C'est parti !

[ll_sg]

Bon allez je me lance !

Voilà, cela fait maintenant 4 mois que je vois régulièrement un garçon qui m'en fait voir de toutes les couleurs, et ce n'est plus possible.

En gros depuis le début c'était parti sur un terrain glissant. Sans entrer dans les détails, les circonstances de notre rencontre n'étaient pas disons idéales pour entamer une "vraie" relation. Il n'en reste pas moins que cela fait 4 mois que l'on fait des allers-retours (moi, surtout), qu'on tourne en rond, que je m'attache, qu'il dispose de moi selon son bon vouloir (car je le veux aussi, bien sûr !), qu'il me mène en bateau, et qu'il ne cesse de me répéter qu'il n'est pas en couple avec moi dès que je me permets de lui susurrer des mots trop tendres (ce qui est loin de lui déplaire).

Bref. On est super mal partis. Je suis trop "soumise", et lui je pense que c'est un flippé de l'engagement, car tous les moments que l'on passe ensemble sont un vrai bonheur, mais c'est comme si chaque fois que je m'approchais trop il avait besoin de bien me remettre à distance avant que quelque chose de terrible n'arrive.

Ca fait 4 mois, et ça fait réellement 4 mois que mon cœur fait les montagnes russes, et je suis bien consciente que c'est intenable comme ça et que ça ne mène à rien, mais chaque fois mon cœur a cédé sur ma raison et j'ai perdu un peu plus de dignité.

Donc aujourd'hui je démarre mon SR, et je compte bien m'y tenir.

Je viens de le laisser après une énième conversation sans aucun sens par sms, où il me dit qu'il n'a pas de temps à m'accorder. Donc ça suffit. Je ne suis pas sa serpillère.

Je lui ai demandé de prendre soin de lui et en gros ai envoyé un dernier sms qui ne demandait pas de réponse.

D'habitude c'est toujours moi qui reviens après ce genre de conversation (oui, c'est une sorte d'histoire en cycle), à part une fois où il est revenu vers moi, mais cette fois c'est fini.

Je veux prendre suffisamment de recul pour être bien sans lui.

Je ne sais pas si je veux le récupérer ou pas. On commence par se fixer un mois de SR et alors je verrai où j'en suis.

Je posterai ici le suivi de cette période de... sevrage. On verra bien ce que ça donne !

Bon courage à tous ceux qui sont également en SR !

[admin]

Salut ll_sg!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

⚠️ En attendant, je te recommande vivement de faire notre petit quiz Cliquez ici pour faire le quiz - « Ai-je encore une chance de reconquérir mon ex ? » pour : ⚠️

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Tiens-nous informé !

[ll_sg]

Ah oui. Son anniversaire est la semaine prochaine. Je fais quoi si il ne me reparle pas d'ici là ? Je lui souhaite quand même ? Brièvement, s'entend.

[Très blessée]

Oui. Tu envois un sms qui ne demande aucune réponse. Juste lui souhaiter et retourner en SR.. Tu es un personne courtoise, poli et tu ne donnes rien de plus.

Je suis ton histoire et surtout, tiens ton SR car effectivement, tu n'es pas une serpillère !!

[Smarty]

et j'ai perdu un peu plus de dignité.

Bah moi, je te trouve très digne. Et lucide.
Courage! Je reviendrai te lire.

[ll_sg]

Hello ! Merci à tous les deux de m'avoir lue, et pour m'avoir répondu !

Oui oui je suis très lucide, mais c'est bien là où le bât blesse, car je n'hésite pas à m'aplattir pour lui mendier un petit peu d'attention à chaque fois, mais je m'en rends bien compte, et je n'en suis pas fière...

Enfin, bon. Je tiens à peu près bon, même si j'ai eu quelques sursaurts d'envies de tout lui balancer à la gueule dans une phrase bien tournée, mais j'ai pas trouvé de bonne tournure, puis j'ai occupé un peu mon aprem pour ne pas trop penser à lui, donc -ça va.

Allez, déjà plus de 6 heures, on tient bon !

Bises à tous !

[loullou86]

pourquoi tu dis que c,est mal parti au début entre vous?
pourquoi ne veut il pas être en couple?c'est quoi son passe?
vous etes sex friends?
dis en un peu plus q on puisse t aider...

