Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#1007063
Bonsoir à toutes et à tous,

J'ai 42 ans, divorcée (je suis partie) et deux filles. Je suis maintenant en couple mais dans une situation de pré-rupture que j'ai initié sciemment.
Je vais essayer de faire court même si ce n'est pas mon fort :)
Je suis (j'étais ?) en couple depuis près de 5 ans. Notre histoire a toujours été chaotique. Au début j'ai refusé (pendant qq semaines) d'officialiser auprès de nos amis notre relation parce que je ne tenais pas à m'engager avec cet homme. Je savais déjà à quoi je m'exposais puisque je le cotoyais en ami depuis déjà plusieurs mois. Fétard invétéré, grosses soirées à répétition fortement alcoolisées, etc, etc... Même si j'y participais c'était beaucoup plus ponctuel.

J'ai donc exprimé mes doutes sur nos objectifs communs dès le début de la relation. Mon compagnon m'a alors rassuré en me disant que justement il était lassé de cette vie là à 37 ans et qu'il voulait se poser. J'avais deux jeunes enfants et lui n'en avait pas mais y trouvait son compte car ne se sentait pas de devenir père (trop de responsabilité). Nous y trouvions notre compte puisque mes filles n'étant chez moi qu'une semaine/2 nous avions du temps pour nous et ayant également chacun besoin d'espace nos horaires de travail décalés étaient un fonctionnement qui nous convenait.

Mais voilà, sur le papier c'était bien beau et une fois que je suis rentrée dans cette relation, une fois que j'ai commencé à être éprise (au bout de qq semaines) les choses ont commencé à se dégrader. Les sorties étaient toujours aussi nombreuses et surtout hypothéquaient les lendemains (lendemains de cuite on sait ce que cela donne). L'accumulation de ce genre d'évènements c'est bon quand on est jeunes mais à près de 40 ans ça commence à être dur à suivre. D'autant que je ne le suivais pas mais subissait. Les retours en pleine nuit saoul pas méchant mais pénible. Les lendemains bon à rien et pas très aimable. Bref, une ambiance top. J'ai exprimé maintes et maintes fois le décalage de nos attentes mais il me demandait juste du temps pour évoluer. Quand on a vécu pendant 20 ans d'une façon difficile de changer sa façon de faire en société. A côté de sa la vie au quotidien n'était pas toujours rose non plus. En mode fétard c'est un grand joyeux. En mode sobre c'est une personne diffcile à suivre dans ses humeurs et assez taciturne mais qui réserve aussi des moments agréables. Nous nous aimions (aimons toujours ?) mais après des années d'évolution depuis 8/10 mois c'est régression totale. A côté de ça le vie de couple se désagrége aussi. Il a toujours été peu affectueux, peu en demande de sexe. Je faisais pourtant assez attention à moi et il me disait que je n'avais rien à me reprocher qu'il est parfaitement épanoui sexuellement avec moi mais une fois de temps en temps c'est suffsant. C'était bien la première fois que j'entendais cela d'un homme !

Bref, peu d'échanges verbaux, intellectuels, affectueux et sexuels, j'ai l'impression d'avoir vécu cette relation dans une frustration forte. J'ai ma part de tort dans cette frustration puisque je pourrais ne pas être aussi en attente mais à un moment il faut aussi que le couple apporte quelque chose à votre vie. Sinon c'est de la colocation et même dans ce cas c'est enrichissant. Entre ma frustration et ses plans pas très correct où il rentre à pas d'heure sans me prévenir et me laisse l'attendre quand il me dit j'arrive ça faisait beaucoup (et encore je limite la liste des griefs). J'étais donc souvent en crise. Il a toujours reconnu ses torts (bon alors jamais immédiatement mais au bout de quelques jours en général lorsque je lui disait juste d'inverser les rôles et de me dire ce que cela lui ferait). Ce manque de respect de sa part m'a conduite à en manquer à mon tour dans les moments de crise et de colère. Nous avons eu des scènes épouvantables. Et pourtant nous n'arrivions pas à nous quitter. Nous avons essayé plusieurs fois et nous sommes toujours revenu l'un vers l'autre parce que nous savons que nous tenons l'un à l'autre.
Oui parce que nous savions que lorsque nous ne vivions pas ces crises il était possible de trouver un équilibre. Certes précaire parce que souvent secoué par divers fait. Mais pafois j'entrevoyais ce que pouvait être la vie avec lui lorsque ses démons le laissait tranquille. J'ai aussi les miens et j'ai aussi été pénible. Mais ça n'a jamais pris la même ampleur.

Depuis cet été je trouve qu'il est encore plus tendu qu'habituellement. Difficile de savoir ce qui se passe et d'ailleurs je ne suis même pas certaine qu'il le sache lui-même. Il a toujours préféré fuir ses émotions plutôt que d'y faire face même si elles lui reviennent en boomerang.

