Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#953758
Bonsoir,
Je présente brièvement ma situation
En couple depuis un an avec un homme avec qui j’ai vécu une relation comme dans les films. On s’est aimé au premier regard c’était assez incroyable. J’étais le centre de sa vie et il était toute ma vie également, une relation passionnelle, fusionnelle… Stupide de dire ça à 20 ans mais je sentais bien que c’était lui l’homme de ma vie. On se le répétait inlassablement. Pour moi, on ne se quitterait jamais puisqu’on ne peut pas vivre l’un sans l’autre. Bon bref…
Suite à ça, il était logique qu’on emménage ensemble en septembre. Nous avions déjà vécu 6 mois ensemble chez ses parents parce que je n’avais pas de logement assez proche pour mes études, ça s’est merveilleusement passé .Mais, après sa rentrée dans la célèbre école Sciences po, il a totalement changé de comportement. 4 jours seulement après vécu ensemble, il décide de me quitter. Les soirées, les gens qu’ils fréquentaient l’ont complètement métamorphosé. Il est devenu tout d'un coup fêtard, envie de faire la fête tout le temps mais complètement dans l’excès (une amie à moi habite le même pallier et voit parfois 60 personnes dans notre appartement (qui fait 40m² juste) qui font la fête comme des gros cons.
Bref, après la rupture j’ai sombré, puis j’étais dans le déni, puis on s’est revu pour coucher ensemble, puis il voulait enfin se remettre avec moi mais quand on s’est retrouvé il m’a dit qu’en fait non, il avait envie de se remettre avec moi en fait. Bref, après avoir passé le stade dépressif, là je passe par ma phase colère. Je me dis qu’il a fait tout ça par enfantillage, pour faire le malin, qu’il se rend pas compte de ce qu’il a fait. J’ai dû quitter l’appartement, retourner chez mes parents et changer d’université. J’ai dû quitté mon appartement aussi enfin bref ma vie tout entière, au fond je suis sûr qu’il ne se rend pas compte de l’horreur de la situation. Il n’a rencontré personne, il m’aime éperdument même plus MAIS non, il veut profiter de sa vie Sciences Po sans moi, sans rendre des comptes, sans contrainte.
Alors je reçois des lettres d’amour, où il me dit que je suis la femme de sa vie et qu’on se retrouvera, qu’il en est certain mais que là c’est pas le bon moment. Blablablabla.
Evidemment je me rabaisse malgré les horreurs qu’il m’a faite subir, je lui envoie des messages, je l’ai supplié aussi quand on s’est revu la dernière fois…
Mais bien décidé, après tous ces interdits, de me mettre en SR.
Voilà, je sais pas ce que vous pensez de ma situation, des avis extérieurs sont les bienvenues, c’est cool de voir d’autres points de vue.
Merci de m’avoir lu.
#1353397

Salut everysongthatwesing!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#953762
Bonsoir,

Alors tout d'abord, une histoire où l'autre est le centre de notre vie, fusionnelle, passionnelle, dans laquelle on s'oublie complètement, où l'on n'existe plus sans l'autre et tout et tout, c'est peut-être "comme dans les films" mais cela ne devrait aucunement être un idéal à viser. Cela n'a pas grand chose à voir avec le vrai amour.

L'amour, c'est aussi savoir garder son identité, continuer à vivre de son côté, avoir ses activités, etc.

De plus, quand on aime vraiment l'autre, on ne le quitte pas bêtement parce qu'on préfère faire la fête... à moins que votre "fusion" était en fait étouffante pour lui...

Je ne sais pas pourquoi il va et vient ainsi... tu lui as posé la question? Tu lui as demandé ce qu'il voulait exactement?

Je te suggère de profiter de cette rupture pour travailler sur toi, comprendre pourquoi tu es aussi "accro" ou étouffante, comment tu pourrais en arriver à conserver ta personnalité même lorsque tu es amoureuse...

