- 23 mars 2015, 11:21
#1011315
Salut tout le monde, je tiens à partager mon expérience, en espérant que certains d'entre vous seront en capacité de me donner leur avis.
-Je résume donc, je vis en colocation depuis des années, une colocataire et moi sommes devenus très proches assez rapidement après son arrivée, à ce moment là nous n'étions que tous les deux, et sommes rapidement tombés dans le cadre d'une relation (quelques semaines de rapprochement, et hop !).
-Deuxième phase, le troisième colocataire arrive, vu le contexte, on choisit de ne rien dire, d'autant qu'on n'était sûr de rien entre nous pour le moment, plusieurs mois s'écoulent, malgré notre age (moi 25 et elle 18 à l'époque), on partage ensemble notre premier rapport sexuel, et le coloc étant rarement là, on profite tout de même de notre intimité, notons tout de même que ses parents ne m'aiment pas (ils sont pleins de préjugés, je suis orphelin sans héritage depuis l'adolescence, ma situation n'est pas exceptionnelle, travail pas forcément valorisant, etc...), peu après ce premier rapport, je décide de mettre les choses au clair, je commence à réellement m'attacher à elle, soit on officialise, soit on arrête là... Au bout d'interminables moments à tourner en rond, sachant que j'ai des sentiments, elle me rappelle à elle et me fait céder, on continue tel quel.
-J'exprime tout de même qu'au bout d'un an il serait temps d'officialiser les choses, elle me promet donc qu'à la rentrée suivante, on officialisera, mais la situation devient de plus en plus compliquée, on ne vit pas notre relation, on ne profite pas d'une vraie vie de couple, c'est la peur de finir seul qui nous maintiens tous les deux ensemble, malgré ça elle m'a quand même testé avec une copine à elle, pour voir vers qui mon cœur irait, et je n'ai pas changé de cap malgré les tumultes.
En septembre 2013, elle n'officialise pas, je la comprends, vis à vis de ses parents, et du mensonge entretenu auprès de tous c'est compréhensible, je commence à comprendre qu'on s'enfonce dans un cercle vicieux, nous sommes toujours câlins, proches, mais notre relation se dégrade, nos rapports s'espacent de plus en plus, elle se renferme sur elle même et communique peu, et sachant que je n'en ai pas la contrepartie, je ne fais plus autant d'efforts qu'avant.
-L'année 2014 s'est passée à peu près de la même manière, mais a empiré lorsque nous avons receuilli en début d'été un nouveau colocataire casanier, nous n'avions plus d'intimité, elle a déménagé pour ses études en Septembre 2014 à une centaine de KM et revient une semaine toutes les trois semaines, puis elle m'a ouvertement avouée ne pas/plus m'aimer vers la fin de l'année mais on restait toujours ensemble, sur ce qu'il nous restait... Malgré ça, nous avons toujours eu une complicité hors norme, on se connait tellement... J'ai commencé à prendre mes distances vers le début de l'année 2015 de peur de souffrir vraiment de tout ça.
-Finalement, après un début de semaine euphorique il y a deux semaines (dans les bras, embrassades, et si elle n'était pas tombée dans la mauvaise période du mois...) et ce malgré le fait qu'un mec s'intéressait à elle, et qu'ils flirtaient, tout s'est dégradé petit à petit durant toute la semaine, et le dimanche lors de son départ, je lui ait dit que je voulais qu'elle soit heureuse, que dans notre contexte je ne voyais pas comment la rendre heureuse, et de penser à elle, sans se préoccuper de moi.
Je pensais qu'il n'allait rien se passer tout de suite, qu'on allait être sur un statu quo, qu'elle allait revenir, et que quoi qu'il arrive, je pourrais encaisser, mais pas du tout, le Lundi soir, elle m'annonce qu'elle a couché avec le mec lorsqu'on échange par messagerie instantanée, j'ai ressenti un coup de couteau dans le cœur, et bien qu'au début ça allait, et mon état s'est rapidement dégradé, j'ai réalisé que je l'aimais plus que tout, que tout était du gâchis, que je l'avais envoyé dans les bras d'un autre, n'avait pas pris les choses en main et mis les points sur les I tel un homme auparavant.
