Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY Liline
#118994
Re-bonjour !

Je viens de m'inscrire sur le forum...

Je voulais vous poser une question/débat (encore !! :mrgreen: )

Comment définissez-vous l'amour ?
Quand vous dites "Il/Elle est parti(e), mais je l'aime encore !", qu'est-ce cela veut dire pour vous ?
Suite à la lecture de la "Méthode", notamment le passage sur le "Besoin" qu'on a d'avoir l'autre pour sa propre routine, la différenciation entre "chagrin d'amour" et "manque de la présence de quelqu'un", j'avoue que pour moi tout est encore plus embrouillé...

Je sais, je pose des questions dignes d'un enfant de douze ans (et encore...), mais bon, quitte à être dans un forum réservé au thème de l'amour [brisé], je me le permets... Au pire, personne ne me répondra, et c'est tout ! :lol:

En fait, moi, l'amour, je vois ça comme... Eh bien, dans mon cas, un sentiment de bien-être quand l'autre est là. Se sentir mieux lorsqu'il/elle entre dans la pièce. Dans ma définition de l'amour, se "manquer au point de déprimer quand on est séparés" n'est pas présent. Peut-être parce que je n'ai jamais ressenti cela. Cela m'effraie parce que tout le monde me dit toujours "Ah, le VRAI amour, le GRAND amour, c'est l'amour où, quand l'autre n'est pas là, on se sent si triste que cela en fait mal physiquement, on est "en manque". Ben pour moi, je n'ai jamais ressenti cela (sauf maintenant qu'il m'a quitté... et encore, je suis tellement persuadée de le retrouvée que je suis plus morose par moments que réellement en pleine dépression). Mais cela doit-il forcément signifier qu'on est pas amoureux de l'autre ?

Dans l'amour, moi, je vois l'envie de passer du temps avec l'autre, de l'aider et de lui apporter toute la tendresse qu'on est capable d'avoir en soi... Bien sûr, se manquer à long terme, regretter l'absence de l'autre dans les situations difficiles où l'on se sent faible (bref, avoir terriblement besoin de l'autre juste au moment où il nous plaque... :D :( )

Avoir envie de se donner à fond pour l'autre ! Vouloir soulever des montagnes, vouloir changer les choses qui ne vont pas chez soi si l'autre vous fait une remarque discrète, sans que cela ne coute ! Vouloir construire quelque chose avec l'autre, avoir confiance en l'autre et se sentir fort(e) en pensant à lui. Savoir que c'est réciproque et que quelqu'un, quelque part, pense à vous et vous attend. En dehors des parents, bien sûr, qui en général pensent toujours avec affection à leur progéniture.

Se sentir bien en toute circonstance ! pouvoir se balader en sous-vêtements dans la chambre sous ses yeux sans se sentir gêné en réalisant qu'on a oublié de s'épiler... N'être jamais vraiment mal à l'aise, se sentir bien, quoi. Savoir que, jamais, Il/Elle ne nous juge et que la réciproque est vraie. Avoir du respect pour l'autre.

bon, aussi, l'attraction pour le corps de l'autre... ça parait peut-être trivial ou évident, mais avoir la sensation de flotter sur un nuage quand il/elle vous prend dans les bras, ses lèvres douces, l'abandon et le bonheur simple quand il/elle devient plus tendre...

Les moments de complicité "acquise" avec le temps : les phrases innocentes qui font éclater de rire, les regards où tellement de choses passent, les petits détails dont on sait que l'autre y attache tant d'importance, où les attentions qu'il/elle a pour nous et qui nous touchent tant... Bref, ce genre de petits moment "Private !"

Qu'en pensez vous ?

Que rajouteriez-vous ou enlèveriez-vous pour vous dans la définition si différente pour chaque personne de "l'Amour" ?

Que reste-t-il de tout cela quand on est en SR, d'après vous ? Qu'est-ce qui, dans un mois ou deux, me permettra de dire "je l'aime toujours" où "Je ne l'aime plus" si j'ai suivi à la lettre la Méthode et que je n'ai plus du tout eu de contact avec Lui, que je me suis remise à sortir avec d'autres hommes, que je ne suis plus dépendante de sa présence, que j'arrive parfaitement à être heureuse et bien dans ma peau toute seule comme une grande ?

C'est à la fois une question que je vous pose et surtout un "débat" que je voulais lancer. Vaste sujet, n'est-ce pas ?

J'espère qu'il intéressera tout de même quelques personnes ;)

Bizz à tous !

Iris
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BY admin
#1342181

Salut Liline!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#119001
Bonjour!

Ta question est très intéressante et c'est vrai que je me la suis posée à plusieurs reprises...

Pour ma part, je pense qu'il y a deux types d'amour (si on retire l'amour familial, maternel, paternel etc etc...) : l'amour-passion et l'amour-raison. Je n'aime pas trop le vocabulaire que j'ai choisi pour "amour-raison", en fait, j'aurais plutôt dû appeler ça "construit, constructeur, constructif"... L'amour passion étant une flamme, un feu de paille qui détruit tout sur son passage, qui empêche de garder les yeux ouverts et dans lequel on perd une part de nous-même. En fait, on est amoureux de l'amour et pas (toujours) de la personne. On ne vit plus QUE pour l'autre, en s'oubliant soi-même et souvent, selon moi, cet amour nous fait souffrir. Ok, le terme "amour-passion" est peut-être mal choisi aussi... peut-être aurais-je dû dire "amour-destructeur"... Mais je trouve que c'est lié (ça c'est mon avis aussi ;) ).