Prends soin de toi!
#953767
Merci pour ta réponse.
Alors bien évident, je parle d’une relation « comme dans les films » dans le sens où bah il m’aimait éperdument et qu’il aurait tout fait pour moi. J’ai accentué cet aspect-là pour montrer surtout l’invraisemblance de la rupture, genre « je t’aime toujours autant mais je préfère vivre une vie futile d’alcool de soirée que notre relation » Il me dit d’ailleurs qu’il est malheureux de sa vie actuellement, qu'il était plus heureux avec moi ,qu’il a fait une connerie mais sans pour autant la regretter au point de revenir, bref.
Le paradoxe pour moi, c’est que même si lui s’est totalement enfermé dans mon couple, ça n’a pas été mon cas. J’ai pas du tout perdu mes amis, je sortais en boite… Lui par contre autre histoire, il a perdu de vue ses meilleurs pots et de se retrouver dans une époque où tout le monde l’adule, je reprends bien ces termes, il adore ça. Il adore être populaire, il adore être ce mec un peu grainé aux soirées en se mettant en poil, en faisant le buzz. Une secte cette école, je vous assure.
Je ne l'ai jamais enfermé, jamais. Je lui disais toujours sors, va voir Machin, va voir Machin. J'aurai été heureuse qu'il profite de ces soirées d'intégration DE MANIERE MATURE, qu'il me dise oh il faut que je les présente ils sont géniaux, non il s'est changé en énorme gros con qui boit à en vomir et qui m'éjecte comme ça du jour au lendemain parce que monsieur l'a décidé.
Je l’ai eu téléphone, il pleure toutes les larmes de son corps, je lui manque, je suis la femme de sa vie, il en peut plus, il écoute notre chanson et il fait que chialer. Très bien et moi j’entends ça et je dois avancer, et le haïr parce que même si c'est par enfantillage ce mec a mis le bordel dans ma vie, j’ai du tout plaquer pour me reconstruire ailleurs. Comment fait-on pour pardonner l’égoïsme ?
Mais ensuite je suis complètement d’accord avec toi, une relation c’est pas ça et je m’en suis rendue qu’après, en étant plaqué, que j’avais perdu mon identité, mes envies, mes désirs… Que sans lui mon monde n’avait plus de sens. Mais bon je relève la pente doucement, je le trouve ridicule dans son délire de soirées, même si je comprends qu’il faut profiter de sa jeunesse mais pourquoi n’aurait pu-t-il de pas le faire avec moi ? On avait un appartement ensemble merde.
Il va bien sur redevenir on s’en doute, moi le SR je ne l’ai commencé que vraiment lundi. J’ai commenté une photo sur instagram où MON appartement était bondé de monde (et de filles) et j’ai pas pu supporter de commenter « Très bel appartement ! » sinon, pas de messages depuis vendredi soir où j’ai fini par lui envoyer « pauvre merde » il a réussi à me tenir en laisse avec son histoire de grand amour qui doit mourir, je me raccrochais qu’à son amour mais non, je dois aussi me raccrocher au mal qu’il m’a fait parce que c’est impardonnable de foutre la vie de quelqu’un en l’air par pure égoïsme, j’ai dû le laisser partir mais aussi toute ma vie entière sur Toulouse. Mon deuil est pas encore fait, j’ai mal mais de notre relation, pas de lui parce que l'homme que j'aime est mort le jour où il est rentré dans cette tarée d'école. Bref, je sais pas… Il reviendra sûrement pleurer dans deux mois, non ?
#953775
Je comprends mieux ton histoire, merci des précisions...

Ton ex s'est peut-être trop projeté avec toi... il vous voyaient peut-être déjà mariés, avec le break et la maison, le golden retreiver et deux ou trois mômes qui bavent et morvent... alors il a paniqué et a décidé de régresser jusqu'au stade pré-ado qui boit à en vomir et se fout à poil en soirée... pathétique...

Le pire, c'est qu'il ne s'assume clairement pas puisqu'il revient pleurer sur toi en chiâlant que tu es la femme de sa vie...