Je me prends donc en main, et lui explique tout le lendemain, ce que je voulais, voudrais, ressent, elle se dit troublée, ne s'attendait pas à ça, que je suis tellement convaincant qu'on croirait que je passe un entretien d'embauche, mais qu'étant instable elle a peur de tomber amoureuse, etc... Je décide donc qu'on se reverrait le weekend pour parler de ça, après avoir passé sans doute la pire semaine de ma vie émotionnellement...
Et ce weekend (hier et avant hier), a été en bonne partie horrible, j'avais tout préparé (réservation au resto, fleurs, petit déj royal, sorties, etc...), et elle, n'est même pas venue me chercher à la gare, en plein trajet elle me demande si je veux bien aller au bar le soir, sachant qu'il y aura le mec avec qui elle a couché. Je lui répond que je ne pense pas en être capable, puis elle m'annonce être chez l'opticien, avec le mec en question (qui propose de m'inviter diner chez lui le dimanche soir, elle lui a dit que nous étions comme des frères), et me demande de les rejoindre. (Déjà, le get apent, ça fait mal au cul !), j'arrive, elle me voit et me saute dessus toute gentille et contente de me voir, puis repart papoter avec l'opticien, moi je papote avec le gars, le met en garde vis à vis d'elle gentiment (ne pas lui faire du mal, sinon...), et vérifie ou ils en sont, c'est pas officialisé, ils sont pas amoureux, ça commence doucement.
Elle, me regarde peu après en cherchant un regard approbateur, et moi je lui fait les gros yeux, elle se sent coupable.
Ensuite le mec nous ramène en bas de chez lui, je refuse de rester pour un café, je repart avec la Miss dans sa voiture, lui demande comment elle a pu me mettre dans cette situation, elle s'excuse et dit que ce n'était pas prévu, on commence à discuter, elle m'annonce qu'après deux ans elle ne pouvait pas se forcer à m'aimer encore même après avoir essayé, j'ai beau essayer de lui expliquer que faire ça c'est le pire, et que c'est le contexte qui nous a tué, elle me rejette, me dit qu'elle me voit comme un ami, un frère, et je m'effondre en larmes dans ses bras, tandis qu'elle fait de même...
-Le soir, on discute, on s'entredéchire (j'ai faillit partir parce que je voyais que ma souffrance engendrait la sienne, elle m'a rattrapé et demandé de rester au seuil de la porte parce qu'elle culpabilisait), elle ne refuse ni les câlins, ni les bisous sur la joue et le cou, et du coup, pas de resto ce soir là, on se calme, on discute posément, je lui fait un bon massage (y compris des fesses !) et elle me dit que je marque un point là, on va se coucher pour dormir ensemble, elle se fiche pas mal que je puisse voir ses seins quand elle se change...
-Le lendemain matin, je lui fait un petit dej royal, elle est super contente, on parle bien, mais je ne me sens pas bien, elle essaie de m'imposer le mec, d'en parler comme si j'étais son confident, et je m'effondre à nouveau peu après, petit dej foutu, re crise de larmes, je lui dit d'arrêter avec ça, que je suis pas prêt à ça, finalement plutôt que de partir le lundi, on décide que je partirais le dimanche soir, d'autant que je ne veux pas manger avec ce mec.
Durant l'après midi, décoinçage total, on retrouve toute notre complicité qui nous avait lié dans nos débuts, elle me parle ouvertement de ses goûts, tant musicaux, que sexuels (on pensait pas être sur la même longueur d'onde à force, vu la fréquence de nos rapports, mais elle ne s'exprimait pas sur ses désirs, je devais jouer le devin, du coup elle me reprochait que c'était mou, tandis que le mec en question est doué, mais je lui ai demandé comment j'étais censé m'améliorer sans dialogue ? Elle se pensait juste expressive, sauf que pas du tout, parfois je pensais même que c'était raté, alors que pour elle, pas du tout...), puis me tape dans l'oeil en me demandant si elle a un "si bon cul que ça ?", etc...