L'amour-raison (ou constructeur), selon moi, est le vrai Amour. C'est la personne qu'on aime, pour ce qu'elle est et pas pour le fait qu'elle nous aime en échange. cet amour se construit petit à petit, en apprenant à connaître l'autre et cet amour est souvent très complice, et toujours selon moi, beaucoup moins destructeur. Chaque personne reste un individu dans la relation et garde son autonomie (tout en étant, bien entendu, toujours là pour l'autre et tout en respectant le "pacte de fidélité").
Et dans le cas de cet amour-raison, je pense que le manque est moins difficile à gérer... Moi non plus, je ne me tordais pas de douleur quand il n'était pas près de moi et la rupture me semble moins difficile à gérer... et moi aussi c'est plutôt de la morosité que de la profonde dépression. Donc, je comprends tout à fait ce que tu ressens ;)

Dans le premier cas, la rupture est très difficile car tout est lié à la dépendance qu'on a non de l'autre, mais là dépendance au fait d'être aimé... Et souvent, on se rend compte après coup que l'histoire, en fait, n'en valait pas tellement la peine (c'est pour ça que j'aime pas parler de "passion", pcq c'est positif!) et qu'on aimait pas forcément la personne pour ce qu'elle était mais plutôt pour le fait qu'elle nous "aimait"....

Dans le deuxième, on arrive mieux à gérer car on ne s'est pas perdu dans la relation et on se dit que si il y a eu une complicité, il pourrait y avoir encore ;) Cela laisse beaucoup plus d'espoir!
Et oui, l'amour peut continuer dans ce cas parce que c'est la personne, pour ce qu'elle est, qu'on aime... Et ça, nonobstant le fait qu'elle soit près de nous, ou loin de nous ;)

Voilààà
BY marie
#119018
Salut,

Je vous envie toutes les deux, Liline et Cristal Clear... Je ne sais même pas ce qu'est l'amour constructif...

Effectivement, pour moi, l'amour veut dire décollage et atterrissages toujours plus violents, ventre qui se noue et se dénoue, passion au début, enfer après... Larmes, angoisses, regrets, pouvoir, lutte, angoisses, dépendance, sourire et larmes, rupture, fausses retrouvailles (enfin, je m'en rendais compte après) et rerupture... Bref, en ce moment, après m'être rendue que je vivais irrémédiablement la même situation avec le même type de personnes, j'essaie de me représenter ce qu'est l'amour constructif. Le plus dur dans mon cas, c'est que même avec mes parents, l'affectif était destructeur, chantage, et impossibilité d'exister (c'est -à-dire de s'opposer un tant soit peu...)... Alors je me dis que je pars de rien... Et j'ai peur de ne pas y arriver... Peur aussi de devenir comme eux, une reine de l'emprise qui ne se rend même plus compte que les autres existent... Bref pas facile tout ça, mais je sens dans vos posts que vous êtes équilibrées dans votre façon de vivre les choses, mais ce que vous décrivez, jy aspire, mais c'est impossible pour moi de me le représenter...

Voili,

Merci pour ces témoignages positifs et mesurés, ça me donne une base pour travailler sur moi...

Bien à vous,

Marie.
#119039
@Marie :

Le constructif, on y arrive aussi après une période où on a beaucoup souffert des relations toxiques, amoureuses ou amicales... Et puis, il faut rencontrer les bonnes personnes, les "bons amants", arrêter de se faire entuber par des beaux parleurs... Et surtout, surtout, surtout, se laisser vivre et ne pas s'oublier. On est une personne et on doit exister en tant que telle!
Tu sais, ma relation constructrice a foiré, parce que je n'arrivais pas (encore) à prendre assez de distance par rapport aux événements et je m'oubliais encore (alors que je savais que c'était mauvais).
Je regrette cette rupture car ce n'est jamais facile mais c'est encore une épreuve qui ouvre les yeux sur qui on est, quelles sont les "erreurs" qu'on commet.
Après, le tout n'est pas d'en être conscient, il faut pouvoir appliquer les changements, et ça, c'est le moins facile je dirais... C'est pour ça qu'il faut essayer de se retrouver, recommencer à vivre pour soi etc (ce qui n'est vmt pas facile!) et puis, pourquoi pas, se faire aider par un psychothérapeute ou tout autre méthode (celle à laquelle on croit le plus est souvent la plus efficace!).

Courage à toi, mais je suis sûre que tu y arriveras car quand on en est conscient, un grand pas est déjà fait en avant!
N'oublie pas que tu vis pour toi et que tu dois te satisfaire à toi-même d'abord! Et que les coups de foudre sont souvent des feux de paille!
BY Liline
#119052
Bonjour Marie,

Tu sais, tout comme Cristal-clear, je ne suis pas encore parvenue à l'équilibre dont tu parles. Les choses se sont faites comme ça avec mon... ex. C'est si dur à écrire, ce sale petit mot :(

Bref, je voulais te dire qu'il ne faut surtout pas te décourager, et certainement pas te dénigrer. Tu es, tout comme moi et Cristal et tant d'autres, destinée à un amour constructif, comme l'appelle Cristal. Au fait, Cristal-clear, merci de tout coeur pour ta réponse. Savoir que pour quelqu'un d'autre, le manque n'est pas une necessité dans un couple heureux a plus été une euphorie qu'un soulagement pour moi ! ^^ ça fait du bien de se sentir compris... de savoir qu'on est pas seul, qu'on ne lutte pas pour rien contre les avis de tout le monde ! Vraiment, Merci ! tu m'as énormément réconforté.