Comme c'est arrivé à maintes reprises en octobre dernier il y a eu une nouvelle scène qui m'a obligé à lui dire de partir s'il ne voulait pas s'excuser. Il a préféré trouver un appart en 3 jours (Ouah pour qqun qui a du mal à se bouger là son orgueil l'a boosté !). Nous avons discuté de ce qu'on voulait et il a rapidement exprimé qu'il aimerait que ce ne soit pas la fin de notre couple mais un moment de vie de couple avec apparts séparés et que ce serait temporaire le temps de sauver notre couple. J'ai accepté tout en exprimant tout de même que oui dans ce cas je suis d'accord mais j'ai besoin de te retrouver. Décembre, ça fonctionne, janvier il décide d'arrêter de fumer (encore ! Il faut savoir que la plupart de nos crises étaient : cuites, arrêt tabac sans substitut ou moment de déprime reprise boulot ou manque de sexe -là c'est moi^^) et depuis tout s'est accéléré. Il préfére me planter à ma soirée d'anniversaire et se prendre une cuite avec ses potes. Je suis véxée mais pas de crise juste la tête pendant 3 jours et encore pas de façon pénible. Ca passe pendant qq jours puis on se fait une soirée tranquille entre copains, nous passons une superbe soirée, il me le dit plusieurs fois, nous arrivons à parler de nous (ben oui ça aide l'alcool pour ceux qui ont du mal à parler ^^) et il me parle même de sa réfléxion à revenir vivre avec moi (j'ai pas demandé ça dans cette conversation hein !) et le lendemain il me monte un bobard monstrueux pour m'éviter lors d'une soirée où nous étions invité ensemble. Il a du travail j'y vais seule et quand il sait que je n'y suis plus il s'y pointe. Toute la journée à me pister pour ce genre de comportement je ne comprend pas. Je ne suis pas sur son dos en soirée. On bouge pas mal bref ce n'est pas là que je le gêne. Mais il faut croire que c'est tout de même encore trop.Tout le monde me dit qu'il veut le beurre, l'argent du beurre et les fesses de la crémière en plus. Le pire c'est que tout le monde me dit que si je le quitte il va s'effondrer. Il sait très bien qu'il a beaucoup changé depuis qu'il est avec moi, qu'il est mieux. Mais et moi ? Oui, je l'aime et oui j'aimerais pouvoir continuer avec lui mais je m'y perds dans cette relation ! Je n'y trouve pas mon compte. Et lui s'enferme un peu plus à chaque fois qu'il voit qu'il a fait n'importe quoi une fois de plus. Je n'ai souvent pas besoin de dire grand chose il est déjà sur la défensive dans ces cas-là. Il n'assume rien de ses actes même s'il joue le cador.

Avec ce dernier épisode, j'ai eu un basculement en moi. Trop de mensonges, trop d'investissement de ma part restaient snas effet. Marre. J'ai donc fait silence radio dès le lendemain. Pas de réponse à ses sms de bonjour ça va ? Il me recontacte deux jours plus tard en me disant qu'il a fait un malaise la veille, qu'il a fini aux urgences (j'adore apprendre ça 24h plus tard ! Même si on est en froid, mon conjoint pense faire une crise cardiaque je serais venue mais non ça ne devait pas être la priorité de dire aux pompiers de m'appeler ou à ses collègues de boulot bref) mais finalement ce n'était rien (je suspecte une crise d'angoisse suite à prise de conscience qu'il a abusé) et le surlendemain (mais comment voulez-vous faire un SR dans ce cas !) il me dit qu'on est invité à une soirée et la suite logique pour lui : "sommes-nous séparés ?" Je n'ai pas voulu répondre à sa question et l'ai laissé dans l'incertitude et qu'il pouvait y aller sans moi (hors de question que je joue encore la comédie du bonheur). Il devait aller à un rdv à 120 km de notre ville mais a préféré prendre le train (alors que je lui avais dit que ce n'était pas un pb de prendre ma voiture) bref une tête de mule enfermée dans son orgueil. Depuis nous nous sommes redis que nous nous aimons toujours. Il a redit qu'il sait qu'il doit se bouger, qu'il se rend compte qu'il ne parle que de lui et prend peu en compte mes attentes. Et depuis plus rien. Ca ne fait que deux jours, je tiens le SR (puisque les autres il les a rompu puis j'en ai rompu aussi) mais c'est dur parce que je dois tenir pour lui faire se rendre compte qu'il doit évoluer ou accepter de me perdre. Mais je l'aime encore et c'est dur de partir dans ces conditions. Je suis toujours revenue et lui ai donc toujours laissé penser que je serais là quoi qu'il fasse donc je dois tenir pour le faire changer. Pendant ce temps il semble faire ses petites soirées. Difficile de savoir s'il est très affecté ou s'il ressent juste un peu de manque et que finalement cette séparation imposée lui convient bien (en tout cas mieux que moi semble-t-il). Il a toujours été plus fort que moi pour cloisonner ses émotions. Je sais que j'aurais des retours mais je me connais aussi je suis faible et je dois tenir et AAAAAHH ! C'est dur :cry:

Voilà, voilà...
Bon pour le côté court c'est raté hein !
Tapez pas trop fort, j'ai déjà des bleus ^^
#1354235

Salut Atalée!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#1007068
PS (oui j'en rajoute encore ^^) : je sais que ça donne l'image de noircir le tableau mais franchement mon homme (mon ex ?) peut être adorable, vraiment, mais c'est aussi un être difficile à vivre. On ne me l'a pas toujours dit en face mais le retour que j'ai c'est que peu de monde arriverait à le supporter. Je n'ai plus 33 ans, ce n'est plus l'heure de se sacrifier donc c'est pour ça que j'en suis là à voir si je peux tenter un dernier va-tout...
#1007123
Bonjour,

Evidemment, tu ne serais pas restée avec lui 5 ans si tout était noir. Tu es tombée dans un piège fréquent: il te sait acquise. Tu as beau faire des reproches, peu importe le ton employé, tu es toujours là. Et même si tu fais la tête ensuite, il fait un effort quelques jours/semaines le temps que tu te calmes puis vous reprenez votre mode de fonctionnement habituel: lui ado, toi maman.

Et du coup, étant arrivée quasi à ton point de non-retour, tu choisis la solution radicale du SR. Or, si le SR vaut avec un ex, c'est une mauvaise idée en couple. L'arrêt de la communication dans le couple = l'arrêt du couple. Je ne te jette pas la pierre, tu as attendu d'en avoir vraiment marre pour agir. Tu as trop encaissé d'actes d'irrespect et vous avez pris un pli. J'ignore si c'est rattrapable, car il faut être deux et je ne connais pas son état d'esprit par rapport à toi. Je ne dirais pas qu'il veut le beurre, l'argent du beurre, etc. Je dirais qu'il a déjà tout ça.

