Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
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BY zaphod
#120745
Aller hop, j'ouvre ma file car ce sera plus simple de mettre à jour l'évolution des évènements ici.

Rappel des faits:
Histoire de 12.5ans qui s'est brutalement terminée début mai. Elle était tout pour moi et son départ à fait s'écrouler mon monde. Il y avait plus que la rupture qui s'est jouée pour moi à ce moment là. Il a fallu vivre une peur intense, un sentiment d'abandon, lutter contre le dénie de réalité, aller chercher en soi des réponses alors que l'attachement entretenait l'aveuglement.
Quelle épreuve!
Retrospectivement, j'ai fini par comprendre qu'aussi bien elle que moi, avons pollué cette relation avec des attentes que nous ne savions pas traiter nous-même (manque de maturité) et que nous n'avons pas su exprimer. Résultat, nous nous sommes figés et coupés du monde (fuite en avant).
Cette prise de conscience m'a permis de la descendre du pied d'estale où je l'avais placée et permis de reprendre contact avec moi-même et les gens qui comptent pour moi. Malgré tout, des regrets resteront car elle aurait pu être la femme de ma vie.

Le SR? Je ne sais pas si c'est ce que je veux faire. Le piège serait d'organiser ma vie pour qu'elle revienne. Ce que je veux, c'est organiser ma vie pour ne plus me perdre, remplir mon monde de choses de qualité et bien sûr, laisser la place à une nouvelle histoire beaucoup plus saine et constructive, avec un amour plus mature, non pollué.
#1342207

Salut zaphod!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#120747
Voila pourquoi j'ai ouvert ce post et pourquoi je reposte dans la foulée.
Je voudrais avoir un autre point de vue, savoir si vous êtes passé par ce que je vais exposer maintenant:

Cette semaine, c'est déménagement de l'appart commun pour partir chacun de notre côté. Après 2 sem sans la voir ni pratiquement aucun échange (c'est pas volontaire, ça s'est fait comme ça), j'appréhendais d'être en sa présence et de liquider les vestiges de notre histoire commune. Ceci, d'autant plus qu'elle semble de rien en ressentir, elle est déjà dans autre chose.
Eh bien non! Je vis ça avec un certain détachement. Je peux lui parler, faire le partage. Bien sûr je reste frustré que l'échange reste sur du matériel. J'aimerais qu'elle montre qu'elle est quand même touchée mais tout ça ne me fait plus vraiment mal. Il faut dire que j'ai vécu des découvertes intéressantes cette semaine sur moi-même, sur mon entourage. J'ai pris du recul sur notre histoire et admis qu'il fallait qu'elle s'arrêter car c'était une voie sans issue qui nous empêchait de nous épanouir.
Malgré tout, j'ai du mal à penser que ce détachement que je ressens est normal au bout de 2 mois seulement.
Soit j'ai réussi à faire un travail efficace pendant ces 2 mois, soit je suis en train de refouler et ça c'est clairement pas ce que je souhaite. C'est un coup à ce que ça me repète à la gueule sans prévenir, un jour.

Quelqu'un a-t-il vécu cette phase?
#120752
Bonjour Zaphod,
Je pense que comme bcp ici, tu vas passer par des périodes où tu te sentiras fort, détaché, plein d'entrain pour ta nouvelle vie; et par d'autres où la tristesse, la nostalgie et le manque te rappeleront à leur bon souvenir... ce sont les fameuses montagnes russes ! Si on recule d'un pas, on avance de deux par la suite... Perso, j'ai expérimenté 2 semaines de down qui m'ont bien miné le moral, mais là je sens que je remonte cette foutue pente et que cela va nettement mieux... Je te l'accorde, cette irrégularité émotionnelle est fatiguante, mais il faut accepter et attendre que cela passe ! Et puis profiter à fond des up ! :D
Donc pas d'inquiétude, tu ne refoules pas, tu profites juste du paysage depuis ta montagne ;)
#120765
Moi je pense que tu t'engages dans la bonne voie, celle de la reconstruction.

Mais comme le dit bien eloïs il faut prendre le temps de bien analyser ce que tu ressens jusqu'à ce que tout soit stable dans ton esprit.
Surtout quand tu auras un coup de blues, ne le refoule pas. ça ne voudra pas dire que tu recules, il faut absorber, assumer et ressentir pleinement ses émotions afin de mieux avancer derrière.

Dans la vie on va trébucher, se relever, voir pourquoi on a trébuché et avancer. Les ruptures sont les crises qui nous font le plus avancer même si c'est douloureux.
#120766
Salut Eloïs,

T'as sans doute raison. Ca tombe bien que ce "haut" soit pendant le déménagement vu qu'en soit c'est déjà une épreuve, alors s'il faut le faire en vivant un déchirement intérieur qu'il faut garder pour soi...
Par contre, j'ai peut-être intérêt à commencer à m'acrocher à mon slip pour la semaine prochaine :lol:

Pfff, d'un côté, j'envie ceux qui ont tout de suite quelqu'un à leur côté après une rupture (serrer une jolie madame dans ses bras pour s'endormir le soir, c'est quand même sacrément appaisant), mais d'un autre côté, comme Theo, la reprise de contact avec soi-même et ceux qui comptent pour nous est tellement enrichissante et renforçante (ça se dit?) que ça vaut le coup de prendre son temps malgré le côté éprouvant.

Merci de ta réponse
bye

Edit: merci de ta réponse piper-dine qui est arrivé pendant que j'écrivais ;)
#120978
Je veux simplement apporter un élément au fait que c'est plus simple quand il y a quelqu'un à nos côtés dès la rupture...et bien pas nécessairement... Présentement, c'est un peu mon cas, un autre de mes exs qui s'est remontré le bout du nez... J'apprécie sa présence et tout, mais desfois c'est encore pire... On a l'impression de trahir un peu son propre coeur, de comparer le nouveau compagnon avec l'ancien... et on a du mal a savoir si l'on fait ca seulement dans le but de provoquer l'ancien ou si vraiment on connecte avec le nouveau... Semble-t-il que c'est une douleur a laquelle on ne peut juste pas échapper...
#121689
Tu as raison Mamzellstef.
J'en ai pris conscience ce WE.
Je n'ai pas eu le choix, il fallait que je vois mon ex pour séparer les biens et déménager. J'ai eu une dernière conversation trés instructive mais également trés dure pour moi. Elle m'a sorti des trucs assez destructeurs, sans même s'en rendre compte je pense. Bref, je sais maintenant que ce n'est pas la personne qui convenait pour partager ma vie. Malgré tout, quand je la vois, c'est un vrai déchirement. Cette situation où je suis encore attaché à quelqu'un pour qui je ne compte plus, et qui au final ne me convient pas, est vraiment merdique.
Ce que j'ai pris dans la tronche ce WE, il va me falloir du temps pour le digérer et en faire quelque chose.
En attendant, je risque de ne pas être un cadeau pour une compagne.
J'ai quelques moi (années?) délicates devans moi.
Comme disais Theodora, une seule solution, c'est vivre dans le présent. Au jour le jour pour moi, en essayant de faire de chaque journée quelque chose de bien.

Le gros risque (en tout cas pour moi) est de recréer une nouvelle bulle protectrice qui me couperait du monde et de mes émotions. Il y a des signes que c'est ce que j'ai tendance à faire. Tout conseil pour m'éviter cet écueil sera pris en compte.

Edit: Je faisais le maximum pour régler toutes les affaires pratiques et pouvoir enfin éviter de souffrir en ayant à échanger avec elle par quelque moyen que ce soit. L'un des derniers trucs à faire, c'était les assurances de bagnoles à changer de manière synchro. Je fais le nécessaire de mon côté et la prévient qu'elle doit aussi le faire dans la foulée pour ne pas avoir de problème. Un petit mail trés court, courtois mais rien de personnel à part un petit "bye" à la fin pour éviter d'être trop impersonnel.
Je pensais être enfin tranquile jusqu'à la remise des clés de l'ancien appart d'ici un gros mois. En profiter pour attaquer sérieusement le travail d'oublie mais surtout sans lui dire quelles étaient mes plans vis-à vis d'elle. Après la remise des clés, l'idée était de couper net jusqu'à ce que je sente enfin le détachement complet. Je voulais qu'elle ne le sache pas pour avoir au moins l'initiative de la rupture de contact et imprimer mon rythme,car je sais qu'elle veut garder le lien avec moi, en tant qu'ami (ami? on croit rêver).
Eh bien, elle a dû comprendre ce que je faisais car elle me coupe l'herbe sous les pieds en me répondant qu'elle souhaite que je continue à avancer dans mon changement (car elle l'a constaté), qu'elle est désolée que ça passe par de la souffrance pour moi à cause des choix qu'elle a fait (elle a fini par admettre qu'elle avait choisi le chemin de plus grande facilité en me jetant pour un autre). Puis elle conclue que j'ai son n° de téléphone et que je n'ai qu'à l'utiliser quand je voudrais reprendre contact avec elle.
Même ça elle me l'aura pris :cry:
Et après, j'ai même droit au laïus sur le fait que nos amis commun ne doivent pas avoir à prendre parti, qu'il faut aussi penser à eux. Voila que je reçois des leçons maintenant :!: Alors que je n'ai rien fait pour qu'ils aient à faire un choix à part exiger d'elle que son nouveau mec ne soit pas introduit de prés ou de loin dans ma sphère privée (donc auprès de mes amis).

Je n'essaierai même pas d'interpréter. La situation est posée. Ma responsabilité est d'en faire quelque chose de bien pour moi et les gens qui m'entourent (donc pas elle). Je veux être quelqu'un de bien pour moi, mais aussi pour mes proches. Vu le retard accumulé dans ce domaine, j'ai largement de quoi occuper ma nouvelle vie.
#121864
Zaphod, tu écris "Puis elle conclue que j'ai son n° de téléphone et que je n'ai qu'à l'utiliser quand je voudrais reprendre contact avec elle.
Même ça elle me l'aura pris
".

