BY koala59000 - 14 nov. 2014, 02:50
- 14 nov. 2014, 02:50
#966658
Bonjour,
comme vous l'aurez compris dans le sujet, je suis déjà venue sur ce site il y a 5 ans. A l'époque cela faisait 3ans que nous étions ensemble, nous venions de nous installer ensemble (une routine compliquée à gérer donc), son grand-père venait de décédé, et (je vous expliquerais le pourquoi du comment par la suite) je ne pouvais plus absorber ses angoisses personnelles en plus de ma fatigue. Il avait donc commencé à devenir agressif,et puis un jour j'ai fini par provoquer la conversation car lui ne parle jamais et ne prend aucune décision, et là il me sort cache, je ne ressens plus rien du tout pour toi, tu ne m'as jamais rendu heureux, etc...., il faut que tu partes (j'avais quitté notre région natale le 59, pour le rejoindre à Paris où il travaillait, tout en réalisant moi même mon stage de fin d'étude, et j'avais donc des engagements sur Paris....). J'ai donc pris une valise, notre chat ( à l'époque nous n'en avions qu'un mais aujourd’hui il s'agit de deux adorables matou que j'ai du prendre) et dans l'heure j'étais dans un train pour Lille....Autant vous dire que rien n'a été simple pour moi par la suite, j'ai du prendre un abonnement de TGV Lille Paris et j’enchaînais quotidiennement l'heure de train et 40 min de transports en commun matin et soir, tout en gérant le chagrin qui me pesait....J'oubliais de dire que j'étais très attachée à son grand père et que durant toute la préparation des funérailles il m'avait comme interdit d'être malheureuse et m'a larguée, 2 jours après l'enterrement.... J'ai donc à l'époque du faire le deuil de 2 personnes.... Par la suite, j'ai très vite récupéré mes affaires et j'ai entamé un SR... Il me manquait et j'avais du mal à croire qu'une relation qui avait commencé pour tout les deux comme une évidence puisse se finir ainsi. J'étais et je reste persuadée que lorsqu'un amour réel et sincère a existé, il ne disparaît pas, à la limite en cas de relation très particulière il se transforme en haine, mais sinon il est plutôt occulté par d'autre soucis et on peut se laisser aller à la facilité et dire qu'il a disparu plutôt que de devoir se fatiguer à gratter et à chercher à régler les problèmes qui le camouflent.... Durant 2mois, je me suis retrouvée, je n'étais plus écrasée par un statut de ménagère qui ne me convenait pas (je faisais toutes les taches ménagères alors que je rentrais le soir à 20h et que lui était là depuis 18h, ça peut parfois rendre agressive la fatigue....), j'ai pris du recul sur moi car il était vrai que je pouvais être difficile à vivre mais à ma décharge je prenais un traitement médical pour de l'endométriose (j'y reviendrais ensuite) qui me donnait des sautes d'humeur, qui m'avait fait prendre 25kg en 6mois dont 20 sur les 3 premiers, et j'avais juste besoin d'encouragements....J'ai maigris, et je me moquais en partie de ce qu'il pensait tant que moi je m'appréciais... De plus, je suis une personne que certains qualifieront d'empathique, moi tout ce que je sais c'est que j'absorbe les émotions, les angoisses des autres pour mieux les soulager, mais j'ai du mal ensuite à me "vider" ou même à fermer ma porte à ses émotions envahissantes (encore aujourd'hui mais j'ai entamé un travail sur moi même pour en faire un atout et ne plus le subir). Je portais donc ses angoisses (il en a beaucoup et refuse de les voir), sauf que du jour ou cela est devenu quotidien, c'est devenu difficile à gérer, je souffrais en silence, je ne dormais plus....mais finalement je n'ai pas pris assez de recul sur cette partie là et je n'ai commencé à travailler dessus que depuis octobre 2013.... Suite au SR, nous nous sommes revus environ 2mois après car je voulais crever des abcès, je n'avais rien dis le jour de la rutpure et j'avais besoin qu'il reconnaisse que nous étions tous les deux responsables pour tourner la page.... Mais quand on s'est vu, c'était toujours une évidence entre nous.... Il m'a dit qu'il ne s'y attendait pas que bien sur, je lui manquais, mais qu'il pensait pouvoir avancer sans moi, sauf que cela devenais de plus en plus compliqué, mais qu'il avait peur car j'étais malade, qu'il avait la pression à cause de ça.... On a essayé de jouer carte sur table, d'aplanir la situation de prendre des engagements l'un envers l'autre, de se pardonner nos erreurs, et d'établir des règles. Nous avons recommencé doucement, comme une histoire toute neuve qui profitez des leçons tiraient de nos erreurs.