Marie, les relations-passions, tout le monde en a, et parfois, elles se transforment en relations-constructives, ça peut aussi être un simple passage, le début d'une histoire qui démarre très vite. Ne te décourage et ne t'inquiète surtout pas, chaque personne est différente ! Moi, je m'attache très vite et j'ai tendance à "coller" mes partenaires, à toujours m'inquiéter et leur demander s'ils tiennent à moi... c'est la preuve d'un profond manque de confiance en moi, et je pense que tu dois aussi avoir ce problème. Comme tu dis, ça se travaille, ce n'est pas une fatalité ! En tout premier, tu dois te forcer à ne pas marquer des choses comme "je ne suis pas capable", "je sais que c'est impossible pour moi", ou autre : tu es tout aussi capable et forte que les autres ! Même si au début tu n'y crois pas, force-toi à bannir ces mots de ton vocabulaire te concernant. Je t'assure que ce sera déjà un bon début !

Et puis pour l'amour-constructif que tu recherches, eh bien, je partage l'avis de Cristal : Il faut aussi une sacrée dose de chance pour tomber sur quelqu'un de bien pour toi - à long terme. C'est une chose qui est totalement indépendante de toi, tu n'as donc absolument pas à culpabiliser !! Le fait que tu sois capable de ressentir des choses si fortes pour quelqu'un est aussi un atout, moi par exemple, je ne suis pas sûre d'y arriver...

Personnellement, je l'ai dis dans ma présentation (où il y a aussi toute mon histoire... je n'avais pas vu le topic réservé aux histoires personnelles...), mon histoire avec mon jeune-ex a démarré doucement question sentiments : nous nous plaisions, sans plus, et c'était clair entre nous ! avec le temps, ça a "dérapé", mais comme il n'y a pas eu de "coup de foudre" au départ, c'était sans doute normal de prendre le chemin d'une relation-constructive. Malgré cela, je suis consciente d'avoir encore "trop" demandé à mon partenaire, de l'avoir étouffé avec mes peurs, peur notamment qu'il ne soit pas comme je le voudrai et que cela entraine une rupture de ma part... au final, même s'il me dit que ce n'est pas de ma faute et que c'est juste lui qui ne "m'aime plus", je pense que cela a dû le conduire, inconsciemment au moins, vers la fin de ses sentiments. J'espère qu'il les retrouveras par la suite ! pour l'instant, il tenait vraiment à me garder comme sa meilleure amie... [nda : va te faire voir ! lol !!]

Je pense qu'il faut que nous faisions une petite thérapie de groupe ! lol! ;)
Franchement, le SR va nous être extrêmement utile : nous avons besoin d'apprendre à nous aimer nous même, comme des grandes ! Tu es certainement une fille pleine de qualités, même si tu focalises un peu sur tes défauts. Dresse toi un journal dans lequel tu marques toutes les réussites à ton actif, toutes les choses dont tu peux être fière, toutes tes qualités ! Tu vas certainement avoir du mal à commencer, ou te trouver prétentieuse, mais fais le vraiment ! écris tout les jours quelque chose dans le journal ! même si c'est une chose apparemment insignifiante, comme "avoir réussi à me garer en créneau" (je ne suis pas prête d'écrire ça, moi ! :lol: ), ou "avoir fait rire quelqu'un autour de moi" (ça, ça parait être rien, mais en fait, c'est ENORME !!!), "jouer du violoncelle" ou "avoir réussi mon code" ! Peu importe que tu l'ais passé sept fois (je parle naturellement en terme généraux... ne le prend pas contre toi, hein ! ;) ), tant que tu l'as ! Tu vois ce que je veux dire ? Tu as besoin d'apprendre à avoir confiance en toi et à être fière de toi, à t'aimer ! si tu t'aimes sainement, sans excès mais sans te dénigrer non plus, tu seras alors prête à aimer quelqu'un sans te perdre et sans avoir "besoin" de lui.