Ensuite, comme à notre accoutumée, on prend soin l'un de l'autre, je m'occupe de l'aider pour quelques boutons dans le dos, et elle se retrouve à poil pendant que je m'occupe d'elle, sans pourtant aucune arrière pensée vu qu'elle m'avait clairement rejetée... Pourtant je doute que son nouveau mec aurait apprécié, d'autant que je lui touchais les fesses pour m'en occuper.
Résultat, elle refait une petite sieste, me raccompagne à la gare, je m'effondre encore, surtout après cette complicité retrouvée... Je lui fait clairement comprendre que je n'abandonnerait pas, que ce que je lui avait dit le mardi tenais toujours, elle me dit qu'elle est désolé, qu'elle est une conasse, une salope, pleure aussi, mais ne peut pas revenir avec moi, d'autant qu'elle m'avait dit la veille le mec en question aussi a droit à sa chance, que ce serait dégueulasse pour lui, alors que je lui demandait de m'en donner une, après tout ce qu'on avait vécu, alors que moi je lui en avait donné plusieurs.
Je m'en vais, lui confie dans un dernier élan que je l'aime et ne lâche pas l'affaire, elle me dit qu'elle est contente, mais ne veux pas que je me focalise sur elle, mais je m'en fous, il n'y a qu'elle qui compte, et elle s'en veut, puis part diner et sans doute dormir avec le mec.
-Ce matin, je lui envoie des messages pour lui dire que je ne dort pas, que j'ai du mal à gérer la situation comme je l'avais prévenu la veille, mais un peu plus tard, je lui explique clairement que je n'ai pas à porter la responsabilité de tout ce qu'il s'est passé, que c'est le contexte, le mensonge, et ses promesses non tenues qui avait tué notre relation, l'amour, pas le simple fait que les sentiments se soient eclipsés et que la routine nous ait tué tandis que la peur de finir seul nous maintenait ensemble, puis lui fait part que je pense qu'on aurait besoin d'espace, elle me dit alors qu'elle a tout lu, qu'elle me répondra ce soir, et me balance une pique "que je lui avait fait des marques en m'occupant d'elle hier, que la prochaine fois je devrais faire attention", je m'excuse alors auprès d'elle, notamment si mon message était dur, mes émotions se jouent de moi, parfois tendre, parfois dur, et je reconnais finalement que cette rupture était finalement la meilleure chose qu'il nous soit arrivé, parce qu'elle nous permettrait de partir sur des bases saines vu ce que j'en avait vu l'après midi de la veille, tout en lui expliquant que ça ne sert à rien de chercher un coupable, que je voulais simplement mettre les choses sur la table, puis lui explique qu'on ressortira grandi de tout ça, que rien n'est gravé dans le marbre, nourris toujours le même espoir, et que sa décision était sans doute le meilleur choix à faire pour repartir du bon pied.
Je lui souhaite alors bien du courage dans son travail de la semaine, que je l'enlace, et l'aime.
-Actuellement, je pense qu'elle me répondra ce soir, et j'ignore quelle réaction elle aura après le premier message dit sur un ton de reproche (malgré avoir calmé le jeu ensuite), mais je pense laisser passer du temps avant de lui répondre...
Je ne sais pas ce que vous en pensez ?
C'est fou quand même, je ne m'attendais pas à ressentir et souffrir autant de choses un jour dans ma vie, mais elle compte vraiment pour moi (tout autant que je sais que je compte beaucoup pour elle, je suis de ses propres mots, la personne qui la connait et la comprends le mieux), c'est la seule vraie relation humaine que j'ai jamais eu dans le fond, ma vie a été une telle galère jusque là, et pourtant en comparaison...