[ll_sg]

Hello loullou,

Merci d'avoir lu mon post.

Pour apporter plus de détails, on s'est connus sur un site de rencontres, tous les deux un peu blasés des relations hommes-femmes. Donc oui, c'est un peu parti sur une relation de type sex-friends. Je l'ai accueilli la première fois directement chez moi très peu de temps après l'avoir connu, et bon. On n'est pas passés par quatre chemins quoi.

Il y a eu une bonne alchimie, et une envie de se revoir des deux côtés. Mais je savais dès le départ que je devais partir à l'étranger dans pas si longtemps (9 mois), donc ça ne nous a pas non plus disposés à considérer quelque chose de sérieux. Il n'empêche que j'ai fini par vraiment avoir des sentiments.

Son passé... Des choses qui ont fait qu'il ne sait plus faire confiance à une femme : il a été trahi par sa première histoire d'amour à l'époque ou il était lui-même encore fleur-bleue, divorce de ses parents avec coupage des ponts avec le père qui semble-t-il n'a pas été super correct, et trahison de son côté par la suite.

Du coup, oui je suis assez lucide dans le sens où je n'attends pas spécialement grand chose, au vu des circonstances et de nos ressentis/expériences respectifs.

Mais voilà. Il y a ce petit quelque chose qui fait qu'on s'attache, qu'on espère que quelque chose de fantastique pourrait quand même se produire.

Ce qui me gêne dans notre relation c'est que ce petit quelque chose commence à me rendre possessive, dépendante, jalouse petit à petit quand je sais très bien que je n'ai absolument aucun droit sur lui. D'autant que lui ne se projette pas du tout de la même manière.

On s'est reparlé brièvement parce que je n'ai aucune gêne à lui dire en toute transparence ce que je raconte ici (d'ailleurs j'en avais besoin). Mais ça a l'air de le gêner que j'aie des sentiments, même si je lui dis donc aussi que de toute façon ça ne mène nulle part. J'ai l'impression un peu de me vendre au rabais quand je lui dis des choses comme ça. En gros ça peut être soit interprété en :

"Je t'aime, je ne te demande rien, et j'ai envie de profiter de toi un maximum avant de partir" (quelle générosité, n'est-ce pas ?)

Soit "Vas-y, mon cul est là, dispose" (quelle vulgarité, oui)

Et voilà, je ne sais pas trop ce que je lui veux, ni ce que lui me veut vraiment.

Disons que les circonstances ne permettent de toute façon rien de stable, et que j'essaie d'être le plus pragmatique possible, au jour le jour...

En attendant on ne s'est pas revus depuis que j'ai lancé le sujet, et je prends un peu de recul, ça fait du bien

[ll_sg]

En fait pour lui je suis un plan cul, mais moi je commence à espérer plus.

Assez classique, au demeurant...

Faut vraiment que j'arrête de le voir.

[ll_sg]

Bon.

Ca fait deux jours sans chercher à la contacter. Mais je sens que je suis disposée à craquer.

Le problème, ce n'est pas que je ne sais pas que ce n'est pas sain pour moi. Le problème c'est que je n'arrive pas à tenir ma ligne de conduite, et que la tentation est très forte.

C'est un peu comme la cigarette. On sait tout le mal que ça nous fait, mais on a du mal à résister au plaisir instantané que ça nous procure.

Je tiens bon.

[ll_sg]

Et voilà. Compteurs à zéro, et j'ai tellement honte de moi de tant manquer de volonté et de céder à des moments de faiblesse où je m'écrase devant lui comme une carpette. Je lui ai pas directement demandé qu'on se voit, mais en gros je lui ai envoyé une série de message qui avaient pour but d'attirer son attention. Quelle serpillère

Avez-vous des astuces, des choses sur lesquelles se focaliser pour réussir à ne pas céder quand la tentation est à son summum ?

[ll_sg]

Ok, bon.

Je sais déjà exactement comment ça se passe à chaque fois.