Je suis encore loin de ce résultat ! :| c'est presque pour moi que j'écris, je viens de me rendre compte ! :mrgreen: Parce que je m'aime bien mais que je doute quand même énormément. je m'aime bien, quoi, je ne suis pas encore folle de moi... :D
Je compte vraiment sur ce SR pour faire le point avec moi, pour me sentir bien dans mes baskets A CHAQUE INSTANT, et non pas une heure je m'aime et l'heure d'après je suis persuadée d'être une merde ! Et puis faire du sport va me faire du bien : Je me rends compte que, malgré toutes mes résolution au début de ma relation avec mon ... [AAAARG! c'est DUUUUR ! :cry: ] ex... j'ai fini par beaucoup moins voir de gens. J'allais moins aux fêtes, même si je n'ai jamais été fan. Je travaille beaucoup pour mes études, et quand j'ai un peu de temps, je le passais avec mon copain. J'allais à des soirées de temps en temps et nous sortions quand même, mais plus le temps passait et plus je me suis laissé des excuses : fatigue, examens, début de maladie qu'il ne fallait pas favoriser en allant faire du chaud/froid à la salle d'escalade... je me suis "encroutée", quoi. Au point que je sautait sur tout ce qui bougeait, j'agressai mon ami avant de me confondre en excuses dés qu'il disait un truc qui ne me plaisait pas...
Je me rends compte maintenant que j'avais drastiquement besoin de BOUGER ! ça m'aurai redonner la pèche et ça m'aurait empêché de déprimer pour rien, au lieu de quoi j'ai collé mon ami pour compenser. C'était mauvais. pas encore dramatique, mais c'est vrai que finalement, cette rupture... euh... si, en fait, elle tombe à pique. Je vais me reprendre, non pas me redécouvrir parce que j'étais restée moi-même, mais j'ai compris mes erreurs (je crois ^^) et me ressaisir. J'espère juste que cela sera suffisant pour que mon ex revoit en moi une petite-amie potentielle, et non plus sa "meilleure amie" potentielle. J'ai juste peur qu'il ne pense que j'ai "digéré" et que j'accepte d'être sa pote quand on en sera au premier rendez-vous. On verra, je n'en suis pas encore là :x

Bon, en tout cas, je te souhaite bon courage, n'hésite surtout pas à demander des conseils ou à te laisser aller ici, je pense pouvoir affirmer que je serai toujours là pour te conseiller et te soutenir : c'est à ça que sert ce MERVEILLEUX forum ! :D Merci aux créteurs de ce site, c'était exactement tout ce dont j'avais besoin pour aller mieux. Trouver des oreilles attentives qui ne se lassent pas au bout de quelque jour d'avoir quelqu'un de constamment entre grande forme et déprime, c'est vraiment formidable !

Je file,
Bon courage à toi !

Iris/Liline
#119090
C'est trop dingue Liline, quand je te lis, j'ai l'impression de me lire!! Waw... Trop trop bien!!
A la seule différence c'est que le SR me semble insurmontable tant je m'entends bien avec mon ex... Encore hier, je lui ai téléphoné et on a parlé de tout et de rien, comme quand on était ensemble... avant hier, on est allé au restau, le jour d'avant à une fête... etc etc... Mardi, je vais peut-être encore le voir et puis, raaah, et puis, les vacances, je vais tenter un SR, pour moi d'abord! Même si ça va, enfin, des fois pas mais en général, je survis quand même!

Et j'ai tout pareil que toi quand tu parles de ce comportement qui les a poussé à ne plus nous aimer. Je comprends tout : ta non-envie de te bouger pour sortir, les études, la maladie, la fatigue qui sont un frein à notre épanouissement... Les quelques sorties pour faire "comme tout le monde" et le fait de le coller parce qu'on a l'impression qu'il ne reste plus que lui... Cet enfermement sur nous-même, ce déni de "nous-même", et on s'enlise, plus moyen de ressortir... crise sur crise, on s'emballe pour un rien, il pardonne mais ses sentiments baissent au fur et à mesure et nous, on ne s'en rend pas compte...

Je pourrais en parler des heures... Si tu as envie, n'hésite surtout pas!! J'ai quelques semaines de plus que toi pour la rupture, j'en suis arrivée à pouvoir l'appeler mon ex sans que ça fasse mal donc si tu veux échanger qq mots, tu est bienvenue en MP!!
#119166
Je me retrouve carrément dans ce que vous dites, les filles. Et c'est terrible de voir que pour réellement apprendre la leçon, il faut payer le prix fort. Pas de deuxième chance... :(
cristal-clear a écrit : Les quelques sorties pour faire "comme tout le monde" et le fait de le coller parce qu'on a l'impression qu'il ne reste plus que lui... Cet enfermement sur nous-même, ce déni de "nous-même", et on s'enlise, plus moyen de ressortir... crise sur crise, on s'emballe pour un rien, il pardonne mais ses sentiments baissent au fur et à mesure et nous, on ne s'en rend pas compte...
C'est exactement ce qui s'est passé pour moi. Crise sur crise quand on se revoyait, réconciliation plus ou moins dans la foulée, puis tout repartait comme en 40 (en tout cas de mon côté) tandis que les sentiments de l'autre baissent inexorablement, en secret, jusqu'à la crise de trop.

Et le jour où ça arrive, on ne comprend pas, on se demande comment ça a pu arriver du jour au lendemain. Mais en réalité, c'était latent depuis longtemps et même si l'autre nous donnait encore des preuves d'amour quelques jours avant, c'était surtout pour se convaincre que ça pouvait encore marcher. Et au moment de la rupture, on a beau gesticuler, évidemment, il est trop tard. C'est sans pitié.