Il faut savoir être plus subtile quand on est en couple. Dire les choses calmement et prendre de la distance, sans pour autant couper le contact. Mais mettre un petit coup de froid quand l'autre abuse, sans pour autant tourner le dos complètement. Dans la mesure où ça fait longtemps que vous fonctionnez comme vous le faites, ça pourrait prendre du temps de redresser la barre, si elle peut être redressée, ce que j'ignore car tu es déjà allée assez loin dans ton processus, qui mène je pense à une rupture. Tu ne peux pas t'attendre à un changement radical et rapide de sa part. Il a 37 ans, il est déjà un homme accompli et il faut t'attendre à ce qu'il n'ait pas envie de changer. En tous les cas, ce n'est pas à coup de scènes épouvantables qu'il le fera. Bien au contraire, un message passe d'autant mieux que le discours est calme et ferme, suivi d'une prise de distance en cas de non réaction en face.

La seule chose sur laquelle tu peux agir est sur toi-même. Je te suggère de prendre de la hauteur par rapport à cette relation afin de faire le point sur ce qu'elle t'apporte et ce dont tu as besoin pour être heureuse. Si ce qu'elle t'apporte ne correspond pas à ce dont tu as besoin. Une fois que tu seras capable de faire ce point, tu pourras lui en parler calmement et clairement et ce sera à lui de voir ce qu'il veut de son côté. Si ça ne colle pas, alors il faut savoir sortir de cette relation. C'est difficile mais, si tu ne le fais pas, tu seras malheureuse. Car il ne changera pas s'il n'en a pas envie, tu n'y peux rien.

Concrètement, je te suggère de réfléchir, mais sans totalement couper le contact, en espaçant et refroidissant le contact, mais sans le couper totalement. Ce sera facilité par le fait que vous vivez séparément. Ca te permet des moments de réflexion. Si tu n'as pas d'activités autres que tes enfants et les soirées avec les amis communs, je te suggère également de te trouver une passion si tu le peux, quelque chose qui te sortira de ton quotidien et qui te fera rencontrer de nouvelles personnes, histoire d'élargir ton horizon. Agis sur toi déjà. Et observe la réaction en face, observe longtemps. S'il revient plein de promesses, garde en tête "on verra" et observe-le.

Courage!
#1007145
Merci beaucoup pour ce riche retour Diane.

Je suis en parfait accord avec tout ce que tu dis. Lui ado moi maman. Sauf que j'étais consciente de ça depuis longtemps et j'ai remédié de mon côté à ne plus me comporter en maman. Résultat : la situation s'est inversée sur certains points de la vie commune où il était par exemple souvent derrière moi dernièrement à me dire comme je devais faire tel ou tel trucs. J'en venais à lui dire "Oui papa" pour qu'il comprenne (et ça marchait bien ^^).

Par ailleurs oui, je sais effectivement depuis un moment : pourquoi changerait-il ? Malgré tout ce qu'il fait je suis toujours là. Et puis je sais bien que je lui a bien pris la tête avec mes crises même s'il reconnait qu'il n'y en a pas quand il est correct. Maintenant depuis environ un an j'ai cessé les grosses crises justement. Si je savais depuis un moment qu'elles ne menaient à rien j'avais cependant du mal à rompre avec ce fonctionnement. Maintenant en général, c'est froideur, attentes des excuses et explications. Ca n'a pas donné mieux puisque d'évolution nous sommes plutôt passé à régression.

Le SR si je le tiens depuis 3 jours c'est tout de même parce que c'est encore moi qui ait repris contact ce we en epxrimant mes sentiments. Il m'a répondu avec gentillesse et reconnu une partie de ces torts mais depuis plus rien. J'ai aussi ma fierté et je ne vais pas passé mon temps à lui courir après alors que certes j'ai ma part de responsabilité mais je n'initie que rarement les problèmes.

Sinon des occupations j'en ai mais j'avoue que là je suis plutôt dans la phase où je reste dans ma bulle pour laisser mes émotions sortir. Certains jours c'est mieux alors je sors je vais voir du monde mais ce n'est pas toujours le cas et puis c'est récent : 15 jours...

Voilà, j'ignore aussi si c'est rattrapable puisque je sais que nos comportements ont enclenché du désamour mais malgré tout nos sentiments sont encore là et même si nous sommes très différents sur certains points nous sommes proches sur d'autres. Il y a un véritable amour qui s'était mis en place au fur et à mesure des mois et là le manque de dialogue (c'est un vrai problème d'arriver à lui parler même quand j'attend qu'il soit prêt), le manque de bienveillance et de soutien et de tout cela le reste suis : la complicité s'atténue, l'affection aussi et par conséquent le sexe (bon alors là désolée mais encore une fois pas de mon côté ^^).

Je ne cherche pas à le faire devenir un autre mais bien à ce qu'il sache ce qu'il veut. Et qu'il s'épanouisse dans cette relation. IL n'a jamais été mieux qu'avec moi me dit-il et c'est ce que son entourage me dit également donc je ne pense pas me tromper.
Malgré tout je pense qu'il ne va pas bien et qu'il n'a pas vraiment la volonté, l'envie d'évoluer.

Ma difficulté c'est de faire le choix de renoncer et de lâcher prise mais quand les sentiments sont encore là c'est difficile.
J'essaye de ne pas être submergée mais j'ai toujours eu ce probème de gestion des émotions alors ça prend du temps...

