BY CédricI - 08 janv. 2015, 02:31
- 08 janv. 2015, 02:31
#985296
Bonjour, aujourd'hui j'aimerais parler de ma situation actuelle.
Comme dit dans le titre, j'ai commis un interdit (harcèlement) même si de manière plus ou moins distillée, et au bout de bientôt deux mois de silence, je m'interroge sur quoi faire.
Vous pouvez retrouver mon histoire détaillé ici :
http://www.jerecuperemonex.com/forum/pr ... 49195.html
Mais pour résumer, en gros, après la rupture, j'ai cherché à lui ouvrir les yeux sur son comportement tant elle présente beaucoup de signes d'une personne abandonnique.
Entre autres, dès qu'elle en avait l'occasion, elle n'arrêtait pas de se dévaloriser, et me disait sans cesse que je finirais par la quitter pour une autre. Même si elle avait des moments de sérénité, je devais souvent la rassurer sur mes intentions, elle avançait et reculais souvent.
Enfin bref.
Donc la rupture est survenue alors que tout semblait s'apaiser, elle avait beaucoup d'angoisse qu'elle semblait avoir franchie, tout semblait aller bien, nous devions nous revoir à la fin du mois. Elle venait de reprendre le travail (enseignante dans un collège) depuis un mois, je sentais qu'elle était moins disponible, mais j'avais envie de la voir, alors j'ai essayé d'obtenir d'elle qu'on puisse se voir juste avant qu'elle parte en voyage scolaire (dont elle avait la responsabilité), puis à partir de là elle a commencé à être distante. Le lendemain elle est venue m'expliquer que depuis mon insistance pour qu'on se voit (alors que je n'ai pas insisté DU TOUT, j'ai proposé deux solutions, elle a dit non, j'ai pas insisté), alors qu'elle n'avait pas du tout la tête à ça, elle a commencé à sentir ses sentiments se résorber très vite (alors que 2 jours plus tôt c'était la passion pure et dure).
Alors elle m'a dit qu'elle souhaitait qu'on en reste là, qu'elle ne voulait pas me rayer de sa vie contrairement à son ex qu'elle a jeté sans état d'âme, mais qu'il serait bon de respecter une certaine distance pour un certain temps.
Au début, ayant l'habitude de ses va et viens, je me suis dit que c'était encore une passe, j'ai essayé d'obtenir des explications. D'abord calmement. Elle ne me reprochais rien, mais m'a dit que ce qu'on a ressenti, ce n'était pas de l'amour (sentiments partagés : forte envie de l'autre, vrai plaisir à parler de tout et n'importe quoi, frissons qui nous parcourraient tout le corps quand on se parlait d'amour, forte envie de s'embrasser, de coucher ensemble, de partager tout un tas de choses... mais non, pour elle ce n'était pas de l'amour). Elle m'a dit qu'elle voulait arrêter parce qu'elle ressentait de plus en plus le "gouffre générationnel" (11 ans, elle l'ainée, mais pourtant une façon de penser identique, des passions communes... sacré gouffre ! Outre la différence d'âge biologique, je ne vois pas où elle est allée chercher cette histoire de gouffre), qu'elle ne voulait pas avoir peur que je soit attiré par une plus jeune alors que je lui ai clairement dit que je préférait les femmes plus agées, parce que "de toutes façons ça arrivera, c'est une évidence" me disait-elle.
Elle se targuait de me dire que c'est une décision réfléchie et qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision.
A partir de là, fatigué de son jeu de yoyo (que, à force d'exposition j'ai finit par mener aussi, me poser des questions, stresser...) et blessé qu'elle s'appuie sur un fait à propos duquel je ne peux RIEN, plus le fait qu'elle se permette de transformer une simple possibilité en évidence en trouvant ça normal (possibilité qui en plus n'est en aucun cas lié à la différence d'âge), j'ai commencé à voir rouge.
D'abord, déçu qu'elle ne veuille même pas nous donner une chance, je lui ai dit sans détour que moi je ne voulais pas en rester là, et j'ai refusé catégoriquement qu'on soit de simples amis. Maintenant qu'elle s'était laissée séduire et qu'elle m'avait laissé espérer qu'elle parviendrait à franchir ses blocages (elle en avait envie et elle faisait beaucoup d'efforts en ce sens), si elle voulait conserver ce que je lui apporter, c'était tout ou rien. Si elle voulait qu'on soit juste amis, il fallait y réfléchir avant, d'autant plus qu'elle a su mon âge dès le début.
