- 15 janv. 2015, 21:56
#988593
Bonsoir,
Je vais essayer de la faire courte même s'il me semble me falloir 12 volumes ne serait-ce que pour résumer mon (notre) histoire.
Prés de 10 ans de vie commune, 7 ans de mariage, 6 déménagements, 2 enfants, et l'affaire tourne... Plus ou moins bien les derniers temps, la routine, les enfants, les boulots, on s'oublie mais les prises de têtes semblent dérisoires face à l'intensité des réconciliations (en tout cas pour moi). Fin de l'été 2014, 10 jours après le derniers déménagement, après s'être attelés à faire de notre nouvelle maison un endroit ou chacun s'y sentirait bien, elle me supplie de la laisser partir. Je tombe du 50ème étage. Je ne comprend pas, je n'y crois... "Besoin de me reconstruire", "besoin de liberté", "besoin de vivre" je ne comprends pas. Le jour même elle trouve une location et elle signe le bail ; le lendemain elle déménage toutes ses affaires et fait le partage équitable du reste. La semaine suivante, elle se désolidarisera de tout ce que nous avons en commun (banque, assurance...etc).
Evidemment je m’effondre, je m'autodétruis avec tout ce qui peut me faire du mal pendant 10 jours, à chercher des réponses, à fouiller, pour ne jamais mieux comprendre... Mais pourquoi ?
Inconsciemment à ce moment là je commets tous les interdits sauf 1... Sans ne rien avoir encore lu ou explorer sur ce genre de situation et la conduites à avoir, j'ai fait le silence radio, probablement par peur de l'entendre me dire que c'était définitif ou qu'elle ne m'aimait vraiment plus... Le premier mois fût comme ça, intemporel, à regarder mon téléphone silencieux et lorsqu'il sonnait, à répondre positivement à la moindre de ses requêtes (argent, conseils, assurance de mes sentiments). Il a fallu qu'elle ait un accident au bout d'un mois pour que nous nous retrouvions face à face. A ce moment là elle s'est effondrée, me demandant pardon, voulant revenir "dans le cocon familial". J'avais été prévenu de cette éventualité, la dernière nuit, les adieux sur l'oreiller. Je l'ai donc fait parler pendant des heures, pour m'assurer qu'elle était sure de son choix et je crois qu'elle était honnête. Ce fut la plus belle nuit de ma vie... Jusqu'au lendemain ou elle est reparti pour ne plus revenir.
La deuxième claque est infiniment plus violente que la première. Cette fois j’ai pris le téléphone et je lui ai dit ma colère. Ce fût violent, pas vraiment libérateur, et pour le coup ça l’a bien éloigné…
Il m’a fallu encore 2 semaines pour sortir la tête de l’eau et me dire qu’il fallait que je me fasse aider. Ne serait-ce que pour les enfants. Alors j’ai mis en place un double suivi psy, commencé à me rencarder sur l’art de la reconquête (de l’autre et de soi-même), jeté à la poubelle tout ce qui pouvait être néfaste pour moi, attaqué la musculation, travaillé encore plus et plus dur, libéré un maximum de temps pour les enfants 1 semaine sur 2 etc…
Pendant ce temps elle a perdu doucement sa clientèle, s’épanouissait à trainer au bar, aller en boite, et rencontrer d’autres hommes.
Je n’ai malgré tout jamais perdu espoir qu’elle revienne même si j’avais conscience que tout ce temps nous éloigné de plus en plus et que ce serait impossible de reconstruire avec celle qu’elle était devenu. Mais je l’aimais, je l’aime, et je ne pouvais me résigner à accepter ce destin là.
Et puis il y à eu noël, elle m’amène les enfants, m’avoue une liaison qui s’est terminée, me demande de la prendre dans ses bras, puis s’en va. Et paf, l’espoir revient, avec la douleur de l’absence et de la solitude… Pas de nouvelles pendant 15 jours et ma psy qui me tanne pour que je sorte la colère et tout ce qui me gène dans son comportement, que je garde pour moi, comme pour la protéger.
Il m’a fallu un déclic, un détail il y a 3 jours pour casser le SR et l’appeler. Cette fois pas de haine, la colère ne s’exprime pas, je lui énumère juste tout ce qu’elle à fait en 4 mois et qui ne me convient pas, parce que ça me nuit, parce que ça nuit aux enfants. Je ne juge ses comportements, mais lui demande simplement de rester attentive à son rôle de mère dans sa nouvelle vie, et de ne plus s’immiscer dans ma sphère. Elle écoute pendant presque ¾ d’heure, sans rien dire, le souffle court. Et quand je me suis enfin libérer, elle me supplie de la reprendre, me dit que je suis le seul, qu’elle ne peut pas vivre….. bref je vous passe les détails.
Mais voilà, j’ai trop morflé, je n’ai plus confiance, j’ai peur, je ne suis pas prêt. J’ai entamé ma reconstruction quand elle s’est entièrement détruite. Elle n’est pas prête non plus… Alors je refuse, c’est un arrache-cœur, mais je ne supporterais pas de 3eme fois…
Je la revois le lendemain, elle est triste, effacer, détruite à son tour, mais me dit respecter mon choix. Pffff comme ci j’avais choisi quoi que ce soit dans tout ça…
Depuis 2 jours pas de nouvelles, elle s’est désinscrite des site de rencontres, et remis son ancienne photo FB…
Que faire maintenant ? Attendre en SR, au risque de devenir celui qui prend la décision de ne pas vouloir que ça marche ? Attendre qu’elle se détruise encore plus pour culpabiliser ? Attendre qu’elle rencontre enfin celui qu’elle cherche pour m’oublier ? Ou reprendre mon téléphone ? Aller la chercher en risquant qu’elle reparte demain ou dans 10 ans ?