Tout se passe super bien puis à un moment donné monsieur prend ses distances et éprouve le besoin de me faire comprendre qu'il ne peut rien y avoir entre nous au lieu de juste laisser couler les choses, et surtout quand je ne lui demande rien. Ce qui a le don de me rendre folle. Suite à quoi je lui fais une crise parce que ça irrite mon égo. Ca nous fait bien chier tous les deux, on s'éloigne un temps, et puis au bout d'un moment, quand on est tous les deux un peu calmés et qu'on lache un peu prise, on se revoit, tout se passe super bien, chaque fois un peu plus, et c'est reparti.

C'est toujours la même chose qui se répète. Ca fait un nombre incalculable de fois qu'on reproduit exactement le même scénario !

Je n'arrive pas à me sortir de ça. Alors que je sais exactement comment ça se passe. J'espère chaque fois que ça "marchera" et lui je ne sais pas ce qu'il pense, je pense que ça l'arrange bien d'avoir une femme qui court après lui, et qui revient à chaque fois, et qu'il éloigne de lui quand ça l'arrange.

J'en ai marre de m'acharner comme ça. Je le sais que je le fais et pourtant jusque là je n'ai pas encore su lacher le morceau. Comment faire pour sortir de ça ?

Si je pouvais je supprimerais tout simplement son numéro de partout où je l'ai, mais il y a malheureusement un endroit où je peux toujours revenir le chercher et sur lequel je n'ai aucune prise (vive les nouvelles technologies).

Ca m'aiderait que ce soit lui qui coupe définitivement les ponts en ne m'adressant plus la parole, mais bon sang, comment peut-on en venir à une situation pareille ? Comment est-ce possible de manquer de volonté à ce point ?

[ll_sg]

J'ai fait la conne. J'ai pas tenu. J'arrive pas à tenir, et j'ai tout foutu en l'air de ce qui pouvait encore tenir debout.

Je l'ai un peu harcelé de messages auxquels il n'a évidemment quasiment pas répondu, et voilà. Alors que ça allait encore car on pouvait se parler comme des adultes, je me suis enfoncée dans le trou béant de "il ne veut pas dire ce qu'il en pense, alors moi je lui dis tout, et j'enfonce bien le clou". C'est tellement pitoyable. Je ne me sens pas bien.

Entre les messages qui se veulent légers pour essayer de reprendre contact l'air de rien, et les partages en couilles en mode "bon sang, dis quelque chose, on sait tous les deux que ça ne mène à rien, mais putain je te demande rien et tu peux au moins me répondre"... je pense qu'actuellement il me prend autant pour une tarée que je sais pertinemment l'être moi-même.

Ca m'énerve. Mais je me dis que depuis le début il manque énormément de considération pour moi, et je le SAIS, que je ne dois pas m'aventurer là-dedans, que ça me fera du mal. Pourquoi est-ce que j'espère encore et encore, et que j'ai envie que ça marche encore et encore après tous les parpaings qu'il m'a envoyés dans la gueule ?

Je suis fatiguée de me battre dans le vide...

J'ai plus envie de dire que je fais ce putain de SR parce que je vois bien que je n'ai aucune volonté quand j'ai envie de réessayer, puisque c'est dominé dans ces moments là par les bons souvenirs, le positivisme, la foi dans le fait que ça se dénouera bien.

Pas possible d'avoir des œuillères à ce point

[Smarty]

Eh bien oui, on réussit à se faire du mal soi-même en se créant certaines attentes.
Mais ne tombe pas dans l'autoflagellation. Tu n'est pas tarée, tu cherches seulement à comprendre le pourquoi du comment.
Tiens, au lieu d'un SR, on va dire qu'on abdique. Et tant mieux si le livre s'ouvre de nouveau quand on en aura tourné la dernière page.

[ll_sg]

Salut Smarty,

Merci pour tes encouragements, c'est réconfortant !

Oui, je vais essayer de me calmer, et de voir les choses avec un peu plus de sérénité... comme tu le proposes si joliment.

[Smarty]

Le message est autant pour toi que pour moi-même!

[MlleBulle]

Bjr,

Tu n'as pas à te taper dessus en répétant que tu es conne, que tu n'as aucune volonté, etc.

Tu SAIS que cet homme ne t'aime pas. Tu SAIS quel genre de réponse tu vas recevoir si tu lui écris. Tu sais tout ça.

