- 02 juil. 2009, 11:00
#120407
Chers lecteurs et lectrices,
C'est un vrai plaisir que de pouvoir extérioriser les pensées qui nous travaillent dans cet espace sans emmerder ses amis ou ses proches. Parce que faut le reconnaître les gens désespérés ennuient vite les autres. Et je ne leur en veux pas, je ferai pareil à leur place. Et puis jusqu'à présent je n'avais trouvé que la course à pied, la guitare et les bouteilles de zubrowska pour tenir.
Mais ne tournons pas autour du pot plus longtemps. Je me suis fait largué par mon amie le 12 avril. Nous nous étions rencontrés un an auparavant. Ce n'était pas une relation simple (mais y en a-t-il dès qu'on a plus de 6 ans ?). Elle vit seule avec son fils de 4 ans et les relations avec le père étaient encore agitées. Elle a été très amoureuse, m'a présenté très vite son fils et à sa famille. J'étais très souvent chez elle et nous avons quasiment eu une vie familiale. Et puis passés ces 6 premiers mois de bonheur, elle a commencé à prendre de la distance, à devenir plus froide et amère. Enfin un mois avant la rupture, elle m'a posé un ultimatum : que je me livre à elle davantage, que je la considère davantage comme une "femme" et surtout de faire en sorte qu'elle se sente femme même en présence de son fils. J'ai tenté de réagir mais tout était déjà joué. Elle a pris la décision de rompre en rejetant la responsabilité de notre échec sur mon absence de volonté d'engagement. Lors de notre dernière conversation téléphonique, je lui a clairement signifié mes sentiments pour elle et ma volonté de changer, mais elle est restée ferme et m'a dit que j'étais sans doute prêt pour vivre autre relation.
A partir de là, j'ai pris vraiment conscience de l'intensité de l'attachement que j'avais pour elle et j'ai ressenti le besoin de le lui exprimer à travers une lettre. Le hasard a fait que nous nous sommes croisés 15 jours plus tard dans la rue. J'ai voulu la saluer mais elle a été très déstabilisée et m'a instinctivement repoussé en me disant "non, ce n'est pas le moment".
J'aurais dû comprendre sa volonté d'apaisement à ce moment là. Mais comme mes sentiments s'étaient développés et que je n'avais pas su le lui communiquer plus tôt, j'ai craqué. Je lui ai envoyé un flacon de son parfum préféré qu'elle m'a renvoyé instantanément accompagné d'une lettre me priant de cesser tout contact, que c'était terminé, qu'elle avait de bons souvenirs de moi mais qu'il ne fallait pas que je gâche tout. Après ce choc, je lui ai textoté que, par ce geste, j'avais voulu lui exprimer la sincérité de mon amour même avec retard. Elle a répondu qu'il fallait que je la laisse tranquille. J'ai répondu que j'avais compris le message et qu'elle avait été très importante pour moi. C'était le 13 mai.
Depuis, j'ai résisté à la tentation de lui souhaiter son anniversaire et je pense de plus en plus à moi même s'il y a des phases de rechute. Je sais que j'ai commis quelques erreurs en insistant un peu trop. Je regrette par exemple de lui avoir envoyé un cadeau, c'était trop oppressant. Mais comme elle me reprochait de ne plus la faire suffisamment "vibrer", de manquer de marque d'attention et de ne pas la considérer suffisamment "comme une femme", il était essentiel de lui manifester mon attachement.
Je pense maintenant que le SR est l'unique solution dans cette histoire. Il lui faut du temps. Je crois que les blessures de sa précédente histoire sont encore très présentes même si cela faisait 2 ans qu'elle était séparé du père de son fils. Ce qui est sûr c'est que je ne suis pas arrivé au bon moment. A votre avis, est ce que je n'étais qu'une relation de transition dont elle s'est servie pour savoir si elle était encore capable d'aimer un autre homme et de retrouver une vie de femme ? Ou les émotions fortes des premiers mois de notre histoire pourrait revenir ?
Merci d'avance de vos réactions.