Mais c'était en partie un leurre.....Nous n'avons pas parler de ses anciennes....celles liées à sa famille, à son éducation, à son vécu....Si j'avais su je lui aurais demandé d'aller consulter ou au moins suggéré...Mais j'ai pensé que je pouvais gérer...que je pouvais absorber et le soulager indéfiniment puisqu'il me montrait qu'il m'aimait....mais tout éponge à ses limites et moi aussi, sauf que le soulagement qu'il en a retiré lui a fait oublié que ses angoisses étaient présentes bien avant moi....Il vient d'une famille compliquée, et il reconnaît que ses parents (sa mère était battue et rejetée par sa mère avec l'assentiment de son père qu'elle continue d’idolâtrer malgré tout)( son père est gentil mais égocentrique, ce qui fait que lui vit sa passion à fond la musique pendant que sa femme l'attend et en plus ils travaillent ensemble, et il choisit la partie du travail qui lui semble la plus intéressante pour ne lui laisser que ce qu'il considère comme de la merde (dixit ses propres propos devant elle) d'où une espèce de dépression dont elle se plaint mais qu'elle refuse de traiter) ou sa sœur (qui a du mal à croire qu'elle mérite d'être aimée et aussi qu'elle est aussi intelligente que belle) devraient se confier à un psy pour avancer, mais il ne semble pas croire qu'il est concerné, pourtant il est le fruit du même arbre, et même s'il est plus équilibré en apparence, il semble inlassablement rongé par beaucoup de blessures.... De plus, il n'y a aucune honte à devoir aller parler à un professionnel lorsque l'on a du mal à communiquer, j'étais même prête à commencer par une thérapie de couple.... après tout cela ne pouvait pas me nuire à moi non plus.....
Pendant 5 ans, nous avons donc avancé sous un ciel à la météo variable mais avec de l'amour c'est ce que je croyais... Il y a des obstacles concrets sur ma "notre" route : je l'ai suivi à Paris même si je préférais le Nord car c'était avec lui que je voulais être et je pouvais oublier l'inconfort de la vie sur place pour un peu de bonheur avec lui, malheureusement j'ai été longtemps au chômage (je faisais des petits boulots mais rien de gratifiants) (2ans et demi), j'ai été diplômée à l'arrivée de la crise, je n'avais pas de réseau, des tonnes de choses ont influé dans ce sens mais je ne me laissais pas abattre, on a acheté un appartement sous son nom, car cela revenait aussi cher qu'un loyer....et puis il était censé bien gagné sa vie, mais très vite l'argent est devenu son problème, j'étais responsable de notre "pauvreté", mais il me cachait combien il gagnait, combien il dépensait réellement, et il considérer que je ne participais en rien à notre vie économique....je sais que c'est le fruit de son éducation (parents expert comptable) mais certain jour était vraiment pesant. Lui, a toujours eu beaucoup de chance, c'est comme si la vie lui donnait la becquée : il n'a jamais eu a payer ses études lui-même, il n'a jamais cherché ni stage de fin d'études, ni emploi, et ne connais donc pas les réalités d'une vrai recherche d'emploi, la jungle que c'est mais aussi le temps que cela prend.... Non il ne sert à rien de passer des heures devant les petites annonces quotidiennement, elles ne changent pas toutes les 5min..... ET pourtant chaque soir j'avais le droit au même sermon, tu as fais quoi aujourd'hui? quoi??que 3heures de recherche d'emploi???Mais enfin ça devrait t'occuper comme un vrai métier!!!! Je prenais sur moi, je l'aimais et je comprenais qu'il s'agissait d'une épreuve de la vie comme on affronte tant d'autre mais qu'il y a aussi des jours plus roses.... Malgré tout mon estime de moi en a pris un coup et face à son incompréhension difficile de compter sur lui, surtout qu'il voyait toujours le verre à moitié vide....la vie nous (le)persécutait (à travers moi)...oui, j'étais au chômage, il n'avait donc pas de quoi avoir toujours plus, j'étais malade avec risque de perdre mes reins et de ne pas avoir d'enfants, c'était encore lui la victime....etc.....