Mais à partir de là, mon refus a dû la vexer parce qu'elle n'a plus rien voulu entendre.
Alors j'ai essayé de lui faire ouvrir les yeux sur les raisons de son comportement, qu'elle se laissait guider par ses peurs, mais plus j'insistait plus elle se montrait de mauvaise foi, racontait n'importe quoi, et moi de mon côté, blessé par son comportement, je renchérissais, jusqu'à me montrer méchant, et on a fini par définitivement s'engueuler, là où elle a commencé à me sortir un ou deux reproches, mais surtout pas mal de conneries du genre "je t'aime pas, ça fait un moment que je te le dis, mais tu veux rien entendre", "Moi je suis amoureuse de l'Amour", "Tu es timbré" etc).
A partir de là je n'ai plus eu aucune nouvelle. Elle s'est mise à fuir sans plus me répondre.
Bien que j'ai plus ou moins réussi à distiller mes tentatives de contact (je ne l'ai pas dérangée le temps qu'à duré son voyage scolaire). Je tentais de me maitriser, mais le souvenir du grotesque de ses explications et la vive douleur de perdre l'être aimé pour CA, me faisait repartir de plus belle.
Bien sûr, attitude improductive oblige, elle a finit pas me bloquer, a fuit la communauté sur laquelle nous partagions une passion commune (et où elle s'amusait beaucoup, avait de bons amis).
Mais au bout de deux semaines, je me suis rendu compte de mon comportement, et de la colère je suis passé à la détresse, alors j'ai encore essayé de la joindre pour lui présenter mes excuses. Passant par différents numéros pour essayer de la joindre, elle a fini par changer le sien, alors j'ai essayé un mail ou deux... rien à faire.
Pendant une quinzaine de jours j'ai cherché un moyen de contacter ses parents (chez qui elle vit), sans la déranger à elle pendant ce laps de temps, dans l'espoir qu'ils lui expliquent qu'elle se trompe de penser comme elle pense. J'ai réussi à trouver un moyen de leur faire parvenir un courrier, qu'ils n'ont malheureusement pas pris la peine de lire, suite à quoi ils m'ont menacé d'aller se plaindre à la police si je continuait.
Bref, j'ai complètement perdu les pédales, et même si j'ai finalement peu à me reprocher en ce qui concerne les raisons de la rupture, je m'en veux de ne pas avoir su me contrôler, et surtout je me sens bête d'avoir essayé de contacter ses parents, qui ne connaissent pas les détails, et auxquels j'imagine mon ex n'a pas expliqué grand chose.
Aujourd'hui, 3 mois après la rupture dont presque deux de silence radio total, je me sens beaucoup mieux, je reprends goût à la vie petit à petit, la dépendance affective diminue, même si elle me manque encore.
Mais même si je ne souhaite pas me relancer avec elle dans une relation tout de suite, puisqu'à l'évidence, tant qu'elle n'aura pas compris et réglé ses problèmes, ça ne sert à rien, j'ai tout de même espoir qu'elle y arrive et qu'on puisse un jour se remettre ensemble, sur de bien meilleurs bases, parce que je suis convaincu que ça vaut le coup. Dans ses moments de sérénité, elle est, même si elle est convaincue du contraire, une femme formidable, pleine de charme, et surtout, pleine de vie.
Avec le recul, je commence à penser que ce qui l'a poussé à arrêter, c'est qu'elle n'était tout simplement pas prête à se relancer dans une histoire, par peur de souffrir (après sa précédente histoire qui s'est mal passée, et dont elle était sortie depuis 1 an à peine), mais également qu'elle n'était pas prête à laisser ses parents, elle me disait disait culpabiliser à l'idée de les abandonner.
Elle est revenue vivre chez eux pour s'occuper d'eux, car vieux et malades. Tout a dû aller trop vite pour elle, je me demande si en fait, elle ne souhaitait pas garder contact histoire de ne pas me perdre le temps de réfléchir à ce qu'elle voulait vraiment. D'ailleurs elle me le disait "ça va trop vite, j'ai besoin de temps". Et malgré les efforts que je faisais pour ne pas la brusquer, j'ai eu parfois tendance à perdre patience au fil de ses va et viens et lui donner un coup de pied aux fesses.