Mais non. Elle ne t'a rien pris du tout. Elle ne peut pas te prendre ce que TU fais pour toi. Et puis, mon ex avait employé à peu près les mêmes paroles que la tienne, à la suite d'un appel de sa part où j'avais été obligé de lui dire que je ne pourrais être son amie que d'ici à quelques années … vexé, l'ex.

Cela ne l'a pas empêché de reprendre contact avec moi environ 3 semaines plus tard, et d'essayer encore et encore par la suite. C'est moi qui ai dû lui demander de ne plus m'appeler.

Alors n'attends certes pas que ton ex te contacte tout de suite, mais ne crois pas non plus que parce qu'elle a dit cela, elle ne te donnera plus de nouvelles jamais !

Et fais tous tes efforts pour que ce silence, ce soit TON silence, et un silence pour toi. Et que le temps qui passe à présent soit le tien.

Laisse là vivre la vie qu'elle a choisi de vivre. Et trace ta route à toi. D'ici quelques mois, tu verras à quel point tu auras avancé. Je trouve d'ailleurs que tu as fait déjà beaucoup de chemin, dans ta tête, et que tu es remarquablement lucide, compte tenu du fait que ta rupture est récente. ;)
#122029
Salut Theodora,

J'ai une question plus spécifiquement pour toi dont l'histoire ressemble sur certains point à la mienne (durée, mode de rupture).
As-tu réussi à garder quelques chose de ces 12 ans de relation?
J'avoue que pour moi, ce 1/3 de ma vie ressemble aujourd'hui à un trou noir. J'ai du mal à en extraire les aspects positifs et j'ai le doute sur la signification que je pouvais porter aux moments communs (vacances, épreuves....).
C'est comme si elle était aussi parti en emportant ces 12 ans.
#122096
Bonjour Zaphod,

Je suis certaine que je garderai beaucoup de bons souvenirs de cette histoire … mais plus tard, quand j'aurais refait ma vie. Là, je ne peux pas me le permettre.

Après la rupture, ce qui remontait surtout c'était les mauvais moments de la relation. Etonnant car durant la relation je n'avais pas le sentiment de vivre beaucoup de mauvais moments, mais rétrospectivement, des tas de petits - ou gros, quelquefois - trucs négatifs (que je prenais à l'époque "avec le reste", avec les bons moments) sont remontés, comme autant d'indices que je ne voulais pas voir à l'époque.

Aujourd'hui encore, c'est plutôt son comportement "négatif" qui tend à me revenir en tête, même si des souvenirs de moments forts reviennent aussi parfois (notamment le début de notre relation) et me font "nostalgiser" si j'ai le malheur de m'y arrêter plus de 20 secondes.

Mais je crois qu'en fait je bloque mes souvenirs (dans la mesure du possible) : je voudrais ne l'avoir jamais rencontré, je voudrais que cette histoire n'ait pas existé. J'essaie vraiment de me retourner le moins possible sur ce passé, j'ai peur, en y repensant trop, que ce soit trop douloureux. Je me sens pour le moment sans passé. Et sans futur encore clair … ;)
Donc, ce n'est pas seulement le passé qu'il a emporté en partant, c'est aussi l'avenir que j'imaginais. Il me reste le présent, et le futur proche (deux/trois mois). Bizarre, cette impression ! ;)
#122126
:shock:
C'est exactement ça que je ressens, tu voudrais pas écrire mes posts ? :mrgreen:
- envie de ne pas l'avoir connue
- être plus vieux de 1-2ans maintenant, tout de suite
- focalisation sur les côtés négatifs et incapacité à voir les bons moments
- tous les projets futurs qu'on (que je) avait commencé à construire et qui sont balayés en un claquement de doigts, parce que c'était plus facile comme ça.
- des indices que je n'ai pas voulu voir mais qui me crèvent les yeux aujourd'hui. Ce sont aussi bien certains de ses comportements, que ses paroles, que des émotions/sensations qui me venaient dans diverses occasions et auxquels je n'ai pas porté attention à l'époque, préférant trouver des explications rationnelles et rassurantes mais en refoulant les bonnes grilles de lecture.

Bref, l'impression de vivre une parenthèse dans ma vie. Comme quand on doit retaper une barraque qu'on a habité longtemps, et qu'il faut tout ranger, trier, parfois jeter avant de remettre à jour les fondations, consolider, renover, voire modifier certaines parties. C'est éprouvant mais on ne compte pas son investissement, on fait. Pendant ce temps là, plus rien d'autre ne compte et on sait qu'on en sortira fier, avec l'impression d'avoir fait quelque chose d'important. C'est la même maison, mais mieux, avec un enthousiasme renouvelé pour l'habiter, la faire vivre, y inviter ceux qui comptent et peut-être même y faire venir de nouvelles personnes.
Ca fait se sentir vivant mais il y a un écueil (dont je me méfie), c'est de rester dans cette phase trop longtemps et de se recouper du monde.
#122136
Ah mais je proteste, c'est toi qui est en train d'écrire mes post ! :D

Je me retrouve totalement dans ta liste ! :shock:

Et aussi dans ce que tu dis quand tu parles du risques de "se couper du monde". En même temps, ce travail sur soi doit forcément avoir lieu, et aux premiers mois d'une rupture on est forcément replié en quelque sorte sur soi-même. Car c'est là que ça fait mal, et c'est là aussi que se trouvent les ingrédients pour s'en sortir, la force qu'il faut entretenir, comme une petite braise en soufflant dessus.

C'est pour ne pas me "replier" que je m'efforce, parallèlement, de parler le plus possible avec des amis (en live ou par téléphone), d'extérioriser dans le sport et de faire des sorties (alors que, normalement, j'étais plutôt du style tranquille chez soi avec mes bouquins, mes idées, mes jeux, ma tête quoi !).
Mais cette concentration sur nous-même est, je pense, indispensable. Comme tu le dis, il faut retaper la maison, et la redécorer entièrement : on aura envie d'y inviter quelqu'un seulement quand on y vivra bien, et heureux nous même. ;)
#122436
Bon ben finalement, j'ai plusieurs retour qui me disent que cette phase de repli est totalement nécessaire et normale. En même temps, de parler de ma situation à certaines personnes proches les a aussi amener à me parler de ce qu'ils ont vécu ou vivent actuellement. Les façades tombent, je découvre énormément de choses et ça renforce les liens que je pouvait avoir.
Après tout, le repli n'est peut-être pas si autocentré que ça.
J'envie ceux qui ont une aptitude innée à détecter en temps réel ce qu'il se passe en eux et chez ceux qui sont en face. Quel gain de temps et quelle opportunité de développer des relations nourissantes !

Je remarque que dans mes postes, mon ex n'a même plus le droit de citer. Si ça c'est pas le début du détachement :lol:
#122839
Décidément, il faut être vigilant dans cette phase de rupture et détachement. Il a fallu lutter contre le manque, le desespoir, le sentiment de vide, la culpabilité. Il a fallu se reprendre par la main popur se forcer à voir du monde, ouvrir les yeux sur ses propres faiblesses et sur les potentialité qui nous entourent.
Et maintenant, quoi?
Eh bien l'alcoolisme :lol:
Mais attention hein, pas le sombre, le dépressif, ce rideau de fumée pour cacher le mal-être, la peur. Non, le festif, celui synonyme de partage, d'apéro entre amis, de resto, de sorties...

La peine et le repli excessif des débuts a tendance à se transformer en besoin avide de sorties, de voir du monde, d'échanger et sournoisement, les pintes s'enchainent :oops: :lol:

Prochain défit: arriver à nouveau à se coucher avant minuit et à jeun, quelques jours par semaine :lol:
#122876
Gaffe à l'alcool, Zaphod. Sur le coup, c'est comme tourner le bouton "détente" (et qu'est-ce que ça fait du bien ! :mrgreen: ). Mais les lendemains ne chantent guère, en général (ou alors uniquement avec des percussions lourdes, genre "petit concerto pour trois 18 tonnes, deux scies à béton, 6 marteaux-piqueur et une tractopelle" :mrgreen: ).

Moi, c'est bien simple, j'ai résolu le problème : dans cette rupture, je ne bois pas. Je coca-colle en société, regardant les amis en couple se désintégrer plus ou moins rapidement à coup de gins tonic. 8-)

Nan parce que si, en plus de tout le reste, je dois avoir mal à la tête … :mrgreen:

En plus, le suicide cirrothique ça prend une petite dizaine d'années (et encore, si on s'y met avec conscience et application … :twisted: ).

Sortir, en revanche, là, j'abuse … ;)
Modifié en dernier par Theodora le 09 juil. 2009, 20:23, modifié 1 fois.
#122905
Coca ou bière, :? cruel dilemne.

Coca: trop plein de sucre et j'aime ça que modéremment. Sur 10 ans --> diabète, surpoids, dépendance au sucre, dent abimée (?)

Bière: sur 10 ans --> alcoolisme, surpoids, haleine (?)

Mouais, va falloir trouver autre chose :roll:

Une femme: sur 10 ans --> déception, désillusion, souffrance, perte de poids (normalement c'est positif mais moi je suis déjà au poids de forme alors c'est négatif), déménagement forcé, déprime.

Plusieurs femmes: sur 10 ans --> non là je serais mort avant c'est sûr :lol:

Un homme: sur 10 ans --> non alors là je veux même y penser :lol:

Du sport + des sorties (avec des apéros des fois) + des vacances + des amis pour agrémenter tout ça --> ça devrait faire l'affaire :idea:

Ca va j'ai bon?
#123263
Découverte du jour (enfin d'hier): quand on s'expose à coeur ouvert à une amie (remplacer par un ami si vous êtes une femme ou pas si vous êtes gay, ou bi, enfin démerdez-vous :lol: ), au bout d'un moment il y a un risque qu'elle se demande si elle est pas en train de tomber amoureuse de vous.