Mais je pensais que je réussissais à compenser son côté négatif avec mon côté positif, mais il est vrai qu'à force ça déteint surtout quand on traverse beaucoup d'épreuve.... Je me suis réorientée pour devenir professeur des écoles en 2012 ( il faut savoir que j'ai un diplôme en communication mais que mon rêve a toujours été d'être comédienne et j'ai fait du théâtre jusqu'à ce que je le rejoigne, trouver une troupe c'est avéré très compliqué surtout lorsque les finances ne suivent pas...) et j'ai donc commencé à préparer le concours, parallèlement j'ai trouvé un emploi dans une municipalité aux services scolaires, mais qui s'est révélé être un enfer et m'a révélé que les clichés sur les municipalités n'étaient pas volés...au bout de 3mois mon contrat s'est terminé (ouf) et j'ai repris mes révisions, j'ai réussi en 2013 l'écrit du concours
exceptionnel et tout en préparant l'oral, j'ai commencé à enseigner à mi-temps en CM2. Reprendre une vie active me faisait le plus grand bien, moi qui souffrait, de problème de dos (sans doute lié à l'endométriose) et qui prenait quotidiennement de la morphine, j'ai commencé à aller mieux, (tout le monde me le disait je reprenais vie). Parallèlement, nous nous sommes pacsés, et avons décidé d'arrêter mon traitement hormonal pour faire un enfant si cela s'avérer possible.... J'ai enchaîné les infections urinaires (mon endométriose obstrue partiellement mes reins), ce qui n'a pas aidé à faire un enfant. En même temps, le manque de théâtre me faisait de plus en plus souffrir, et le trop plein de ses angoisses commençait à me noyer.... Il avait peur du théâtre ( à moitié jalousie, il m'a un jour dit, tu en as plus besoin que de moi ....) peur de ma maladie, peur de s'engager réellement (et oui un enfant, c'est définitif et ma maladie nous poussait à braver ses peurs de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir assez d'argent pour l'élever....) C'était donc une période difficile pour chacun d'entre nous et à ça s'est greffé le fait que l'éducation nationale ne me paie pas l'ensemble de mes heures ( à ce jour ma situation n'a toujours pas été régularisée!).... Nouvelle persécution!!!!
En mars, épuisée par mes révisions et mes propres angoisses, je lui ai dit que j'avais besoin de reprendre le théâtre et que si je pouvais en vivre, je voulais qu'il me soutienne dans cette voie..... En aucun cas, je n'ai annoncé que j’arrêtais mon concours, juste que je me laissais une porte qui commencerait par de l'amateurisme et peut être y resterait mais que j'avais besoin qu'il m'accompagne dans cette démarche....Qu'est-ce que je n'avais pas fait??? De ce jour, il s'est davantage renfermé, lui qui communiquait avec difficulté s'est complètement retiré. J'ai réussi à comprendre que j'entrais en conflit avec son éducation alors que je ne lui avais jamais caché mon désir depuis 8 ans d'être comédienne j'avais juste accepté de le mettre ne pause en attendant les jours meilleurs comme il disait... Je lui ai dit que j'en avais vraiment besoin, il m'a dit qu'il avait peur, qu'il lui fallait du temps, et qu'il préférait ralentir sur le bébé, donc nous avons redécouvert les joies du préservatif....Mais pendant ce temps, nous laissions libre court à mon endométriose pour se développer.... J'ai laissé faire croyant que ce serait court, quelle erreur!!!!!!!!! Nous continuions à nous "aimer" dans tous les sens du termes avec parfois des incompréhensions et puis moi j'avais entamé la démarche d'apprendre à contrôler mon "don" car son trop plein d'émotion me ronger réellement de l'intérieur, et qu'il le faisait malgré lui, je ne pouvais le lui reprocher sans avoir pris ma part de responsabilité dedans.... Je le sentais de plus en plus tendu, malade, mais je ne pouvais plus porter seule tout cela et lui le vivait comme si il me rendait malheureuse et ne pourrait jamais faire autrement, alors que j'apprenais justement à faire autrement avec lui...plusieurs fois il m'a dit je ne veux pas que tu souffres mais je te fais quand même souffrir.... Il ne contrôlait pas....mais moi j'allais lui rendre le contrôle de ses émotions....et je l'ai en partie fait sauf que lui à décider que ce qu'il ressentait été nouveau alors que ce n'était que les émotions qui existaient depuis 8ans, d'ailleurs une des preuves, c'est qu'à