La vraie question, c'est pourquoi tu continues? Pourquoi tu t'accroches ainsi à une relation qui ne t'apporte rien de positif? Pourquoi tu continues à t'infliger des déceptions, des preuves du fait qu'il ne t'aime pas, des claques en pleine figure?

Ce n'est pas "rationnel" puisque ta tête "sait" qu'il va te repousser, que tu n'obtiendras rien de lui.

C'est donc ailleurs.

Une ancienne blessure d'abandon? Un truc pas réglé avec toi-même, qui t'amène à revivre le rejet? Une recherche inconsciente d'une "preuve" que tu n'es pas aimable? Ça peut être bien des choses mais visiblement, ton cœur te lance un message: Tu as quelque chose à régler avec toi-même. Lui, il n'a rien à voir là-dedans. Il n'est que le "déclencheur" qui est venu réveiller quelque chose en toi qui ne demande qu'à être guéri, réglé.

Est-ce la première fois que tu vis cela? Que tu t'accroches ainsi à un homme qui te rejette? Est-ce que tes relations amoureuses sont toujours difficiles, douloureuses?

Tout dépendant de l'ampleur du problème et de l'intensité de la douleur, c'est possible que tu n'arrives pas à répondre à toutes ces questions seule...

[ll_sg]

Smarty : je n'ai pas retrouvé ton histoire, tu as un lien ?

MlleBulle : je lis de temps en temps tes interventions aux différents sujets, et ça me fait plaisir que tu interviennes aussi pour moi.

J'ai une ami psy avec qui on revient tout le temps sur ce sujet qui touche tant de personnes. L'abandon, les schémas qu'on reproduit pour essayer d'avoir une victoire sur ses frustrations passées...

Oui, ça a toujours été difficile les relations. C'est toujours moi qui vais vers les hommes, et plus ils sont difficiles, plus ils m'attirent, et plus je m'écrase. Et pourtant j'ai eu une vraie histoire de cinq ans avec un homme avec qui ça avait commencé de façon tout aussi houleuse.

Difficile de faire la part des choses entre ce qui nous attire parce que ça nous fait vraiment du bien, ou parce qu'on a encore des comptes à régler avec nous-mêmes...

[MlleBulle]

Sauf que je ne vois pas "ce qui te fait du bien" dans ta relation actuelle!

Ce que tu décris, c'est en général un signe d'une petite fille qui n'a pas reçu beaucoup d'amour ou d'attention... Une petite fille qui croit qu'elle doit "gagner" l'amour des autres, et recherche donc sans cesse des relations où elle doit se battre, "gagner", insister... Parce qu'elle n'a jamais eu le sentiment qu'elle méritait d'être aimée, simplement pour ce qu'elle était... Étant donné qu'au fond de toi, tu ne crois pas que tu puisses être aimée, tu choisis alors des hommes un peu inaccessibles, un peu froid, un peu détachés, qui ont peur de l'engagement - Ou qui recherchent des plans Q. Puis tu entres en mode "guerre" pour tenter de les faire craquer...

J'imagine que les hommes qui vont vers toi, qui te draguent, qui s'intéressent à toi, ils te mettent un peu mal à l'aise? Tu as tendance à les repousser?

[Smarty]

@ll_sg : Je n'ai pas publié mon histoire. Je me livre peu (sauf en MP!)...
Et j'ai atterri sur ce site un certain temps après la rupture.

Ça fait du bien de lire des histoires semblables à ma dernière relation. Jeter un regard externe sur la situation des autres nous permet souvent de mettre des mots sur la nôtre et parfois de nous prodiguer nos propres conseils!

[Carrie007]

Bonjour II_sg,

Je n'ai pas grand chose à ajouter à ce que t'a répondu MlleBulle.

Tu parles d'une histoire de 5 ans qui avait démarré sous les mêmes auspices. Comment cette histoire s'est-elle terminée? J'ai l'impression que tu espères réparer cette histoire par la suivante avec, bien entendu, une meilleure fin, un vrai happy end. Pour te prouver que ça peut marcher.

Il y a souvent un schéma de répétation amoureuse dans notre vie. Tu pourras casser le tien si tu mets le doigt sur ce qui ne va pas. Et comprendre que tu n'as rien à réparer mais plutôt à construire ailleurs, autrement.

