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#970479
Bonjour, je suis nouveau sur ce forum, un coeur brisé de plus.

Je m'appelle Cédric, j'ai 26 ans, et j'ai perdu ma copine, âgée de 11 ans de plus que moi il y a bientôt deux mois, alors que notre histoire (qui a duré deux mois) s'annonçait prometteuse.

Voilà mon histoire :

Audrey et moi nous sommes rencontrés sur une communauté de dessinateurs par le plus grand des hasards. Nous avons commencé à discuter un peu, mais très rapidement, une grande confiance, un lien très fort s'est instauré entre nous. A mesure que nous parlions, nous nous sommes rendus compte que nous avions beaucoup de choses en commun, et des sentiments ont fini par naitre. Durant le premier mois, nous avons beaucoup parlés, et nous nous sommes entraidés pour identifier et franchir nos peurs. Cette situation était éprouvante pour nous deux, et malgré les nombreux hauts et bas, nous étions vraiment bien tous les deux.
J'ai pendant longtemps été un garçon très introverti, timide, qui n'osait jamais prendre d'initiatives, mais la rencontre avec cette fille m'a vraiment donné des ailes, et j'ai pris, en l'espace de deux mois, énormément confiance en moi. Elle a complètement transformé ma vie.
Malheureusement, la distance qui nous sépare n'était pas là pour nous aider (j'habite en Midi-Pyrénées, elle dans les Vosges). Mais après une longue réflexion, le lien qui nous unissait était vraiment trop fort, alors nous avons décidés de prendre le risque de se rencontrer. Comme Audrey semblait craindre de faire tout le trajet pour une rencontre qui peut-être ne fonctionnerait pas en vrai, j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai décidé d'affronter ma phobie sociale/agoraphobie pour prendre le train et venir la voir.
La rencontre (2 jours et demi) ne s'est pas passée comme on l'espérait, nous nous sentions mal à l'aise, comme si nous nous vampirisions nos énergies respectives, nous nous posions plein de questions.
En définitive, Audrey a insisté pour que je parte plus tôt.
Mais le matin de mon départ, tout a littéralement basculé, le malaise avait disparu, et comme par magie, nous avons ressentis un véritable coup de foudre. Nous étions sur un petit nuage, et nous ne voulions plus nous quitter.
Ainsi, par la suite, nos sentiments grandissaient, malgré des fluctuations toujours présentes, nous étions heureux, profondément amoureux l'un de l'autre.
Comme tous les couples, nous avions des disputes. Un jour nous étions tellement mal, qu'elle a voulu que l'on se sépare, alors nous avons tentés de nous dire adieu... mais très vite, nous nous sommes manqués, nous nous sentions vides, et nous sommes revenus l'un vers l'autre, toujours plus amoureux à mesure que nous franchissions ces moments difficiles, dont nous sortions grandis.
Seulement voilà, il y avait un hic. Nous soufflions, elle comme moi, beaucoup le chaud et le froid. Nous avions des comportements parfois incohérents, passant de l'amour fou au doute le plus total en un rien de temps. Ce n'était pas normal.
Dans ses moments de doutes, Audrey devenait persuadée qu'il ne s'agissait pas d'amour, et quand elle était heureuse c'était le contraire.
En tout cas, une chose est certaine, nous ressentions mutuellement quelque chose de fort, d'intense, et ce n'était clairement pas qu'une simple amitié. Pour moi, il s'agissait bel et bien d'un amour profond et sincère.
Mais tout au long de notre relation, Audrey se dévalorisait sans cesse. De temps à autres, elle essayait de m'envoyer vers d'autres femmes (j'ai fait de même pour elle une fois au début), ou bien elle me disait : "tu sais, d'ici notre rencontre tu vas peut-être rencontrer quelqu'un". Même lorsque j'étais en route pour aller enfin la rencontrer, que je lui ai parlé d'une jeune femme avec qui j'ai discuté cinq minutes parce qu'elle m'avait vu dessiner, elle m'a presque reproché de ne pas lui avoir demandé son numéro, alors qu'elle était heureuse d'enfin pouvoir rencontrer l'homme qui faisait battre son coeur. C'est complètement contradictoire.
Mais systématiquement, elle se sentait jalouse.
Alors un jour, alors qu'elle m'avait refait le coup une fois de trop, j'ai décidé de lui faire croire que j'avais vraiment obtenu un RDV, pour voir comment elle réagirait.
Sans surprise, elle en a été malade, elle était malheureuse d'apprendre ça, en pleurait, et a eu beaucoup de difficultés à se concentrer le temps de la journée qu'a duré ce manège. Et une fois le masque tombé, elle était soulagée d'apprendre que c'était faux.
Mais ce n'est pas tout, dès qu'elle en avait l'occasion, elle se plaignait de ne pas aimer son corps, sa poitrine est moche selon elle.
Et alors qu'un jour je la complimentais sur son magnifique visage :"j'aime tout sur ton visage, ton petit nez, ton sourire, tes yeux superbes et tout ce qui va avec." Lui disais-je.
Tout ce qu'elle a trouvé à me répondre c'est : "ouais, mes rides quoi".
Elle se plaignait aussi de ne pas se trouver intéressante. Malgré le fait que je lui ai dit que pourtant, elle était une prof hors du commun, complètement avant-gardiste, adorée de ses élèves (à tel point que certains anciens continuent de lui écrire après avoir quitté le collège pour prendre de ses nouvelles), admirée de ses collègues, son patron parle même de charisme m'a-t-elle dit... tout ceci ne suffisait pas à la convaincre qu'elle est intéressante.
J'avais beau lui dire que si elle n'était pas intéressante je ne serais jamais resté à parler avec elle aussi longtemps et je n'aurais jamais fait tout ce trajet pour la rencontrer, rien n'y faisait.
Parfois dans ces mauvais moments, elle me disait que ce que je voulais c'était seulement coucher avec elle. Bien sûr que j'en avais envie. Qui n'a jamais eu envie de ces choses-là avec l'élu(e) de son coeur ? Mais c'était un tout, j'avais envie d'elle dans sa globalité, pour ce qu'elle est, elle m'a totalement séduit.
Si ça n'avait été que pour du sexe, je n'aurais jamais traversé la France entière, attendu si longtemps et dépensé plus de 200 € alors que je peux trouver ça plus simplement.
Cependant, elle m'a reproché de ne parler que de moi... c'est en partie vrai. Je ne m'en étais jamais vraiment rendu compte, mais c'est une mauvaise habitude que j'ai gardé de l'époque où j'étais très renfermé. Je n'osais jamais poser de questions parce que je craignais que les gens (excusez-moi du terme), me renvoient chier. J'ai fini par me dire que ce que sont les gens ne me regardait pas, alors je restais replié sur moi-même, et c'est devenu une peur. Et une peur ne s'efface pas d'un claquement de doigts, alors quand j'ai commencé à vouloir à nouveau m'intéresser aux gens, j'ai fini par d'abord parler de moi sur un sujet dans l'espoir d'inciter mon interlocuteur à parler de lui à son tour. J'ose difficilement poser une question sans m'être d'abord "mis à nu" par peur d'être indélicat. Je préfère prendre le risque d'être rabaissé plutôt que d'indisposer la personne en face par une question maladroite.
Je ne m'en étais jamais rendu compte, mais elle a raison, ça donne l'impression de ne pas s'intéresser aux autres, et je dois faire des efforts là-dessus. Je me souviens qu'à un moment, je me suis dit que je ne savais toujours pas quel était son métier. Il m'aurait simplement suffit de poser la question, mais je n'ai pas pu... c'est complètement idiot.
Je me suis toujours intéressé à elle, c’est juste que je ne savais pas le montrer. Sinon, pourquoi me serais-je embêté à lui faire des dessins spécialement pour accompagner ses cours d’Espagnol ? Et j’y prenais plaisir, autant à les faire, qu’à voir la joie que ces petites attentions lui apportaient.