Et j'en viens à penser que son "ce n'est pas de l'amour" n'était qu'une manière de se convaincre. Car l'idée que ce ne soit que de l'amitié doit être plus rassurante, dans le sens où il n'y a pas besoin de laisser les parents, de déménager.
Bien sûr, j'aurais aussi pu déménager, mais comme je suis sur le point d'acquérir une maison, si elle décide de revenir elle risque de ne pas avoir le choix. Hors de question que je modèle ma vie en fonction d'elle.
Bref, je n'ai pas été assez patient avec elle, mais en même temps, ce n'était pas facile pour moi d'essayer de calmer mes propres angoisses et en même temps de la rassurer en permanence.
Alors je me demande quoi faire maintenant, pour rattraper la situation. Sachant qu'elle habite relativement loin, ayant changé son numéro, supprimé son adresse mail, et n'ayant pas eu le temps de connaitre son adresse postale, il ne me reste plus qu'un seul moyen pour la contacter : lui envoyer une lettre sur lieu de travail.
Je compte lui laisser encore un mois ou deux, de toutes façons je ne suis plus pressé.
J'ai une idée assez précise de ce que je veux lui dire : reconnaitre mes torts, lui dire qu'elle a eu raison de vouloir y mettre fin, m'excuser de mon comportement post rupture, lui faire comprendre pourquoi j'ai refusé son amitié sur le moment. Et pourquoi pas lui rappeler de bon moment sans rapport avec notre relation amoureuse (on avait commencé un projet d'amélioration de ses cours d'Espagnol. Elle adorait ça et les premiers essais avec les élèves étaient très concluants).
Mais je souhaiterais aussi trouver un moyen de lui faire comprendre que son comportement ne lui permettra jamais de vivre une relation sereinement, quel que soit le partenaire. Que tant qu'elle n'aura de cesse de voir l'avenir en noir et qu'elle ne voudra pas se résoudre à se défaire de ses parents, elle n'y arrivera jamais.
Mais, même si je le lui disais le plus délicatement et humblement possible, est-ce une bonne idée d'aborder ce sujet dès la tentative de reprise de contact ?
C'est assez délicat comme situation.
Qu'en pensez vous ?
Comme dit dans le titre, j'ai commis un interdit (harcèlement) même si de manière plus ou moins distillée, et au bout de bientôt deux mois de silence, je m'interroge sur quoi faire.
Vous pouvez retrouver mon histoire détaillé ici :
http://www.jerecuperemonex.com/forum/pr ... 49195.html
Mais pour résumer, en gros, après la rupture, j'ai cherché à lui ouvrir les yeux sur son comportement tant elle présente beaucoup de signes d'une personne abandonnique.
Entre autres, dès qu'elle en avait l'occasion, elle n'arrêtait pas de se dévaloriser, et me disait sans cesse que je finirais par la quitter pour une autre. Même si elle avait des moments de sérénité, je devais souvent la rassurer sur mes intentions, elle avançait et reculais souvent.
Enfin bref.
Donc la rupture est survenue alors que tout semblait s'apaiser, elle avait beaucoup d'angoisse qu'elle semblait avoir franchie, tout semblait aller bien, nous devions nous revoir à la fin du mois. Elle venait de reprendre le travail (enseignante dans un collège) depuis un mois, je sentais qu'elle était moins disponible, mais j'avais envie de la voir, alors j'ai essayé d'obtenir d'elle qu'on puisse se voir juste avant qu'elle parte en voyage scolaire (dont elle avait la responsabilité), puis à partir de là elle a commencé à être distante. Le lendemain elle est venue m'expliquer que depuis mon insistance pour qu'on se voit (alors que je n'ai pas insisté DU TOUT, j'ai proposé deux solutions, elle a dit non, j'ai pas insisté), alors qu'elle n'avait pas du tout la tête à ça, elle a commencé à sentir ses sentiments se résorber très vite (alors que 2 jours plus tôt c'était la passion pure et dure).
Alors elle m'a dit qu'elle souhaitait qu'on en reste là, qu'elle ne voulait pas me rayer de sa vie contrairement à son ex qu'elle a jeté sans état d'âme, mais qu'il serait bon de respecter une certaine distance pour un certain temps.
