Psyché a écrit :Le couple c'est un travail de tous les instants. Penser couple , c'est penser à deux. C'est une extension de son univers , à l'autre. Si tu intègres que l'autre est différent de toi, avec son mode de pensée , et de fonctionnement propres, alors tu comprendras qu'il n'est jamais acquis. Que tout peut vriller à tout moment. C'est pourquoi les projets , l'association d'idées, demandent de faire des concessions que parfois tu ne seras pas prêt à faire , parce que tu te sentiras lésé. Choisir c'est renoncer. Le problème c'est quand on choisi de fonctionner selon ce que veut l'autre , et que l'on renonce à ce que l'on voulait pour soi. Il faut que l'équilibre soit atteint pour que ce compromis soit viable. Sinon on a envie de se tirer pour se retrouver soi même. C'est souvent ce qui se passe dans les ruptures , quand on donne trop à l'autre sans recevoir " suffisamment " , l'envie de se casser pour sauver sa peau devient une urgence.
Oui Psyché, je te rejoins sur ce que tu dis. J'ai englouti le livre "Les hommes viennent de Mars, les Femmes de Vénus" en 2 jours, j'ai appris énormément de choses, et j'ai compris à ce moment là, ce qu'il s'était passé dans sa tête, mais aussi dans la mienne. Et donc, on en vient à ce que tu dis, puisque le livre parle de tout ça. C'est pour cette raison que je me permet de dire que oui, à l'heure d'aujourd'hui, j'ai les réponses à plusieurs de mes questions comme : Pourquoi en sommes arrivé là ?
Je comprend son besoin d'avoir eu envie de partir avant que ça éclate ou que ça n'empire, je ne peux pas lui reprocher ce besoin, c'est humain et tout à fait normal. Je lui ai dis d'ailleurs ces choses. Depuis le début de notre relation jusqu'à début Janvier, l'équilibre était présent, on a fait beaucoup de choses ensemble, on avait des petits projets etc...
Un soir, elle était là, on buvait l'apéro avec un ami, après quelques verres, il m'a demandé ce que je faisais l'année prochaine et si je voulais pas venir 6 mois avec lui à Berlin. Je lui ai dis que je ne savais pas, ni oui, ni non donc.
Elle ne m'en a jamais reparlé, mais c'est une des choses qu'elle a pu me reprocher aussi, lors de son coup de téléphone pour la fameuse "pause". "Tu prévois de partir à Berlin, je comprend que tu aies besoin de penser à toi, mais moi je fais quoi en attendant, on va se voir quand etc...." Et c'est encore ici ou je me dis, que nous avons mal communiqué, car je ne comptais pas partir à Berlin en la laissant ici alors que nous avions nous aussi entamé quelques discussion pour partir dans un pays pauvre pendant 6 mois 1 an afin de faire + ou - de l'humanitaire...