Je crois bien que c'est ce qui est en train d'arriver à l'amie qui m'a soutenu depuis cette rupture.
C'est probablement une réaction normale car on fini forcément par s'attacher à quelqu'un quand on le connait vraiment (ses qualités, ses faiblesses) et quand on a des choses à se dire l'un et l'autre qui nous font tous les deux avancer. Y'a aussi le fait que maintenant, je suis "sur le marché" ( :lol: ).
Alors les questionnements viennent.
Malgré tout, si il y a bien une chose que j'ai apprise de cette expérience, c'est de regarder quelle est ma propre responsabilité dans ce qui arrive dans mes relations (amicales, amoureuses etc...).
Donc je me demande si je n'ai pas adopté un comportement ambigüe car forcément, après s'être fait jeter, on a besoin de regonfler son ego. J'avoue que je ne vois pas pour l'instant.

De mon côté, je ne me projette pas dans une relation. Tout ce que je veux, c'est apporter tout ce que je peux à mes proches, même si c'est modeste, ils le méritent bien vu ce qu'ils ont fait pour moi, elle en particulier.

Il faut vraiment être attentif à tout dans ce genre de phase et j'avoue qu'en terme de perception de ce qui se passe chez les autres, j'ai encore des progrés à faire. Je suis certain que j'y arriverai quand j'aurais fait le ménage dans la tête.

ps: j'ai encore raté mon engagement sur l'heure du couché et le nombre de pintes hier soir :lol:
#123265
Bonjour Zaphod !!

Perso, j'ai l'impression que la rupture avec mon ex a complètement altéré mon jugement...et ma perception des choses...
Du coup, je suis sans arrêt en train de me remettre en question...peut être que j'ai imaginé ou que par mon comportement j'ai encouragé...

Donc je vois très bien ce que tu veux dire...

En dehors de ça...je suis en plein déménagement moi aussi...appartement commun avec mon ex.
Rupture en janvier...après 10 ans. Dur, dur...
Moi, bizarrement, je le vis pas aussi bien que toi, ce déménagement, bien au contraire.
Je pleure pratiquement tous les jours...pas évident pour faire ses cartons.
Et je regrette qu'il ne puisse pas (ou ne veuille pas) être là pour qu'on fasse ça ensemble...
Mais bon c'est comme ça !!
#123367
Bonjour Magou,

Côté remise en question, je donne aussi mais je vois ça positivement parce qu'il y avait vraiment des fois où j'étais à côté de la plaque donc je progresse.

J'ai vraiment crains que ce déménagement soit dur pour moi. Bien sûr, j'ai pleinement conscience de ce que je perd avec elle (le bon et le moins bon), mais la façon dont elle est partie (qui est probablement plus le fait d'une erreur d'inexpérience) fait que nos 12ans de vie commune ont été réduit en cendre, salis dans ma perception. Du coup, j'ai l'impression de repartir à zéro mais avec de l'expérience.
Elle voulait m'aider pour mon déménagement, c'est moi qui ai dis non.
Pareil, elle veut qu'on reste en contact, comme des amis. Là aussi, c'est niet (en tout cas pour l'instant).

Ta douleur est à la mesure de ton attachement. Respect total pour ça, quoi que soit son comportement à lui, ce qui est important c'est ce qui compte pour toi. J'aurais été en doute par rapport à moi-même si je n'avais pas ressenti cette peine, et j'en ai ressenti, mais je l'ai laissé s'exprimer complètement au début. Je l'ai profondément aimée, peut-être maladroitement certe mais elle était tout pour moi. J'ai été là pour elle quand il y avait des épreuves à traverser et j'y ai laissé des plumes mais j'étais engagé et j'ai donné tout ce que j'ai pu. Ca n'a malheureusement pas été réciproque. Quand mes limites sont devenues visibles, elle ne m'a pas aidé à franchir le cap, elle m'a laissé. Aujourd'hui c'est cette rupture qui me permet d'avancer, pas elle. Alors, merci la rupture, tans pis pour les 12 ans qui ne seront plus et mon engagement ira à fond pour mon futur et celle(s) qui aura(ont) envie d'en faire parti.
#123967
Bon ben ce WE je fais moi le fier.
Rien de catastrophique mais des remontées de visions idéalisées qui traduisent sans doute un manque de sa présence en ce long WE. En même temps, même si je ne lui ai rien demandé et je n'ai pas essayé de savoir, je sais avec qui elle passe ce 1er long WE d'été et ça me tue.

Le truc, c'est que je ne sais pas si c'est un retour au mode de fonctionnement "garder le contrôle" qui nous fait faire tellement de connerie, que je dois absolument abandonner, ou bien si c'est une occasion d'arracher encore quelques liens qui m'attachent à elle que m'envoie mon inconscient.

Donc j'essaie de faire l'effort conscient de me reprogrammer, d'encrer en moi ce fait que nous sommes des petits voyageurs entrainés dans un courant qui nous dépasse. Au gré des remouds et des virages, nous recevons des cadeaux puis parfois il nous faut les laisser partir car ils ne nous permettent plus d'avancer, ils ont changé ou nous ne sommes plus capable de les apprécier. Vouloir les garder, les empiler, c'est s'interdire de s'adapter, de tirer le meilleur de la vie, de laisser la place à quelque chose de mieux adapté et qui nous fera avancer.

Donc j'essaie de refaire la liste de ce que je ne trouvais plus, ou que je n'arrivais plus à fournir et de ce que j'aimerais trouver et offrir dans la futur.

Tant que cet effort est conscient, c'est usant. J'espère que ça deviendra un réflexe au bout d'un certain temps.
Les moments où je peux me concentrer sur d'autres personnes et tenter de percevoir leur état propre sont aussi de formidables récréations pour mon esprit également.
Le présent, juste le présent .....
#124002
Là, t'as besoin de faire deux heures de sport, Zaphod ! :lol:

Peu importe la "raison" pour laquelle tu as ces remontées nostalgiques. Faut les traverser, elles font partie du processus normal de rupture et de deuil, alors tu les traverses, (d'ailleurs on n'a pas trop le choix). A la limite, tu analyseras certainement mieux les raisons a posteriori que pendant que tu vis ces émotions.

Pour la reprogrammation, en revanche, je te suis ! C'est nécessaire, je trouve. Moi j'ai combattu l'espoir (qu'il revienne) en regardant cet espoir bien en face, et en le considérant pour ce qu'il était : prendre ses désirs pour des réalités, et en me répétant "c'est mort" autant de fois qu'il l'a fallu.

Et oui, tu as raison : le changement, l'évolution, c'est la vie. Les sentiments de nos ex ont évolué, mais nos sentiments aussi, et si nos relations avaient duré, je finis par me demander sérieusement si ce n'est pas nous qui, un jour, y aurions mis fin.

En outre, nos sentiments par rapport à nos ex continuent à évoluer. Ne laissons pas le manque d'eux (ou le manque d'amour, ou le manque de la relation, comment savoir ?) ne rendre aveugles au fait que, lentement, nous les désaimons …
#124018
C'est exactement la question que je me pose: "quel est ce manque exactement"?
Ce sera intéressant d'avoir cette réponse car ce sera là-dessus qu'il faudra mettre toute l'énergie. Il serait illusoire de vouloir nier un besoin qui est en nous. Maintenant, ce qui manque est sans doute différent pour chaque personne et ça évolue aussi sans doute au fil de la vie.
#124024
Dur de faire la part des choses dans le manque … Pendant si longtemps l'amour a eu leur visage … alors on a du mal à séparer les deux, c'est normal, je pense.

Nous mettons aussi leur visage à eux sur le manque d'amour. Forcément.

Mais actuellement, je commence à me dire que ce qui me manque vraiment c'est quelqu'un à aimer … et qui m'aime aussi, si possible, mais surtout à aimer car c'est aimer qui nous fera nous sentir pleinement "vivants" à nouveau.

Mon ex me manque bcp en tant que "personne" (parce que c'est quelqu'un de bien). L'amitié avec lui, j'ai hâte (pour retrouver la "personne"). Mais pas maintenant. D'abord combler le manque d'amour … Ça prendra le temps que ça devrai prendre, mais ça viendra, c'est sûr. Pour toi aussi, Zaphod.
#124091
Sûr que 12 ans de conditionnement ça marque (un peu plus du 1/3 de ma vie).
Maintenant, un truc que j'ai intégré c'est que l'amour n'est plus incarné par elle à mes yeux, elle ne m'aimait plus, si tant est qu'elle se soit jamais donné la possibilité de vraiment aimer. Par contre, c'est certain que moi je donnais tout ce que j'avais (pas forcément de la bonne façon) et ça, c'est quelque chose que je garde avec moi, qu'elle ne m'a pas pris et ça ne demandera qu'à s'exprimer. J'ai projeté sur elle ce que j'attendais pour moi (immaturité). Le simple fait d'avoir pris conscience de ça m'aide à séparer ce que j'ai pu ressentir de sa personne, mais aussi d'être plus clair sur ce que je peux apporter dans une relation et comment (reproduire des shémas d'échec = pas bien :roll: ).
Bon OK, c'est pas encore la séparation parfaite mais j'y travaille :mrgreen:

L'amitié avec elle? Probable aussi mais si elle dégage l'enf***é qui lui a servi de porte de sortie (pas seulement une question d'égo mais d'autres choses). Dans tous les cas, si ça doit évoluer comme ça, se sera pas avant un bon moment ou si une autre femme arrive à remettre la machine à aimer en route.
#124094
En phase avec toi, complètement. On ne peut pas "risquer" l'amitié avec nos ex alors même qu'on est en manque (d'amour à donner et à recevoir). Et, d'accord aussi avec toi sur un autre point : amitié un jour, oui c'est sûr (pour ce qui me concerne), mais hors de question que je rencontre jamais sa bimbo, même si j'ai refait ma vie. Une autre, oui, sans problème, mais celle qui l'a dragué comme une malade alors même qu'elle trompait ainsi son mec et qu'elle savait que mon ex était en couple … désolée, nous n'avons pas les mêmes valeurs, pour le coup … :evil:
#124266
Question qui me taraude l'esprit depuis quelques jours: que dois-je et à qui dois-je pardonner?