Vous l’aurez compris, Audrey ne s'aime pas, elle a une mauvaise image d'elle-même et doit penser au fond d'elle qu'elle ne fait pas le poids face aux autres femmes, surtout aux yeux d’un jeune homme de onze ans de moins. Ce qui est complètement faux. Je ne l’ai pas choisie à elle pour rien.
Et je sais que son ex copain (qu'elle n'avait quitté que depuis un an) n'était pas tendre avec elle, jamais un compliment, toujours en train de la vanner, ça n'a pas dû l'aider à penser qu’elle pouvait réellement plaire.
Et pour en finir avec le résumé de notre relation, ceci nous amène au moment de la rupture.
Malheureusement, et c'est ce qui m'a fait le plus mal, c'est parce qu'elle était convaincue que je finirais de toutes manières par la quitter pour une plus jeune, qu'elle ressentait de plus en plus le "gouffre générationnel" entre nous (gouffre complètement futile puisque mentalement on est exactement sur la même longueur d'onde, et que la différence n'est que physiologique).
Elle a donc préféré ne pas profiter de cette histoire pour ne pas souffrir de la rupture qu'elle pensait inévitable. Alors que, de son propre aveu, je l'ai totalement séduite, jamais un homme ne la comprenais comme moi me disait-elle, jamais un homme ne lui avait fait ressentir un tel bonheur, je la rendais heureuse (combien de fois elle me l'a répété ça), je la rassurait, et c'était réciproque sur tous les points, même malgré les disputes (qui n'étaient pas si nombreuses au final, il s'agissait plus de moments de doutes). Je savais trouver les mots justes, je devinais ce qui lui plaisait, où et quand je devais m'arrêter, comme si on se connaissait depuis des années, et ceci, dès les premières semaines. C'est comme si on était réellement connectés psychiquement. On avait les mêmes idées au même moment, ressentait souvent la même chose au même moment et, chose déroutante, c'est comme si on arrivait à sentir quand l'autre allait nous contacter. Il m'est arrivé plus d'une fois de penser subitement à elle, de regarder mon portable et de recevoir un sms d'elle la seconde d'après. Je sais que ça peut paraitre tiré par les cheveux, mais ce ne sont pas des bêtises. En fait, elle me devinait, je la devinait. Bien sûr, on avait quelques légères différences, mais dans l'ensemble, c'est comme si on était comme une seule et même personne.

Mais bref, pour en revenir à ces "disputes", ces chauds/froids fréquents, ce n'était pas normal. Et elle-même l'a compris, mais pour elle, la réponse était claire : ce n'était pas de l'amour, elle ne m'aime pas, pensait-elle. Mais alors si tout ce que nous avons ressenti n'était pas de l'amour, alors qu'était ce ? Qu'est-ce que l'amour ? Elle m’a dit lors de notre dernière engueulade (la dernière fois que je lui ai parlé) être amoureuse de l’amour, mais à quoi bon si elle ne se donne pas l’occasion de le vivre en y mettant un terme parce qu’elle craint qu’il ne prenne fin ? A partir de quand commencera-t’elle alors à vivre pour elle ? A être heureuse ?
Va-t-elle attendre qu’il ne soit trop tard pour vouloir en profiter ?
C'est quand j'ai demandé, sans pourtant insister plus que ça, si on ne pouvait pas se voir un peu plus tôt parce qu'elle me manquait terriblement qu'elle a commencé à changer radicalement de comportement. Alors que deux jours plus tôt, elle mourrait d'envie d'être dans mes bras, là elle dit ne plus m’aimer. Pourtant, elle ne voulait pas me rayer de sa vie m’a-t-elle avoué.
Mais, effondré qu'elle veuille me quitter pour un crime que je n'ai pas commis et dont elle ne peut pas savoir si j'allais un jour le commettre, je lui ai alors dit que maintenant qu'elle avait pris mon coeur, c'était tout ou rien. Parce que je n'aurais pas supporté de la voir partir avec un autre. Et c'est à ce moment précis que ça a commencé à dégénérer. Comme si tout ce qu'on avait vécu n'avait jamais existé, je suis vite devenu l'homme à abattre qui l'a, selon elle, manipulé depuis le début.
Et alors là j'ai compris ce qui n'allait pas.
Je pense bien qu'il s'agit là d'une blessure d'abandon (elle a vécu un simili abandon dans sa jeunesse : se mère a été hospitalisée à plusieurs reprises durant les 3 premières années de la vie d'Audrey, donc très peu présente).
J'ai alors essayé de lui faire lire des articles sur le sujet, conseillé d'aller en parler à un psy, mais elle s'est complètement braquée, ne voulait pas lire les articles car elle était sûre de n'avoir aucun problème, j'étais devenu un fou à lier pour elle. Et j'avais beau lui dire que si elle avait vraiment raison elle n'avait rien à perdre à se renseigner là-dessus, rien à faire, un vrai mur. J'ai demandé des avis sur la situation à des amis sur la communauté, et tous étaient d'accord avec moi, et j'espérais qu'un effet de masse l'aide à prendre conscience de tout ça, mais rien à faire, elle a refusé d’aller voir, elle a déserté la communauté, tourné le dos à tout ce qu'elle aimait, aux gens qu'elle appréciait, avec lesquels elle s'amusait, semblant penser que je les manipulais eux aussi. Elle a eu un comportement excessif, puéril ... mais il serait mal placé de dire qu'elle a été la seule.
J'ai moi aussi eu un comportement excessif, j'ai cherché par tous les moyens à l'amener sur cette piste, dans l'espoir qu'elle comprenne d'où lui venait cette incapacité à vivre une relation sereinement. Comme si ma vie en dépendait.
En fait... si je suis tellement convaincu qu'elle souffre d'abandonnisme, c'est que j'en ai reconnu les symptômes... parce que je les ai moi-même. Je me suis reconnu dans son comportement.
Par chance ou parce qu’à bout de forces, il y a deux ans j’ai fini par accepter le fait que j’avais un problème, et accepté de me faire aider. Même sans savoir vraiment de quoi il s’agissait, j’ai pu y travailler dessus, et commencer à guérir. Mais le fait d’avoir vu ce même problème chez Audrey a tout fait ressurgir.