Merci encore pour cet échange Diane :)
#1007154
Atalée a écrit :Je suis en parfait accord avec tout ce que tu dis. Lui ado moi maman. Sauf que j'étais consciente de ça depuis longtemps et j'ai remédié de mon côté à ne plus me comporter en maman. Résultat : la situation s'est inversée sur certains points de la vie commune où il était par exemple souvent derrière moi dernièrement à me dire comme je devais faire tel ou tel trucs. J'en venais à lui dire "Oui papa" pour qu'il comprenne (et ça marchait bien ^^).
C'est bon ça, je prends note! :D
Par ailleurs oui, je sais effectivement depuis un moment : pourquoi changerait-il ? Malgré tout ce qu'il fait je suis toujours là. Et puis je sais bien que je lui a bien pris la tête avec mes crises même s'il reconnait qu'il n'y en a pas quand il est correct. Maintenant depuis environ un an j'ai cessé les grosses crises justement. Si je savais depuis un moment qu'elles ne menaient à rien j'avais cependant du mal à rompre avec ce fonctionnement. Maintenant en général, c'est froideur, attentes des excuses et explications. Ca n'a pas donné mieux puisque d'évolution nous sommes plutôt passé à régression.
Parce que les excuses et les explications, c'est bien, mais si ton comportement ne suit pas, ce n'est que du vent. De son côté, le message reçu est: je peux tout me permettre, je fais mes excuses vite fait t'as vu, et zou c'est reparti comme en 40! Les excuses et explications sont un préalable nécessaire, mais uniquement un préalable. Là, tu es en SR pour le faire réagir et non en réaction de son comportement. C'est pas clair, je m'explique: tu es en SR pour le faire changer lui alors que tu devrais être en SR pour prendre acte toi que son comportement ne te convient pas. Ta distance doit être une suite logique de ton désaccord face à un comportement qui te déplaît après avoir prévenu qu'il te déplaisait.
Le SR si je le tiens depuis 3 jours c'est tout de même parce que c'est encore moi qui ait repris contact ce we en epxrimant mes sentiments. Il m'a répondu avec gentillesse et reconnu une partie de ces torts mais depuis plus rien. J'ai aussi ma fierté et je ne vais pas passé mon temps à lui courir après alors que certes j'ai ma part de responsabilité mais je n'initie que rarement les problèmes.
Et tu as raison. Tu as fait un pas vers lui. A lui d'en faire un vers toi. Répondre gentiment n'est pas un pas vers toi, c'est juste la moindre des choses.
Voilà, j'ignore aussi si c'est rattrapable puisque je sais que nos comportements ont enclenché du désamour mais malgré tout nos sentiments sont encore là et même si nous sommes très différents sur certains points nous sommes proches sur d'autres.
A titre personnel, je trouve que les différences peuvent enrichir un couple, dans la mesure où il y a respect mutuel de ces différences, l'acceptation que l'autre n'est pas un reflet de nous mais un individu à part entière avec un vécu propre, des émotions propres, etc. et l'absence de volonté de modeler l'autre à notre propre image (et réciproquement bien sûr).
Il y a un véritable amour qui s'était mis en place au fur et à mesure des mois et là le manque de dialogue (c'est un vrai problème d'arriver à lui parler même quand j'attend qu'il soit prêt)
Je te mets en garde contre ton analyse du manque de dialogue. Es-tu sûre de t'être bien exprimée à chaque fois que tu as voulu dialoguer? C'est un des pièges de la communication dans le couple: la mauvaise communication. Reprocher des choses sans apporter de solutions possibles ne sert à rien à part faire ressentir à l'autre qu'il n'est pas à la hauteur. Du coup, réaction humaine, l'autre ne fait pas l'effort puisque de toutes façons il n'y a pas de solution.
Quand au moment de dialoguer, si tu le fais bien, tu n'as pas à attendre que l'autre soit prêt (sauf gros coup dur bien évidemment), tu dois le faire quand toi tu es prête à t'exprimer clairement et calmement.
le manque de bienveillance et de soutien et de tout cela le reste suis : la complicité s'atténue, l'affection aussi et par conséquent le sexe (bon alors là désolée mais encore une fois pas de mon côté ^^).
Je te rejoins sur tous ces points qui, lorsqu'ils manquent, amènent au désamour. J'ajouterais le plus important qui manque dans ta liste: le respect réciproque.
Je ne cherche pas à le faire devenir un autre mais bien à ce qu'il sache ce qu'il veut. Et qu'il s'épanouisse dans cette relation. IL n'a jamais été mieux qu'avec moi me dit-il et c'est ce que son entourage me dit également donc je ne pense pas me tromper.
Malgré tout je pense qu'il ne va pas bien et qu'il n'a pas vraiment la volonté, l'envie d'évoluer.
Ce paragraphe me dérange. Il est exclusivement tourné vers lui et le travail qu'il doit faire sur lui pour la relation. Et toi? Est-ce que tu sais seulement ce que tu souhaites d'une relation? Ca c'est ton boulot. Mais c'est plus facile de se focaliser sur les problèmes de l'autre, ça évite de se préoccuper des siens ;) . Réaction fréquente mais contreproductive. Fais le point sur toi plutôt. Sinon, s'il arrive en te disant de belles choses, tu repartiras dans la relation comme si rien ne s'était passé. Trouve déjà ce que tu souhaites avant d'exiger quoi que ce soit de quelqu'un d'autre. Tu as un bon début avec ta définition d'une relation qui te conviendrait (cf liste ci-dessus). Maintenant, il faut que tu vois dans la relation les actes qui concrétisaient le manquement à ta définition, afin de savoir les détecter à l'avenir sans attendre 5 ans.
Ma difficulté c'est de faire le choix de renoncer et de lâcher prise mais quand les sentiments sont encore là c'est difficile.
J'essaye de ne pas être submergée mais j'ai toujours eu ce probème de gestion des émotions alors ça prend du temps...
Lâcher prise par rapport à lui, ses envies et ses actions. En revanche, agis sur toi. Le lâcher-prise viendra ensuite, quand tu seras claire et en accord avec toi-même.
#1007161
Effectivement on me dit tout le temps d'arrêter de penser en fonction de comment il vit les choses et de savoir un peu plus ce qu'il me faut. C'est la première fois, avec la façon dont tu le formules, que je comprends différemment. J'ai certes des choses qui ne vont pas quand on "reprend" la vie normale si je puis dire.