chaque fois que je m'absentais, elles l'assaillaient subitement, l’empêchant de dormir, le rongeant terriblement, mais lorsque j'étais là, c'était moi qui ne dormais plus.... Mais plutôt que de réfléchir sur l'origine de tout ça, il a décidé que j'étais la source du problème et à de nouveau décidé de m'éjecter de notre vie.... Pour lui, il lui semble que c'est la fin des persécutions de la vie.... Au mois d’août j'avais en partie réussi à le faire parler, il m'avait dit qu'il douter de ses sentiments (vu qu'ils sont caché par tout le reste), que le théâtre lui faisait peur, qu'il se sentait forcé par ma maladie et par nos proches (ses propres amis et familles), nous nous étions mis d'accord sur le fait de faire des efforts pour creuser à la recherche de notre flamme même si pour moi elle était juste devant notre nez...et de faire des efforts pour communiquer et ne pas laisser ronger son âme par ce qui l'angoissait....cela à durer le temps des vacances vraiment sympa en plus....puis il a repris le boulot où il était débordé, rentrant épuisé, il a de nouveau arrêté de communiquer jusqu'à que je n'en puisse plus de ne pas savoir ce qu'il voulait au bout de 8 ans et ayant arrêter ma pilulle j'avais besoin de savoir ce qu'il attendait de la vie... Il m'a dit qu'il était perdu, que les vacances avait été bien mais qu'après c'était de nouveau redescendu... Je lui ai dit qu'il était simple de laisser les immondices s’amasser au dessus de l'amour mais que pour autant l'amour n'était que caché, mais que je devais partir pour le laisser prendre du recul même si cela pouvait être long, mais que par contre je me considérais libre d'avancer seule car je ne pouvais l'attendre indéfiniment, mais que je l'aimais. Je suis rentrée chez mes parents, il y a 4 semaines, ne lui donnant des nouvelles que pour des questions administratives....Il a souhaité me revoir ce dimanche soir pour parler (j'ai trouvé ça prématuré mais j'y suis allée) et là ça a été le coup de massue. J'étais responsable de tous ses malheurs, il n'avait jamais en 8 ans était heureux (quel maso d'être revenu il y a 5 ans non), il ne m'aimait pas mais me respectée....pffff il avait parler avec des gens qui le poussaient à me parler....en gros il a pas réfléchi comme il y a 5 ans, mais il est plus simple de balayer notre relation que de chercher à enlever la merde.... sauf que la merde ne vient pas de nous mais bien de lui..... Alors j'ai le choix soit ma vie avec lui n'a été qu'une mascarade, soit il cherche surtout à se convaincre lui et à me faire fuir....A 28 ans, je suis de retour chez papa et maman, je ne fais toujours pas de théâtre car nouveau changement de région, je n'ai pas de poste d'instit pour la même raison, et depuis vendredi dernier je souffre atrocement des reins, et mes résultats d'analyses semblent indiquer que je commence une insuffisance rénale dut à l'arrêt de mon traitement (malgré le fait que je l'ai recommencé au mois d'octobre).... En attendant, je paie le prix fort de sa lâcheté seule....Aujourd'hui je me reconstruit dans le nord, et j'avance malgré les obstacles et un amour qui me ronge..... mais je me sens très idiote de m’inquiéter pour lui, car je sais qu'il va très mal car il est enfin confronté à ses démons, et qu'il est mal entouré (peu d'amis sur paris et de très mauvaise qualité...et des parents totalement aveugle, notre fils est le seul enfant que nous avons réussi!) Il ne parle pas de ce qui se passe en lui est reste en surface, il a toujours tellement eut peur d'être rejeté qu'il n'a jamais montré sa vrai personnalité à ses amis, pour eux, il est toujours heureux et surtout on peut lui faire ce qu'on veut il se laisse faire et ne dira rien, sauf qu'en rentrant à la maison c'est moi qui prenait car il avait mal de leur comportement....
Je ne sais pas si je le récupérerais une nouvelle fois, et je ne sais même pas si je le dois...à moins qu'il accepte de l'aide mais aussi de s'engager sérieusement. Je l'aime mais je sais grâce à mon expérience précédente que je dois me reconstruire et avancer.... Je ne ferme pas ma porte, mais elle est ouverte à la vie tout simplement et qui sait ce qu'elle me réserve?!
Certain jour, je me dis que sans lui , je ne veux rien, d'autre que si je suis stérile autant mourir mais je pense à mes proches........