Au début, ayant l'habitude de ses va et viens, je me suis dit que c'était encore une passe, j'ai essayé d'obtenir des explications. D'abord calmement. Elle ne me reprochais rien, mais m'a dit que ce qu'on a ressenti, ce n'était pas de l'amour (sentiments partagés : forte envie de l'autre, vrai plaisir à parler de tout et n'importe quoi, frissons qui nous parcourraient tout le corps quand on se parlait d'amour, forte envie de s'embrasser, de coucher ensemble, de partager tout un tas de choses... mais non, pour elle ce n'était pas de l'amour). Elle m'a dit qu'elle voulait arrêter parce qu'elle ressentait de plus en plus le "gouffre générationnel" (11 ans, elle l'ainée, mais pourtant une façon de penser identique, des passions communes... sacré gouffre ! Outre la différence d'âge biologique, je ne vois pas où elle est allée chercher cette histoire de gouffre), qu'elle ne voulait pas avoir peur que je soit attiré par une plus jeune alors que je lui ai clairement dit que je préférait les femmes plus agées, parce que "de toutes façons ça arrivera, c'est une évidence" me disait-elle.
Elle se targuait de me dire que c'est une décision réfléchie et qu'elle ne reviendrait pas sur sa décision.
A partir de là, fatigué de son jeu de yoyo (que, à force d'exposition j'ai finit par mener aussi, me poser des questions, stresser...) et blessé qu'elle s'appuie sur un fait à propos duquel je ne peux RIEN, plus le fait qu'elle se permette de transformer une simple possibilité en évidence en trouvant ça normal (possibilité qui en plus n'est en aucun cas lié à la différence d'âge), j'ai commencé à voir rouge.
D'abord, déçu qu'elle ne veuille même pas nous donner une chance, je lui ai dit sans détour que moi je ne voulais pas en rester là, et j'ai refusé catégoriquement qu'on soit de simples amis. Maintenant qu'elle s'était laissée séduire et qu'elle m'avait laissé espérer qu'elle parviendrait à franchir ses blocages (elle en avait envie et elle faisait beaucoup d'efforts en ce sens), si elle voulait conserver ce que je lui apporter, c'était tout ou rien. Si elle voulait qu'on soit juste amis, il fallait y réfléchir avant, d'autant plus qu'elle a su mon âge dès le début.
Mais à partir de là, mon refus a dû la vexer parce qu'elle n'a plus rien voulu entendre.
Alors j'ai essayé de lui faire ouvrir les yeux sur les raisons de son comportement, qu'elle se laissait guider par ses peurs, mais plus j'insistait plus elle se montrait de mauvaise foi, racontait n'importe quoi, et moi de mon côté, blessé par son comportement, je renchérissais, jusqu'à me montrer méchant, et on a fini par définitivement s'engueuler, là où elle a commencé à me sortir un ou deux reproches, mais surtout pas mal de conneries du genre "je t'aime pas, ça fait un moment que je te le dis, mais tu veux rien entendre", "Moi je suis amoureuse de l'Amour", "Tu es timbré" etc).
A partir de là je n'ai plus eu aucune nouvelle. Elle s'est mise à fuir sans plus me répondre.
Bien que j'ai plus ou moins réussi à distiller mes tentatives de contact (je ne l'ai pas dérangée le temps qu'à duré son voyage scolaire). Je tentais de me maitriser, mais le souvenir du grotesque de ses explications et la vive douleur de perdre l'être aimé pour CA, me faisait repartir de plus belle.
Bien sûr, attitude improductive oblige, elle a finit pas me bloquer, a fuit la communauté sur laquelle nous partagions une passion commune (et où elle s'amusait beaucoup, avait de bons amis).
Mais au bout de deux semaines, je me suis rendu compte de mon comportement, et de la colère je suis passé à la détresse, alors j'ai encore essayé de la joindre pour lui présenter mes excuses. Passant par différents numéros pour essayer de la joindre, elle a fini par changer le sien, alors j'ai essayé un mail ou deux... rien à faire.
Pendant une quinzaine de jours j'ai cherché un moyen de contacter ses parents (chez qui elle vit), sans la déranger à elle pendant ce laps de temps, dans l'espoir qu'ils lui expliquent qu'elle se trompe de penser comme elle pense. J'ai réussi à trouver un moyen de leur faire parvenir un courrier, qu'ils n'ont malheureusement pas pris la peine de lire, suite à quoi ils m'ont menacé d'aller se plaindre à la police si je continuait.