On était pratiquement identique tous les deux, on se comprenais à demi mot, on ressentait mutuellement des sentiments comme jamais on en avait connu, on avait la même philosophie, les même désirs (et une femme qui ne veut pas d'enfants, c'est rare donc c'est parfait pour moi), les mêmes peurs, et on avait souvent la même idée au même moment. Deux âmes soeurs en somme.

Même si les débuts ont été difficiles, on a fait des progrès incroyables ensemble, en l'espace de deux mois, et les chaud/froids étaient de moins en moins importants, alors que les sentiments grandissaient.
Malheureusement il semble qu'elle ai eu un temps de retard sur moi.
Même si mes angoisses se pointaient, je savais ce que c'était, grâce à ma psy, et j'étais optimiste. Contrairement à elle je n'ai jamais crains qu'elle ne me quitte, car malgré quelques reliquats de mes angoisses passées, j'avais beaucoup pris confiance en moi déjà avant notre rencontre.

Maintenant, avec le recul, je réalise que même si la majeure partie du problème vient d'elle, c'est moi qui ai déclenché la crise.

Voici ce qu'elle m'a dit quand elle a voulu arrêter :

"Bien malgré toi tu m’as poussée à me poser des questions cette dernière semaine et tu m’as mise face à mes responsabilités…
Déjà vendredi dernier, avec ton sujet de dispute (non, rassure toi, tu n’y es pour rien) : je n’ai pas envie d’avoir peur que tu sois attiré par une femme de ton âge, et ça arrivera. Je n’ai pas envie de lutter contre le signe des années qui passent, les rides, la gravité !! Mes peurs sont revenues mais pas pour que je les craigne, juste comme une évidence.
Ensuite, tu as eu l’impression qu’on était en froid au vu du peu d’échanges que nous avions, et en fait, j’ai remarqué que depuis lundi j’arrête pas de bosser alors que j’avais pas tant de boulot que ça, c’est moi qui me suis donnée un surcroit de travail. Le travail est devenu un refuge en quelques sortes, un moyen de fuir.
Ton insistance pour trouver une éventuelle solution afin que nous puissions nous voir durant ces 2 semaines, moi j’étais pas dans cet état d’esprit et c’était pas normal…
Et bien d’autres choses encore qui me poussent à me rendre à l’évidence : je ne pense plus à toi de manière amoureuse. [notez qu'elle me disait souvent qu'on devait essayer de ne pas trop penser à nous amoureusement le temps qu'on est en virtuel, pour ne pas en souffrir disait-elle].
Je prends chaque jour de plus en plus conscience des années qui nous séparent. Je lutte depuis vendredi, je me dis que je suis fatiguée, que c’est le contre coup mais, les jours ont passé et ce sentiment est toujours là et même de plus en plus présent. Je bloque même à l’idée de te redonner mon numéro de téléphone.
Il ne s’agit pas là d’un caprice mais bien d’une décision réfléchie. Je souhaite que nous en restions là. Je n’ai pas envie de te rayer de ma vie mais dans l’immédiat je pense qu’il serait bon que nous respections une certaine distance.
Si je t’en ai parlé aujourd’hui c’est parce que je sais que tu vas être bien entouré ce WE et que tu ne vas pas t’ennuyer.
Libre à toi de ne pas me comprendre, mais je souhaite que tu respectes ma décision. Tu peux me bloquer, faire ce que tu veux…
Mais en tous cas, je ne m’autorise pas le droit de souffler le chaud et le froid et je me suis vue vivre exactement la même chose qu’avec mon ex (toi dans mon rôle) et je ne le souhaite à personne."

Suite à ça je lui ai dit que je ne voulais pas qu'on reste juste amis, parce que ce serait trop dur pour moi, mais comme je ne voulais pas la perdre, j'ai essayé de lui faire comprendre qu'elle souffrait d'une angoisse et que c'est elle qui menait la danse, qu'il faudrait qu'elle voit un psy elle aussi, car ça pourrait l'aider.
Et elle m'a répondu :

"Le fait que tu me quittes pour une plus jeune était un exemple uniquement, pas la raison principale. La raison principale est le fossé générationnel que je ressens chaque jour davantage. Et chaque jour davantage aussi je vois de plus en plus de contraintes à notre relation. J'ai l'esprit occupé, c'est vrai mais j'ai confiance en moi en dépit de ce que tu penses. Les étapes par lesquelles tu es passé m'ont rappelé moi à quelques égards, c'est tout, et le déclic a été tes questions réponses à haute voix dont tu m'as fait part. Bien malgré toi tu m'a forcée à me poser des questions et réfléchir sur le bien fondé de tout ça et tout s'est imposé à moi comme une évidence. Je te remercie pour ces précieux conseils, mais je veux que nous en restions là, en tous cas moi j'en reste là. Nous ne serons pas amis et nous ne nous écrirons plus."

