- 11 févr. 2015, 20:08
#998407
Avis aux petites vierges effarouchées et autres pucelles excitées à l'idée de la sortie de 50 Shades of Grey :
Mesdemoiselles , J'ai vu le film pour vous et voilà une petite critique qui peut être vous évitera un déplacement , une économie d'argent et au mieux une perte de temps :
Tout d'abord pour rappel , le contexte que voici : un séduisant milliardaire jette son dévolu sur une jeune et innocente étudiante en littérature et comble ou non de malchance : celle ci est vierge. Celui ci va alors entreprendre de l'initier à la découverte de plaisirs BDSM après lui avoir bien évidemment ôté avec douceur sa petite ceinture de chasteté.
Bon , passons les détails , le film en VO dure 2 bonnes heures et pour ce que c'est , franchement c'est trop long. Le livre , en version anglaise dont je n'ai lu qu'une centaine de pages est juste indigeste. Le portrait dressée d'Anastasia Steele en nunuche , maladroite est trop clichée , pour une étudiante en littérature , ça ne discute pas beaucoup autour des grands auteurs. On se demande même pourquoi , elle se permet de rappeler qu'elle étudie la littérature à chaque scène non sexuelle comme pour montrer qu'elle se démarque du peloton de nanas que s'est envoyé Grey. Soit.
Grey apparaît comme un être complexe, dissimulant des blessures secrètes ( Aspect qui n'est que superficiellement évoqué et qui aurait mérité un approfondissement pour mieux comprendre sa psychologie ). Il ne semble pas empathique, il n'est pas dans le désir de partager, bien qu'il prétend vouloir faire découvrir son univers sombre et spécial à sa nouvelle partenaire de jeux. Il donne l'impression qu'il ne comprend pas ce qu'il fait, ni pourquoi il le fait. Comme si il n'y avait aucun sens aux coups portées. Il agit en roue libre. Même lorsqu'il fait établir son contrat , il reste dans l'expectative , à la merci de la décision de sa future soumise.( Chose paradoxal pour un dominant qui veut garder le contrôle en permanence). Il devient alors passif , et ne cesse de la questionner un bon moment pour savoir si celle ci acceptera ou non de lui faire l'honneur de jouer avec lui.
Autre exemple , lorsqu'il allonge Ana sur son beau canapé en cuir rouge , pour la frapper à coup de cravaches, il le fait de manière mécanique. On ne ressent pas son plaisir , ni même celui d'Ana. L'alchimie entre les deux personnages est quasi-inexistante. Ana glousse en sa présence et ne le prend pas vraiment au sérieux , alors qu'elle prétend être intimidé par Grey. Quand , enfin elle se laisse tenter, on ne perçoit que la soumise geindre et flipper du sort qu'il pourrait bien lui réserver. Elle ne comprend pas pourquoi elle est là , ni comment ça va se passer , ni où il l'emmène. Et pourtant elle a son contrat avec toutes les règles alinéa machin à suivre ...
Et , tout au long du film , on se retrouve comme l'héroine à se questionner sur la raison de ses agissements et où se situe le plaisir tant promis. Certaines situations étant tellement grotesques qu'on ne peut s'empêcher d'éclater de rire , tellement c'est cliché , et dénué de profondeur.
Quand à l'atmosphère , le décor édulcoré , les canapés en cuir , les cravaches , les cordes , les cravates en guise de bandeaux sur les yeux. Tout est doux , luxueux , parfait. Si loin d'une réalité dans laquelle on pourrait se projeter. C'est trop lisse. Et le tout accompagné d'une soundtrack R'nB. ( Malgré la présence de la musique de Danny Elfman dans quelques scènes) On a l'impression que le film s'adresse aux petites ados rebelles , et autres banlieusardes en manque de sensations fortes. Franchement Ca prend pas. Pas original , fade , en plus , la scène du glaçon , bien pompé sur nine weeks and half. Et quelques dialogues en mode Twilight... 50 Shades est un téléfilm plus qu'un film, en même temps quand on voit la gueule du bouquin on comprend qu'il faut pas trop lui en demander.