Si vous vouliez bien réagir à mon histoire, je suis preneuse de vos conseils et soutien! Et je me ferais un plaisir de réagir à vos histoires. Merci d'avance d'avoir lu ce long pavais d'états d'âme parfois confus!
comme vous l'aurez compris dans le sujet, je suis déjà venue sur ce site il y a 5 ans. A l'époque cela faisait 3ans que nous étions ensemble, nous venions de nous installer ensemble (une routine compliquée à gérer donc), son grand-père venait de décédé, et (je vous expliquerais le pourquoi du comment par la suite) je ne pouvais plus absorber ses angoisses personnelles en plus de ma fatigue. Il avait donc commencé à devenir agressif,et puis un jour j'ai fini par provoquer la conversation car lui ne parle jamais et ne prend aucune décision, et là il me sort cache, je ne ressens plus rien du tout pour toi, tu ne m'as jamais rendu heureux, etc...., il faut que tu partes (j'avais quitté notre région natale le 59, pour le rejoindre à Paris où il travaillait, tout en réalisant moi même mon stage de fin d'étude, et j'avais donc des engagements sur Paris....). J'ai donc pris une valise, notre chat ( à l'époque nous n'en avions qu'un mais aujourd’hui il s'agit de deux adorables matou que j'ai du prendre) et dans l'heure j'étais dans un train pour Lille....Autant vous dire que rien n'a été simple pour moi par la suite, j'ai du prendre un abonnement de TGV Lille Paris et j’enchaînais quotidiennement l'heure de train et 40 min de transports en commun matin et soir, tout en gérant le chagrin qui me pesait....J'oubliais de dire que j'étais très attachée à son grand père et que durant toute la préparation des funérailles il m'avait comme interdit d'être malheureuse et m'a larguée, 2 jours après l'enterrement.... J'ai donc à l'époque du faire le deuil de 2 personnes.... Par la suite, j'ai très vite récupéré mes affaires et j'ai entamé un SR... Il me manquait et j'avais du mal à croire qu'une relation qui avait commencé pour tout les deux comme une évidence puisse se finir ainsi. J'étais et je reste persuadée que lorsqu'un amour réel et sincère a existé, il ne disparaît pas, à la limite en cas de relation très particulière il se transforme en haine, mais sinon il est plutôt occulté par d'autre soucis et on peut se laisser aller à la facilité et dire qu'il a disparu plutôt que de devoir se fatiguer à gratter et à chercher à régler les problèmes qui le camouflent.... Durant 2mois, je me suis retrouvée, je n'étais plus écrasée par un statut de ménagère qui ne me convenait pas (je faisais toutes les taches ménagères alors que je rentrais le soir à 20h et que lui était là depuis 18h, ça peut parfois rendre agressive la fatigue....), j'ai pris du recul sur moi car il était vrai que je pouvais être difficile à vivre mais à ma décharge je prenais un traitement médical pour de l'endométriose (j'y reviendrais ensuite) qui me donnait des sautes d'humeur, qui m'avait fait prendre 25kg en 6mois dont 20 sur les 3 premiers, et j'avais juste besoin d'encouragements....J'ai maigris, et je me moquais en partie de ce qu'il pensait tant que moi je m'appréciais... De plus, je suis une personne que certains qualifieront d'empathique, moi tout ce que je sais c'est que j'absorbe les émotions, les angoisses des autres pour mieux les soulager, mais j'ai du mal ensuite à me "vider" ou même à fermer ma porte à ses émotions envahissantes (encore aujourd'hui mais j'ai entamé un travail sur moi même pour en faire un atout et ne plus le subir). Je portais donc ses angoisses (il en a beaucoup et refuse de les voir), sauf que du jour ou cela est devenu quotidien, c'est devenu difficile à gérer, je souffrais en silence, je ne dormais plus....mais finalement je n'ai pas pris assez de recul sur cette partie là et je n'ai commencé à travailler dessus que depuis octobre 2013.... Suite au SR, nous nous sommes revus environ 2mois après car je voulais crever des abcès, je n'avais rien dis le jour de la rutpure et j'avais besoin qu'il reconnaisse que nous étions tous les deux responsables pour tourner la page.... Mais quand on s'est vu, c'était toujours une évidence entre nous.... Il m'a dit qu'il ne s'y attendait pas que bien sur, je lui manquais, mais qu'il pensait pouvoir avancer sans moi, sauf que cela devenais de plus en plus compliqué, mais qu'il avait peur car j'étais malade, qu'il avait la pression à cause de ça.... On a essayé de jouer carte sur table, d'aplanir la situation de prendre des engagements l'un envers l'autre, de se pardonner nos erreurs, et d'établir des règles. Nous avons recommencé doucement, comme une histoire toute neuve qui profitez des leçons tiraient de nos erreurs.