Alors, bien sûr, une rupture est rarement due à une seule cause mais disons qu'user l'autre de cette manière lui ôte toute énergie pour se battre sur d'autres points qui fragilisent le couple. Et lorsque ça s'ajoute aux difficultés perso qu'il ou elle peut rencontrer dans sa vie, ça donne quelqu'un qui nous largue pour respirer, bref un beau fusible à faire sauter pour éviter d'affronter ses vieux démons personnels dont on se débarrasse beaucoup moins facilement...
#119182
Merci pour ce forum... il fait ouvrir les yeux sur des questions que je me pose depuis bientot trois mois.
Seulement, j'ai une question. Au début d'une relation, je suis d'accord, l'amour est souvent passionnel, mais qu'est ce qu'il fait que parfois, il ne se transforme pas en amour constructif?
La peur de l'engagement de l'une des personnes du couple?
J'ai vécu deux ans et demi avec mon ex. Et je n'arrive toujours pas à savoir ce qui a bien pu se passer. Pour que d'un jour à l'autre comme ca, il fasse tout exploser....
D'accord, dans l'amour passionnel, on se perd, on ne vit que pour l'autre, et une rupture peut etre positive dans le sens ou elle permet aux deux de prendre du recul. Mais qu'en est il quand on a l'impression qu'une seule personne prend du recul? Que celui qui prend du recul se voit mettre l'échec du couple sur le dos?
N'y a t'il pas assez eu d'eau à couler sous les ponts?
Un jour l'autre se réveille et se dit, tiens "il me manque finalement."?
C'est quoi, la peur de voir la vérité en face?
Quand on compense avec d'autres personnes la perte de la tendresse, le besoin de l'autre, cela signifie t'il que finalement, c'est juste d'une présence qu'on a besoin, et pas de l'Autre?
#119188
biquette a écrit :Je me retrouve carrément dans ce que vous dites, les filles. Et c'est terrible de voir que pour réellement apprendre la leçon, il faut payer le prix fort. Pas de deuxième chance... :(
cristal-clear a écrit : Les quelques sorties pour faire "comme tout le monde" et le fait de le coller parce qu'on a l'impression qu'il ne reste plus que lui... Cet enfermement sur nous-même, ce déni de "nous-même", et on s'enlise, plus moyen de ressortir... crise sur crise, on s'emballe pour un rien, il pardonne mais ses sentiments baissent au fur et à mesure et nous, on ne s'en rend pas compte...
C'est exactement ce qui s'est passé pour moi. Crise sur crise quand on se revoyait, réconciliation plus ou moins dans la foulée, puis tout repartait comme en 40 (en tout cas de mon côté) tandis que les sentiments de l'autre baissent inexorablement, en secret, jusqu'à la crise de trop.


Et le jour où ça arrive, on ne comprend pas, on se demande comment ça a pu arriver du jour au lendemain. Mais en réalité, c'était latent depuis longtemps et même si l'autre nous donnait encore des preuves d'amour quelques jours avant, c'était surtout pour se convaincre que ça pouvait encore marcher. Et au moment de la rupture, on a beau gesticuler, évidemment, il est trop tard. C'est sans pitié.

Alors, bien sûr, une rupture est rarement due à une seule cause mais disons qu'user l'autre de cette manière lui ôte toute énergie pour se battre sur d'autres points qui fragilisent le couple. Et lorsque ça s'ajoute aux difficultés perso qu'il ou elle peut rencontrer dans sa vie, ça donne quelqu'un qui nous largue pour respirer, bref un beau fusible à faire sauter pour éviter d'affronter ses vieux démons personnels dont on se débarrasse beaucoup moins facilement...
tu sais biquette, les crises, ca sévite. Moi on m'a mis la rupture sur le dos. avec du recul, tu te rends compte que ca aurait pu etre évité. seulement, certaines personnes voudraient que tout leur tombe tout cru dans les mains.
Je ne crois pas au concept de "lhomme de ma vie". il nexiste pas. je suis davis qu'on peut faire sa vie avec des milliers de personnes, seulement il faut que les deux le veuillent, et que surtout, tout faire pour que ca marche.
J'ai bien aimé ta métaphore du fusible. oui moi j'ai été le fusible que mon ex a grillé. je ne suis pas sa premiere relation, il commet toujours les memes erreurs. mais cest tellement plus facile de faire porter les tords sur l'autre que de faire une propre introspection de sa vie
BY Liline
#119297
Ok, je vais tâcher de répondre à tout le monde dans l'ordre, sinon, je vais me perdre dans la relecture des posts ! :mrgreen:

D'abord, Cristal : C'est incroyable, j'ai l'impression que nous sommes vraiment dans le même bateau ! :shock: c'est génial ! Effectivement, tu es plus avancée que moi et je serais ravie de te contacter en MP pour papoter plus à fond sur nous même !^^
Je suis ahurie et enchantée de te lire, parce que tu mets des mots sur des choses que je pressent maintenant grâce à la rupture (et non pas à cause... grâce, c'est positif ! :D ) mais que je n'arrivais pas vraiment à exprimer : la sensation de toujours devoir être avec lui, de devoir profiter de chaque seconde avant son départ ! la déception lorsqu'il part faire autre chose, l'énervement dés qu'il dit un micro truc de travers, la dépendance et l'agacement mêlés parce qu'on rejette inconsciemment sur l'autre les colères qu'on a en soi. le résultat : l'autre ne nous aime plus même s'il tient à nous... Il en a "marre", parfois inconsciemment et même s'il ne nous en veut pas.

