...), là ou je la calmais, la ou elle se confiait, ou je me livrais moi qui parle peu de moi au final, elle a brisé ma carapace, m'a rendu plus humain, un mec bien. On ne voyait jamais le temps passer et chaque moment où l'on devait partir était un déchirement.
En dehors elle avait parfois des réactions bizarres, parlait beaucoup de ses exs, pas spécialement en bien, le dernier en date ne donnait plus de signe de vie (quelque part elle ne savait pas si elle était célibataire ou pas), ne lâchait pas trop son téléphone même lors de nos soirées en amoureux là ou moi l'accro je le laissais en plan, parfois elle me tenait la main en ville, parfois elle me repoussait en prétextant que ça la gênait sur le moment, puis m'embrassait, bref un bordel à comprendre. Le truc c'est que malgré ses humeurs, elle arrivait à me valoriser comme jamais on me l'avait fait, elle boostait ma confiance. J'ai tout fait pour l'aider également notamment lors de ces crises d'énervement (acharnée du boulot, bossait aussi en dehors, elle échappait grâce a lui à son quotidien chez ses parents très envahissant, sans oublier la zumba et son sport le matin 9 kms de course pour garder la ligne qu'elle avait déjà ...) et j'y arrivais en général, j'étais le seul qui savait pratiquement tout ce qui ce qui a pu se passer dans sa vie et tout ce qui se passait, ses relations avec ses exs (violents, rejets ...) , avec ses parents (violents a une époque ...), ces vices du quotidien qu'elle cachait ...
Et quand elle ne disait rien je savais que ça n'allait pas, ou que ça allait bien, peut importe, j'étais supra intuitif dans cette relation. Et mon intuition ne m'a jamais planté dans cette histoire.
Elle m'a redonné une assurance de fou, m'a donné envie de trouver un appart, me disait que j'étais bon pour aider les autres, elle a tout fait pour me dire que j'étais un mec bien qui méritait mieux, ça m'a donné une pêche ...
Pendant tout ce mois, il y a eu des moments magiques, d'une intensité rare, que je n'avais jamais vécu dans ma relation précédente de 3 ans (y avait longtemps aussi ), on avait l’impression de se connaître depuis toujours, il y a eu des moments de tension plus ou moins fortes que je contenais, sauf vers la fin vu que mes mot n'étaient plus assez efficaces pour calmer sa nervosité généralisée.
La dernière semaine de notre histoire a été un vrai ascenseur émotionnel, un 13 et 14 Juillet magnifique, le lendemain au resto avec son frère (je n'y étais pas) elle lui avouait que c'était très fort avec moi elle qu'elle ne pouvait décrire ses liens qui nous unissaient, mais qu'elle avait besoin de me voir plus, ce qu'il faut savoir c'est qu'elle a toujours voulu cacher a sa famille qu'on était ensemble, j'y allais, j'y mangeais mais on faisait comme si de rien n'était pour ne pas qu'elle subisse un interrogatoire, sauf que ça se voyait comme le nez au milieu de la figure, secret de polichinelle soit disant pour nous préserver.
Le jeudi j'ai mangé avec elle avant son taf, tout se passait à merveille jusqu’à une engueulade pour une broutille, la je me suis énervé un poil, sans s'excuser elle m'a accompagné à la voiture avec sa tête qui voulait dire "désolé", et arrive le vendredi, peu de sms, et une nuit horrible, pensant qu'elle bossait tard je n'avais pas de nouvelles, elle était peut être avec des amies, on devait se voir le lendemain matin chez elle, mais a 1h30 du mat pas de nouvelles, alors stressé a un point élevé et la connaissant je savais qu'il se passait un truc, j'ai décidé d'attendre le matin pour la revoir. Avant de partir j'avais eu un sms d'elle me disant que je ne devais pas me biler pour ça que ça l'oppressait et qu'elle était avec des amies (si elle avait pris la peine de me le dire, je l'aurais laissé tranquille ...), j'ai toujours été tranquille avec elle, je ne la harcelais jamais, j'avais confiance.
En la voyant le samedi c'était le Pole Nord, on s'embrassait vite fait, puis elle s’énerva parce que pleins de choses à faire pour le boulot, on a passé notre temps à Tours de magasins en magasins, puis en rentrant et après un coup de fatigue de sa part me laissant en plan, elle est venue vers moi pour me dire de la suivre pour discuter. Elle m'a dit a ce moment là qu'elle m'aimait mais ne savait pas de quelle façon, pas fraternel non, platonique peut être, total elle en doutait, mais que son envie de me voir et son attachement grandissait. J'étais désorienté. Elle a fait le souhait de faire une petite pause pour réfléchir tout en gardant le contact par sms (promesse de sa part dû au Vendredi, une condition quoi ...) pour mettre des mots sur nous, tout en me disant qu'elle pourrait peut être venir le lendemain dans mon bled pour me voir parce qu'elle avait moins de pression chez moi. En attendant je lui ai écrit une lettre (elle savait que j'écrivais et m'avait demandé le 13 ce que je pourrais écrire sur elle, alors c'était l'occasion ...), et n'est pas venue le dimanche. Le lundi elle ne pouvait pas prendre ma lettre, en me disant qu'elle avait trop de courses pour le taf, du coup elle me proposa le mercredi midi avant son embauche. Le mardi j'ai volontairement décidé de ne pas l'appelé pour la laissé tranquille.
