- 23 déc. 2014, 22:09
#980409
Bonsoir à tous, j’ai décidément posté sur TOUTES les parties de ce forum ahaha ^^
On s’est séparés le 11 septembre de cette année, très brusquement, violemment, sans raisons. Impression de passer à côté de sa jeunesse, goût à la liberté, indépendance (il vivait chez ses parents avant) Décision irréfléchie, je savais d’avance qu’il allait le regretter et je me suis pas retenue lui dire le jour où il m’a quitté.
J’ai vraiment beaucoup morflé, nous venions à peine de nous installer et j’ai dû renoncer à passer ma année universitaire à Toulouse pour rentrer chez mes parents pour continuer mon année dans ma ville d’origine, coupée de cours, déboussolée… Nous étions un couple très fusionnel, il me vouait presque un culte et je faisais de même, et je n’aurai jamais prédit un tel déroulement.
Bref, après maintes supplications, l’indécision de monsieur, je décide d’abandonner et d’avancer. J’ai beaucoup appris durant ces deux mois de SR, sur moi puis sur nous, à savoir qu’une relation fusionnelle, c’était pas vraiment ce que l’on devrait rechercher. Je n’étais plus dans la dépendance affective, la douleur se faisait moins fréquente, j’ai même fréquenté quelqu’un pour qui j’ai pu ressentir du désir. Je lui ai pardonné, j'ai compris qu'il était très influençable, qu'il devait gagner en maturité... J'ai également reconnu mes torts, j'ai pu avancer sereinement en connaissant la cause de la rupture pour me reconstruire.
Il revient, aujourd’hui, désolé, conscient d’avoir complètement merdé. Sa vie, c’est le foutoir : presque déscolarisé, il ne sait plus qui il est, où il en est. Il voudrait que l’on reprenne, doucement. Il veut redevenir l’homme dont je suis tombé amoureuse, me rendre fier comme dans le passé.
Nous avons programmé un rendez-vous samedi. Mais j’ai peur, très peur. La complicité et les sentiments sont revenus TRES VITE : les surnoms, les je t’aime, les déclarations enflammées, même les allusions sexuelles…
Vu nos échanges, il semble évident que l’on s’embrassera samedi. Il est de même évident que l’on se verra très vite dans la foulée, de manière plus concrète : c’est-à-dire repasser à l’acte…
Je l’aime, j’ai réellement envie que cela marche, il est prêt à fournir les efforts nécessaires, il me montre tous les jours qu’il regrette, il s’intéresse à moi… C’est parfois maladroit, mais je vois bien que l’effort y est et qu’il ne sait pas concrètement comment se comporter avec moi.
J’aimerai donc y aller en douceur… Mais nos sentiments sont si forts qu’il a tendance à m’entraîner dans sa fougue. Je crois que je possède un certain recul qu’il n’a pas.
Beaucoup de choses ne sont pas réglés : je continue petit à petit à digérer la rupture, je ressens beaucoup de mépris envers ses amis, ses parents. Les imaginer souriant, aimables avec moi me donne envie de vomir quand on sait qu’aucun d’entre eux n’a pris de mes nouvelles suite à la rupture. Ces nouveaux amis, je vous en parle même pas.
Et puis, je n’ai pas envie qu’il est l’impression de pouvoir me jeter et me reprendre aussi facilement, j’ai envie de rendre l’entreprise un peu difficile pour lui. Sinon, je vois pas comment il pourrait réellement se remettre en question, se battre réellement pour moi.
Ma question est donc : comment doit concrètement se passer la reprise d’une relation ? Devrais-je annuler le rendez-vous de samedi (facile, tout simplement ne prétextant beaucoup de travail, ça ne le froissera pas) pour tenter de calmer le jeu, l’euphorie qui à mon sens va réellement tout gâcher ?
Je n’ai pas envie de reprendre notre relation passé, mais d’en instaurer une nouvelle : même si le fonctionnement de notre relation passé n’est pas la cause de notre rupture, moi j’y ai beaucoup perdu : ma personnalité, mon indépendance, mes désirs : je ne vivais que pour et à travers lui. Je ne veux pas être le centre de sa vie et qu’il soit le mien également. J’en n’ai trop souffert et je ne veux plus jamais tomber dans le même schéma…
J’ai tenté d’espacer nos échanges, en lui parlant de manière un peu plus détachée, amicale, amusante ! On ne se téléphone plus également, ni skype : c’est dans ces moment-là que ça dérape le plus : le voir pleurer, me regarder avec tant d’amour et d’admiration, l’entendre s’excuser, me dire qu’il m’aime, qu’il va tout faire pour que ça fonctionne, je perds toute lucidité. Il appréhende même de pleurer samedi, en me revoyant (on ne s'est pas revus depuis le 27 septembre) Il se laisse complètement éprendre par ses émotions, son amour pour moi et je tente constamment de le calmer, de tempérer. Mais étant amoureuse, ce n'est pas toujours évident. Les habitudes ont la vie dure!