-Je résume donc, je vis en colocation depuis des années, une colocataire et moi sommes devenus très proches assez rapidement après son arrivée, à ce moment là nous n'étions que tous les deux, et sommes rapidement tombés dans le cadre d'une relation (quelques semaines de rapprochement, et hop !).
-Deuxième phase, le troisième colocataire arrive, vu le contexte, on choisit de ne rien dire, d'autant qu'on n'était sûr de rien entre nous pour le moment, plusieurs mois s'écoulent, malgré notre age (moi 25 et elle 18 à l'époque), on partage ensemble notre premier rapport sexuel, et le coloc étant rarement là, on profite tout de même de notre intimité, notons tout de même que ses parents ne m'aiment pas (ils sont pleins de préjugés, je suis orphelin sans héritage depuis l'adolescence, ma situation n'est pas exceptionnelle, travail pas forcément valorisant, etc...), peu après ce premier rapport, je décide de mettre les choses au clair, je commence à réellement m'attacher à elle, soit on officialise, soit on arrête là... Au bout d'interminables moments à tourner en rond, sachant que j'ai des sentiments, elle me rappelle à elle et me fait céder, on continue tel quel.
-J'exprime tout de même qu'au bout d'un an il serait temps d'officialiser les choses, elle me promet donc qu'à la rentrée suivante, on officialisera, mais la situation devient de plus en plus compliquée, on ne vit pas notre relation, on ne profite pas d'une vraie vie de couple, c'est la peur de finir seul qui nous maintiens tous les deux ensemble, malgré ça elle m'a quand même testé avec une copine à elle, pour voir vers qui mon cœur irait, et je n'ai pas changé de cap malgré les tumultes.
En septembre 2013, elle n'officialise pas, je la comprends, vis à vis de ses parents, et du mensonge entretenu auprès de tous c'est compréhensible, je commence à comprendre qu'on s'enfonce dans un cercle vicieux, nous sommes toujours câlins, proches, mais notre relation se dégrade, nos rapports s'espacent de plus en plus, elle se renferme sur elle même et communique peu, et sachant que je n'en ai pas la contrepartie, je ne fais plus autant d'efforts qu'avant.
-L'année 2014 s'est passée à peu près de la même manière, mais a empiré lorsque nous avons receuilli en début d'été un nouveau colocataire casanier, nous n'avions plus d'intimité, elle a déménagé pour ses études en Septembre 2014 à une centaine de KM et revient une semaine toutes les trois semaines, puis elle m'a ouvertement avouée ne pas/plus m'aimer vers la fin de l'année mais on restait toujours ensemble, sur ce qu'il nous restait... Malgré ça, nous avons toujours eu une complicité hors norme, on se connait tellement... J'ai commencé à prendre mes distances vers le début de l'année 2015 de peur de souffrir vraiment de tout ça.
-Finalement, après un début de semaine euphorique il y a deux semaines (dans les bras, embrassades, et si elle n'était pas tombée dans la mauvaise période du mois...) et ce malgré le fait qu'un mec s'intéressait à elle, et qu'ils flirtaient, tout s'est dégradé petit à petit durant toute la semaine, et le dimanche lors de son départ, je lui ait dit que je voulais qu'elle soit heureuse, que dans notre contexte je ne voyais pas comment la rendre heureuse, et de penser à elle, sans se préoccuper de moi.
Je pensais qu'il n'allait rien se passer tout de suite, qu'on allait être sur un statu quo, qu'elle allait revenir, et que quoi qu'il arrive, je pourrais encaisser, mais pas du tout, le Lundi soir, elle m'annonce qu'elle a couché avec le mec lorsqu'on échange par messagerie instantanée, j'ai ressenti un coup de couteau dans le cœur, et bien qu'au début ça allait, et mon état s'est rapidement dégradé, j'ai réalisé que je l'aimais plus que tout, que tout était du gâchis, que je l'avais envoyé dans les bras d'un autre, n'avait pas pris les choses en main et mis les points sur les I tel un homme auparavant.