Elle ne me reprochais pas grand chose au final, mais c'est à partir du moment où j'ai dit que je ne voulais pas qu'on reste de simples amis ("c'est tout ou rien") que tout est parti en vrille. Elle ne voulait plus me parler, mais j'ai quand même essayé de l'amener à se renseigner sur les difficultés d'attachement, en gardant mon sang froid, parce que pour moi, ce n'était encore qu'un coup de froid passager (faut savoir que quand elle a voulu tout arrêter, elle venait de faire sa rentrée il y a 3 semaines, qu'elle devait assoir son autorité sur ses nouveaux élèves, et avait un voyage scolaire à organiser quelques jours après qu'elle ai voulu tout stopper.
Malheureusement, j'avais beau lui mettre les articles sous le nez, lui prouver ce que j'avançais, elle s'est complètement braquée, refusais catégoriquement de les lire, et de retourner sur la communauté sur laquelle j'avais demandé des témoignages de gens ayant vécu ça (je précise que je n'ai pas dévoilé qui elle était, on a toujours gardé notre couple secret là bas), j'ai pensé que ces témoignages et ses encouragements lui feraient prendre conscience de ce qu'elle a (car elle se serait franchement reconnue dans l'un d'eux), mais là aussi, elle a refusé d'aller voir et a déserté la communauté, alors qu'elle s'y sentait merveilleusement bien, qu'elle y avait de bon amis et elle s'éclatait. Le dessin était sa nouvelle échappatoire ça lui faisait du bien, elle commençait grâce à ça à ne plus fumer, et elle prenait son pied et évoluais de manière fulgurante quand c'est moi qui lui apprenais.
Elle a tout abandonné sur ce coup de tête. Elle a commencé à se montrer vindicative, incohérente, blessante.
C'est là que j'ai commencé à perdre les pédales et à la harceler pour qu'elle veuille bien se remettre en question, à m'en rendre malade. Vu que la méthode douce ne fonctionnait pas, j'ai décidé d'y aller comme une brute en appuyant là où ça fait mal (ça ne m'a pas amusé), dans l'espoir qu'elle comprenne.
J'ai récupéré son numéro (je l'avais effacé suite à une première séparation (2 jours) mais je l'avais toujours dans l'historique des appels, j'aurais pu le récupérer n'importe quand mais j'ai préféré lui laisser le choix de me le rendre ou non après cette première séparation) pour qu'on ai une explication. Elle était très aigrie, m'a reproché de lui avoir fait mal parce que je l'ai manipulée (???), disait qu'elle ne m'aimait pas, que tout ce qu'elle avait ressenti n'était pas de l'amour (mon oeil) j'essayais de la piéger, pour lui mettre ses contradictions sous le nez (comme "tu me gonfle, je ne t'aime pas" suivi plus tard d'un "tu me laisse complètement indifférente").
Elle perdait les pédales, incapable de me donner de contre-arguments valables. Les seules choses sur lesquelles elle avait raison sont deux de mes défauts : parler d'abord de moi (qu'elle a transformé en "tu ne parles que de toi"), et mes questions sur moi-même (défaut qu'elle possède aussi). Ca me rends malade parce que le premier s'arrangeait petit à petit avec le temps sans que j'en ai conscience, alors que le second, mes séances chez la psy m'avaient beaucoup aidé. Ces questionnements n'apparaissaient qu'en cas de fatigue et j'avais entrepris de réguler mon rythme de sommeil pour être plus en forme.
Mais le fait qu'elle me faisait la remarque sur ce défaut (voir me faisait du chantage (la raison de notre première séparation) à chaque fois qu'il se manifestait n'avait pour effet que de l'amplifier. Ce qui est bête, c'est qu'elle avait tendance à le déclencher d'elle même, en me reprochant de faire des projets pour l'avenir (du moins des esquisses).

Bref voilà, maintenant, elle a complètement coupé les ponts, elle a changé son numéro de téléphone (j'ai beaucoup insisté je dois dire, je sais que c'était une erreur), et je ne connais pas son adresse.

Dans un dernier espoir, j'ai essayé d'envoyer une lettre à ses parents (elle habite chez eux) via un détective privé qui m'a coûté un bras pour leur expliquer la situation, leur donner ma version de l'histoire. Mais ils n'ont même pas accepté la lettre. Audrey a dû leur sortir tout un baratin sur moi pour s'assurer de leur soutien.

Je n'ai plus le choix que de me résigner .
Ca me rends malade, je comprends pourquoi tout ceci est arrivé, mais je suis impuissant. Ma volonté était de lui venir en aide, et voilà que je passe pour le méchant.

Le pire que c'est qu'il y a eu des signes avant coureurs. Elle m'avait dit au début de notre relation qu'elle avait du mal à faire des rencontres parce qu'elle se méfiait des hommes, et m'avait également dit qu'elle savait que si elle venait à prendre peur d'une manière ou d'une autre, elle se réfugierait dans son travail et ferait tout pour se convaincre qu'elle n'a pas besoin de moi. Et c'est exactement ce qui s'est produit.
Je m'en veux de ne pas l'avoir compris plus tôt, mais j'avais déjà pris tellement confiance en mes capacités, tellement confiance en elle que ça ne m'avait pas inquiété. Sa conviction que je le la quitterai, je pensais que ça lui passerais.

Ce que j'en pense, c'est qu'au fond d'elle, elle m'aime, qu'elle a envie de vivre cette histoire, mais le cumul de la reprise du boulot, plus tout le stress provoqué par les peurs qu'elle a réussi à franchir (et elles sont nombreuses : peur de l'avis de ses parents, peur d'assumer ses sentiments, etc. Je sais que c'est éprouvant, ça été pareil pour moi mais j'avais une longueur d'avance).

Je pense qu'on avait tous les deux besoin d'une bonne pause, pour récupérer, mais j'ai craqué, et le fait qu'elle dise qu'elle veuille en rester là alors qu'on avait presque tout franchi ensemble, épuisé, j'ai vu ça comme un abandon de sa part. Ca m'a fait peur, alors j'ai répliqué en lui disant que c'était tout ou rien, sans réfléchir, c'est là qu'à été je pense, ma plus grosse erreur. Erreur qui je pense, l'a mise elle aussi face à ce qu'elle redoutait le plus, que je l'abandonne. Je me souviens encore quand je lui disait : "le jour où je 't'insulterais, c'est que je ne voudrais plus de toi", ce à quoi elle me répondait : "j'aime pas quand tu dis ça : que tu ne voudrais plus de moi".

Donc pour moi, ce "tout ou rien" l'a profondément blessée, elle a dû se sentir rejetée, et je m'en veux de m'être laissé dominé par ma peur, alors que jusqu'ici j'avais bien résisté.