Malgré tout je crois pouvoir dire que lorsque ça va bien je n'ai pas vraiment de petite voix qui me dit que ça ne va pas. Enfin cela a été à un moment. Je ne sais pas... Oui, je vais peut-être essayer de plus creuser cela.
J'ai juste l'impression que quand je creuse cette question (ben oui j'ai déjà tourné autour de ce problème) je me retrouve devant des constats qui me font dire : "bon ben ça c'est irréalisable c'est le syndrôme de Cendrillon et son prince charmant et faut avancer là-dessus !"

Je crois que je me suis embourbée dans mes frustrations et que je ne sais plus faire sans la crainte qu'elle réapparaissent, sans la crainte d'être déçue. Logiquement je suis donc facilement en préparation d'un nouveau sale plan et quand cela arrive alors hop "Je le savais que ça recommencerais". Dans ce cas ce n'est pas donner une vraie chance... Je le sais. Je n'en suis pas toujours consciente. Je m'en aperçois cependant vite mais le mal est fait j'ai déjà stressé la situation pour des fois des petites choses certes dans la même veine que les autres marques de manque de respect mais pas non plus d'une grande gravité. La difficulté est de me poser : qu'est ce que je suis capable de supporter et quelles limites je pose. J'avais l'impression d'y arriver bien ces derniers temps mais il faut croire que de laisser couler certaines choses à finalement plus ouverts les vannes vers plus de n'importe quoi.

Pour le respect, oui bien sur je valide complètement. Lapsus révélateur de ne pas l'avoir écrit ? :roll:
#1007163
Le manque de respect est toujours grave. Après, tout dépend de ce que tu inclus dans le respect, ça c'est propre à chacun. Si tu ressens de la frustration, c'est en effet que tu n'as posé de limites, tu as fait une croix sur certaines choses que tu inclus dans le respect. Or, tu n'as pas à le faire, rien ne t'y oblige. En revanche, il faut savoir admettre quand ta vision du respect est incompatible avec celle de l'autre et faire donc cesser la relation. Rien ne t'oblige à la frustration. As-tu peur d'être seule?
#1007204
Non je n'ai pas peur de la solitude. Je la savoure assez souvent et nous nous aménageons d'ailleurs souvent du temps chacun de notre côté parce que nous avons tous les deux cet aspect dans notre personnalité et c'est assez simple puisque nos horaires de travail sont décalés.

Ce dont j'ai peur c'est de ne plus être avec lui. C'est le manque de lui. :cry:
Après je sais que ça passera mais je sais aussi que quand c'est fort comme cela ça reste longtemps.

J'ai vécu une autre séparation difficile en 2008. Là j'ai fini en dépression pendant 3 mois une vraie loque :o mais c'était couru d'avance je n'allais pas bien, je n'avais pas réglé pleins de trucs avec moi-même, bref tout n'était pas dû à la relation mais quand de raz-le-bol tous les deux nous avons décidé d'arrêter, ça a été très dur.
Nous nous sommes revu plusieurs fois après mais je n'essayais pas de le reconquérir. Nous savions qu'il nous restait qqchose et en avons profité pour s'apporter du réconfort (et pour ma part ça m'a servi pour faire une sorte de sevrage en douceur) et puis les rdv ce sont espacés jusqu'à ne plus exister. Mais même près de 7 ans plus tard je pense encore à lui avec tendresse et pas une totale indifférence. Je me demande parfois comment cela se passerait si je revoyais cet homme mais très vite ça me semble une évidence : l'histoire est finie et je n'ai pas de regrets mais un peu de nostalgie par rapport à certains doux moments.

Je pense que j'ai un réel problème de construction dans la relation affective où je deviens vite une dépendante affective toujours en manque.
J'ai vu une psy de 2008 à 2011 qui m'a aidé au début mais au bout de 2 ans environ elle m'a dit qu'elle ne pouvait rien de plus pour moi (les séances ont continué qq temps pour me préserver un espace de vidage de sac) car je n'ai aucun problème à mentaliser tout ce que je ressens, de moins en moins à être claire avec les autres et que s'il y a un blocage c'est plus profond et nécessite une psychanalyse.
Sauf que là j'ai pas les moyens :mrgreen:

Ce midi j'ai bcp réfléchi à tout ce que tu m'as dit et j'ai eu envie de lui écrire. En même temps ce que je te disais plus haut est toujours d'actu : pas envie d'être encore celle qui revient c'est trop facile. Cependant vu que le dialogue est difficile c'est pas l'écrit qu'il arrive/arrivait plus à m'exprimer certaines choses.