En 1ère approche, il me semblait que c'était à elle que je devais arriver à pardonner. Mais quoi? De me quitter brutalement? Tords partagés me répondront certains et ils ont raison.
De ne pas m'aimer? Ils y a sans doute des personnes qui pourraient nous faire le même reproche.
D'en aimer un autre (si tant est que ce soit vraiment le cas)? Aimer est un besoin et la nature a horreur du vide.
D'avoir laisser s'éteindre la flamme par inexpérience? Là je ne peux pas me permettre de critiquer
Lui pardonner d'avoir évoluer? C'est une femme que j'aimais, pas quelque chose de figé.

Me pardonner moi-même d'avoir manqué de clairvoyance, d'avoir été inexpérimenté, immature? C'est peut-être ça que je dois pardonner. Je serais un mauvais compagnon pour moi-même si je ne m'autorisais pas la moindre erreur de jeunesse je crois.

Je suis curieux d'avoir vos avis là-dessus.

bye
#124288
Cher Zaphod... Vaste question qui m'a aussi taraudé au début de la rupture : je crois qu'il faut nous pardonner (toi, elle, les autres) d'être par essence imparfaits... un peu de fatalisme dans ce monde de brutes ;) ! mais cela ne veut pas dire qu'il faut rester immobiles, se contenter de ce que l'on a, non, il faut avancer, évoluer, du mieux qu'on peut, en restant sincère avec soi-même et les autres. cette vision des choses, nouvelle pour moi, m'a lesté d'une sacrée pression que je me mets depuis tjs : à savoir celle de ne surtout pas décevoir l'être aimé... maintenant, je me sens plus légère, plus confiante en mes capacités, qualités et j'avance (sur mon mustang :mrgreen: ) avec en ligne de mire mes objectifs personnels, propres, sans chercher à plaire ou à déplaire à qui que ce soit... :D
Voila, juste un point de vue parmi d'autres...
Eloïs
#124296
Zaphod,

Je pense qu'on se pose toutes et tous cette question à un moment donné..dans le processus de "deuil" de la rupture amoureuse.
On se pose cette question parce qu'au départ, on ne sait pas à qui incombe la faute de la rupture, comment on en est arrivé là ? J'aurai dû faire ci, être plus comme ça...ou elle aurait dû faire ci, être moins comme ça...

Du coup, comment savoir à qui pardonner ?

Du moment qu'on réalise que ce n'est la faute de personne, que c'est la vie tout simplement...qui fait que parfois, deux personnes prennent un chemin différent...dès lors qu'on réalise tout ça, on se rend compte qu'en réalité il n'y a rien à pardonner.
On est humains, on fait tous des erreurs certes...mais le fait qu'une relation se termine, c'est pas une erreur, encore une fois, c'est comme ça et c'est tout.

A un moment donné, on peut être compatibles, avoir les même envies et les mêmes projets...
Mais qui pourra dire que ce sera pareil demain ? Personne, parce que justement, comme tu le disais, chacun évolue.
Et dans un couple, parfois on évolue ds le même sens et on continue la route ensemble. Et parfois, on évolue différemment et on prend des chemin différents.

Et puis, lui pardonner, te pardonner...de quoi, d'être comme elle est et d'être comme tu es.
Peut être n'y a t-il rien à pardonner...
#124305
éloïs a écrit :Cher Zaphod... Vaste question qui m'a aussi taraudé au début de la rupture : je crois qu'il faut nous pardonner (toi, elle, les autres) d'être par essence imparfaits...
Eloïs
Là où j'en étais arrivé dans ma réflexion perso c'est un mix entre ta réponse et celle de Magou. Nous sommes imparfait, par définition puisque nous évoluons. Donc, je crois qu'il faut simplement l'admettre et comme dit Magou, il n'y a en fait, rien à pardonner. Elle me fait souffrir certes, mais c'est une conséquence, ce n'était pas l'objectif. Après tout, peut-être aurais-je fais la même chose à sa place?

ps: tu me sers du "cher" voire du "noble" dans tes derniers posts 8-) C'est beaucoup trop d'honneur :lol: Je me demande qu'elle idée tu te fais de moi. En tout cas ça ne correspond pas forcément au mode d'expression d'une Lara Croft en minishort :lol: J'avoue que ça me trouble, finalement, l'espièglerie masquerait-elle une grande âme romantique ;)?
J'arrête là la petite taquinerie. :mrgreen:
#124323
zaphod a écrit :ps: tu me sers du "cher" voire du "noble" dans tes derniers posts C'est beaucoup trop d'honneur Je me demande qu'elle idée tu te fais de moi. En tout cas ça ne correspond pas forcément au mode d'expression d'une Lara Croft en minishort J'avoue que ça me trouble, finalement, l'espièglerie masquerait-elle une grande âme romantique ?
J'arrête là la petite taquinerie.
:lol: :lol: :lol:
Je t'explique, ton pseudo "Zaphod" influence mon esprit fort romanesque et espiègle (bien vu !), et sans le vouloir je t'imagine bien sorti tout droit de la Terre du Milieu, par grands vents, épée clinquante et destrier fumant compris... :D D'où ma déférence instinctive à ton égard ! ;) Et puis tu t'exprimes avec élégance, ça compte le style !
Mais si tu préfères, je change de registre et j'te cause comme à un vil manant, chausses boueuses et mains calleuses comprises... Je sais faire aussi :lol: ;)
Pour Lara Croft, c une autre histoire :mrgreen: (mais pas de mini-short, je te rassure ;) )...
#124332
Je t'explique, ton pseudo "Zaphod" influence mon esprit fort romanesque et espiègle (bien vu !), et sans le vouloir je t'imagine bien sorti tout droit de la Terre du Milieu, par grands vents, épée clinquante et destrier fumant compris... :D D'où ma déférence instinctive à ton égard ! ;) Et puis tu t'exprimes avec élégance, ça compte le style !
Mais si tu préfères, je change de registre et j'te cause comme à un vil manant, chausses boueuses et mains calleuses comprises... Je sais faire aussi :lol: ;)
Pour Lara Croft, c une autre histoire :mrgreen: (mais pas de mini-short, je te rassure ;) )...
[/quote]

Alors en fait, ce pseudo n'a rien à voir avec l'univers de Tolkien mais plutôt celui de Douglas Adam. En fait, quand il a fallu choisir un pseudo pour ce forum, ce qui m'est revenu en tête c'est le personnage de "the Hitchhicker's Guide to the Galaxy" qui dérobe le "coeur en or" pour retrouver la planète perdue dont le nom m'échappe, et autour duquel gravite "la grande question sur la vie, l'univers et le reste". Son nom est Zaphod Beeblebrox. N'y vois bien entendu aucun rapport avec le contexte de mon arrivé sur ce site :mrgreen:
Je suis conscient de casser un mythe naissant mais c'est la triste et lamentable vérité :lol:
#124542
zaphod a écrit :T'es beaucoup trop forte maintenant Eloïs, on peut même plus t'atteindre, ni te décevoir
:lol: peu de risque en effet Zaphod/Albator, les 2 personnes qui comptaient le plus dans ma vie m'ont profondément déçue et blessée (mon père + mon ex : pas en même tps, hein, j'te rassure, j'ai eu le tps de digérer entre les 2 coups de poignard dans le coeur)... c bon, je suis blindée et j'accepte toutes les imperfections masculines maintenant ! L'idéalisme est vraiment un vilain défaut... :mrgreen:
#124703
Ca faisait 1 ou 2 jours que le baromètre du moral n'était pas au plus haut. Les interprétations divergeaient, 60% de chance de ciel de traine, assez courant après une grosse dépression saisonnière, 30% arrivée d'un nouveau front de basse pression, 10% orage violent.
Le front chaud n'est en définitive pas si violent mais il y a encore des hésitations sur les 2 premières hypothèses et quelques gouttes ont pu être ressenties ici et là :cry:

Voila, je suis un homme tout à fait comme les autres (enfin ceux qui ont un cœur). Je ne sais plus vraiment ce qui me manque, mais ça me manque. Bien entendu, il a fallu que je repasse chercher mes dernières affaires dans l'ancien appart commun. J'avais organisé ça de manière à ne pas la croiser. J'étais assez sûr de mon coup car je pensais vraiment qu'elle serait partie en WE. Et non, il a fallu que je tombe dessus en repartant.
Échange très bref, les derniers détails matériels. J'ai pu voir que son visage s'est fermé à ma vue, expression d'un malaise teinté d'un peu de peine je crois. J'ai abrégé par un salut sans autre forme de procès puis repris mon chemin en mode "émotions déconnectées".
Je sais que c'est fini et que ça ne reprendra pas.
Mais comme disait Theo, elle est le visage de l'amour dans mon esprit, en tout cas de celui que je ressentais.
Merde, ça me manque terriblement :cry:

Dans un sens, cette peine est sans doute positive. Je me dis que c'est le signe que j'ai tout ce qu'il faut pour aimer mais donc aussi souffrir. Je suis donc normalement équipé. Après tout si mes émotions positives m'ont autant marqué, il est normal que les négatives soient en proportion. Je prends donc ça comme une promesse de soleil éclatant quand le printemps reviendra.
#124721
J'espère que tu as raison Zaphod...et que c'est le présage d'un ciel meilleur...

Il parait qu'avec le temps...tout passe...on verra bien.
Moi aussi je l'ai revu aujourd'hui...dur !! :cry:

Je pense que j'en ai encore pour plusieurs jours à me remettre...
Je ressens terriblement ce manque dont tu parles depuis qques jours...alors que je pensais aller mieux il y a qques semaines.
Ce n'étais qu'une illusion je crois.