Bref, j'ai complètement perdu les pédales, et même si j'ai finalement peu à me reprocher en ce qui concerne les raisons de la rupture, je m'en veux de ne pas avoir su me contrôler, et surtout je me sens bête d'avoir essayé de contacter ses parents, qui ne connaissent pas les détails, et auxquels j'imagine mon ex n'a pas expliqué grand chose.
Aujourd'hui, 3 mois après la rupture dont presque deux de silence radio total, je me sens beaucoup mieux, je reprends goût à la vie petit à petit, la dépendance affective diminue, même si elle me manque encore.
Mais même si je ne souhaite pas me relancer avec elle dans une relation tout de suite, puisqu'à l'évidence, tant qu'elle n'aura pas compris et réglé ses problèmes, ça ne sert à rien, j'ai tout de même espoir qu'elle y arrive et qu'on puisse un jour se remettre ensemble, sur de bien meilleurs bases, parce que je suis convaincu que ça vaut le coup. Dans ses moments de sérénité, elle est, même si elle est convaincue du contraire, une femme formidable, pleine de charme, et surtout, pleine de vie.
Avec le recul, je commence à penser que ce qui l'a poussé à arrêter, c'est qu'elle n'était tout simplement pas prête à se relancer dans une histoire, par peur de souffrir (après sa précédente histoire qui s'est mal passée, et dont elle était sortie depuis 1 an à peine), mais également qu'elle n'était pas prête à laisser ses parents, elle me disait disait culpabiliser à l'idée de les abandonner.
Elle est revenue vivre chez eux pour s'occuper d'eux, car vieux et malades. Tout a dû aller trop vite pour elle, je me demande si en fait, elle ne souhaitait pas garder contact histoire de ne pas me perdre le temps de réfléchir à ce qu'elle voulait vraiment. D'ailleurs elle me le disait "ça va trop vite, j'ai besoin de temps". Et malgré les efforts que je faisais pour ne pas la brusquer, j'ai eu parfois tendance à perdre patience au fil de ses va et viens et lui donner un coup de pied aux fesses.
Et j'en viens à penser que son "ce n'est pas de l'amour" n'était qu'une manière de se convaincre. Car l'idée que ce ne soit que de l'amitié doit être plus rassurante, dans le sens où il n'y a pas besoin de laisser les parents, de déménager.
Bien sûr, j'aurais aussi pu déménager, mais comme je suis sur le point d'acquérir une maison, si elle décide de revenir elle risque de ne pas avoir le choix. Hors de question que je modèle ma vie en fonction d'elle.
Bref, je n'ai pas été assez patient avec elle, mais en même temps, ce n'était pas facile pour moi d'essayer de calmer mes propres angoisses et en même temps de la rassurer en permanence.
Alors je me demande quoi faire maintenant, pour rattraper la situation. Sachant qu'elle habite relativement loin, ayant changé son numéro, supprimé son adresse mail, et n'ayant pas eu le temps de connaitre son adresse postale, il ne me reste plus qu'un seul moyen pour la contacter : lui envoyer une lettre sur lieu de travail.
Je compte lui laisser encore un mois ou deux, de toutes façons je ne suis plus pressé.
J'ai une idée assez précise de ce que je veux lui dire : reconnaitre mes torts, lui dire qu'elle a eu raison de vouloir y mettre fin, m'excuser de mon comportement post rupture, lui faire comprendre pourquoi j'ai refusé son amitié sur le moment. Et pourquoi pas lui rappeler de bon moment sans rapport avec notre relation amoureuse (on avait commencé un projet d'amélioration de ses cours d'Espagnol. Elle adorait ça et les premiers essais avec les élèves étaient très concluants).
Mais je souhaiterais aussi trouver un moyen de lui faire comprendre que son comportement ne lui permettra jamais de vivre une relation sereinement, quel que soit le partenaire. Que tant qu'elle n'aura de cesse de voir l'avenir en noir et qu'elle ne voudra pas se résoudre à se défaire de ses parents, elle n'y arrivera jamais.
Mais, même si je le lui disais le plus délicatement et humblement possible, est-ce une bonne idée d'aborder ce sujet dès la tentative de reprise de contact ?
C'est assez délicat comme situation.
Qu'en pensez vous ?