Je pense souvent qu'elle finira par revenir, parce que cette complicité incroyable, gâchée par une phobie, entaché par un ou deux malheureux défauts qui peuvent s'arranger grâce à ma psy, ça me rends dingue. J'ai du mal à croire qu'elle puisse oublier tout ce bonheur et ne pas le regretter. Certes le début était difficile, mais les bons moments (plus fréquents que les mauvais heureusement) étaient tellement intenses, et nous arrivions tellement bien à franchir nos difficultés que ça promettais d'être grandiose. Nous n'avons pu profiter de quelques heures dans le réel en toute sérénité. Nous nous étions seulement embrassés le coin de la bouche, caressés, pris dans les bras, mais rien que ça, c'était déjà fantastique, ces quelques heures ont été les plus belles de mon existence, comme pour elle.
On ne devait pas se revoir avant fin octobre à cause de son boulot. Nous n'avons rien eu le temps de faire, et elle a tout plaqué avant même d'avoir vraiment "consommé" notre amour. Et le fait qu'elle ai rompu derrière un écran, en préparant son coup à l'avance en me demandant de ne pas lui écrire de la journée pour avoir le courage de le faire et ne pas subir, c'est ignoble. Je suis certain qu'elle m'aurait eu en face, elle aurait fondu dans mes bras.

Mais maintenant que je suis contraint d'accepter ce silence radio, et qu'il n'y a qu'elle qui peut me recontacter, je suis dans le doute, j'ai peur qu'elle refuse d'admettre ses erreurs, c'est pour ça que des avis extérieurs me feraient du bien.

A votre avis, vous pensez qu'elle reviendra ?
Elle est consciente de ses travers, et ici ils se sont manifestés de manière exacerbée et ont foutu en l'air une histoire prometteuse... j'espère qu'elle regrettera son geste, et qu'elle acceptera de se donner une seconde chance. Car malgré le fait qu'elle me dise que que c'est réfléchis, il ne fait aucun doute que sa décision est biaisée par ses angoisses.

Pardon pour ce pavé monstrueux, j'espère que tout est clair.
#1353644

Salut CédricI!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#970500
Je vais finir par croire qu'il y a que des abandonniques sur cette terre, c'est fou comme cette névrose est répandue! d'ailleurs je pense que nous sommes tous abandonniques quelque part!

J'aurais pu écrire ton histoire, la même intensité des débuts, la complicité, la passion..... jusqu'au jour où je suis parti deux semaines en voyage (voyage prévu avant de la connaitre)...et c'est là que quelques jours après elle s'est complétement transformée et a tout fait pour me pousser à la quitter, pour bien sûr me reprocher après de l'avoir lâchée!

Quelques jours après j'étais devenu un manipulateur, méchant, sans parole, pire elle a développé une sorte de filtre qui transforme tout ce que je disais en mal!..... mais je lui en veux absolument pas, mon ex a également une très mauvaise image elle même, elle se trouve banale, pas du tout intéressante, elle n'a aucune confiance en elle, elle a très peur de la solitude...!

Comme toi j'ai essayé de la mettre sur la piste de l'abandonnisme, mais sans trop insister de toute façon ça mènera à rien, il faut que ce soit sa décision et une véritable prise de conscience....

Tu devrais comme moi couper les ponts, tu vas certainement culpabiliser, et te dire que tu laisse une personne sensible en détresse, mais dis toi que tu n'es ni son père ni son psy, je sais que c'est facile à dire qu'à faire et je suis bien placé pour le savoir, mais à un moment donné il faut également penser à sauver sa peau..
#970703
Cela fait deux mois, on s'est revu quelques fois mais on s'est déchiré plus qu'autre chose, pour ta question je ne sais pas trop...elle disait qu'elle était complétement perdue, paumée, qu'elle avait besoin de temps.... qu'elle n'arrivait plus à se projeter... à vrai dire je n'ai pas trop cherché à comprendre... désormais je préfère tracer ma route, avec beaucoup de regrets et de culpabilité, le comble avec ce genre de personnes c'est qu'elles sont tellement touchantes, sensibles et attachantes qu'on a du mal à s'en défaire, ceci dit je ne lui en veut absolument pas, je lui souhaite qu'un e chose: Qu'elle soit heureuse pour moi elle reste une très belle personne!
#970752
Même si elle m'a profondément blessé (à la mesure de celle que je lui ai infligé j'imagine), je n'arrive à lui en vouloir moi non plus.
L'avantage c'est que même si elle ne sait pas forcément qu'elle est abandonnique, elle est consciente de ses difficultés et de son comportement face à la peur. Elle savait plus ou moins ce qui l'a poussé à fuir. Maintenant je n'ai plus qu'à croiser les doigts pour qu'elle comprenne ma réaction (elle aurait eu la même) et qu'elle se montre curieuse à propos des articles que j'ai voulu lui faire lire avec tant d'acharnement. Je pense qu'elle a eu conscience du comportement puéril qu'elle a eu
Maintenant, aura t'elle la force de reconnaître ses erreurs, et revenir me parler, je l'espère.
Je suis prêt à lui accorder une autre chance si elle accepte de se remettre en question. A 37 ans, il serait temps qu'elle se réveille.

Y a t'il d'autres personnes dans mon cas ?
Votre ex abandonnique qui serait revenu vers vous ? Vous même l'étant et ayant eu un déclic ?
#970760
Malheureusement, je crois que nous vivons dans ce même sentiment d’impuissance.

Cela fait 1 an et demi que je suis dans une histoire malsaine avec un compagnon abandonnique. Jeudi je me suis faite quitter pour la 30 000 fois parce qu'il "n'a pas la force de vivre une relation comme la notre". Cela fait 1 an et demi que l'on s'est quitté pour la première fois et depuis on est perdus dans des phases : on se met ensemble/on se quitte et c'est toujours lui qui part ...

Comme toi, je me suis acharnée à lui prouver que notre vie était dictée par "ses peurs", "ses angoisses". Mais rien n'y fait ... selon lui, c'est plus facile de prendre la fuite que de s'engager dans une relation. Le problème en les exposants à leurs peurs c'est qu'on touche à l'un de leurs mécanismes de défense : "nous les faisons trop réfléchir, ça les déstabilisent".

Je ne sais pas vraiment quoi te dire de plus, je suis plongée dans la même situation que toi. Il ne voulait pas formuler clairement notre rupture, ça fait 2 semaines qu'il m'évitait, j'ai du le forcer à me voir il y a quelques jours en se pointant à son appartement pour entendre l'inévitable : je n'ai pas la force, je suis perdue, c'est mieux pour toi que l'on se sépare.

Je vais me plonger dans un SR à partir de ce soir. C'est difficile ... J'espère tout comme toi qu'il va revenir, comme il est déjà revenu mais ... à quel prix ? Serons-nous vraiment heureux avec ce genre de personne ? S'ils finissent par revenir, combien de temps vont-ils mettre avant de fuir à nouveau ? Le problème avec ce genre de personne c'est que nous faisons toute sortes de compromis, de concessions pour les garder près de nous mais on s'oublie dans tout ça.
#970966
La fameuse phrase: Je suis perdue!
En fait le problème avec ces personnes c'est qu'ils ne s'aiment pas .....et ne peuvent pas concevoir qu'on puisse les aimer... et pourtant ils sont en quête permanence de l'amour!