Des proches à lui me disent qu'il a toujours été comme cela que certes il a évolué mais qu'il a toujours eu ce fonctionnement d'égoïste, menteur limite arnaqueur et pourtant ce n'est pas un mauvais bougre, il est attachant et un peu couillon sur les bords ^^ Ca fait un moment que je suis face à ma réalité : continuer alors que la preuve a été faite plusieurs fois que rien ne change au fond malgré toutes les belles paroles. Mais bon là je reviens sur ce qu'on a déjà abordé plus haut ;)
#1007211
Alors c'est peut-être ton choix de compagnon qui ne va pas. Mais bon, je ne suis pas psy :)
Pour la lettre, si ça te fait du bien d'écrire, écris. Mais je te déconseille de la lui adresser. Si tu la relis ne serait-ce que dans une semaine, tu te trouveras certainement pathétique. Tu es dans un état d'esprit où tu veux faire son analyse à lui, où tu veux être sa psy. Il ne recevra pas ton message. C'est un grand garçon, il n'a pas besoin de toi pour savoir ce qui est bon pour lui ou non. Pas la peine non plus de lui écrire tous tes torts et d'en inventer. Lui était très bien dans cette relation où il avait tout pour pas cher. Ne t'inquiète pas que, s'il n'en avait pas été satisfait, il t'aurait jetée depuis longtemps et définitivement.
Vide ton coeur sur papier si ça te fait du bien (moi ça me fait du bien par exemple), mais pas la peine de le lui faire savoir.
#1007216
lol
C'est déjà ce que j'ai fait semaine dernière. J'ai mis toute ma colère (4 pages Youhou !) et je l'ai gardée ;)
Relue plusieurs, me suis trouvée jugeante parfois, juste à d'autres mais surtout perdue.

Je sais que tu as raison sur le fait qu'il a tout sans trop se prendre la tête et quand ça lui en demande trop hop il prend son appart :roll:

C'est marrant que tu dises que je ne suis pas sa psy. J'ai souvent eu cette position tout en lui disant en conclusion "mais bon je ne suis pas ta psy je ne peux qu'être en soutien mais pas faire le chemin pour toi".

C'est ce qu'on me dit souvent (des amis à lui en plus même pas les miens plus proches) : ce n'est peut-être pas le bon compagnon pour toi, vous avez des attentes différentes et comme lui ne prend pas trop en compte les tiennes (et après tout elles m'appartiennent en même temps) ben c'est toi qui morfle.
En plus je le savais déjà qu'il était comme cela mais j'ai voulu y croire et voilà maintenant amère constat et pourtant je ne lâche pas complètement encore. :?

D'autres me disent c'est un beau gachis vous allez pourtant bien ensemble.

Oui je sais je ne devrais pas tant écouter tout ce qu'on me dit mais bon on se raccroche à ce qu'on croise dans ces situations n'est-ce pas ? :roll:
#1007223
Oui, en plus c'est tout frais, il est bien normal que tu ne puisses pas lâcher prise tout de suite. Sois un peu tolérante et bienveillante avec toi-même. Tu as le droit de souffrir, tu es un être humain, pas une machine. Tant que tu ne t'y complais pas, ça va.

Maman, psy, je pense que tu l'as traité sans t'en rendre compte en inférieur, même si j'imagine bien que tu ne t'en es pas rendue compte. Quand on traite quelqu'un en égal, on est là pour l'écouter, éventuellement le conseiller s'il le demande, mais pas pour régler à sa place ses problèmes. En plus, c'est estimer qu'il a des problèmes alors que, de son côté, il estime peut-être ne pas en avoir. C'est imposer l'idée que ta vision des choses est la meilleure. A partir du moment où on fait des problèmes de l'autre les siens, on se place en parents et il est bien normal que l'autre fasse sa crise d'ado, c'est le cycle de la vie. Psy et/ou maman, tu l'as mis en position d'irresponsable de ses actes. Il peut donc tout faire et considérer que ce n'est pas de sa faute. Et donc recommencer sans fin.

Traite-le en égal. Il fait des choix conscients parce que ce sont ceux qui lui conviennent, et tu n'as rien à y redire. Mets-toi à sa place. Alors que tu es heureuse, tu aimerais que quelqu'un t'explique la vie à ton âge et te dise que tu ne fais que de la merde et te montre comment faire comme il se doit? Moi, je me rebellerais directement! Si je compte bien, il a passé 32 ans de sa vie sans toi, il ne t'a pas attendue pour vivre. Donc, plutôt que de voir où sont ses problèmes, tâche de savoir ce que tu souhaites dans la vie, quel type de relations pourrait te convenir. Ce sera déjà un bon bout de chemin parcouru pour toi. A ce moment-là, il t'apparaîtra peut-être évident que la relation qu'il te propose ne pouvait continuer pour ton bonheur.
#1007355
Oui c'est certain que nous avons eu ces positions pendant une bonne partie de notre couple. La jeu de la maman c'était déjà un défaut facilement en place chez moi et lorsque la personne en face se met aussi en position d'ado (voir carrément en le revendiquant et en en jouant avant même que ces jeux ne soient véritablement en place entre nous) ça me laissait beaucoup d'espace pour retomber dans ces travers.

C'est qq chose dont je me suis rendue compte à un moment et que j'ai fait en sorte de corriger (peut-être pas totalement c'est certain) mais lorsque j'abordais cela avec ma psy elle me disait aussi que certes j'avais cette position mais que l'autre l'accepte et même s'y complait...

Lorsque j'ai pris plus pleinement conscience de cet aspect j'ai essayé de changer la donne en réajustant mon comportement mais certainement pas complètement vu que parfois c'était aussi de la simple réaction. Je ne me trouve pas d'excuse j'essaye de comprendre les leviers de nos fonctionnements. C'est un des effets d'un autre travers qui est (on pourrait presque dire était puisque j'ai pas mal travaillé dessus) de vouloir toujours tout contrôler. Très honnêtement là dessus depuis environ deux ans j'ai pas mal lâché prise.

J'ai depuis longtemps ce discours quand nous nous brouillons de dire "je ne suis pas d'accord avec ce fonctionnement mais tu fais tes choix. Je trouve ça dommage en ce qui me concerne mais bon" (ça se passait sur un ton de dispute hein pas sur un ton calme ^^) et en général j'avais une réponse en face "ouais c'est ça je fais mes choix, rien à foutre de toute façon". Bon en général le lendemain j'avais un retour d'excuse mais cela n'empêchait pas que cela recommence.
Ca ne se passait d'ailleurs jamais quand il était bien mais plutôt quand il était tendu et aggressif pour x raisons.
Oui, il a passé 37 ans sans moi (ben oui il a 42 comme moi maintenant ^^) en effet.