Si j'étais toi, j'adopterais la ligne dure avec lui. En lui disant "écoute mon coco, tu as choisi de régresser au stade de pré-ado attardé, libre à toi, c'est ton choix, mais comprends que je ne ferai pas partie de ta galère. Je vaux davantage et je mérite un homme,un vrai, qui va se comporter comme tel et pas comme un môme qui se vomit les tripes à chaque weekend, d'ailleurs, je ne peux pas te parler plus longtemps, j'ai un rendez-vous important. Merci de me laisser tranquille maintenant." et tu lui tournes le dos en te drapant dans ta dignité.

Ne te rabaisse pas à mendier des miettes d'attention de sa part. Tu mérites mieux que de ramper aux pieds de ce type. Construis-toi une petite vie confortable, entourée d'amis sympas, dans un appart que tu auras décoré à ton goût. fais des activités agréables, qui te plaisent à toi. Tu vas aller mieux, tu vas voir!
#953797
Coucou. Je te reconnais un peu dans ton histoire dans le sens où mon ex a régresser en mode ado alors que c'est quelqu'un qui a beaucoup profiter de sa vie pour faire la fête. Nous pendant trois ans c'était idyllique enfin quoi qu avec le recul pas tant que ça. Je te conseillerais de bien tenir ton SR et de le laisser vive dans son trip . Tant pis pour lui tu vas trouver quelqu'un de plus posé. Sûrement un jour il regrettera vraiment son choix mais là il est trop dans une "phase euphorie". Donc il aura beau te dire qu'il a changé etc ce n'est pas vrai :/ c'est encore un gros gamin tant pis je suis convaincu qu'il laisse partir une fille bien. .
#953801
Il était prêt à tout pour toi dans les paroles, pas dans les actes. Sinon il aurait chosi de rester avec toi tout en profitant de sa vie d'étudiant.

A mon avis, il ne voulait pas forcement te présenter à ses amis de la fac, il voulait rester "libre" à ses yeux. Même si tu ne l'avais pas etouffé, tu lui as mis la pression en voulant rencontrer ses amis.

Mon conseil est de lui répondre que la vie est très courte et que tu ne vas pas attendre qu'il grandit et termine ses délires d'étudiant, que tu veux avancer dans ta vie et que si c'est sans lui, tant pis. Et ensuite ne lui répond plus sauf s'il vient te chercher pour se remettre ensemble.
#953875
En fait on s’est rencontrés en prépa Sciences Po après le bac. J’ai eu une année très difficile par rapport aux logements, j’ai vécu chez des copines au début, puis chez de la famille qui m’ont pourri la vie puis enfin chez lui parce que je n’avais nulle part où aller. Bref, moi je n’ai pas eu le concours par concours de circonstances. Lui non plus n’a pas bossé de l’année, à cause de moi et aussi parce qu’il s’est jamais bougé le cul de sa vie. Il l’a eu parce qu’il est américain, alors grosse note qui a sauvé le reste. Personne en revenait. Un peu dur d’encaisser mon échec et sa réussite mais je me suis tournée vers des études de droit qui aujourd’hui me plaisent beaucoup, plus que les sciences politiques.

Il est rentré dans un groupe extrêmement fermé dans cette école, les pires. Et oui en effet tu as raison, aucun couple ne résiste. Il me l’a dit « mes potes ils me disent que les couples c’est fini » Je le reconnais plus mais je dois pas être la seule, ses amis, sa famille… On l’a façonné, et dans cette nouvelle personnalité qu’on lui a et qu’il s’est bien sûr crée je n’existe plus. Il faut aussi comprendre que j’ai 20 ans, que j’ai déjà quitté le nid familial il y a plus d’un an, que j’ai reçu une éducation très permissive où les soirées, l’alcool, les joints, la popularité sont des stades que j’ai passé depuis un moment. Malheureusement il n’a jamais vécu tout ça et n’a pas eu des parents aussi compréhensifs que moi. L’appartement, les soirées, la liberté l’ont bouffé, il s’est fait aspiré par cette spirale infernale comme beaucoup d’autres étudiants, son cas n’est pas isolé… Il va même pas en cours. Je crois que ça ne lui plait même pas vraiment, enfin c’est ce qu’il m’a dit. La banalité de son cas est affligeante… Même pour péter un câble il arrive pas à sortir de la masse, pauvre mec.