Mais c'était en partie un leurre.....Nous n'avons pas parler de ses anciennes....celles liées à sa famille, à son éducation, à son vécu....Si j'avais su je lui aurais demandé d'aller consulter ou au moins suggéré...Mais j'ai pensé que je pouvais gérer...que je pouvais absorber et le soulager indéfiniment puisqu'il me montrait qu'il m'aimait....mais tout éponge à ses limites et moi aussi, sauf que le soulagement qu'il en a retiré lui a fait oublié que ses angoisses étaient présentes bien avant moi....Il vient d'une famille compliquée, et il reconnaît que ses parents (sa mère était battue et rejetée par sa mère avec l'assentiment de son père qu'elle continue d’idolâtrer malgré tout)( son père est gentil mais égocentrique, ce qui fait que lui vit sa passion à fond la musique pendant que sa femme l'attend et en plus ils travaillent ensemble, et il choisit la partie du travail qui lui semble la plus intéressante pour ne lui laisser que ce qu'il considère comme de la merde (dixit ses propres propos devant elle) d'où une espèce de dépression dont elle se plaint mais qu'elle refuse de traiter) ou sa sœur (qui a du mal à croire qu'elle mérite d'être aimée et aussi qu'elle est aussi intelligente que belle) devraient se confier à un psy pour avancer, mais il ne semble pas croire qu'il est concerné, pourtant il est le fruit du même arbre, et même s'il est plus équilibré en apparence, il semble inlassablement rongé par beaucoup de blessures.... De plus, il n'y a aucune honte à devoir aller parler à un professionnel lorsque l'on a du mal à communiquer, j'étais même prête à commencer par une thérapie de couple.... après tout cela ne pouvait pas me nuire à moi non plus.....
Pendant 5 ans, nous avons donc avancé sous un ciel à la météo variable mais avec de l'amour c'est ce que je croyais... Il y a des obstacles concrets sur ma "notre" route : je l'ai suivi à Paris même si je préférais le Nord car c'était avec lui que je voulais être et je pouvais oublier l'inconfort de la vie sur place pour un peu de bonheur avec lui, malheureusement j'ai été longtemps au chômage (je faisais des petits boulots mais rien de gratifiants) (2ans et demi), j'ai été diplômée à l'arrivée de la crise, je n'avais pas de réseau, des tonnes de choses ont influé dans ce sens mais je ne me laissais pas abattre, on a acheté un appartement sous son nom, car cela revenait aussi cher qu'un loyer....et puis il était censé bien gagné sa vie, mais très vite l'argent est devenu son problème, j'étais responsable de notre "pauvreté", mais il me cachait combien il gagnait, combien il dépensait réellement, et il considérer que je ne participais en rien à notre vie économique....je sais que c'est le fruit de son éducation (parents expert comptable) mais certain jour était vraiment pesant. Lui, a toujours eu beaucoup de chance, c'est comme si la vie lui donnait la becquée : il n'a jamais eu a payer ses études lui-même, il n'a jamais cherché ni stage de fin d'études, ni emploi, et ne connais donc pas les réalités d'une vrai recherche d'emploi, la jungle que c'est mais aussi le temps que cela prend.... Non il ne sert à rien de passer des heures devant les petites annonces quotidiennement, elles ne changent pas toutes les 5min..... ET pourtant chaque soir j'avais le droit au même sermon, tu as fais quoi aujourd'hui? quoi??que 3heures de recherche d'emploi???Mais enfin ça devrait t'occuper comme un vrai métier!!!! Je prenais sur moi, je l'aimais et je comprenais qu'il s'agissait d'une épreuve de la vie comme on affronte tant d'autre mais qu'il y a aussi des jours plus roses.... Malgré tout mon estime de moi en a pris un coup et face à son incompréhension difficile de compter sur lui, surtout qu'il voyait toujours le verre à moitié vide....la vie nous (le)persécutait (à travers moi)...oui, j'étais au chômage, il n'avait donc pas de quoi avoir toujours plus, j'étais malade avec risque de perdre mes reins et de ne pas avoir d'enfants, c'était encore lui la victime....etc.....