Leur peur de l'abandon devient tellement angoissante et insupportable qu'ils finissent par le fuir et provoquer l'abandon...le pire c'est qu'ils en souffrent après!

Je pense qu'ils supportent mieux l'abandon que la peur de l'abandon! ça doit être horrible!
#971132
Ca fait du bien de savoir que je ne suis pas le seul dans ce cas.
C'est qu'elle commençait à me faire culpabiliser la bougresse.
Le fait de vous lire me fait retrouver un peu d'espoir quant à son retour. Et si elle revient, au moins je sais à quoi m'attendre. =_=

M'enfin, j'ai eu la "chance" d'être abandonnique pendant longtemps et d'en être plus ou moins sorti. A ceci près que j'avais plutôt tendance à éviter les relations avant qu'elles ne commencent, parce que quand je me lançais, j'avais tendance à la jouer pot de colle. Donc maintenant que je l'ai cernée, je devrais pouvoir l'aider à mieux se comprendre. Sachant que bien qu'elle en souffre, elle reste relativement vivable en comparaison de ce que j'ai pu lire sur certains abandonniques.

Hé hé, on m'avait tiré les cartes de tarot y a deux ans. Ça disait que le bonheur était proche, mais que j'allais encore en chier... j'vais finir par y croire à ces choses là. =_=

Plus qu'à croiser les doigts.
#978240
Bonjour Kara73. Je veux bien entendre la suite de ton histoire.

Car personnellement, j'ai du mal à digérer ce qui s'est passé. Je pense que je lui doit des excuses pour l'avoir harcelée, mais je ne sais pas quand ni comment m'y prendre. Ca va faire un mois que le silence radio est strict et je ne peux la joindre que par mail.

Cette situation me fatigue.
#978252
En fait au bout d'un mois sans nouvelles elle est revenue avec un long beau message, très touchant en m’expliquant qu'elle regrettait, qu'elle était paumée, qu'elle me souhaitait tout le bonheur du monde.... en gros le genre de message pour voir si elle compte toujours pour moi... et pour se rassurer... franchement je ne lui fais plus confiance.... ce genre de personnes doivent avant tout régler leurs problèmes avec elles mêmes avant d'envisager quoi que ce soit!
#978253
Moi aussi mon ex m'a quitté il y a qq jours surement à cause de ses doutes au bout de 6 mois de relation à distance, il disait ne pas savoir ou il en était, qu'il arrivait pas à se projeter sur le long terme avec moi alors que moi si je me voyais loin avec lui... Je n'ai pas de haine, je ne lui en veux pas à part pour la manière dont il a rompu, de la manière la plus lache juste par un sms de qq lignes après un silence de 1 semaine, je ne savais meme pas si c'était un break il pensait rompre ou sil boudait parce qu'on s'était un peu disputé à propos de son manque d'investissement. Après son sms de rupture disant qu'il ne voulait plus continuer il est désolé,malgré tous les bons souvenirs il n'a pu les meme sentiments qu'au début de notre relation. il n'a plus rien envoyé apres ce sms, j'ai encore du mal à croire qu'il se soit comporté aussi lachement et qu'il ait rompu comme ça sans essayer de parler ou s'expliquer une dernière fois. Pendant sa semaine de break je lui disais qu'on pouvait en parler calmement, au final rien n'y a fait il a préféré la facilité et rompre. Moi même si j'étais à bout parce que j'avais limpression d'être seule à faire avancer le couple j'étais prete à faire encore des efforts a être moins dépendante de lui à lui laisser plus d'espace si c'était ça qu'il voulait... Pour moi il a baissé les bras trop vite. J'espère qu'il prendra conscience que dans l'histoire c'est lui qui a plus perdu. J'ai peur qu'il revienne et après qu'il reparte au moindre prob... C'est pour ça que si jamais il revient je suis ouverte au dialogue mais la confiance est brisée, je peux pas faire comme si de rien n'était et qu'on se remette ensemble. Pour l'instant je me dis que c'est mieux qu'il ne revienne pas, je ne suis pas prête, j'ai besoin de prendre du recul pour y voir plus clair meme si une partie de moi a envie de lui reparler...
#978254
On ne peut pas changer ces personnes qui ont peur de s'engager... On a envie de les aider mais on se retrouve face à plus fort que nous. C'est à eux de faire un travail sur eux-meme et s'ils ne se rendent pas compte qu'ils ont un problème ça n'avancera pas. Et nous on souffre... Je ne sais pas si mon ex est vraiment un phobique de l'engagement ou si c'est des doutes qui peuvent etre surmontés. Je sais que sa premiere histoire s'est très mal fini il en a souffert son ex la trompé, il m'a meme comparé à elle ... et il a peut etre aussi rompu parce que sa famille n'acceptait pas vraiment notre relation ... Avec la rupture, je me suis vraiment rendue compte à quel point il était immature.
#978409
Bonjour a tous,

Je vis moi aussi une histoire douloureuse avec une femme que je suppose souffrir d'Abandonisme..
Elle viens elle aussi de me quitter il y a 4 jours, a l'heure actuelle nos échanges ne tourne qu'autour de la logistique (je récupère des affaires que j'ai laisse chez elle).

Je souffre de cette rupture, sachant que le jour même, je recevais encore des message de son amour pour moi..

Je voudrais nous redonner une chance, et tenter une reconquête, mais de l'autre cote, je lis par ici ou par la que c'est voue a l'échec..