Solidairement !
Groucho
C'est un vrai plaisir que de pouvoir extérioriser les pensées qui nous travaillent dans cet espace sans emmerder ses amis ou ses proches. Parce que faut le reconnaître les gens désespérés ennuient vite les autres. Et je ne leur en veux pas, je ferai pareil à leur place. Et puis jusqu'à présent je n'avais trouvé que la course à pied, la guitare et les bouteilles de zubrowska pour tenir.
Mais ne tournons pas autour du pot plus longtemps. Je me suis fait largué par mon amie le 12 avril. Nous nous étions rencontrés un an auparavant. Ce n'était pas une relation simple (mais y en a-t-il dès qu'on a plus de 6 ans ?). Elle vit seule avec son fils de 4 ans et les relations avec le père étaient encore agitées. Elle a été très amoureuse, m'a présenté très vite son fils et à sa famille. J'étais très souvent chez elle et nous avons quasiment eu une vie familiale. Et puis passés ces 6 premiers mois de bonheur, elle a commencé à prendre de la distance, à devenir plus froide et amère. Enfin un mois avant la rupture, elle m'a posé un ultimatum : que je me livre à elle davantage, que je la considère davantage comme une "femme" et surtout de faire en sorte qu'elle se sente femme même en présence de son fils. J'ai tenté de réagir mais tout était déjà joué. Elle a pris la décision de rompre en rejetant la responsabilité de notre échec sur mon absence de volonté d'engagement. Lors de notre dernière conversation téléphonique, je lui a clairement signifié mes sentiments pour elle et ma volonté de changer, mais elle est restée ferme et m'a dit que j'étais sans doute prêt pour vivre autre relation.
A partir de là, j'ai pris vraiment conscience de l'intensité de l'attachement que j'avais pour elle et j'ai ressenti le besoin de le lui exprimer à travers une lettre. Le hasard a fait que nous nous sommes croisés 15 jours plus tard dans la rue. J'ai voulu la saluer mais elle a été très déstabilisée et m'a instinctivement repoussé en me disant "non, ce n'est pas le moment".
J'aurais dû comprendre sa volonté d'apaisement à ce moment là. Mais comme mes sentiments s'étaient développés et que je n'avais pas su le lui communiquer plus tôt, j'ai craqué. Je lui ai envoyé un flacon de son parfum préféré qu'elle m'a renvoyé instantanément accompagné d'une lettre me priant de cesser tout contact, que c'était terminé, qu'elle avait de bons souvenirs de moi mais qu'il ne fallait pas que je gâche tout. Après ce choc, je lui ai textoté que, par ce geste, j'avais voulu lui exprimer la sincérité de mon amour même avec retard. Elle a répondu qu'il fallait que je la laisse tranquille. J'ai répondu que j'avais compris le message et qu'elle avait été très importante pour moi. C'était le 13 mai.
Depuis, j'ai résisté à la tentation de lui souhaiter son anniversaire et je pense de plus en plus à moi même s'il y a des phases de rechute. Je sais que j'ai commis quelques erreurs en insistant un peu trop. Je regrette par exemple de lui avoir envoyé un cadeau, c'était trop oppressant. Mais comme elle me reprochait de ne plus la faire suffisamment "vibrer", de manquer de marque d'attention et de ne pas la considérer suffisamment "comme une femme", il était essentiel de lui manifester mon attachement.
Je pense maintenant que le SR est l'unique solution dans cette histoire. Il lui faut du temps. Je crois que les blessures de sa précédente histoire sont encore très présentes même si cela faisait 2 ans qu'elle était séparé du père de son fils. Ce qui est sûr c'est que je ne suis pas arrivé au bon moment. A votre avis, est ce que je n'étais qu'une relation de transition dont elle s'est servie pour savoir si elle était encore capable d'aimer un autre homme et de retrouver une vie de femme ? Ou les émotions fortes des premiers mois de notre histoire pourrait revenir ?
Merci d'avance de vos réactions.
Solidairement !
Groucho