Je me prends donc en main, et lui explique tout le lendemain, ce que je voulais, voudrais, ressent, elle se dit troublée, ne s'attendait pas à ça, que je suis tellement convaincant qu'on croirait que je passe un entretien d'embauche, mais qu'étant instable elle a peur de tomber amoureuse, etc... Je décide donc qu'on se reverrait le weekend pour parler de ça, après avoir passé sans doute la pire semaine de ma vie émotionnellement...
Et ce weekend (hier et avant hier), a été en bonne partie horrible, j'avais tout préparé (réservation au resto, fleurs, petit déj royal, sorties, etc...), et elle, n'est même pas venue me chercher à la gare, en plein trajet elle me demande si je veux bien aller au bar le soir, sachant qu'il y aura le mec avec qui elle a couché. Je lui répond que je ne pense pas en être capable, puis elle m'annonce être chez l'opticien, avec le mec en question (qui propose de m'inviter diner chez lui le dimanche soir, elle lui a dit que nous étions comme des frères), et me demande de les rejoindre. (Déjà, le get apent, ça fait mal au cul !), j'arrive, elle me voit et me saute dessus toute gentille et contente de me voir, puis repart papoter avec l'opticien, moi je papote avec le gars, le met en garde vis à vis d'elle gentiment (ne pas lui faire du mal, sinon...), et vérifie ou ils en sont, c'est pas officialisé, ils sont pas amoureux, ça commence doucement.
Elle, me regarde peu après en cherchant un regard approbateur, et moi je lui fait les gros yeux, elle se sent coupable.
Ensuite le mec nous ramène en bas de chez lui, je refuse de rester pour un café, je repart avec la Miss dans sa voiture, lui demande comment elle a pu me mettre dans cette situation, elle s'excuse et dit que ce n'était pas prévu, on commence à discuter, elle m'annonce qu'après deux ans elle ne pouvait pas se forcer à m'aimer encore même après avoir essayé, j'ai beau essayer de lui expliquer que faire ça c'est le pire, et que c'est le contexte qui nous a tué, elle me rejette, me dit qu'elle me voit comme un ami, un frère, et je m'effondre en larmes dans ses bras, tandis qu'elle fait de même...
-Le soir, on discute, on s'entredéchire (j'ai faillit partir parce que je voyais que ma souffrance engendrait la sienne, elle m'a rattrapé et demandé de rester au seuil de la porte parce qu'elle culpabilisait), elle ne refuse ni les câlins, ni les bisous sur la joue et le cou, et du coup, pas de resto ce soir là, on se calme, on discute posément, je lui fait un bon massage (y compris des fesses !) et elle me dit que je marque un point là, on va se coucher pour dormir ensemble, elle se fiche pas mal que je puisse voir ses seins quand elle se change...
-Le lendemain matin, je lui fait un petit dej royal, elle est super contente, on parle bien, mais je ne me sens pas bien, elle essaie de m'imposer le mec, d'en parler comme si j'étais son confident, et je m'effondre à nouveau peu après, petit dej foutu, re crise de larmes, je lui dit d'arrêter avec ça, que je suis pas prêt à ça, finalement plutôt que de partir le lundi, on décide que je partirais le dimanche soir, d'autant que je ne veux pas manger avec ce mec.
Durant l'après midi, décoinçage total, on retrouve toute notre complicité qui nous avait lié dans nos débuts, elle me parle ouvertement de ses goûts, tant musicaux, que sexuels (on pensait pas être sur la même longueur d'onde à force, vu la fréquence de nos rapports, mais elle ne s'exprimait pas sur ses désirs, je devais jouer le devin, du coup elle me reprochait que c'était mou, tandis que le mec en question est doué, mais je lui ai demandé comment j'étais censé m'améliorer sans dialogue ? Elle se pensait juste expressive, sauf que pas du tout, parfois je pensais même que c'était raté, alors que pour elle, pas du tout...), puis me tape dans l'oeil en me demandant si elle a un "si bon cul que ça ?", etc...