Le pire...c'est de le voir aussi mal que moi...
Contrairement à ce que j'aurai pu penser, ça m'aide pas à avancer... :cry:

(sinon, je voulais te dire que j'aime beaucoup ta façon d'écrire...c'est toujours très beau...)
#125133
Magou a écrit : Il parait qu'avec le temps...tout passe...on verra bien.
Le temps seul ne peut rien. Il permet juste le travail sur soi, la remise en cause, regarder la situation sous un autre angle.
J'ai lu un jour qu'être heureux n'était pas forcément quelque chose de facile, "qui tombe du ciel". C'est sans doute encore plus vrai à 2.
J'ai pensé (et ça m'arrive parfois encore mais pas longtemps) que je voudrais être plus vieux de 1 ou 2 ans tout de suite. Je suis en train de changer d'avis là-dessus. Bien sur c'est un peu plus facile maintenant. Je ressens ce vide et ce manque mais il fait parti de mon histoire, il n'est pas mon histoire. Je sais que je peux devenir un mec bien si j'entends et exploite tout ce qui se passe en moi en ce moment, y compris cette douleur. Je voudrais presque y être encore plus sensible mais ne soyons pas trop exigeant avec nous-même.
Magou a écrit : Moi aussi je l'ai revu aujourd'hui...dur !! :cry:

Je pense que j'en ai encore pour plusieurs jours à me remettre...
Je ressens terriblement ce manque dont tu parles depuis qques jours...alors que je pensais aller mieux il y a qques semaines.
Ce n'étais qu'une illusion je crois.
C'est sans doute ma déformation professionnelle ou mon besoin de comprendre (le contrôle) qui parle là mais j'ai lu que le fonctionnement du cerveau était perturbé lors d'un stress intense prolongé. Les hormones et les neuro-transmetteurs ne circulent plus vers le cortex frontal et si ça dure, c'est la dépression. Alors, je me dis que nous vivons une période de stress assez intense (perte de repère, dévalorisation, tristesse...) et que ça doit perturber temporairement ce que nous percevons. Je me rappelle dans les 1er temps que j'avais du mal à reconnaître mon environnement, la nourriture n'avait plus de goût, je n'avais plus envie de rien, bref des symptômes dépressifs. Ca m'a foutu la trouille et j'ai eu un instinct de révolte car c'est vraiment quelque chose que je ne veux pas vivre. Je ne sais pas si tu reconnais des choses que tu vis mais je me dis que dans mon cas, une période de convalescence est normale, et donc des hauts et des bas.
Tout ça pour dire, protèges-toi, éloignes-toi de ta source de stress, recherche tout ce qui peut te faire du bien (bon peut-être pas tout non plus genre drogue, alcool, etc... :D ).
Magou a écrit :(sinon, je voulais te dire que j'aime beaucoup ta façon d'écrire...c'est toujours très beau...)
Merci de ce compliment, un retour positif ça fait du bien justement. J'avoue que me livrer n'est pas vraiment dans mes habitudes. Je crois que c'est par pudeur que je soigne la forme, pour compenser :oops:
#125158
zaphod a écrit : J'ai lu un jour qu'être heureux n'était pas forcément quelque chose de facile, "qui tombe du ciel". C'est sans doute encore plus vrai à 2.
Et oui...tout à fait d'accord. Je pense que le bonheur ça se cultive...
Alors, des fois...je me dis que j'ai probablement pas la main verte... :lol:
zaphod a écrit : Je me rappelle dans les 1er temps que j'avais du mal à reconnaître mon environnement, la nourriture n'avait plus de goût, je n'avais plus envie de rien, bref des symptômes dépressifs. Ca m'a foutu la trouille et j'ai eu un instinct de révolte car c'est vraiment quelque chose que je ne veux pas vivre. Je ne sais pas si tu reconnais des choses que tu vis mais je me dis que dans mon cas, une période de convalescence est normale, et donc des hauts et des bas.
Oui pour moi ça a été pareil au début...ça l'est encore parfois. Mais je me dis, tout comme toi, que ce que je vis est normal...il faut bien faire le deuil de cette relation, et ça prend du temps...
Il parait que lors d'une rupture amoureuse, la période durant laquelle on se sent triste, abattu...équivaut à 1 mois pour chaque année de relation...
Autrement dit, pour une relation de 10 ans, il faut 10 mois à se remettre de la rupture.

Enfin, tout ça pour dire que finalement, l'état ds lequel je me trouve actuellement ne m'inquiète pas spécialement.
Je supporte pas d'être malheureuse, mais paradoxalement, j'ai envie de vivre cette tristesse jusqu'au bout...Et puis, je sais qu'un jour ça ira mieux.
zaphod a écrit : ITout ça pour dire, protèges-toi, éloignes-toi de ta source de stress, recherche tout ce qui peut te faire du bien (bon peut-être pas tout non plus genre drogue, alcool, etc... :D ).
[
Dommage !! :lol:
Tu vois...je me dis, tant que je perds pas mon sens de l'humour, ma capacité à rire de tout...c'est que je ne suis pas si mal que ça...


Tu parlais de déformation professionnelle...ça m'intrigue. Tu fais quoi ds la vie ? (pas obligé de répondre si t'en as pas envie).
#125245
Magou a écrit : Tu parlais de déformation professionnelle...ça m'intrigue. Tu fais quoi ds la vie ? (pas obligé de répondre si t'en as pas envie).
Hmmm, peut-être devrais-je laisser un peu planer le doute sur cette question 8-) (pour le fun ;) ).
Réponse au prochain numéro....

Sinon, aujourd'hui ces madame l'émotion colère qui s'est invitée au programme. C'était trop beau, hier soir je me sentais apaisé, détaché, il a fallu que j'aprenne qu'elle faisait une sortie avec un de mes amis proches (qui est aussi le sien) pour reprendre conscience qu'elle en sortirait pas de ma vie comme ça.
Hop, examen du ressenti:
- intensité: modérée mais bien présente
- symptôme: impossible de m'intéresser à autre chose, tout juste capable de saluer les collègues au boulot (quel boulot hein dis, hein, lequel ? :lol: )
- pensée associée: 12 ans de vie commune jetés sans considération :evil: , moi avec (oui je sais l'ego :? mais bon vous voulez quoi? j'ai pas fais boudhiste comme formation :mrgreen: )

Tout ça est probablement parfaitement normal, lié au fait que ce à quoi j'accorde de l'importance n'est pas respecté mais je dois bien l'admettre, ça ne le sera pas et il serait même vain de vouloir lui exprimer.
A moi de faire en sorte de trouver un jour celle avec qui je saurais vivre la même chose au même moment. C'est peut-être tout simplement ça une relation épanouissante, bref l'amour :)

Bonne journée (ça va déjà mieux)
#125329
zaphod a écrit :
Magou a écrit : Tu parlais de déformation professionnelle...ça m'intrigue. Tu fais quoi ds la vie ? (pas obligé de répondre si t'en as pas envie).
Hmmm, peut-être devrais-je laisser un peu planer le doute sur cette question 8-) (pour le fun ;) ).
Réponse au prochain numéro....
Trop de suspens..... :lol:

Sinon, pour le reste...
Après 12 ans...je me dis que même si vous n'aviez pas d'amis en commun...il ne serait pas si facile que ça de la faire sortir de ta vie.
Ca va demander du temps avant que tu puisses reprendre la cours normal de ta vie sans penser à elle...mais tu vas y arriver...
zaphod a écrit : Tout ça est probablement parfaitement normal, lié au fait que ce à quoi j'accorde de l'importance n'est pas respecté mais je dois bien l'admettre, ça ne le sera pas et il serait même vain de vouloir lui exprimer.
Tout à fait d'accord...je me rends compte que vouloir leur dire ce qu'on ressent, le fait qu'on se sente trahi ou pas respecté...ça ne sert à rien.
Ce n'est plus leur rôle aujourd'hui de nous écouter parler de nos sentiments....donc faut qu'on apprenne à les gérer tout seul...
Pas facile...
zaphod a écrit : A moi de faire en sorte de trouver un jour celle avec qui je saurais vivre la même chose au même moment. C'est peut-être tout simplement ça une relation épanouissante, bref l'amour :)
Tu restes très optimiste sur l'avenir...c'est bien !

Sur ce, bonne journée à toi aussi ;)
#125376
Magou a écrit :Ce n'est plus leur rôle aujourd'hui de nous écouter parler de nos sentiments....donc faut qu'on apprenne à les gérer tout seul...
Pas facile...
En fait, il aurait toujours fallu les gérer seul mais attention, gérer ne veut pas dire intérioriser (sauf si c'est comme ça qu'on fonctionne). D'ailleurs, livrer ce qu'on vit et ressent nous permet d'exister, d'avoir un impact sur notre environnement et même si on le fait auprès des bonnes personnes, de leur fournir de la matière pour qu'ils avancent eux aussi.

Magou a écrit : Tu restes très optimiste sur l'avenir...c'est bien !
Je DEVIENS trés optimiste sur l'avenir, plus que quand j'étais avec elle. C'est paradoxale mais c'est l'effet que ça me fait. Une fois la claque encaissée, et qu'on se remet à marcher, ça devient presque un jeu ou plutôt un sport avec ces obstacles, ces difficultés mais un sport avec un goût de reviens-y.
#125782
Au programme aujourd'hui, 1 émotion négative à traiter (en rapport avec l'ex bien sûr) et 1 positive.

Emotion négative: FRUSTRATION
Intensité: présente, juste assez pour être désagréable
Pensée associée: je l'ai toujours soutenue quand c'était difficile pour elle et au moment où ça va mieux, plutôt que de m'aider moi à avancer, elle me jète pour un autre qui la draguait depuis des années alors qu'il me connaissait et qu'il savait qu'elle était en couple. C'est cet abr**i qui va peut-être récolter les marrons du feu.
Alors je me dis que d'autres femmes plus intéressantes, plus lucides, plus généreuses existent. Hein les filles ;)

Emotion positive: ESPOIR (de pas être fini)
Et bien j'ai appris hier que ça commençait sérieusement à se voir dans mon comportement que j'avais franchi un gros cap. Le bateau est encore remué dans les déferlantes et il faut encore naviguer à vu dans le gros temps mais il a bien franchi la zone dangeureuse et rien en peut plus l'empêcher d'en sortir. L'équipage est confiant dans le capitaine qui a démontré ses compétences en temps de crise :mrgreen:
Conséquence: une copine célibataire m'a avoué que maintenant, en tant que célibataire et homme à nouveau fermement debout sur ses pieds, et bien, j'étais une vraie alternative pour elle et qu'à la limite, ça ne tenait qu'à moi de faire évoluer notre relation. :shock: Ben là pour du concret, je suis servi ! Ca n'était pas une demande, juste quelque chose de servi honnêtement, un constat.
On dit que dans les voyages, c'est le voyage qui est intéressant, plus que l'arrivée. Et bien même si il est éprouvant, il sera peut-être pas si mal ce voyage :)

ps: indice pour le petit jeu de "dis c'est quoi que tu fais comme boulot" - ce que je fais permet de soigner des coeurs mais je ne suis ni psy, ni médecin.
#125800
Coucou Zaphod !!