Je suis un peu perdu pour être franc..
#978438
Je te comprends! Moi aussi j'avais encore des mots doux de mon ex et puis suite à l'accrochage, une semaine de silence et rupture...
j'étais surprise de sa décision, pour moi c'était même pas une dispute. Je lui disais juste que défois je savais pas où il était (aprem et soirée, il était en voyage rendre visite à sa famille) de là il s'est braqué en mode je ne lui fais pas confiance. Je lui ai dit que non c'est normal de prévenir dans un couple. Pendant 4 semaines je l'avais laissé profiter tranquille de ses vacs en famille... Au final après je lui ai dit que j'avais remarqué qu'il ne prenait plus plaisir à me parler et de là j'ai dit que je sentais qu'il était distant et que j'espérais qu'un jour mon amour le touche assez pour qu'il ait le courage de s'investir à fond comme moi dans notre relation, qu'il croit vraiment en nous. J'ai cru après qu'il boudait et au final il a décidé de rompre.
Peut être que ça l'a blessé quand je lui ai dit qu'il me reproche j'ai pas confiance en lui mais en réalité c'est lui qui a pas confiance en notre couple, en moi il s'investit pas vraiment il croit que je vais le tromper comme son ex...
Moi ça fait 6 jour que je n'ai plus aucun contact avec lui. Je ne ferai rien d'ici janvier après mes vacances, je verrai si je me sens mieux ou pas. Je suis pas du tt prête à aller lui parler et qu'il ne me réponde pas. Après son sms de rupture il ne m'a plus écrit... J'ai aussi besoin de prendre du recul qq semaines. Et au fond j'aimerais que pour une fois ça soit lui qui fasse le 1er pas.
#978633
Merci pour vos témoignages.
Je ne dirais pas que c'est sans espoir avec ces personnes, ce serait tomber dans leur propre jeu fataliste. Même si c'est douloureux pour nous, je pense qu'il y a toujours moyen de les raisonner et de leur faire comprendre que le problème vient d'eux. Ils auraient bien besoin d'un bon coup de pied aux fesses, malheureusement les brusquer ne fera que les faire fuir davantage. C'est comme pousser un arachnophobe dans une fosse à mygales, c'est tout sauf une bonne idée.
Il faut, je pense, leur mettre leurs propres incohérences sous le nez petit à petit, qu'ils y réfléchissent. Mais pour ça, il faut accepter de souffrir autant qu'eux, en restant à leurs côtés.
Mais ça c'est à chacun de voir s'il se sent capable d'endurer leur instabilité. Si vous pensez que le jeu en vaut vraiment la chandelle, faut pas hésiter.
Pour ma part, je regrette après coup d'avoir refusé son amitié (je pense qu'elle s'est sentie rejetée). Mais sur le moment, après ses innombrables va et viens sentimentaux, et à force de la voir jouer à madame soleil (tu me quittera pour une autre c'est une évidence), se braquer à la moindre évocation d'un projet futur en commun, je l'ai renvoyé chier.
Avec le recul, je me rends compte que j'en avais besoin de cet arrêt, parce que son comportement a fair ressurgir de vieilles peurs que je m'efforce de surmonter.

A l'heure actuelle, je ne sais toujours pas comment m'y prendre pour renouer le lien.
J'hésite encore entre m'excuser de mon comportement et le lui expliquer, en évitant d'aborder ses propres erreurs au premier abord, ou bien y aller franchement. En m'excusant bien sûr, mais en lui expliquant ce qui chez elle ne va pas. C'est délicat. Je sens que je vais marcher sur des oeufs.

Quoi qu'il en soit, malgré ce qu'elle m'a fait endurer, je crois en elle, je sais qu'elle peut y arriver. Je ne sais pas si je suis prêt à lui donner une autre chance tant qu'elle n'aura pas pris la mesure de sa responsabilité dans ses fiascos sentimentaux.

Quand je pense qu'elle a plus fait avec son ex avec qui elle n'était pas heureuse, et qu'elle m'a fuit avant même d'avoir tenté quoi que ce soit alors qu'elle n'arrêtait pas de me répéter que je la rendais heureuse... c'est le monde à l'envers. <_>
#978648
Je suis d'accord avec tout ce que tout dis, sauf que je ne pense pas que nous soyons bien placés pour les soigner c'est le boulot d'un psychologue d'autant plus qu'ils ont tendance à vivre dans le déni!

Pour l'amitié c'est une fausse bonne idée, au mieux tu risque d'être au première loge pour la voir avec quelqu’un d'autre au pire elle en profiteras pour te rejeter davantage!
#978724
C'est bien pour le risque qu'elle aille voir quelqu'un d'autre que j'hésite. Mais il faut bien repartir de quelque part pour la reconquérir.

Après, je doute que ça arrive. Elle n'est pas du genre à se lancer comme ça (je ne suis que son deuxième homme à 37 ans).
Elle se méfie des hommes. Elle me l'a dit elle même, si on s'était pas rencontrés par internet elle m'aurait tout simplement repoussé. Et comme elle est très difficile et qu'elle part toujours avec un a priori négatif quand un homme lui fait des avances, à mon avis ça n'arrivera pas de sitôt.

Si je l'ai séduite c'est parce qu'elle a trouvé chez moi toutes les qualités qu'elle recherchait chez un homme, et surtout que je la comprenais, que je savais lui parler, la faire vibrer. Mais plus que tout j'ai toujours été franc avec elle. Je ne compte plus le nombre de fois où elle m'a dit qu'elle avait le sentiment de m'avoir attendu toute sa vie.

Maintenant, je sais comment elle fonctionne, et elle aussi a conscience de son comportement d'évitement (elle m'a elle même dit que si elle prenait peur elle ferait tout pour se convaincre qu'elle n'a pas besoin de moi).

Je sais qu'elle est partie parce qu'elle avait peur. A mon avis elle ne savait plus où elle en était.

C'est un fichu dilemme. De toutes façons je ne compte pas lui écrire avant au moins la fin du mois.
J'ignore pourquoi précisément elle voulait qu'on garde contact (elle disait qu'il était mieux qu'on garde une certaine distance pour un temps), mais je ne veux pas être son jouet.

...

Je pense que le mieux à faire sera de lui faire mes excuses mais d'être clair sur les raisons de mon refus et de mon comportement, en lui faisant comprendre que tout n'est pas perdu si elle veut revenir, mais sans la réclamer. Puis je laisse mariner.

C'est fatiguant, je suis envahi de pensées contradictoires.

Tu penses vraiment qu'elle pourrait me rejeter encore plus, vu que ce n'est pas ce qu'elle souhaitait à la base ?
#978751
En ce qui concerne les excuses, je parlais pour moi en fait.
Je lui ai reproché de ne pas être fichue de se remettre en question et de ne pas admettre qu'elle se laisse envahir par ses peurs. Alors que je me suis moi même laissé submergé par les miennes quand elle a rompu (je suis un ex abandonnique pas encore tout à fait tiré d'affaire). Du coup, la frustration, la colère, et l'angoisse m'ont fait me montrer oppressant, presque odieux devant son refus de m'écouter, alors qu'elle même à la base ne voulait pas que ça se termine sur une mauvaise note.

Si tu n'a rien à te reprocher tu n'as à t'excuser.
#1104030
Après plusieurs mois de silence, je reviens ici pour laisser un petit témoignage, parce que, tout de même, même quand ça ne fonctionne pas, il faut bien le dire.