Pour ce qui est de ton présent comportement avec ton Ex et de ta difficulté à faire un SR, je pense que c'est parce que vous vivez encore plein de bons moments comme ça et que tu as peur de le perdre complètement, qu'il t'oublie, ou qu'il t'en veuille d'être partie (j'ai très peur que Théo fasse ça. Je préfère marquer son surnom plutôt que "Mon Ex/Mon copain", qui sont des mots encore très personnels, très possessifs !". Lui t'a dit qu'il n'avait pas peur de te perdre, mais au fond, c'est un gros mensonge, j'en suis persuadée. Les gens se vantent la plupart du temps de choses pour essayer de s'en convaincre, tu sais. Je pense que si vous passez tellement de temps ensemble encore maintenant et que c'est lui qui t'appelle et te tient au courant sur votre site web, c'est qu'il apprécie grandement ta présence et qu'elle lui manquerait donc forcément si tu partais en SR. (c'est drôle de dire "je pars en SR", comme si on parlait vraiment de faire une cure de désintox ! :lol: )

La seule solution qu'il a trouvé pour garder ta compagnie tout en cessant d'avoir à se prendre les crises dans la tête, c'est celle-ci : faire exactement comme Théo voulait faire avec moi, c'est à dire faire de toi sa meilleure amie. Il n'est pas vraiment conscient de cela, mais il sait que ça lui ferait beaucoup de peine de te perdre totalement. Dans le même coté, les crises sur crises et l'impression d'étouffement l'empêchent d'être clair, il se sent déterminé à les éviter, il a envie de ne plus avoir constamment à faire attention à toi, à ce qu'il dit, à tes coups de gueule ou de déprime (je me base énormément sur moi pour dire tout ça, hein... J'exploite nos ressemblances pour essayer d'aller vers ton cas), il ne se sent plus capable d'être aussi proche et les relations physiques lui paraissent manquer sincèrement de charme parce qu'il est perdu dans sa tête, étouffé. En même temps, si le tien est comme Théo, alors ça va lui faire un sacré choc de te perdre totalement si tu le décides. Théo a eu les yeux pleins de larmes (chose rarissime chez lui) quand je lui ai dit "c'est là qu'on a un problème : je ne suis pas et ne veux pas être ton amie, si tu me perds, et c'est ce que tu viens de faire, c'est complètement".

Je pense que toi, tu n'es pas satisfaite totalement de la situation mais tu as peur de tout ficher en l'air en disparaissant. Au contraire, ça lui laisserait le temps de réaliser l'importance que tu as dans sa vie, et toi, tu en profiterai pour réellement passer le cap de la dépendance. tu dis que "généralement, ça va", mais ce n'est pas pour autant que tu va parfaitement bien, tu as besoin d'apprendre à être égoïste à 51 % d'abord, à compter sur toi seule. Ensuite, tu pourras reprendre (si c'est possible et si vous le voulez l'un et l'autre), et je pense qu'il y a de bonnes chances pour que ça se fasse. Profite des vacances : tu as raison, c'est encore le meilleur moment pour le faire.

Ensuite, Biquette : Ben, ce que tu dis illustres encore mieux les propos de Cristal. C'est tout à fait ça. Violente dispute, lui ou moi finissant par courir après l'autre pour le rattraper, incapable de lui laisser même une heure pour qu'il réfléchisse tranquillement, de peur qu'il n'en profite pour décider de casser. Et puis une réconciliation directe, forte, pleine d'émotions, tout va bien et puis, toi, cristal et moi qui oublions aussitôt, alors que lui garde ça comme une nouvelle blessure, fatigante à la longue... Je suis parfaitement d'accord avec toi. Le coup des sentiments qui baissent doucement pour lui, les mots tendres qu'il continue de dire malgré tout pour se persuader lui-même que ce n'est qu'une mauvaise passe...

Le pire dans tout ça, c'est exactement le "il faut payer le prix fort pour apprendre. Pas de deuxième chance."
C'est même pire que ça pour moi : mes deux autres plantages en matière de mec m'ont dit exactement la même chose. Le premier m'avait sorti "Tu as trop besoin de moi..." en me quittant (cela-dit, je le répète, je l'ai remercié le soir même pour m'avoir lâché, c'est le seul truc bien qu'il ait vraiment fait pour moi). Le deuxième m'a dit "Écoute, tu es trop impulsive pour moi, tu dis des choses que je suis trop fragile pour encaisser, ensuite tu te confonds en excuses mais c'est trop tard pour moi et j'ai trop peur que tu exploses pour vouloir tenter l'aventure".
Et voilà que le troisième me glisse à demi-mots que les crises tout le temps, il n'arrivait plus à gérer, même si ce n'est pas de ma faute qu'il me quitte et que c'est juste qu'il ne m'aime plus !...
Au début de notre relation, j'étais bien décidée à rester beaucoup plus ouverte, et j'ai tout de même réussi en partie, mais visiblement pas encore assez et c'est clair que toutes mes peurs perso se sont extériorisées en coup de gueule contre lui. Le moindre regard coquin de sa part me faisait lui dire "Ouais, tu ne me vois plus que comme ça, ça t'arrange!" Alors que quand il ne me faisait pas de câlin, je lui disait "Tu ne m'aimes plus, je ne suis même plus attirante pour toi !" Bref, je ne savais plus ce que je voulais et j'ai fini par refaire la même erreur... a moindre échelle qu'avec les autres, parce que Théo m'avait beaucoup fait avancer sur moi-même, mais il faut encore que je travaille.