Le pire c’est que je vous présente le plus con de la Terre alors c’était la personne la plus mature, la plus posée que j’ai jamais rencontré. Une perle ce garçon comme mes parents me le disaient souvent. Mes amis étaient jalouses de ce garçon intelligent et beau qui aurait soulevait ciel et terre juste pour me voir sourire. Lui était complètement dans son délire, « déjà mariés, avec le break et la maison, le golden retriever et deux ou trois mômes qui bavent et morves... » ahaha, c’est exactement ça… Un peu ridicule mais je l’assume, alors moi aussi il m’a bouffé le cerveau avec ces connerie d’âme sœur. Un couple parfait je vous dis, impossible qu’il me quitte, qu’il me trompe, qu’il ne m’aime plus, boum c’est tombé comme ça, 4 jours après la rentrée Sciences po et 3 soirs intensifs de soirée. Décision irréfléchie.

C’est pour ça qu’après la rupture, je n’ai pas su être ferme. Je l’ai jamais insulté, frappé, alors que merde c’était atroce ce qu’il me faisait endurer. J’avais tout mis en œuvre (dont travailler 4mois au macdo c’est pas négligeable !) pour créer cette vie qu’on rêvait tant. Je me disais t’as passé une année de merde, celle-là sera royale. Je me raccrochais à mon ancien copain, celui qui me faisait vivre le bonheur à l’etat pur et je reniais complètement celui qu’il était devenu. Je n’arrivais pas à m’empêcher de lui écrire, pour moi ça ne pouvait pas se terminer comme ça. Il me disait « mon amour il n’y aura aucune autre fille que toi, je les regarde pas » Encore la semaine dernière « non il ne se passe rien à mes soirées mon amour, tu es la seule à qui je ferais l’amour et que j’embrasserais » Ce mec est dingue.
Il est tiraillé entre ce qu’il était et ce qu’il est devenu. Puis la fierté masculine aussi, ce mec qui n’a jamais eu aucune fierté pour rien a enfin eu des couilles qui lui sont poussés à sa rentrée. Ce mec qui me disait amen à tout me met plus bas que terre et ça lui plait je crois au fond d’avoir ce pouvoir sur moi.
J’imagine aussi que ça doit être facile pour lui, je suis chez mes parents dans une petite ville pourrie que j’ai tout fait pour fuir après mon bac, il m’imagine pleurer et lire sa lettre d’amour minable en m’imaginant torcher ses mômes dans dix ans, et lui continue à s’amuser, faire la fête. Ça doit être pas mal de s’en tirer sur les deux tableaux sans doute, le beurre et le cul de la crémière comme on dit. Je peux pas encore lui manquer, il peut pas sentir la conséquence de ses décisions puisque je suis encore au bout du fil, ou de la laisse. Je lui envoie des messages tard le soir dans mes moments d’insomnies et même si je lui envoie crève dans ton vomi et va te faire enculer avec ton je t’aime, je suis encore là.
Mais là j’ai décidé que c’était terminé. Il doit faire face à ses propres décisions, il doit sentir qu’il m’a perdu définitivement pour comprendre vraiment l’énorme connerie qu’il a faite. Je sais que quand je l’ai eu au téléphone mercredi en larmes, il ne faisait pas de cinéma. En fait il y a deux personnes dans son corps en ce moment et lui-même ne se reconnaît pas je pense. Puis un connard est un connard, j’ai voulu me persuader qu’il avait fait ça par enfantillage parce que c’est un enfant, que c’est une étape qu’il doit vivre dans sa vie et que je ne dois pas lui en vouloir. NON NON NON, il me plaque en me laissant SDF, déscolarisée, obligé de quitter mon travail, mes amis, ma vie c’est impardonnable. Peu importe les raisons, qu’il parte avec une pute, qu’il ne m’aime plus, ou qu’il m’aime encore à la folie mais qu’il veuille faire la fête tous les soirs : toutes ses raisons sont au même stade : il sait pas demandé une seule fois si j’étais bien chez mes parents, si ma nouvelle université me plaisait, si je m’étais intégré, si je me faisais pas trop chier là-bas. Il a été aspiré par son propre égoïsme, j’ai décidé de faire de même, de considérer cette histoire comme faisant partie définitivement parti de mon passé et j’avance. Il faut que je me protège et ce mec me détruit.