Les nouvelles sont plutôt bonne finalement...
A part ce sentiment de "frustration" qui vient légèrement assombrir ta journée...mais là, n'est ce pas l'ego qui parle ? du fait qu'elle t'ait quitté pour un autre ?

A part ça....c'est super ce qui t'arrive !!!
Tu as rejoint l'équipes de Fatal' JRME... :mrgreen:
Du coup, ça fait du bien à l'ego et ça redonne espoir...tout n'es pas fini, ce n'est qu'un recommencement....un nouveau voyage !!

Sinon...pour le jeu qui consiste à deviner ce que tu fais ds la vie...tu devrais pas dire que tu as "le pouvoir" de réparer les coeurs...sinon on va tous venir frapper à ta porte...nous les coeurs brisés de JRME !! :lol: :lol:
Tu fabriquerais pas des pacemakers ??
#125826
Magou a écrit :A part ce sentiment de "frustration" qui vient légèrement assombrir ta journée...mais là, n'est ce pas l'ego qui parle ? du fait qu'elle t'ait quitté pour un autre ?
Il n'y a pas que ça, y'a aussi le sentiment d'injustice mais bien sûr qu'il parle mon égo. On va dire que c'est mon côté masculin :mrgreen:
Magou a écrit :Tu fabriquerais pas des pacemakers ??
Merde, je pensais pas que ça serait si facile. Bien joué. Tu connais quelqu'un qui en a un ou quoi?
Donc pour la petite histoire, je suis ingé et je participe à la conception de pacemakers et défibrillateurs.
Donc je n'ai pas le "pouvoir" de réparer les coeurs brisés sinon j'aurais commencé par moi :lol: mais si y'a des candidats à l'électrochoc ... :mrgreen:
#125828
zaphod a écrit : Donc pour la petite histoire, je suis ingé et je participe à la conception de pacemakers et défibrillateurs.
Donc si y'en a qui ont besoin d'un électrochoc ... :mrgreen:
Heu....oui, je connais qqun qui aurait besoin d'un bon électrochoc...mon ex !!! :lol: :lol:
#126031
bien le bonjour ami mécanicien du coeur ;) !
bon alors qu'est ce que tu me conseillerais pour dégripper une mécanique qui a pris l'eau et qui couine depuis 3 mois ( :mrgreen: ) : changer les pièces ou graisser les engrenages d'origine ? j'ai un budget d'espoir illimité mais je tiens à un délais rapide... ;)
Contente que des choses positives viennent réchauffer ton ciel, profite autant que possible de l'anticyclone et de ses effets !!!
belle journée !
#126050
A part cet espèce de grand couteau planté dedans, je ne vois rien de problématique dans ton cœur :lol:
Mes compétences techniques spécifiques en matière de traitement des troubles du cœur ne sont d'aucune utilité ici.
Tu n'es plus en en traitement d'urgence d'après ce que j'ai pu juger mais tu entres en ré-éducation. C'est plutôt quelqu'un qui aura la capacité à bien ré-ordonner les petits rouages sensibles, remonter un peu le rythme, juste ce qu'il faut pour que les petits messagers chimiques se remettent à circuler avec espièglerie vers le cerveau, les yeux, la peau et tous les autres organes sensoriels et insufflent cette énergie animale qui anesthésie nos peines et amplifie nos bonheurs à la simple pensée ou au simple contact de cet autre.

Il n'y a pas d'école, nous sommes tous équipés pour ça mais pas de la même manière. A toi de déceler ce potentiel. Pas facile hein? Oui tout ce qui vaut le coup mérite bien quelques efforts ;)
#126152
hop hop hop mademoiselle, faut pas croire non plus que c'est lui qui va tout faire, va falloir bosser un peu aussi ;)

C'est pas un contrat commercial, c'est un échange de bon procédé. Si tu veux qu'il règle ta fragile petite mécanique, il va falloir mettre aussi les mains sous son capot (non, non, non, aucune image tendancieuse cachée ici :lol: ).
#126156
zaphod a écrit :C'est pas un contrat commercial, c'est un échange de bon procédé. Si tu veux qu'il règle ta fragile petite mécanique, il va falloir mettre aussi les mains sous son capot (non, non, non, aucune image tendancieuse cachée ici :lol: ).
Mon oeil ! :lol: Bon, ok, j'ai le droit de garder mes gants de velours ? :mrgreen:
#126201
Bonsoir Zaphod,
Si je puis me permettre, je crois que la fuite en avant que tu exprime n'est qu'un leurre.
J'en suis personellement passez par là.
L'effet"montagnes russes est terrible", mais ces effets diminue avec le temps. Il faut du temps pour vivre pour soi .
Je te souhaite du courage et de la force.
#126558
Bonjour Rel,

Je me rends compte qu'il est effectivement possible de lire mes derniers posts comme une fuite en avant.
Cela dit, je ne le crois pas. Une forme de fuite en avant serait d'essayer d'entrer dans une relation immédiatement, en espérant que ça règle mes problèmes. Ce n'est pas ma posture aujourd'hui, mais si ça devait arriver, j'espère ne pas passer à côté bien qu'il faudrait prendre des précautions infinies pour bien séparer les choses.
J'ai parfaitement conscience du travail qu'il reste à faire et il y a des indicateurs qui me permettent de savoir qu'il y a encore des liens non coupés avec ma vie d'avant et notamment cet effet montagne russes. J'ai bien sûr des flashs de nostalgie mais j'arrive à les vivre pas trop délicatement, pour ce qu'ils sont, c'est à dire sur des mise en lumière de ce que je perds et sur qui est important pour moi. Dans ces cas là, je tache de combattre cette idée que seule elle était capable de m'apporter ça (ce que d'ailleur elle ne faisait pas si bien et qu'elle ne veut de toute façon plus faire). Il y a tout de même beaucoup d'exemples autour de nous pour démontrer que si on croit en soi et qu'on mobilise intelligemment son énergie, on peut refaire sa vie et même bien mieux.
Le seul truc qui me gène vraiment c'est que ça m'empêche parfois de me concentrer au boulot.
L'autre truc qui est un peu compliqué, c'est tout le travail de ré appropriation sur les lieu, les objets, les sensations, les activités, les sorties avec les amis, que j'avais un plaisir immense à partager avec elle et dont je veux maintenant profiter sans elle. Chaque fois c'est un petit retour en arrière qui me gâche le plaisir et qu'il faut que je traite pour ce que c'est avant de pouvoir profiter de l'instant.
D'ailleurs, il va y avoir un gros défis d'ici 1sem, avec les 1ères vacances en Espagne sans elle. Je suis en préparation psychologique intensive d'ici là :lol:

Maintenant, le principal intéressé n'étant pas toujours le plus lucide, je suis trés curieux d'avoir ton retour si tu perçois une forme de fuite en avant qui m'aurait échappée ;)
#126609
Bonjour,

Tu avanceras forcément, ça va être difficile (surtout pendant les prochaines vacances) mais je suis sure que le ciel va te sourire... Peut etre faut il faire connaissance de nouveaux amis ?

Tu es en train de traverser une période très difficile mais tu arrives bientôt au bout du tunnel surtout le piège c'est de ne pas succomber à la tentation de se confier à elle pour devenir "son ami", foutu thèse.... Chacun doit faire sa vie et continuer son chemin (je sais c'est dur mais c'est le plus sain quand ça ne va plus )

Je ne prétends pas t'avoir fait avancer ni donné d'excellents conseils mais j'ai essayé de contribuer.....

Bon courage et je pense que la meilleure solution est de regarder devant et pas en arrière
#126612
Suis certaine Zaphod que tu es sur le bon chemin car tu es pleinement conscient de ce qui t'arrive et tu l'affrontes les yeux grands ouverts (bon, avec 2-3 mojito si j'ai bien compris, mais c exclusivement pour la chorophyle, n'est-ce pas ;) )... j'espère pour tout le monde que l'été fera son oeuvre, mais j'ai peu de doutes sur le sujet ! Rien de tel que l'effet "septembre" pour prendre un vrai nouveau départ, même avec des cicatrices plus ou moins fraiches (comme Albator, tiens :lol: )...
Plein de courage à tous, la vie est courte...
Elois
#126614
Je ne suis pas trop inquiet sur le fait d'avancer.
Je prends simplement le post de Rel comme un petit warning bien utile. J'avance oui, mais suis-je bien lucide sur la distance parcourue et celle restant à parcourir?
Sur la 2eme partie, clairement non :lol: (mais c'est ça qui est intéressant).
Sur la 1ère, je reste méfiant sur la façon dont je traduis mes ressentis. Bien sûr, je ressens un manque, une tristesse et ma 1ère pensée et de l'associer à elle, comme un reflexe. Mais j'arrive clairement, à remettre ça en question quasi-immédiatement et à regarder le manque pour ce qu'il est vraiment, une expression de mes besoins et de mes faiblesses propres.
C'est certain que c'est éprouvant d'autant plus qu'elle a été ma 1ère véritable histoire d'amour, et que ça a duré vraiment longtemps. Je vous laisse imaginer le formatage ! :shock:
Mais bon, je me suis déjà prouvé par le passé que je savais m'accrocher quand c'était dur donc je me fais confiance. Cette sensation d'être à nouveau sur mes 2 pieds, je ne crois pas que ce soit une illusion. Le chemin est piégeux c'est certain, je me prendrais des gadins c'est le risque, mais c'est le risque qu'on prend quand on avance, je l'accepte.
Je pense que je saurais continuer à gérer ces manques et ces peurs le temps de remettre en question mes croyances, reconstruire une vision personnelle de ce que j'attends de la vie et développer un sens de la perception qui m'a fait défaut.
(bon, avec 2-3 mojito si j'ai bien compris, mais c exclusivement pour la chorophyle, n'est-ce pas ? )
Non, c'est uniquement parce que j'ai des amis poivrots en soirée et que je fais tout pour m'intégrer :lol: (plus sérieusement c'est vrai que je me méfie des effets secondaires, j'ai bien trop besoin de mes capacités de réflexion en ce moment).
(comme Albator, tiens )...
Tsssssss.... :x Le pire c'est que niveau tignasse aussi y'a un truc avec albator (en brun) :lol:
#127180
Bon, aujourd'hui au menu c'est pavé de réflexion :lol: (dsl mais y'a des jours où ça cogite, j'y peux rien).