Tu sembles très lucide donc je ne me fais pas trop de soucis pour toi.

[LouiseLou]

Moi ce que je fais c'est que j'écris le message et ne l'envoie pas et me dit je l'enverrais demain et ça sera une victoire. Et le lendemain je me redis la même chose. Et après comme le message ne va plus je l'efface et ça fait déjà quelques jours de gagner

[LouiseLou]

Un autre truc aussi c'est que je me dis que je l'enverrais après un événement qui a un peu d'enjeu (ça peut être un petit truc comme une réunion ...), une sorte de récompense. Et en fait à chaque fois après l’enjeu comme je suis contente ou pas selon l'issu je n'y pense plus trop et je me dis "non finalement j'ai d'autre trucs à penser que de lui envoyer un message".

[ll_sg]

Bonjour les filles, merci pour vos messages et soutien, ça fait du bien ! J'ai attentivement lu vos messages mais n'avais pas pris le temps d'y répondre.

MlleBulle : ça m'a clairement déstabilisée et secouée tant ce que tu as dit est pertinent. C'est du vécu ?

C'est un peu ça, plus les mecs sont difficiles et plus je me contorsionne pour essayer de les "avoir", et ceux à qui je plais me mettent tellement mal à l'aise que je les distancie immédiatement (quoique je m'améliore un peu là-dessus).

Y a des solutions à ça ?

Après, oui, il m'apporte vraiment beaucoup de bien quand on se voit disons "tranquilement", quand on ne se laisse pas envahir par nos psychoses respectives. De l'attention, de l'affection, beaucoup de tendresse, de désir, de vrais petits moments de bonheur partagé.

Smarty : n'hésite surtout pas si tu as envie qu'on discute en MP !

Carrie : Merci pour ton intervention. Cette histoire s'est contre toute attente assez bien terminée. La rupture a bien évidemment été extrêmement difficile, mais finalement nous en sommes sortis bons amis, et très bienveillants l'un envers l'autre. Mais c'est vrai, cette histoire de schémas qu'on reproduit. Je réfléchis continuellement sur ce que j'essaie de résoudre, et je pense avoir des pistes, mais je suppose qu'il faut aussi le temps ?

Louise : Je vois exactement de quoi tu veux parler !! Des espèces d'auto-récompenses a posteriori. Ca me fait penser à cette expérience avec les gosses à qui on promet un bonbon s'ils le mangent tout de suite, ou deux bonbons s'ils sont capables d'attendre 15min. Et la plupart n'attendent pas

Je suppose qu'il faut apprendre à être adultes !


Pour donner quelques news, je l'avais donc bien submergé par mes messages pleins de désespoir le mercredi. Puis j'ai un peu rattrapé le fil de la réalité suite à vos messages. Je lui ai souhaité sobrement son anniversaire le jeudi matin en m'excusant de mon comportement de la veille, auquel il m'a répondu avec un petit smiley dans la soirée.

En ce moment il n'est plus une obsession, je vis bien sans lui, sans avoir des lubies hystériques de vouloir récupérer la situation. Je ne me pose pas trop de questions et je fais sereinement ma vie. Mais voilà, ça ne fait que deux jours en fait. J'espère que je maintiendrai pour un temps mon état d'esprit actuel.

[Ayora]

Je ne lui aurai même pas souhaité son anniversaire, perso...

[ll_sg]

J'avais un état d'esprit serein, je ne suis pas rancunière, et je lui ai souhaité son anniversaire car c'est un homme auquel je tiens, et que je trouve important de souhaiter son anniversaire à quelqu'un à qui on tient. Je n'attendais pas spécialement de réponse, même si -je le reconnais- j'ai eu un petit battement cœur de plaisir quand j'ai reçu sa réponse.

Bon. Ca faisait trois jours que ça allait bien là. Ma vie est bien remplie, et j'ai de quoi faire pour ne pas me laisser dépérir en me morfondant. Mais là, aujourd'hui, maintenant, je sens que je faiblis. Il me manque atrocément, et mon esprit torturé et déjà en train de calculer la meilleure façon de renouer le contact avec lui. C'est fou comme on peut changer d'état d'esprit d'un jour à l'autre. Je sers les dents, et j'essaie de me rappeler tous les coups bas qu'il m'a faits. Je ne cèderai pas.