Donc, pour résumer vite fait ce qui m'était arrivé, au bout de deux mois, mon ex, particulièrement instable sentimentalement, m'avait lâché alors qu'elle semblait enfin s'être stabilisée.
Évidemment, cela m'avait salement amoché, et j'ai fait l'erreur de m'y accrocher comme une larve. Ayant refusé sa demande de rester amis, elle avait décidé de couper les ponts, et moi, dans le désespoir, pendant 6 mois j'ai tout fait pour essayer de reprendre contact avec elle, mais rien n'y a fait.

Quitté début Octobre 2014, je n'ai plus eu la moindre nouvelle d'elle depuis, et je commence à douter qu'un jour elle ne m'en donne.

Donc, je tiens à vous dire, même si on le répète suffisamment et que, ô combien, je sais que c'est dur, si quelqu'un vous quitte, laissez la faire. Ne la suppliez pas, restez digne.

Le résultat aujourd'hui pour moi en est doublement catastrophique. Non seulement elle n'est pas revenue, mais en plus, 14 mois après, elle continue de me hanter, et j'ai beaucoup de mal à me laisser aller avec ma nouvelle amie.

Néanmoins, je la comprends aujourd'hui, car je me retrouve dans la même situation que mon ex l'année dernière, qui sortait elle aussi d'une relation douloureuse quand on s'est rencontrés.

Bref, surtout, soyez fort. Etre abandonné par quelqu'un qu'on aime, c'est horrible, mais tenter de la retenir est la pire des choses à faire.

Bonne chance à tous les fraichement séparés, je suis de tout coeur avec vous !
#1104062
Cédric,

Pourquoi tu n'essayerais pas de voir les choses sous un autre angle ? Quand je vois les messages de ton ex je vois plutôt une personne qui a ouvert les yeux, qui s'est avouée qu'elle n'avait pas de sentiments amoureux et elle a préféré arrêter. Elle m'a semblé réfléchie, claire et honnête plutôt que de quelqu'un qui a peur et qui fait n'importe quoi.

Ne pense tu pas que tu t'es voilée la face en disant "elle m'aime" alors qu'elle t'a dit clairement le contraire, qu'elle veut plus te voir, qu'elle t'a jamais recontacté. Tu t'es persuadé tout seul qu'elle était abandonnique et tu a tout mis sur ce compte là. 1 an qu'elle t'a quitté il est peut être temps d'ouvrir les yeux, voir les choses autrement, et voir que tout simplement elle n'est pas tombée amoureuse de toi, où si elle l'a été elle a perdu ses sentiments comme ça arrive très souvent.

Honnêtement je pense qu'il faut que tu reconsidères les choses. Relis tes messages avec plus de recul, et relis les siens ...

Bon continuation à toi
#1104283
J'ai relu tout ça.

Cest vrai que depuis le temps, je n'avais pas pris le temps de me pencher dessus avec le recul nécessaire.

Ce que j'y vois, c'est qu'elle a quand même ressenti quelque chose pour moi... ou la vision fantasmée qu'elle avait de moi.
Elle n'a peut être pas eu tord en disant que ce n'était pas de l'amour. L'amour ça se construit. Elle était simplement amoureuse... amoureuse d'un fantasme probablement, vu qu'elle disait être amoureuse de l'amour. Un fantasme qui s'est effondré avec l'apparition de mes défauts peut être.
Je crois d'ailleurs qu'on m'avait parlé de ça à l'époque.
Quoi qu'il en soit, quelque chose clochait.
Parce que les sentiments ça ne disparait pas comme ça, d'un coup, je n'y crois pas. Pour moi il n'y a que deux explications quand ça arrive : soit y a un problème psy (peur et tutti cuanti), soit... c'était du vent... peut être n'ai je pas voulu effectivement l'admettre. .. de toutes façons aujourd'hui, ce qui est fait est fait, et qu'elle m'ait aimé ou pas n'y change pas grand chose. La marque qu'elle m'a fait au fer rouge est bien réelle, elle.
#1104349
Depuis ma réponse, j'ai lu beaucoup d'articles sur ce fameux problème "abandonnique" que je ne connaissais pas du tout.
Et j'avoue que c'est pas impossible que ton ex le soit, ça où un autre problème psy oui. De toute manière le manque de confiance en soi est déjà un problème dans les relations.

Par contre chose que je me demande sur les abandonniques, c'est que j'ai lu un peu partout qu'ils sabottent leur relation car ils ont peur, donc ils quittent de peur de se faire quitter, mais rien n'est dit sur l'APRES. C'est à dire est-ce qu'ils regrettent plus tard ? est-ce qu'ils se rendent compte qu'ils ont tout détruit pour rien ? Où alors leur peur est tellement forte que leur cerveau les persuade que de toute façon l'ex n'était pas une bonne personne pour eux et qu'ils ont bien fait ?
C'est une vraie question que je te pose car nulle part ils en parlent ...

Et sinon sur le cas de ton ex effectivement peu importe quelle est son problème puisqu'elle n'est plus dans ta vie, donc c'est son problème pas le tien :) on a assez de travail à faire sur nous même pour pas s'occuper en plus des problèmes de nos ex surtout quand ils veulent pas de nous et qu'ils admettent pas qu'il y a un problème.
#1104398
Au sujet de l'abandonnisme, il y a, à mon sens deux types de personnes sujettes à ce trouble.
Je ne suis pas un pro de ce domaine, hein, mais à mon sens, il y a ceux qui font tout pour fuir la relation en la sabotant, et ceux qui s'accrochent plus que de raison et qui finissent par saboter le couple malgré eux sans pour autant être à l'initiative de la rupture, ce qui est mon cas. Bien que la frontière entre les deux soit mince à mon sens.
Après tout dépends du degré de ce trouble. J'ai lu par ci par là que certains abandonniques qui avaient mis un terme à la relation avaient finis, plusieurs mois après, par regretter d'être partis. Mais ceux avaient réalisé leur erreur trop tard.

Le problème, c'est que quand on est atteint de ce trouble, on n'arrive pas à être serein dans le couple. Donc on est pas heureux. Quand on est conscient du problème, on peut plus ou réussir à gérer la situation, mais ce n'est jamais tout rose.
Malgré mes angoisses d'abandon, je parvenais avec mon ex à lutter contre mes réflexes phobique... mais alors quand je percevais un signe de rejet de sa part, alors là c'était l'enfer, des questions se martelaient dans ma tête, c'était juste horrible.

Au final, je pense que c'est mieux pour qu'elle m'ait quitté. Deux stressés ensemble ça aurait fini par être intenable. Je finirais par être méchant avec elle et vice versa tellement le stress était fort.