Et certes si je l'ai rabaissé parfois c'était lors de nos conflits principalement (mais pas seulement soyons honnête !) mais à côté de ça je l'ai aussi aidé à prendre plus conscience de sa valeur. Il y a certaines choses qui le tentaient mais qu'il n'avait jamais fait pensant que jamais ça ne fonctionnerait, que son travail n'en valait pas la peine. Alors il n'y allait même pas. Plusieurs mois à valoriser son travail et à lui montrer que c'était possible sans le pousser de trop et il a franchi des étapes dans son parcours artistique qui l'on beaucoup stressé mais où il a aussi trouvé un épanouissement qu'il entretient maintenant.

Pour ce qui concerne ce que je veux comme type de relation je suis bien d'accord avec toi et c'est ainsi que je lui présentais la plupart du temps. Après je lui demandais si cela correspond à ces attentes dans la vie. Et la réponse dépendait de son état d'esprit sur le moment. Soit c'était "oh moi de toute façon je vis au jour le jour et je vois comment ça se passe le reste je fais même pas gaffe" ou encore "j'en sais rien je pense pas en terme comme ça" Pourtant il le fait aussi mais différement. Combien de fois au début qu'on se connaissait et même encore récemment il me disait quand il voyait qq chose sur notre compatibilité "Ah on est vraiment fait pour être ensemble" avec un grand sourire. Bon ce n'est pas tout à fait du même ordre mais il regarde tout de même ces aspects mais c'est moins évident pour lui. Ce n'est pas son truc de cogiter sur les relations ça lui prend la tête et donc il me disait "Je vis la relation et quand ça me prend la tête je laisse pisser". Je ne lui reproche pas c'est juste qu'on ne fonctionne pas pareil. D'ailleurs au début j'avais beaucoup besoin de parler pour comprendre avec lui. Et puis au fil du temps il me suffit de certaines discussions pour retrouver un équilibre... précaire qui ne dure pas mais ça...
#1007360
Tiens d'ailleurs j'ai une autre question à te poser. Tu me dis de garder la lettre pour moi si je l'écris. Ok.

Je me dis donc qu'en fait je dois continuer le SR ? Non parce que ok je suis blessée dans mon amour propre mais à un moment je n'ai pas non plus envie de jouer à con/con et demi. Il m'a dit samedi qu'il n'avait pas osé me relancer vu que j'avais répondu très sommairement à ces précédents messages.

Depuis il y a eu malgré tout cet échange plus apaisé, je pensais donc qu'il reprendrait des news ou me proposerait de discuter. Mais ça fait trois jours et rien. Alors je doute : je prends (encore !) l'initiative ou je le laisse venir ?
Je suis un peu perdue... On me dit de le laisser galoper de son côté et en même temps je ne trouve pas ça mieux. Je ne sais pas. Et soyons honnête c'est aussi parce qu'il me manque terriblement et que j'ai envie d'avoir des news et de faire descendre la pression.
#1007371
Atalée a écrit :Oui c'est certain que nous avons eu ces positions pendant une bonne partie de notre couple. La jeu de la maman c'était déjà un défaut facilement en place chez moi et lorsque la personne en face se met aussi en position d'ado (voir carrément en le revendiquant et en en jouant avant même que ces jeux ne soient véritablement en place entre nous) ça me laissait beaucoup d'espace pour retomber dans ces travers.

C'est qq chose dont je me suis rendue compte à un moment et que j'ai fait en sorte de corriger (peut-être pas totalement c'est certain) mais lorsque j'abordais cela avec ma psy elle me disait aussi que certes j'avais cette position mais que l'autre l'accepte et même s'y complait...

Lorsque j'ai pris plus pleinement conscience de cet aspect j'ai essayé de changer la donne en réajustant mon comportement mais certainement pas complètement vu que parfois c'était aussi de la simple réaction. Je ne me trouve pas d'excuse j'essaye de comprendre les leviers de nos fonctionnements. C'est un des effets d'un autre travers qui est (on pourrait presque dire était puisque j'ai pas mal travaillé dessus) de vouloir toujours tout contrôler. Très honnêtement là dessus depuis environ deux ans j'ai pas mal lâché prise.
J'en reviens également, je comprends très bien ce que tu veux dire :D
J'ai depuis longtemps ce discours quand nous nous brouillons de dire "je ne suis pas d'accord avec ce fonctionnement mais tu fais tes choix. Je trouve ça dommage en ce qui me concerne mais bon" (ça se passait sur un ton de dispute hein pas sur un ton calme ^^) et en général j'avais une réponse en face "ouais c'est ça je fais mes choix, rien à foutre de toute façon". Bon en général le lendemain j'avais un retour d'excuse mais cela n'empêchait pas que cela recommence.
Parce que le discours était bon, mais pas ton comportement ensuite.
Pour ce qui concerne ce que je veux comme type de relation je suis bien d'accord avec toi et c'est ainsi que je lui présentais la plupart du temps. Après je lui demandais si cela correspond à ces attentes dans la vie. Et la réponse dépendait de son état d'esprit sur le moment. Soit c'était "oh moi de toute façon je vis au jour le jour et je vois comment ça se passe le reste je fais même pas gaffe" ou encore "j'en sais rien je pense pas en terme comme ça"
Ses réponses étaient directement liées à ton besoin pressant de parler, de mettre des mots sur ce que vous viviez. C'était de la provocation en quelque sorte. Que lui répondais-tu?
La meilleure réponse à ça est d'aller dans son sens "oh tu as tout à fait raison, c'est beaucoup moins stressant de ne rien prévoir" et hop! Tu te fais ton programme de ton côté sans l'inclure et, le concernant, tu vois au jour le jour, selon ton programme et ton humeur. En général, la réaction en face arrive rapidement: tu fais quoi les 3 prochaines semaines? :mrgreen:
Pourtant il le fait aussi mais différement. Combien de fois au début qu'on se connaissait et même encore récemment il me disait quand il voyait qq chose sur notre compatibilité "Ah on est vraiment fait pour être ensemble" avec un grand sourire.
Oui mais ça c'était avant, dans la phase séduction. Il t'aurait sorti n'importe quoi pourvu que tu t'attaches à lui. Ce n'est pas nécessairement conscient, mais c'est souvent le cas. C'est pourquoi la phase d'observation de l'autre doit durer plus que les premiers mois, pour voir si les actes collent avec le discours.
#1007375
Atalée a écrit :Tiens d'ailleurs j'ai une autre question à te poser. Tu me dis de garder la lettre pour moi si je l'écris. Ok.