[ll_sg]

Coucou, je reviens ici pour donner un peu de nouvelles, et pour extérioriser aussi un peu. Parce que ça fait du bien.

Je ne sais plus où j'en étais. Comment dire ? J'ai toujours eu foi au fait que quand on a partagé quelque chose de fort avec quelqu'un, il restera toujours un lien, une bienveillance, quelque chose de positif qui reste malgré tous les évènements négatifs qu'il a pu y avoir.

C'est comme ça que je garde aujourd'hui encore des liens avec les deux exs qui ont compté dans ma vie. Il y a eu des crasses, des malentendus, des déceptions, des pertes de contrôle et du non respect de soi au plus bas. Mais tout ça c'est pardonné et nous entretenons aujourd'hui des relations de bienveillance et de respect, et je sais comme eux que nous serons là l'un pour l'autre quoi qu'il arrive.

Et puis avec lui, le garçon pour lequel j'avais initié ce post, ça n'a pas marché. Celui d'avant non plus. Je me suis trompée. Deux fois. Et je me tromperai encore peut-être. Je n'essaie plus de trouver des raisons, mais d'en tirer des expériences pour plus tard.

Je vois un autre garçon à présent, et je sais déjà prendre beaucoup plus de recul, m'investir moins, moins lui courir après par rapport à ces relations précédentes. Et pourtant je le suis déjà encore trop, puisqu'il m'a déjà fait remarquer que j'étais "trop enthousiaste". Et je ne sais une nouvelle fois pas trop de quoi il retourne, et il y a déjà des petites choses qui me font douter de la confiance que je peux lui faire.

J'essaie de prendre du recul. J´ai déjà fait un progrès énorme entre le premier et le troisième garçon qui me plaisent vraiment depuis que je suis séparée de mon ex de 6 ans, et je me réjouis de me rendre compte que finalement, il y a quand même d'autres garçons qui peuvent vraiment provoquer ce petit feu d'artifice dans le cœur que je ne pensais plus pouvoir se déclencher...

[MlleBulle]

Bonjour,

Et à ton avis, qu'est-ce qui peut expliquer que les mecs te trouvent tous "trop enthousiastes"??

[ll_sg]

Hello Mlle,

Bah parce que je m'emballe super vite. Je sais exactement le genre de mecs qui me plaît. Et comme j'en croise pas tous les jours,je m'enflamme dès que je tombe dessus.

Eux ne comprennent sûrement pas ce que je leur trouve vu qu'on ne se connaît pas depuis longtemps, et ça a tendance a plutôt les refroidir, si ce n'est même les effrayer...

[MlleBulle]

Quand tu rencontres un type "qui te plait" c'est uniquement physique? Parce que tu ne le connais pas, tu ne peux pas savoir si sa personnalité peut t'intéresser...

Tu ramènes vraiment tout au physique? Et simplement parce qu'un mec te plait, tu t'emballes et tu t'imagines passer le reste de ta vie avec lui?

Sinon, bah c'est certain que cette attitude a de quoi faire fuir... D'autant plus que les hommes sont des chasseurs et préfèrent avoir un peu de boulot à faire pour séduire...

Tu aurais avantage à apprendre ces codes de séduction. Apprendre à modérer tes ardeurs, à vous laisser le temps de vous connaître, de vous découvrir. À ne pas te donner toute entière sur un claquement de doigts... D'ailleurs, tu vois bien que ça ne fonctionne pas... Alors pourquoi ne pas revoir ta façon d'agir?

[ll_sg]

Oui, tu as raison, et j'essaie, j'essaie chaque fois de plus modérer mes ardeurs, et je progresse. Mais effectivement, je donne trop, trop vite, et je suis bien consciente que ça ne joue pas en ma faveur.