Donc si ça vous branche , allez y mesdames, mais ne comptez pas mouiller votre petite culotte.
Mesdemoiselles , J'ai vu le film pour vous et voilà une petite critique qui peut être vous évitera un déplacement , une économie d'argent et au mieux une perte de temps :
Tout d'abord pour rappel , le contexte que voici : un séduisant milliardaire jette son dévolu sur une jeune et innocente étudiante en littérature et comble ou non de malchance : celle ci est vierge. Celui ci va alors entreprendre de l'initier à la découverte de plaisirs BDSM après lui avoir bien évidemment ôté avec douceur sa petite ceinture de chasteté.
Bon , passons les détails , le film en VO dure 2 bonnes heures et pour ce que c'est , franchement c'est trop long. Le livre , en version anglaise dont je n'ai lu qu'une centaine de pages est juste indigeste. Le portrait dressée d'Anastasia Steele en nunuche , maladroite est trop clichée , pour une étudiante en littérature , ça ne discute pas beaucoup autour des grands auteurs. On se demande même pourquoi , elle se permet de rappeler qu'elle étudie la littérature à chaque scène non sexuelle comme pour montrer qu'elle se démarque du peloton de nanas que s'est envoyé Grey. Soit.
Grey apparaît comme un être complexe, dissimulant des blessures secrètes ( Aspect qui n'est que superficiellement évoqué et qui aurait mérité un approfondissement pour mieux comprendre sa psychologie ). Il ne semble pas empathique, il n'est pas dans le désir de partager, bien qu'il prétend vouloir faire découvrir son univers sombre et spécial à sa nouvelle partenaire de jeux. Il donne l'impression qu'il ne comprend pas ce qu'il fait, ni pourquoi il le fait. Comme si il n'y avait aucun sens aux coups portées. Il agit en roue libre. Même lorsqu'il fait établir son contrat , il reste dans l'expectative , à la merci de la décision de sa future soumise.( Chose paradoxal pour un dominant qui veut garder le contrôle en permanence). Il devient alors passif , et ne cesse de la questionner un bon moment pour savoir si celle ci acceptera ou non de lui faire l'honneur de jouer avec lui.
Autre exemple , lorsqu'il allonge Ana sur son beau canapé en cuir rouge , pour la frapper à coup de cravaches, il le fait de manière mécanique. On ne ressent pas son plaisir , ni même celui d'Ana. L'alchimie entre les deux personnages est quasi-inexistante. Ana glousse en sa présence et ne le prend pas vraiment au sérieux , alors qu'elle prétend être intimidé par Grey. Quand , enfin elle se laisse tenter, on ne perçoit que la soumise geindre et flipper du sort qu'il pourrait bien lui réserver. Elle ne comprend pas pourquoi elle est là , ni comment ça va se passer , ni où il l'emmène. Et pourtant elle a son contrat avec toutes les règles alinéa machin à suivre ...
Et , tout au long du film , on se retrouve comme l'héroine à se questionner sur la raison de ses agissements et où se situe le plaisir tant promis. Certaines situations étant tellement grotesques qu'on ne peut s'empêcher d'éclater de rire , tellement c'est cliché , et dénué de profondeur.
Quand à l'atmosphère , le décor édulcoré , les canapés en cuir , les cravaches , les cordes , les cravates en guise de bandeaux sur les yeux. Tout est doux , luxueux , parfait. Si loin d'une réalité dans laquelle on pourrait se projeter. C'est trop lisse. Et le tout accompagné d'une soundtrack R'nB. ( Malgré la présence de la musique de Danny Elfman dans quelques scènes) On a l'impression que le film s'adresse aux petites ados rebelles , et autres banlieusardes en manque de sensations fortes. Franchement Ca prend pas. Pas original , fade , en plus , la scène du glaçon , bien pompé sur nine weeks and half. Et quelques dialogues en mode Twilight... 50 Shades est un téléfilm plus qu'un film, en même temps quand on voit la gueule du bouquin on comprend qu'il faut pas trop lui en demander.
Donc si ça vous branche , allez y mesdames, mais ne comptez pas mouiller votre petite culotte.