Je me dis donc qu'en fait je dois continuer le SR ? Non parce que ok je suis blessée dans mon amour propre mais à un moment je n'ai pas non plus envie de jouer à con/con et demi. Il m'a dit samedi qu'il n'avait pas osé me relancer vu que j'avais répondu très sommairement à ces précédents messages.
Depuis il y a eu malgré tout cet échange plus apaisé, je pensais donc qu'il reprendrait des news ou me proposerait de discuter. Mais ça fait trois jours et rien. Alors je doute : je prends (encore !) l'initiative ou je le laisse venir ?
Je suis un peu perdue... On me dit de le laisser galoper de son côté et en même temps je ne trouve pas ça mieux. Je ne sais pas. Et soyons honnête c'est aussi parce qu'il me manque terriblement et que j'ai envie d'avoir des news et de faire descendre la pression.
Oh le pauvre petit choupinou de 42 ans qui a peur de son ombre :roll:
Ca va, tu n'as pas l'air non plus d'un monstre. C'est des conneries. Comme il dit, quand ça lui prend la tête, il laisse pisser.
Et bien laisse également pisser. Tu as déjà pris des initiatives, je pense qu'il peut se permettre d'en prendre non? Puisque vous avez eu des échanges plus apaisés, il n'y a aucune raison qu'il ait peur de te recontacter. Il ne le fait pas car il te connaît, il sait que tu vas le faire.
Après, c'est à toi de voir, mais que souhaites-tu lui dire? Salut, comment ça va? Il va te répondre: bien merci. Et tu ne seras pas plus avancée. A moins que tu aies des choses à ajouter par rapport à tout ce que tu lui as dit, je ne vois pas pourquoi tu devrais à nouveau revenir vers lui.
#1007387
Oui mais ça c'était avant, dans la phase séduction. Il t'aurait sorti n'importe quoi pourvu que tu t'attaches à lui. Ce n'est pas nécessairement conscient, mais c'est souvent le cas. C'est pourquoi la phase d'observation de l'autre doit durer plus que les premiers mois, pour voir si les actes collent avec le discours.
Pffff... Ouais je sais t'as raison j'aurais du faire tenir la phase d'observation mais quand je me suis rendue compte de ce que ça donnait vraiment j'étais déjà éprise. M***e NA ! ^^
Ceci dit il me disait encore ce genre de chose il y a seulement qq jours...

Oui je sais que je dois laisser pisser comme il dit mais ça me fait un mal de chien. J'ai juste envie de le voir, qu'il me prenne dans ces bras et ça ira mieux... 5 minutes :?

Et pareil pour le comportement après : ouais je sais j'ai beaucoup cédé mais en même temps même si je suis d'un naturel raleuse (oui ça c'est vrai mais bon lui aussi alors on se faisait écho lol) je ne me mets pas souvent en vraie colère et toujours quand on m'a poussé à bout. Mais comme j'ai horreur de ça je passe vite à la conciliation.

Donc bref tu dis comme d'autres me disent : laisse le cogiter et se bouger un peu ça va bien s'est toujours toi qui t'investis c'est bon à un moment.
Ses réponses étaient directement liées à ton besoin pressant de parler, de mettre des mots sur ce que vous viviez. C'était de la provocation en quelque sorte. Que lui répondais-tu?
La meilleure réponse à ça est d'aller dans son sens "oh tu as tout à fait raison, c'est beaucoup moins stressant de ne rien prévoir" et hop! Tu te fais ton programme de ton côté sans l'inclure et, le concernant, tu vois au jour le jour, selon ton programme et ton humeur. En général, la réaction en face arrive rapidement: tu fais quoi les 3 prochaines semaines? :mrgreen:
Avant je lui demandais confirmation et je lui disais "Tu préfères te casser plutôt que t'excuser, ok ben vas-y casse-toi !" Euh c'est comme cela qu'il a pris un appart. J'ai pas cédé et il a pris cet appart...
Ah, attends je crois que je n'ai pas saisi ce à quoi tu faisais allusion. Oui c'est vrai que j'aurais pu répondre ça. Lors de ces discussions déjà on vivait ensemble donc moins évident et puis malgré tout il me demandait toujours "tu fais quoi cet aprèm" ou "t'as quoi de prévu". Et en général on prévoyait et puis voilà.

Je parlais en fait plus de nos visions de la vie etc...
#1007705
Aujourd'hui j'ai cru que j'allais pouvoir faire partir du groupe des adbiquants... Mais en fait non.
Mon cerveau a recommencé à galoper.

Et puis j'essaye de prendre du recul sur notre histoire et je me dis que je lui ai bien pris la tête également. Bref, les torts sont partagés je le savais déjà mais là j'assume pas...