Ensuite, comme à notre accoutumée, on prend soin l'un de l'autre, je m'occupe de l'aider pour quelques boutons dans le dos, et elle se retrouve à poil pendant que je m'occupe d'elle, sans pourtant aucune arrière pensée vu qu'elle m'avait clairement rejetée... Pourtant je doute que son nouveau mec aurait apprécié, d'autant que je lui touchais les fesses pour m'en occuper.
Résultat, elle refait une petite sieste, me raccompagne à la gare, je m'effondre encore, surtout après cette complicité retrouvée... Je lui fait clairement comprendre que je n'abandonnerait pas, que ce que je lui avait dit le mardi tenais toujours, elle me dit qu'elle est désolé, qu'elle est une conasse, une salope, pleure aussi, mais ne peut pas revenir avec moi, d'autant qu'elle m'avait dit la veille le mec en question aussi a droit à sa chance, que ce serait dégueulasse pour lui, alors que je lui demandait de m'en donner une, après tout ce qu'on avait vécu, alors que moi je lui en avait donné plusieurs.
Je m'en vais, lui confie dans un dernier élan que je l'aime et ne lâche pas l'affaire, elle me dit qu'elle est contente, mais ne veux pas que je me focalise sur elle, mais je m'en fous, il n'y a qu'elle qui compte, et elle s'en veut, puis part diner et sans doute dormir avec le mec.
-Ce matin, je lui envoie des messages pour lui dire que je ne dort pas, que j'ai du mal à gérer la situation comme je l'avais prévenu la veille, mais un peu plus tard, je lui explique clairement que je n'ai pas à porter la responsabilité de tout ce qu'il s'est passé, que c'est le contexte, le mensonge, et ses promesses non tenues qui avait tué notre relation, l'amour, pas le simple fait que les sentiments se soient eclipsés et que la routine nous ait tué tandis que la peur de finir seul nous maintenait ensemble, puis lui fait part que je pense qu'on aurait besoin d'espace, elle me dit alors qu'elle a tout lu, qu'elle me répondra ce soir, et me balance une pique "que je lui avait fait des marques en m'occupant d'elle hier, que la prochaine fois je devrais faire attention", je m'excuse alors auprès d'elle, notamment si mon message était dur, mes émotions se jouent de moi, parfois tendre, parfois dur, et je reconnais finalement que cette rupture était finalement la meilleure chose qu'il nous soit arrivé, parce qu'elle nous permettrait de partir sur des bases saines vu ce que j'en avait vu l'après midi de la veille, tout en lui expliquant que ça ne sert à rien de chercher un coupable, que je voulais simplement mettre les choses sur la table, puis lui explique qu'on ressortira grandi de tout ça, que rien n'est gravé dans le marbre, nourris toujours le même espoir, et que sa décision était sans doute le meilleur choix à faire pour repartir du bon pied.
Je lui souhaite alors bien du courage dans son travail de la semaine, que je l'enlace, et l'aime.
-Actuellement, je pense qu'elle me répondra ce soir, et j'ignore quelle réaction elle aura après le premier message dit sur un ton de reproche (malgré avoir calmé le jeu ensuite), mais je pense laisser passer du temps avant de lui répondre...
Je ne sais pas ce que vous en pensez ?
C'est fou quand même, je ne m'attendais pas à ressentir et souffrir autant de choses un jour dans ma vie, mais elle compte vraiment pour moi (tout autant que je sais que je compte beaucoup pour elle, je suis de ses propres mots, la personne qui la connait et la comprends le mieux), c'est la seule vraie relation humaine que j'ai jamais eu dans le fond, ma vie a été une telle galère jusque là, et pourtant en comparaison...