Merci pour vos conseils !
On s’est séparés le 11 septembre de cette année, très brusquement, violemment, sans raisons. Impression de passer à côté de sa jeunesse, goût à la liberté, indépendance (il vivait chez ses parents avant) Décision irréfléchie, je savais d’avance qu’il allait le regretter et je me suis pas retenue lui dire le jour où il m’a quitté.
J’ai vraiment beaucoup morflé, nous venions à peine de nous installer et j’ai dû renoncer à passer ma année universitaire à Toulouse pour rentrer chez mes parents pour continuer mon année dans ma ville d’origine, coupée de cours, déboussolée… Nous étions un couple très fusionnel, il me vouait presque un culte et je faisais de même, et je n’aurai jamais prédit un tel déroulement.
Bref, après maintes supplications, l’indécision de monsieur, je décide d’abandonner et d’avancer. J’ai beaucoup appris durant ces deux mois de SR, sur moi puis sur nous, à savoir qu’une relation fusionnelle, c’était pas vraiment ce que l’on devrait rechercher. Je n’étais plus dans la dépendance affective, la douleur se faisait moins fréquente, j’ai même fréquenté quelqu’un pour qui j’ai pu ressentir du désir. Je lui ai pardonné, j'ai compris qu'il était très influençable, qu'il devait gagner en maturité... J'ai également reconnu mes torts, j'ai pu avancer sereinement en connaissant la cause de la rupture pour me reconstruire.
Il revient, aujourd’hui, désolé, conscient d’avoir complètement merdé. Sa vie, c’est le foutoir : presque déscolarisé, il ne sait plus qui il est, où il en est. Il voudrait que l’on reprenne, doucement. Il veut redevenir l’homme dont je suis tombé amoureuse, me rendre fier comme dans le passé.
Nous avons programmé un rendez-vous samedi. Mais j’ai peur, très peur. La complicité et les sentiments sont revenus TRES VITE : les surnoms, les je t’aime, les déclarations enflammées, même les allusions sexuelles…
Vu nos échanges, il semble évident que l’on s’embrassera samedi. Il est de même évident que l’on se verra très vite dans la foulée, de manière plus concrète : c’est-à-dire repasser à l’acte…
Je l’aime, j’ai réellement envie que cela marche, il est prêt à fournir les efforts nécessaires, il me montre tous les jours qu’il regrette, il s’intéresse à moi… C’est parfois maladroit, mais je vois bien que l’effort y est et qu’il ne sait pas concrètement comment se comporter avec moi.
J’aimerai donc y aller en douceur… Mais nos sentiments sont si forts qu’il a tendance à m’entraîner dans sa fougue. Je crois que je possède un certain recul qu’il n’a pas.
Beaucoup de choses ne sont pas réglés : je continue petit à petit à digérer la rupture, je ressens beaucoup de mépris envers ses amis, ses parents. Les imaginer souriant, aimables avec moi me donne envie de vomir quand on sait qu’aucun d’entre eux n’a pris de mes nouvelles suite à la rupture. Ces nouveaux amis, je vous en parle même pas.
Et puis, je n’ai pas envie qu’il est l’impression de pouvoir me jeter et me reprendre aussi facilement, j’ai envie de rendre l’entreprise un peu difficile pour lui. Sinon, je vois pas comment il pourrait réellement se remettre en question, se battre réellement pour moi.
Ma question est donc : comment doit concrètement se passer la reprise d’une relation ? Devrais-je annuler le rendez-vous de samedi (facile, tout simplement ne prétextant beaucoup de travail, ça ne le froissera pas) pour tenter de calmer le jeu, l’euphorie qui à mon sens va réellement tout gâcher ?
Je n’ai pas envie de reprendre notre relation passé, mais d’en instaurer une nouvelle : même si le fonctionnement de notre relation passé n’est pas la cause de notre rupture, moi j’y ai beaucoup perdu : ma personnalité, mon indépendance, mes désirs : je ne vivais que pour et à travers lui. Je ne veux pas être le centre de sa vie et qu’il soit le mien également. J’en n’ai trop souffert et je ne veux plus jamais tomber dans le même schéma…
J’ai tenté d’espacer nos échanges, en lui parlant de manière un peu plus détachée, amicale, amusante ! On ne se téléphone plus également, ni skype : c’est dans ces moment-là que ça dérape le plus : le voir pleurer, me regarder avec tant d’amour et d’admiration, l’entendre s’excuser, me dire qu’il m’aime, qu’il va tout faire pour que ça fonctionne, je perds toute lucidité. Il appréhende même de pleurer samedi, en me revoyant (on ne s'est pas revus depuis le 27 septembre) Il se laisse complètement éprendre par ses émotions, son amour pour moi et je tente constamment de le calmer, de tempérer. Mais étant amoureuse, ce n'est pas toujours évident. Les habitudes ont la vie dure!
Merci pour vos conseils !