Que faire ?
Je vais essayer de la faire courte même s'il me semble me falloir 12 volumes ne serait-ce que pour résumer mon (notre) histoire.
Prés de 10 ans de vie commune, 7 ans de mariage, 6 déménagements, 2 enfants, et l'affaire tourne... Plus ou moins bien les derniers temps, la routine, les enfants, les boulots, on s'oublie mais les prises de têtes semblent dérisoires face à l'intensité des réconciliations (en tout cas pour moi). Fin de l'été 2014, 10 jours après le derniers déménagement, après s'être attelés à faire de notre nouvelle maison un endroit ou chacun s'y sentirait bien, elle me supplie de la laisser partir. Je tombe du 50ème étage. Je ne comprend pas, je n'y crois... "Besoin de me reconstruire", "besoin de liberté", "besoin de vivre" je ne comprends pas. Le jour même elle trouve une location et elle signe le bail ; le lendemain elle déménage toutes ses affaires et fait le partage équitable du reste. La semaine suivante, elle se désolidarisera de tout ce que nous avons en commun (banque, assurance...etc).
Evidemment je m’effondre, je m'autodétruis avec tout ce qui peut me faire du mal pendant 10 jours, à chercher des réponses, à fouiller, pour ne jamais mieux comprendre... Mais pourquoi ?
Inconsciemment à ce moment là je commets tous les interdits sauf 1... Sans ne rien avoir encore lu ou explorer sur ce genre de situation et la conduites à avoir, j'ai fait le silence radio, probablement par peur de l'entendre me dire que c'était définitif ou qu'elle ne m'aimait vraiment plus... Le premier mois fût comme ça, intemporel, à regarder mon téléphone silencieux et lorsqu'il sonnait, à répondre positivement à la moindre de ses requêtes (argent, conseils, assurance de mes sentiments). Il a fallu qu'elle ait un accident au bout d'un mois pour que nous nous retrouvions face à face. A ce moment là elle s'est effondrée, me demandant pardon, voulant revenir "dans le cocon familial". J'avais été prévenu de cette éventualité, la dernière nuit, les adieux sur l'oreiller. Je l'ai donc fait parler pendant des heures, pour m'assurer qu'elle était sure de son choix et je crois qu'elle était honnête. Ce fut la plus belle nuit de ma vie... Jusqu'au lendemain ou elle est reparti pour ne plus revenir.
La deuxième claque est infiniment plus violente que la première. Cette fois j’ai pris le téléphone et je lui ai dit ma colère. Ce fût violent, pas vraiment libérateur, et pour le coup ça l’a bien éloigné…
Il m’a fallu encore 2 semaines pour sortir la tête de l’eau et me dire qu’il fallait que je me fasse aider. Ne serait-ce que pour les enfants. Alors j’ai mis en place un double suivi psy, commencé à me rencarder sur l’art de la reconquête (de l’autre et de soi-même), jeté à la poubelle tout ce qui pouvait être néfaste pour moi, attaqué la musculation, travaillé encore plus et plus dur, libéré un maximum de temps pour les enfants 1 semaine sur 2 etc…
Pendant ce temps elle a perdu doucement sa clientèle, s’épanouissait à trainer au bar, aller en boite, et rencontrer d’autres hommes.
Je n’ai malgré tout jamais perdu espoir qu’elle revienne même si j’avais conscience que tout ce temps nous éloigné de plus en plus et que ce serait impossible de reconstruire avec celle qu’elle était devenu. Mais je l’aimais, je l’aime, et je ne pouvais me résigner à accepter ce destin là.
Et puis il y à eu noël, elle m’amène les enfants, m’avoue une liaison qui s’est terminée, me demande de la prendre dans ses bras, puis s’en va. Et paf, l’espoir revient, avec la douleur de l’absence et de la solitude… Pas de nouvelles pendant 15 jours et ma psy qui me tanne pour que je sorte la colère et tout ce qui me gène dans son comportement, que je garde pour moi, comme pour la protéger.
Il m’a fallu un déclic, un détail il y a 3 jours pour casser le SR et l’appeler. Cette fois pas de haine, la colère ne s’exprime pas, je lui énumère juste tout ce qu’elle à fait en 4 mois et qui ne me convient pas, parce que ça me nuit, parce que ça nuit aux enfants. Je ne juge ses comportements, mais lui demande simplement de rester attentive à son rôle de mère dans sa nouvelle vie, et de ne plus s’immiscer dans ma sphère. Elle écoute pendant presque ¾ d’heure, sans rien dire, le souffle court. Et quand je me suis enfin libérer, elle me supplie de la reprendre, me dit que je suis le seul, qu’elle ne peut pas vivre….. bref je vous passe les détails.
Mais voilà, j’ai trop morflé, je n’ai plus confiance, j’ai peur, je ne suis pas prêt. J’ai entamé ma reconstruction quand elle s’est entièrement détruite. Elle n’est pas prête non plus… Alors je refuse, c’est un arrache-cœur, mais je ne supporterais pas de 3eme fois…
Je la revois le lendemain, elle est triste, effacer, détruite à son tour, mais me dit respecter mon choix. Pffff comme ci j’avais choisi quoi que ce soit dans tout ça…
Depuis 2 jours pas de nouvelles, elle s’est désinscrite des site de rencontres, et remis son ancienne photo FB…
Que faire maintenant ? Attendre en SR, au risque de devenir celui qui prend la décision de ne pas vouloir que ça marche ? Attendre qu’elle se détruise encore plus pour culpabiliser ? Attendre qu’elle rencontre enfin celui qu’elle cherche pour m’oublier ? Ou reprendre mon téléphone ? Aller la chercher en risquant qu’elle reparte demain ou dans 10 ans ?
Que faire ?