Toujours dans cette démarche d'élargir ma perception dans ce besoin de grandir, il y a une question autour de laquelle je gravite depuis quelques temps, c'est celle de l'égo.
Pas si facile de trouver une définition universelle de ce terme. Pourtant c'est quelque chose qui revient souvent pour pas mal de monde, dans cette période post-rupture, et j'ai l'impression qu'en prenant le nœud par le bon bout, il y a peut-être moyen de trouver de la matière pour progresser.
J'avoue que pour moi, il y a encore pas mal de flou et je n'ai pas encore su construire une position personnelle vis-à-vis de ça.
D'un côté, ça semble être quelque chose de négatif, qui perturbe notre perception des choses et nous amène à nous conduire avec immaturité:
- "blessure à l'égo"
- "c'est on égo qui parle"
- "égoïsme"
D'un autre côté, il semble bon de soigner cet égo, par des activités valorisantes pour soi-même, des aventures amoureuses etc…

Partant d'une des définitions possible qui est que l'égo est une représentation que nous nous faisons de nous-mêmes, on comprend toute l'influence négative qu'il peut avoir lorsqu'il y a ce fameux décalage entre ce que nous sommes, ce que nous pensons être et ce que nous voudrions être. En définitive, c'est quand je me cache derrière cet égo qu'il prend sa puissance de contrôle négatif sur ma vie.
En revanche, si je prends soin de construire, d'alimenter cet égo, tout en le réexaminant (pas facile) périodiquement, et bien il devient un outil. Pas en tant que tel, mais en tant qu'indicateur qui me permet de travailler sur moi-même, de faire ce qu'il faut pour ce décalage entre ma perception de moi-même et ce que je suis réellement ne grandisse pas. Les échecs, les refus opposés, les éventuels rejets deviennent alors non pas des blessures mortelles mais des indications (malheureusement parfois douloureuses).

Si j'essaie de confronter cette théorie à mon expérience récente, je peux facilement me rendre compte que le dégoût de moi-même qui a accompagné ma prise de conscience de mes propres responsabilités dans l'échec de mon histoire, est lié à une croyance personnelle. Je pensais être à la hauteur de l'image de moi-même vers laquelle je voulais tendre et brutalement ça s'effondrait, me renvoyant à une position de "raté abandonné" (tout dans la nuance hein ?).
A force de me cacher derrière cette image de moi-même, je n'arrivais plus à discerner ce dont elle avait besoin (1er effet kiss-cool) et je n'arrivais pas à lui fournir (2eme effet).
L'autre grille de lecture qui se dessine, c'est qu'elle aussi se cachait derrière une image d'elle-même. Celle d'une femme qui se tient à son choix de partenaire, dans un couple qui donnait toute les garanties de solidité, d'honnêteté, de fidélité à l'extérieur. Elle n'a pas vu arriver la mort du sentiment amoureux, la possibilité qu'elle pourrait trouver ça ailleurs, le fait qu'elle n'avait de toute façon pas envie de donner dans ce couple. Elle a voulut le rejeter, à s'en rendre malade (au sens propre).
Entre nous deux, le lien s'est tendu avec une énergie énorme. Elle s'est projetée dans une nouvelle relation pour "échapper" au choc dont elle a pris conscience avant moi. Moi, je l'ai pris dans la gueule. Mais son égo à elle aussi a été brisé dans l'histoire et je sais qu'elle a tout de même souffert à cause de ça, mais pas de me perdre moi.
Il faut maintenant reconstruire cet égo mais en sélectionnant attentivement le matériau et en utilisant adéquatement le terrain (valeurs, forces, faiblesses), ne pas y ajouter de briques plus haute que soi sur l'édifice mais y mettre toutes les briques qu'on a patiemment gagné. Avoir un plan de ce qu'on veut bâtir me paraît maintenant également nécessaire (mes aspirations).
Je pense que c'est aussi ça le sens de l'expression "reprendre contact avec soi-même". Et je crois sincèrement qu'elle aussi a remis les choses à leur place (nos ex ne sont pas toujours en fuite et parfaitement insouciant non plus).
Vais-je réussir maintenant à utiliser efficacement cet égo? Ca demande du courage et de l'énergie je crois, mais c'est indispensable pour profiter réellement de toute relation, de quelque nature que ce soit. Ca va aussi demander du temps.

Je suis très curieux de savoir comment vous, vous avez traité cette question. Quels autres points de vue pourraient être développés.
#127678
Entrée journal de bord, mercredi 22/07.

8h de train dans la journée. 8h seul à lutter contre les tentatives de compréhension du pourquoi du comment, à la trahison finale, mais surtout à ce put**n d'univers qui a rétrécie comme peau de chagrin. J'étais tombé amoureux de son île natale, la sensation d'être là où j'aurais dû naître au monde, là où je trouvais instinctivement ma place, où les odeurs, les couleurs, les sensations, les gens me rendaient vivant et ça aussi je le perds.
Oui j'accepte de changer.
Oui je sais que c'est pour ouvrir le champ des possibles, accueillir le mieux, grandir.
Mais le prix est lourd. Pour rien au monde je ne refuserais de le payer et de toute façon je n'ai pas le choix.

- C'est grave docteur?
- Vous me prendrez 1 comprimé de nouvelles rencontres et 3 de nouvelles activités épanouissantes par semaine. Vous accompagnerez ça de 2-3 séances de sports hebdo, et d'un verre de rioja (gran reserva) à l'occasion. Ca fera 22€.
- Quoi? vous trouvez pas je suis assez passé par la caisse ces derniers temps? En plus c'est même pas remboursé :x

Qui a dit "camisole direct" ? :lol:
#127724
Zaphod, je ne crois pas que ce que je vais écrire te sera d'un grand secours … mais j'ai pour ma part remarqué un lien curieux entre les transports et les retours de douleur/questions sans réponse/nostalgie. Même lorsque je vais correctement, il s'avère que les voyages en avion (je prends pas mal l'avion) et en train (c'est plus rare pour moi, et un poil moins intense), réactivent un sentiment de … vacuité, de vide existentiel en quelque sorte. Je ne sais pas trop si c'est le fait de partir d'un endroit pour aller vers un autre - si c'est, donc, le déplacement en lui-même - ou bien si les avions et les trains suscitent des sensations particulières qui réinitialisent des émotions/sentiments toujours en tâche de fond dans notre "moi", (ou bien encore si ce que j'écris est parfaitement crétin :mrgreen: ), mais j'ai bien souvent expérimenté des "downs" (légers ou plus profonds) en allant quelque part …

Est-ce lié à l'espace/temps que l'on parcourt quand on se déplace (l'espace/temps ayant dans ce cas un rapport avec la vacuité, le vide), est-ce lié à l'idée de partir d'un lieu pour arriver dans un autre (ce qui nous renverrait sur un autre plan à notre expérience intérieure actuelle : partir - chassés - de notre histoire pour aller vers une autre vie, encore inconnue)

De mon côté, ça s'atténue en ce moment, mais ma rupture aura bientôt 9 mois.
Voilà, juste une impression (peut-être absurde, mais il n'y a bien qu'ici que je peux en parler !). ;)
#127774
Je ne sais pas si c'est d'un grand secours mais c'est d'un grand intérêt.
En fait en y repensant, tu as raison, les transports réactivent bien la nostalgie, le sentiment de vide. En voiture, train ou avion, ça me le fait.
Il y a forcément cette notion de solitude existentielle, de transplantation, de perte de repère, d'anxiété devant l'inconnu.
Quand on avait quelqu'un, ce lien était un repère fort, que ce soit lors d'un voyage ensemble ou séparés.
Alors quand je voyage, ou dans mon nouvel appart où je ne me sens pas encore vraiment "chez moi", et bien je pense à là où je me sentais vraiment vivant. Et malheureusement, c'est un endroit du monde où je crains de ne plus pouvoir aller :cry:

Je vis sans doute le phénomène classique qui est que derrière le 1er obstacle franchi, on découvre le suivant.
Il ne s'agit pas seulement de me sentir bien seul (sans elle) mais aussi de me sentir bien dans de nouvel endroit. Bon après, ça pourrait être franchement pire. Y'a quand même des avantages à vivre à Paris :P
#128020
zaphod a écrit : A force de me cacher derrière cette image de moi-même, je n'arrivais plus à discerner ce dont elle avait besoin (1er effet kiss-cool) et je n'arrivais pas à lui fournir (2eme effet).
Je ne sais pas...mais je ne pense pas que ce soit ton rôle de "discerner ce dont elle a besoin", de même que ce n'est pas ton rôle de le lui fournir...
J'ai fait la même erreur à vrai dire...moi aussi je pensais être devenue "celle que je voulais être"...et du coup je pensais que j'apportais à mon ex ce qu'il cherchait et ce dont il avait besoin.
Si on part sur ce principe là...forcément la relation est vouée à l'échec...
On ne peut pas "compter" sur l'autre pour nous donner ce que l'on cherche...pour nous rendre heureux...
Chacun décide de ce qui le rend heureux...et chacun agit, fait les choses par soi même pour être heureux.
Et je pense sincèrement qu'on ne peut pas trouver le bonheur à travers l'autre...et encore moins être réellement heureux ds relation où chacun est passif...attendant que l'autre satisfasse nos propres besoins.