Tu es juste aussi en disant que "nous lâcher" leur permet de casser le thermomètre pour ne plus voir la fièvre ! Le fusible qui saute, c'est pour se débarrasser de la "dernière goutte qui fait déborder le vase", mais ça ne leur fait pas vider le vase en profondeur ! On peut difficilement se défaire d'un prêt étudiant de plus de 20 000 euros sur le dos, par contre on peu se défaire de la copine trop collante...
Bref, c'est nous qui avons incité nos ex à nous plaquer par notre comportement trop peu sûr de soi, trop dépendant à l'autre, trop "larve" et trop... eh bien, "Trop", tout court.
Mais ce n'est pas pour autant que nous devons prendre tout le blame, et surtout, nous devons garder en vu, autant nos défauts à corriger que les leurs : faire l'autruche n'est pas une solution, et avoir le courage de mettre fin à un problème ne résout pas tous les autres. Eux aussi ont leur parts de résponsabilité : garder pour soi les reproches qu'ils auraient pu nous faire à temps pour sauver le couple, ne pas accepter de se prendre en main pour les autres choses...

Nous ne sommes ni des victimes innocentes à qui l'enclume tombe dessus sans raison (même si c'est totalement inattendu), ni des méchantes Mmes Thénardier, des harpies qui sont responsables du mal dans ce monde.
Le tout est de réussir à comprendre ce qu'on a fait de mal, A LE NOTER PAR ÉCRIT ! pour s'en souvenir dans une autre relation plus tard, à SE PARDONNER et accepter que nous sommes comme nous sommes, que c'est un trait de caractère difficile à changer mais pas pour autant une fatalité, et de pardonner à l'autre pour exactement les mêmes raisons tout en restant attentif à ne pas "tout lui passer" si ça devait reprendre. ça a toujours été mon problème : est-ce que j'en fait trop ou pas assez ? Est-ce que hurler au moindre écart est "trop", ou "necessaire pour éviter qu'il recommence" ? est-ce que lui dire tout le temps "c'est pas grave, je te fais confiance" ou "je suis nulle, j'aurais jamais du te dire ça ! pardonne moi, je t'en supplie" aprés chaque mauvais coup est aussi une solution ? Je ne connais pas l'intermédiaire et ça m'énerve prodigieusement.

Jycroisencore :
Je comprends ton désarrois. Je le partage pour beaucoup de choses, notamment la sensation que je vais être la seule à me remettre en question.
pour te répondre : d'abord, tous les amours ne sont pas toujours passionnels au début, ils peuvent être dés le début constructifs. d'autres, comme l'expliquait Cristal, sont juste passionnels et ce sont souvent des destructeurs. le passionnel qui évolue en bien, je pense qu'on l'a quand les deux partenaires sont trés équilibrés et tolérants, vraiment sur la même longueur d'onde et qu'ils évoluent en même temps dans la relation. Qu'ils tiennent autant à l'autre qu'à leur identité propre, qu'ils arrivent à dépasser la dépendance, en souffrant un peu pour ne pas souffrir aprés. Certaines personnes n'y arrivent jamais, mais cela ne les empêche pas d'être trés heureuses, de vivre de belles histoires de coeur, et parfois même de les garder toute leur vie ! c'est n'est pas une "tare"!

Que celui qui prenne du recul se ramasse tous les tords en face, c'est souvent parce que l'autre sent tout de suite qu'il n'est pas capable d'en faire de même alors il s'énerve contre l'autre et se met à le détester, à lui rejeter toutes ses incapacités et tous les défauts qu'il peut à la tête. C'est la preuve d'une grande immaturité. Je prendrai beaucoup de distance face à des gens qui réagissent comme ça. on peut aider ce genre de personnes, mais il ne faut pas non plus confondre "donner un coup de main à une bestiole terrorisée à l'idée d'échouer" et "essayer de toutes ses forces de faire boire un âne qui n'a pas soif". (je ne traite pas ces personnes d'ânes ou de bestioles, hein, c'est juste de la métaphore).

Si l'autre se réveille un matin en se disant "il me manque", alors c'est déjà un gros progrès, mais il faut y aller doucement. Il faut que l'autre soit sûr, pas qu'il fasse encore cela sur un coup de tête. Disons, je pense qu'il faut reprendre mais très doucement, parler de toutes les éventualités AVANT qu'elles n'arrivent, au calme, et tâcher pour l'un comme pour l'autre de comprendre ce qui est passer par la tête de l'autre. il faut absolument essayer de comprendre, d'anticiper et de faire comprendre. Si, en se revoyant, au court d'une telle discussion, l'autre se remet sur la défensive et réenvoit tous les tors dans la tête du premier, il faut bien réfléchir soi même, vérifier où est le point de vérité, ne pas nier en bloc mais ne pas non plus tout accepter comme un coupable. essayer de discuter, de revenir au calme, de désamorcer la vapeur... et si vraiment l'autre reste sur ses positions puériles et non-constructives de perdant/perdant, qu'il ne veut pas voir la vérité en face, alors c'est que c'est peine perdu. Sortir de table et quitter la seine.

Quand à la définition de l'amour, la confusion entre "manque de tendresse" et "Amour", je suis désolée mais je nage en plein dedans ! :D
Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre très objectivement mais j'essaye quand même :
Pour moi, si quand tu passes ton besoin et ton envie de tendresse avec d'autres gens, tu l'as toujours LUI en tête, que tu notes toutes les différences comme des "moins" et toutes les ressemblances comme des "plus" dans ta soirée, c'est que tu es en manque de câlins mais toujours amoureux. Si tu arrives à te sentir bien tant que ton "étranger" est avec toi et que tu l'oublies complètement, alors c'est que tu en manques affectif mais que l'amour que tu portes à ton ex se dissipe.