Mais ce n'est pas physique du tout. Enfin, ça l'est, bien sûr, en partie. Mais ce n'est pas ce qui prédomine. Ce qui prédomine, c'est le tempérament, le caractère. Toujours attirée par le même type de mecs, quel que soit le physique (ou l'âge, aussi). Un peu désabusé, un peu insoumis, un peu misanthrope, beaucoup d'expérience(s), très indépendant. Des mecs à l'aise avec les filles, avec beaucoup de charme, et bien éduqués, mais quand même pas mal -comment dire- "qui aiment le sexe". Ca fait vachement cliché dit comme ça, mais bon.

Et ça me fait craquer. Et eux quand ils croient qu'ils doivent encore faire des efforts pour me conquérir ils sont tout crème, tout miel, tout bon.

Et moi je craque et comme je suis tout d'un bloc, je leur fais bien comprendre qu'ils me plaisent, et c'est en général là que ça foire. Donc ouais. Apprendre des codes. Ne pas laisser tout transparaître trop vite. Mais j'ai l'impression de devoir réfréner ma spontanéité, et ça me fait chier.

[ll_sg]

Voilà, c'est encore fini.

il est parti en vacances pendant un mois. Je lui ai demandé s'il voulait que je l'"attende", il m'a dit que "non, pas pour un mois, c'est toi qui vois". Evidemment je n'ai pas arrêté de penser à lui.

Entre temps un collègue dont j'avais appris à notre première rencontre qu'ils se connaissaient me fait des blagues pleines de sous-entendus. Je suis sûre qu'il lui a parlé alors que je lui avais demandé de tenir sa langue.

Evidemment, comment faire confiance à quelqu'un que l'on n'a vu que deux fois ?

Je le recontacte à son retour pour savoir s'il veut qu'on se revoit, en lui demandant d'être explicite. C'est non. Il est amoureux d'une autre, est malheureux et n'a envie de voir personne.

Je lui dis que je sais qu'il a tout raconté à mon collègue. Il s'en excuse platement. Il est très correct et patient avec moi.

Je tente de lui proposer de prendre un verre quand même, sans autre arrière-pensée, car je souhaite le connaître plus. Il fait partie de ces gens qu'on rencontre dans la vie, qui nous interpellent, qui semblent différents et intéressants, et avec qui on a envie de passer du temps.

Je me reprends un rateau. Enfin, il ne répond plus. Je suis de nouveau déçue.

Voilà, c'était mon troisième coup de cœur après ma vraie longue histoire. C'était mon troisième échec, ma troisième leçon de vie.

Le bilan, c'est que j'ai gagné énormément au fur et à mesure de ces trois relations qui n'en étaient pas.

De contenance, de discernement, d'amour-propre. Ne pas tout donner trop vite. Laisser venir les choses. Savoir apprécier ce qu'on a et ce qu'on nous donne. Ne pas s'accrocher.

Je prépare mon déménagement le cœur serein.

[ll_sg]

Je relis tes premières réponses à mes posts, Mlle Bulle. Ce sont des bonnes questions que tu me poses. Des remarques très pertinentes. Gagner le droit d'être aimée, avoir des preuves de ne pas être aimable...

Je ne sais pas d'où ça vient. C'est avec le temps et l'expérience qu'on s'asagit et qu'on va au-delà de ça, ou faut-il vraiment trouver d'où ça vient pour pouvoir résoudre le problème ?

[ll_sg]

Ca vient peut-être du fait que mon père me battait quand j'étais petite. J'avais une peur bleue d'avoir fait ce qu'il ne fallait pas. Une peur bleue de lui quand il me courrait derrière, hors de lui, pour me frapper. J'étais malheureuse qu'il ne m'aime pas comme j'étais, pour pouvoir me frapper comme il le faisait. Et plus il s'emportait, plus je lui tenais tête en espérant qu'il abdiquerait, qu'il reprendrait ses esprits, qu'il arrêterait.

Mais pourtant tout ça, j'en ai déjà parlé avec mon père. Il y a eu cette nuit où je lui ai dit combien il m'avait fait du mal, et où il m'a répondu que j'exagérais en rigolant, en essayant d'éluder la question. Et le lendemain, il a reconnu que ça a dû me faire du mal, et il a pleuré. Je ne sais pas ce que j'en pense. Je sais qu'il m'aime, je pense que je l'aime, mais ça fait des années que j'ai mis une distance entre nous que je ne pense jamais réduire.