Enfin...je sais pas si tu vois ce que je dire....je me perds là... :lol:
zaphod a écrit : Qui a dit "camisole direct" ? :lol:
Pas moi... :lol:
zaphod a écrit : Bon après, ça pourrait être franchement pire. Y'a quand même des avantages à vivre à Paris :P
Ouiiiiiiiiiiiii !!
Tu va voir, c'est génial Paris :mrgreen:
#128063
Magou a écrit :
Je ne sais pas...mais je ne pense pas que ce soit ton rôle de "discerner ce dont elle a besoin", de même que ce n'est pas ton rôle de le lui fournir...
J'ai fait la même erreur à vrai dire...moi aussi je pensais être devenue "celle que je voulais être"...et du coup je pensais que j'apportais à mon ex ce qu'il cherchait et ce dont il avait besoin.
Si on part sur ce principe là...forcément la relation est vouée à l'échec...
On ne peut pas "compter" sur l'autre pour nous donner ce que l'on cherche...pour nous rendre heureux...
Chacun décide de ce qui le rend heureux...et chacun agit, fait les choses par soi même pour être heureux.
Et je pense sincèrement qu'on ne peut pas trouver le bonheur à travers l'autre...et encore moins être réellement heureux ds relation où chacun est passif...attendant que l'autre satisfasse nos propres besoins.
J'ai une position un peu différente là-dessus. Il nous appartient effectivement de faire ce qu'il faut pour aller vers ce dont on a besoin. Mais une manière de l'assumer est de l'exprimer, en particulier à son conjoint. Le piège serait de vouloir devenir auto-suffisant. Nous sommes humains, nous ne pouvons pas vivre seul en autarcie. A partir d'un certain niveau, nos besoins (cf pyramide de Maslow) ne sont couverts qu'à travers nos rapports aux autres.
Pour moi, la relation amoureuse est le cadre qui pourvoit à certains de ces besoins dont certains sont très sensibles de par l'histoire personnelle de celui qui le porte.
Après, je te rejoins quand tu dis que ce n'est pas à l'autre de deviner. N'empêche qu'il n'est pas toujours facile d'être explicite, de se faire comprendre de son partenaire. C'est la que le discernement entre en jeu, mobilise notre énergie vers cet autre que nous aimons, pour faire ce pas vers lui.
Aprés, le bonheur, c'est une notion plus large et c'est clair que ce n'est pas notre partenaire qui fera de nous quelqu'un d'heureux. Et il est sûr que le bonheur n'est pas dans la passivité.

bonne journée
#128098
salut Zaphod, je viens de parcourir le sujet et j'ai été impressionné par ton recul et ta sérénité après une rupture d'une relation de 12 ans d'un premier vrai amour. De quand date t'elle exactement ? Personnellement j'ai du mal à être vraiment serein. J'ai réussi à me calmer au bout de 4 mois et je continue mon SR vaille que vaille mais au fond de moi, je n'arrive pas à faire le deuil, à abdiquer. J'ai bcp de doutes sur ce que je veux vraiment car même si d'un côté je sais que je n'aurais pas été heureux dans cette relation, d'un autre mon ex m'a proposé qu'on reste amis et c'est une idée que je n'arrive pas à chasser de ma tête. J'ai rencontré peu de femmes qui avaient les qualités que je recherche et pour une fois que j'en trouve une, je me dis qu'il serait dommage de rompre tout contact définitivement. Je suis vraiment partagé en ce moment et un peu perdu. J'en suis à 24 jours de SR, certes je vais mieux qu'avant mais j'ai je ne peux pas chasser ces doutes de mon esprit.
#128103
Seulaumonde,

Pas de triomphalisme, la sérénité n'est que relative, mais en tout cas suffisante pour affronter la difficulté.
Ca date du 8 mai, c'est encore trés frais.
Depuis, mon cerveau ne m'a laissé aucun répis. Je tache juste de le faire travailler dans le bon sens et j'ai eu une chance énorme d'être bien aidé dès le début.
Je pense que le deuil de cette relation est bien avancé. Pas le choix, il faut bien accepter de perdre ce qui nous leste pour grandir. Mais il reste plein d'autre choses dont la perte est difficile à gérer.

L'amitié avec l'ex, c'est une question personnelle. Ca dépend comment on voit la vie, comment on se perçoit soi-même, comment on le perçoit, ce qu'on a compris de cet échec sur soi-même et sur cet(te) ex. Dans cette période, il est inutile d'essayer d'y répondre. A ré-éxaminer périodiquement.

En parlant d'elle, elle vient de me recontacter à l'instant :roll: Aucune tentative de ma part depuis .... ben je ne sais plus en fait :lol:
Le prétexte est des papiers à refaire mais elle a voulu me parler de ce que je faisais pour les vacances, qu'elle savait que je partais en Espagne par un ami commun, savoir si j'étais bien dans mon nouvel appart.
Moi: réponses courtoises mais fermées pour ne pas engager de poursuites éventuelles. A la question comment je me sens dans mon nouvel appart, mon quartier, je réponds "c'est intéressant" :lol:. Aucune prise sur ce que je répondais 8-)
Bien sûr elle m'a dit ce qu'elle faisait pour ses vacances. Bien sûr je n'ai pas cherché à creuser même si elle me tendait une perche énorme car son lieu de vacance signifie qu'elle y va probablement sans son nouveau mec. Moi, aucune allusion, même pas envie d'en faire une.
On verra si ça me travaille dans la journée mais je ne crois pas. Je connais ma direction et je veux rester concentré.

Bonne journée
#128355
Bon aller, il va falloir remettre une couche de détermination, il y a des petits signes d'infiltration.
Pas de découragement, je connais le mode d'emploi maintenant.

Contexte: Resto avec un ami qui est aussi le sien et qui l'a vu hier. Comme je le pressentais suite à son coup de fil à elle d'aujourd'hui, je m'attendais à un petit mot. J'avais déjà eu droit à une allusion en fin d'aprem par une copine commune, mais là c'est tombé. L'euphorie est peut-être bien en train de retomber de son côté.
Attention, je ne suis absolument pas en train de parler de renaissance d'espoir ou d'un quelconque changement en ce qui me concerne. Non, le problème est que la dépression risque de reprendre ses droit sur elle puisqu'elle n'a fait que traiter un symptôme (mort de ses sentiments pour moi) mais pas la cause (enfin pas encore, ou incomplètement). Et hop, 4 ans de conditionnement qui viennent frapper à la porte: volonté de tenter de soutenir, de faire quelque chose.
OK, ça va encore me coûter 1 ou 2j à focaliser ma concentration sur la perception de la réalité et uniquement la réalité: ça n'est plus mon rôle, je crois qu'il faudrait être un peu obtus pour ne pas avoir compris le message, et j'ai déjà payé par le passé ce type de comportement désintéressé.
Je me demande si elle n'essaie pas de trouver le soutien là où elle l'a toujours trouvé jusqu'à présent (compréhensible), mais de gré ou de force il faudra bien qu'elle prenne conscience des conséquences de sa décision (pas faute de lui avoir exposer d'autres solutions, y compris certaines où je n'étais pas dans le tableau). Je ne vais pas tenter d'interpréter plus loin car je pourrais trouver des motifs pour me culpabiliser. Ce serait un comble!

Merci Mme volonté et Mr mental parce que là, y'a Mme dépendance qui est un peu lourde :lol:
#128813
Comme prévu, lutte interne permanente ces 2 derniers jours.
Le côté positif c'est que ça permet de creuser encore un peu plus profond et de trouver de nouvelles réponses (aïe, il va peut-être encore falloir approfondir vu que je trouve des trucs à chaque fois).

Bon, 2 sem de vacances. SR sur le forum par conséquent :roll:

A bientôt et détachez-vous bien !
#132724
Retour de curieuses vacances. Je ne saurais pas dire si elles étaient bonnes ou mauvaises :!: :?: Je dirais parfois éprouvantes mais trés probablement bonnes pour la suite.

C'est assez surprenant de voir à quel point la douleur de la rupture rend hypersensible à certains mots, certaines situations, certaines lectures qui ne passaient pas au travers de l'ancien filtre qui me permettait de percevoir le monde.
Il faut être honnête, ce qui m'interpelle c'est surtout ce qui résonne en moi, je ne fais que me trouver moi-même ou mes manques, mais c'est sans doute ça de penser à soi dans ce genre de phase. L'avantage c'est que ça permet aussi de commencer à voir chez les autres, certains comportements que je n'arrivais pas à intégrer avant. Et bien sûr ça s'applique aux comportement de mon ex.
Je commence à avoir les idées assez claires sur les raisons qui m'ont poussé vers elle, ce que j'ai inconsciemment identifié en elle et qui a capté toute mon attention, et comment la communication entre nous était défaillante à partir d'un certain moment. Non pas qu'il n'y en avait pas mais elle était un peu à sens unique et elle ne mettait pas en lien les bonnes parties de nous et pas sur les mêmes objectifs.
C'est un peu frustrant de ne prendre conscience de ça que maintenant. Ca m'aurait été bien utile pour terminer cette histoire beaucoup plus tôt. Là je prends conscience que je suis passé à côté de ma vie ces dernières années, pour quelqu'un dont je ne dirais pas qu'elle ne valait pas le coup, mais qui ne voulait/pouvait pas forcément donner beaucoup (serais-je exigeant?). Je lui ai sans doute aussi fait perdre un temps précieux mais il faut être 2 pour se planter aussi longtemps.

D'un autre côté, savoir par quel bout travailler sur soi-même est un solide exutoire . Curieuse sensation également de savoir que de faire ce travail va encore probablement pas mal me secouer. C'est un peu effrayant mais j'ai résolument envie de le faire. La perspective de passer encore à côté de ma vie est bien plus repoussante.