Fais le test suivant : Imagine toi en train de faire l'amour avec quelqu'un dont, au lieu du visage, il y aurait un point d'interrogation. pas d'image particulière, un visage tout blanc. et surtout, un corps qui ne ressemble pas à celui de ton ex. Bref, un parfait anonyme !
Visualise bien la seine, essaye de la ressentir réellement.
Si tu te sens bien lors de cette seine, alors tu n'es plus amoureux de ton ex. Tu es en manque.
Si tu sens une gène, où que tu surprends ton imagination à faire apparaitre des petites traces de ton ex sur cet inconnu (odeur, un grain de beauté à cet endroit précis, le visage est tout blanc mais "l'étranger" que tu as visualisé a exactement sa coiffure, il a certaines de ses manies....), c'est que tu es en manques affectif mais que ton ex te manque au moins autant que ses câlins.
Si enfin tu n'arrives même pas à déshabiller mentalement ton anonyme, que tu n'arrives certainement pas à le faire rentrer dans ton lit et que l'embrasser te donne l'impression d'avoir avalé un cube de glace, ou alors que tu arrives à visualiser la seine mais en accéléré, sans ressentir quoi que ce soit, comme si tu regardais la seine de l'extérieur, alors tu es éperdument amoureux !! :roll:

ça marche aussi en imaginant au contraire son ex en train de t'embrasser : si tu te sens fondre, ça marche. Si tu te sens indifférente, c'est mauvais signe. si tu ressens un rejet, alors c'est mort ! :arrow:

Voilà ma technique.
Je viens de poster un message dans lequel j'explique que j'ai décidé d'abdiquer. Je renonce. je suis consciente que Théo est un EX, qu'il n'est plus mon petit ami, et que je vais arrêter de me torturer l'esprit en pensant à comment le faire revenir : il a besoin d'air ? Je lui laisse tout l'air que je peux en disparaissant totalement de sa vie.
Dans le même temps, si je l'imagine en train de m'embrasse, je me sens déjà les jambes qui tremblent, et si j'imagine un étranger, même séduisant, s'introduisant dans ma chambre, la seine se déroule comme si je bondissais de mon lit avec un révolvert pointé sur l'autre affreux ! lol! Donc je pense que je suis encore bien amoureuse, même si je sais que c'est FINI et que je suis déterminée à ne plus le voir comme "mon" théo mais plutôt comme un très beau souvenir dans le paysage.

Je suis d'accord avec toi quand tu dis qu'il faut une volonté forte des deux cotés pour qu'une histoire fonctionne. Certaines personnes (le premier gars de ma vie par exemple, un vrai C**... ^^) ne sont jamais prêtes à faire quelques concessions sur leurs petites personnes pour former un vrai couple, c'est dommage mais c'est au final toi qui en fera la meilleure affaire : un boulet pareil se prendra autant de briques dans la figure que la vie pourra se charger de lui donner, et pendant ce temps, toi, tu avanceras, tu construiras, et tu auras vécu une expérience enrichissante malgré tout. Courage, ne laisse pas tomber.

Le cas que tu vis peut être soit l'attachement éperdu à un boulet comme s'était mon cas avec mon "premier" : ces gens là ont la faculté d'avoir une forte emprise sur leur partenaire : moi, si fofolle et énergique et spontanée que je suis, j'étais devenue une femme téfale (quoi, vous ne connaissez pas ? y'a les femmes Fatales, les femmes Téfales qui au contraire restent faire la bonniche en attendant que Moosieur daigne leur accorder un peu d'attention pour leur dire que le repas est froid, et les femmes "T'es Folle"! ça, c'est moi ! :mrgreen: ), je m'habillais en vêtement sombre, la moindre dispute où je sentais que quelque chose n'allait pas, je me persuadais que j'étais en tord et que j'étais une merde, et ses constants regards de travers genre "je te juge, c'est vraiment naze ce que tu as encore fait, là...", ben c'était tout le temps une gène pour moi.

Ou alors, tu as affaire à un grand gamin terrorisé qui ne sait pas et n'a pas vraiment encore le courage de résoudre ses problèmes, alors il rejette tout sur le premier exutoire qu'il croise. Dans ce cas, il va falloir lui laisser du temps pour qu'il grandisse, ce qui peut prendre un mois, un an, dix ans ou ne jamais arriver. mais ce ne sont pas forcément des dominants pervers, eux, au moins, alors tu peux essayer de tenter ta chance. Reste à savoir si lui aura envie de faire des efforts, si toi tu seras capable de ravaler ton amertume et ta rancœur, et si vous vous laisserez tout les deux du temps.

Voilà les seuls "conseils" que je peux trouver. Ne me prend pas pour argent comptant, toutefois : je suis dans la même situation que toi, voir même pire puisque je j'ai trois jours de rupture derrière moi alors que tu en es à trois mois ! J'ai ma vision des choses, je te la fait partager pour essayer de t'aider, je ne veux surtout pas te faire du mal ! et si tu crois que j'ai vraiment tord, eh bien c'est que tu te et tu LE connais mieux que moi. Tu as donc certainement raison toi d'abord, parce que chaque personne est différente et a besoin de méthode d'approche différente.

Voilà, j'espère avoir à peu prés répondu à tout le monde :)

Bonne fin d'aprèm !

Iris/Liline