Mais je pensais que je réussissais à compenser son côté négatif avec mon côté positif, mais il est vrai qu'à force ça déteint surtout quand on traverse beaucoup d'épreuve.... Je me suis réorientée pour devenir professeur des écoles en 2012 ( il faut savoir que j'ai un diplôme en communication mais que mon rêve a toujours été d'être comédienne et j'ai fait du théâtre jusqu'à ce que je le rejoigne, trouver une troupe c'est avéré très compliqué surtout lorsque les finances ne suivent pas...) et j'ai donc commencé à préparer le concours, parallèlement j'ai trouvé un emploi dans une municipalité aux services scolaires, mais qui s'est révélé être un enfer et m'a révélé que les clichés sur les municipalités n'étaient pas volés...au bout de 3mois mon contrat s'est terminé (ouf) et j'ai repris mes révisions, j'ai réussi en 2013 l'écrit du concours
exceptionnel et tout en préparant l'oral, j'ai commencé à enseigner à mi-temps en CM2. Reprendre une vie active me faisait le plus grand bien, moi qui souffrait, de problème de dos (sans doute lié à l'endométriose) et qui prenait quotidiennement de la morphine, j'ai commencé à aller mieux, (tout le monde me le disait je reprenais vie). Parallèlement, nous nous sommes pacsés, et avons décidé d'arrêter mon traitement hormonal pour faire un enfant si cela s'avérer possible.... J'ai enchaîné les infections urinaires (mon endométriose obstrue partiellement mes reins), ce qui n'a pas aidé à faire un enfant. En même temps, le manque de théâtre me faisait de plus en plus souffrir, et le trop plein de ses angoisses commençait à me noyer.... Il avait peur du théâtre ( à moitié jalousie, il m'a un jour dit, tu en as plus besoin que de moi ....) peur de ma maladie, peur de s'engager réellement (et oui un enfant, c'est définitif et ma maladie nous poussait à braver ses peurs de ne pas être à la hauteur, de ne pas avoir assez d'argent pour l'élever....) C'était donc une période difficile pour chacun d'entre nous et à ça s'est greffé le fait que l'éducation nationale ne me paie pas l'ensemble de mes heures ( à ce jour ma situation n'a toujours pas été régularisée!).... Nouvelle persécution!!!!
En mars, épuisée par mes révisions et mes propres angoisses, je lui ai dit que j'avais besoin de reprendre le théâtre et que si je pouvais en vivre, je voulais qu'il me soutienne dans cette voie..... En aucun cas, je n'ai annoncé que j’arrêtais mon concours, juste que je me laissais une porte qui commencerait par de l'amateurisme et peut être y resterait mais que j'avais besoin qu'il m'accompagne dans cette démarche....Qu'est-ce que je n'avais pas fait??? De ce jour, il s'est davantage renfermé, lui qui communiquait avec difficulté s'est complètement retiré. J'ai réussi à comprendre que j'entrais en conflit avec son éducation alors que je ne lui avais jamais caché mon désir depuis 8 ans d'être comédienne j'avais juste accepté de le mettre ne pause en attendant les jours meilleurs comme il disait... Je lui ai dit que j'en avais vraiment besoin, il m'a dit qu'il avait peur, qu'il lui fallait du temps, et qu'il préférait ralentir sur le bébé, donc nous avons redécouvert les joies du préservatif....Mais pendant ce temps, nous laissions libre court à mon endométriose pour se développer.... J'ai laissé faire croyant que ce serait court, quelle erreur!!!!!!!!! Nous continuions à nous "aimer" dans tous les sens du termes avec parfois des incompréhensions et puis moi j'avais entamé la démarche d'apprendre à contrôler mon "don" car son trop plein d'émotion me ronger réellement de l'intérieur, et qu'il le faisait malgré lui, je ne pouvais le lui reprocher sans avoir pris ma part de responsabilité dedans.... Je le sentais de plus en plus tendu, malade, mais je ne pouvais plus porter seule tout cela et lui le vivait comme si il me rendait malheureuse et ne pourrait jamais faire autrement, alors que j'apprenais justement à faire autrement avec lui...plusieurs fois il m'a dit je ne veux pas que tu souffres mais je te fais quand même souffrir.... Il ne contrôlait pas....mais moi j'allais lui rendre le contrôle de ses émotions....et je l'ai en partie fait sauf que lui à décider que ce qu'il ressentait été nouveau alors que ce n'était que les émotions qui existaient depuis 8ans, d'ailleurs une des preuves, c'est qu'à chaque fois que je m'absentais, elles l'assaillaient subitement, l’empêchant de dormir, le rongeant terriblement, mais