Puis le mercredi, elle m’annonça pendant qu'on mangeait, que pour elle c'était platonique, très fort mais platonique, que notre rencontre de le contexte ML la gênait (ces amies ont bien appuyé dessus aussi ...) et qu'elle n'avait pas été à l'aise pendant toute la relation. Etant donné que depuis le début on s'était dit que la communication était la base de tout et qu'on se dirait tout (notre vraie force en plus) j'ai donné ma version des choses, lui disant que ce n'était en aucun cas platonique, qu'elle avait peur car elle n'avait jamais vécu ça de sa vie (moi non plus), qu'il y avait eu beaucoup trop de changement récemment et qu'elle était juste pas prête, on devait juste se donner un peu de temps, mais surtout qu'elle avait peur et qu'elle faisait une erreur. Sûre d'elle elle me disait que non, qu'elle voulait que je reste dans sa vie car trop important, mais elle comprenait également que je partirais si c'était pour souffrir. Je lui ai demandé ce qu'il s'était passé ce vendredi, si ses amies lui avaient dit quelque chose, pire si elle avait rencontré quelqu'un, elle m'a dit que non, qu'elle me l'aurait dit. Après ces mots j'ai marché jusqu'à la voiture, elle était 2 mètres derrières, puis 1, puis à côté, je lui disais que c'était sans doute la dernière fois qu'elle me voyait, elle ne dit rien, puis arrivé à la charrette balançant mes sacs, je lui pris la main lui demandant de faire attention à elle, elle me répondit la même chose, et j'éclatais en sanglot, moi le mec qui n'avait pas pleuré depuis 10 ans, moi et ma carapace en titane j'étais sur le point de perdre celle qui était ma lumière dans cette année très sombre, elle m'a serré fort, une énorme étreinte, elle ne me lâchait pas, je voulais partir, elle me tenait le bras si fort, je voulais partir , elle ne voulait pas que je parte (elle ne la pas dit, mais ce ressenti était si clair), mais je suis parti et elle a embauché.
Là j'étais mal, très mal, son beau frère qui me fut salvateur pendant 2 bons jours m'a dit qu'il lui parlerait un soir avant le samedi ou une fête était organisé pour fêter sa licence, son CDI et aussi mes 27 ans ... Sauf qu'Elise ne rentra pas le vendredi soir, mais le samedi midi accompagné d'un mec sous le regard stupéfait de son frère et son beauf.
Quand j'ai appris ça j'avais deux solutions, un coup de volant dans la Loire, ou partir chercher des explications, j'ai pris la moins mauvaises des décisions (je nage comme un parpaing) et suis allé là bas en compagnie de son beauf. Elle a apprit que je savais et que j'étais là, à 600 mts de chez elle, elle était en colère noire, son beauf avait peur de sa réaction lui qui a toujours été son pilier, elle a refusé de me voir, se contentant d'un sms me disant et maintenant tout le bien qu'elle pensait de moi, que j'étais un mec bien, beaucoup d'affection mais que ça ne pouvait pas être autre chose que du platonique, tout en terminant par : "J'ai rencontré quelqu'un il y a quelques jours, je ne t'ai rien dit mercredi pour te préserver, je n'ai pas été honnête j'en suis désolée". Je l'ai appelé direct voulant des explications, j'étais sûr qu'elle l'avait rencontré ce fameux vendredi, ce qui fut le cas, elle était tellement énervée que le ressenti que j'avais était "je tiens énormément à toi, mais si tu te plantais en bagnole à l'instant T tant pis", que je n'ai jamais été un pansement, qu'elle ne m'avait jamais menti et que c'était un non dit (bon j'ai rit après.), qu'on avait passé des moments magnifiques (la j'ai pensé à son mec derrière elle qui entendait ça ...), bref on ne savait plus quoi se dire en étant a deux doigts des insultes, elle refusait de croire et d'accepter qu'elle m'avait détruit, pourquoi j'en sais rien, j'ai donc décidé après avoir eu réponse à ma question, de raccrocher.
Je suis parti de Tours paradoxalement le coeur léger, et ai vu des amis avant le lundi qui était mon anniversaire ... Et là SMS d'Elise m'écrivant un petit sms de 25 lignes (elle voulait pas de sms à rallonge), qu'elle avait hésité a me le souhaiter, que j'allais penser que c'était une garce et qu'elle m'avait oublié, ou alors que c'était culotté de sa part mais tant pis elle me le souhaitait, tout en maintenant le bien qu'elle pense de moi en terminant par "j'espère que tu passeras au dessus de tout ça et qu'un semblant d'amitié pourra réitérer ..."