lorsque j'étais là, c'était moi qui ne dormais plus.... Mais plutôt que de réfléchir sur l'origine de tout ça, il a décidé que j'étais la source du problème et à de nouveau décidé de m'éjecter de notre vie.... Pour lui, il lui semble que c'est la fin des persécutions de la vie.... Au mois d’août j'avais en partie réussi à le faire parler, il m'avait dit qu'il douter de ses sentiments (vu qu'ils sont caché par tout le reste), que le théâtre lui faisait peur, qu'il se sentait forcé par ma maladie et par nos proches (ses propres amis et familles), nous nous étions mis d'accord sur le fait de faire des efforts pour creuser à la recherche de notre flamme même si pour moi elle était juste devant notre nez...et de faire des efforts pour communiquer et ne pas laisser ronger son âme par ce qui l'angoissait....cela à durer le temps des vacances vraiment sympa en plus....puis il a repris le boulot où il était débordé, rentrant épuisé, il a de nouveau arrêté de communiquer jusqu'à que je n'en puisse plus de ne pas savoir ce qu'il voulait au bout de 8 ans et ayant arrêter ma pilulle j'avais besoin de savoir ce qu'il attendait de la vie... Il m'a dit qu'il était perdu, que les vacances avait été bien mais qu'après c'était de nouveau redescendu... Je lui ai dit qu'il était simple de laisser les immondices s’amasser au dessus de l'amour mais que pour autant l'amour n'était que caché, mais que je devais partir pour le laisser prendre du recul même si cela pouvait être long, mais que par contre je me considérais libre d'avancer seule car je ne pouvais l'attendre indéfiniment, mais que je l'aimais. Je suis rentrée chez mes parents, il y a 4 semaines, ne lui donnant des nouvelles que pour des questions administratives....Il a souhaité me revoir ce dimanche soir pour parler (j'ai trouvé ça prématuré mais j'y suis allée) et là ça a été le coup de massue. J'étais responsable de tous ses malheurs, il n'avait jamais en 8 ans était heureux (quel maso d'être revenu il y a 5 ans non), il ne m'aimait pas mais me respectée....pffff il avait parler avec des gens qui le poussaient à me parler....en gros il a pas réfléchi comme il y a 5 ans, mais il est plus simple de balayer notre relation que de chercher à enlever la merde.... sauf que la merde ne vient pas de nous mais bien de lui..... Alors j'ai le choix soit ma vie avec lui n'a été qu'une mascarade, soit il cherche surtout à se convaincre lui et à me faire fuir....A 28 ans, je suis de retour chez papa et maman, je ne fais toujours pas de théâtre car nouveau changement de région, je n'ai pas de poste d'instit pour la même raison, et depuis vendredi dernier je souffre atrocement des reins, et mes résultats d'analyses semblent indiquer que je commence une insuffisance rénale dut à l'arrêt de mon traitement (malgré le fait que je l'ai recommencé au mois d'octobre).... En attendant, je paie le prix fort de sa lâcheté seule....Aujourd'hui je me reconstruit dans le nord, et j'avance malgré les obstacles et un amour qui me ronge..... mais je me sens très idiote de m’inquiéter pour lui, car je sais qu'il va très mal car il est enfin confronté à ses démons, et qu'il est mal entouré (peu d'amis sur paris et de très mauvaise qualité...et des parents totalement aveugle, notre fils est le seul enfant que nous avons réussi!) Il ne parle pas de ce qui se passe en lui est reste en surface, il a toujours tellement eut peur d'être rejeté qu'il n'a jamais montré sa vrai personnalité à ses amis, pour eux, il est toujours heureux et surtout on peut lui faire ce qu'on veut il se laisse faire et ne dira rien, sauf qu'en rentrant à la maison c'est moi qui prenait car il avait mal de leur comportement....
Je ne sais pas si je le récupérerais une nouvelle fois, et je ne sais même pas si je le dois...à moins qu'il accepte de l'aide mais aussi de s'engager sérieusement. Je l'aime mais je sais grâce à mon expérience précédente que je dois me reconstruire et avancer.... Je ne ferme pas ma porte, mais elle est ouverte à la vie tout simplement et qui sait ce qu'elle me réserve?!
Certain jour, je me dis que sans lui , je ne veux rien, d'autre que si je suis stérile autant mourir mais je pense à mes proches........
Si vous vouliez bien réagir à mon histoire, je suis preneuse de vos conseils et soutien! Et je me ferais un plaisir de réagir à vos histoires. Merci d'avance d'avoir lu ce long pavais d'états d'âme parfois confus!