Je pense que j'étais content d'avoir ce sms qui au final m'a été destructeur, effet double lame a retardement, le bordel était officiellement instauré dans ma tête déjà pleine, c'est le chaos, le monde s’écroule autour de moi pour reprendre ce que dit Antoine dans une vidéo, je pète ma pile et décidé de prendre la voiture et partir pour une durée indéterminée.
Je pensais que la distance, que le fait d'avoir supprimé toutes les photos de mon tel et de mon pc (envoyé via Wetransfer a la demoiselle et a son beauf par sécu), d'avoir bloqué son numéro (mais le sms est passé) d'avoir bloqué et supprimé son FB allait m'aider mais non, le pire des moments est le matin ou le réveil, je rêve d'elle, elle est présente, tout me fait penser à elle, des bleds portent son nom, sa voiture est tout ce qui a de plus banale (Clio grise), je verbalise un max pour ne pas exploser, mais je ne veux saouler personne, j'ai un gros mental en vrac qui me fait cogiter ce qui fait que je n'arrête pas de penser, j'ai un psy mais il est en vacances tout le mois ... J'ai une amie kinésiologue qui m'a beaucoup aidé (faut être très ouvert d'esprit, mais le cheminement est logique ...) me disant que ça passerait avec le temps, mais que c'était peut être une âme jumelle, tout en me disant que le côté psy que j'avais avec et le côté amant ne pouvait pas fonctionner, on a fait le test en kinésio pour savoir si c'était mon âme jumelle (vraiment être très ouvert d'esprit hein ..) et contre toute attente de sa part, oui. Cela reste une approche très philosophique, mais ceci explique ces liens (ce sont ses mots à elle) qui nous attachaient, des liens indescriptibles, incompréhensibles et tellement puissant que seul nous deux pouvaient comprendre ce qu'il se passait, et encore ... Des liens de jumeaux en somme.
Pour conclure (désolé pour le pavé ...), j'aime et j'aimerais cette fille sans limite de temps, j'ai rarement été si mal dans ma vie, même mon accident de voiture me paraissait moins terrible (j'ai juste failli y rester), je ne suis pas un coureur et peut rester avec cette plaie pendant des années, je suis un cérébral peut être un peut trop d'ailleurs, mon instinct ne m'a jamais trompé dans cette histoire, et je reste persuadé qu'elle a eu peur, peur de recevoir, peur d'aimer réellement, elle a fuité, elle a trop donné dans ses exs relations qu'elle ne sait plus réellement donner, et surtout elle ne sait plus vraiment comme recevoir ce qu'on lui donne ou est terrifiée, elle a sans doute besoin d'aide.
Mais qu'elle ne me dise pas que c’était platonique (oui je n'ai pas écrit certains passages intimes ...). Avis aux experts.
La seule chose qui reste un mystère, c'est que jamais je n'aurais dû la rencontrer, qu'elle est apparue dans ma vie dans un moment sombre (perte de deux proches, dont mon psy depuis X années), un taf qui ne décolle pas et une réelle indépendance qui peine à arriver, je suis arrivé dans la sienne lors d'un stage difficile, ou sa vie d’étudiante allait se finir, ou sa vie pro allait peut être commencer, ou ses parents ne seraient plus un fardeau castrateur et destructeur, ou ses exs étaient encore présents en elle (plaies non cicatrisées), on s'est trouvé a un tournant de nos vies, et ce tournant aurait pu être merveilleux, elle a choisi la pénombre m'embarquant avec elle, sans le vouloir ...
Un jour peut être elle s'en rendra compte, je dois je pense me reconstruire avant tout, mais il me parait improbable de ne plus la voir ...
Peut être que vous allez me dire "tout ce texte pour une histoire d'un mois et quelques jours", mais il y a marqué "racontez votre histoire en détails"

Je suis parti en road trip je ne sais où (vers le Sud Ouest quand même) afin de tenter de m'occuper l'esprit, un esprit déjà bien bien chargé, si vous êtes sur mon chemin, faîtes signe.
Ceux qui l'auront lu comprendrons peut être la détresse dans laquelle je suis, ceux qui auront cédés avant j'en suis navré, si des coachs passent par là je serais bien curieux de lire leurs analyses et de la comparer à la mienne, une chose est certaine, merci à Antoine et ses vidéos Ytb qui me font tenir depuis 2 jours à chaque réveil et qui m'ont poussé quelque part à écrire ce texte. Sincèrement merci.
Ps: Baudelaire à dû en baver pour écrire les Fleurs du mal, je le constate en écrivant et en plus je n'ai pas le centième de son talent, bien que j'ai cédé au bout de 10 pages de son oeuvre ...