Je sais qu’il reviendra mais je crois que peu importe l’amour qu’on s’est porté, il y a des choses qu’on ne peut pas pardonner. Même si ça a été 1 ans de bonheur et un mois de merde, c’est un mois de merde qui m’ont presque foutu sous antidépresseurs. Je lui ai dit une fois, « t’es peut-être malheureux mais pas au point d’en faire une dépression » et vous savez ce qu’il m’a répondu « Je dois m’en excuser ? » J’aurai du aller lui dire d’aller se faire enculer dès ce moment-là.
Enfin bref merci de me lire, merci de m’écouter de me lamenter sur ma petite histoire d’amour d’enfant de 20 ans là. J’ai vu des filles qui se faisaient plaquer après des années de vies communes, des dizaines et des dizaines d’années de souvenirs et de vie commune.. Si ces filles s’en sont sorties, alors moi aussi très vite j’aurai sorti la tête sous l’eau, je pourrais le recroiser dans la rue, le regardait dans les yeux et lui dire « je ne t’aime plus »

Mais dans mon cas les filles, mon ex copain va se crever les yeux, vivre un cauchemar sans nom quand il va le réaliser. Il n’est pas fait pour les soirées, la fête, l’alcool, les putes… C’est triste à dire mais quand on naît sans caractère on le reste, il peut jouer les gros bras, le mec sans âme, sans limites mais il est bel et bien fait pour le mariage, le pavillon et les bébés. Pauvre mec.
Après la colère, le déni, la dépression, le marchandage, encore la dépression enfin la colère ! Ma mère m’a dit qu’après c’était l’acceptation. Alors les filles ou les garçons d’ailleurs, si vous en êtes au même stade, DITES VOUS QUE LA GUERISON EST PROCHE ! (ma mère est infirmière et a fait des études de psychologie, cherchez pas…)
#953899
J'interviens juste pour dire que je trouve que la manière dont tu écris est parfaite, et que j'aurais aimé avoir autant de caractère quand je me suis faite plaquer.

Et oui je peux te garantir qu'il va revenir assez vite sur terre et que le choc sera rude. Comment je le sais ? Parce que quand mon ex m'a quittée, j'ai vécu une pseudo crise d'adolescence, je suis sortie avec un autre juste après, bien plus jeune, moi qui ne buvait jamais j'ai eu plein de cuites en un mois. Je ne faisais que m'amuser, sortir, rigoler, décompresser après avoir passé un an et demi à devoir me restreindre, à faire passer les désirs de mon ex avant les miens. J'ai été au summum de mon égoïsme pendant que mon ex souffrait le martyre de savoir que j'étais partie avec un autre juste après la rupture.

Et en un mois je suis revenue sur terre. Et putain, je te jure, j'ai eu mal quand j'ai ouvert les yeux et que je me suis rendue compte qu'en partant avec un autre après m'être faite larguée, j'avais signé l'arrêt de mort de mon couple. Plus de retour possible.

Ça fait aujourd'hui 5 mois. Et j'ai encore mal. (même si je suis depuis peu avec quelqu'un de formidable qui arrive à me faire sentir que j'ai un minimum de valeur et que malgré mes conneries, mon ex était vachement coupable aussi de pas m'avoir jaugée et comprise correctement)
#953943
Attends, si je comprends bien il t'a quitté et t'en a voulu de sortir avec quelqu'un parce qu'il "souffrait le martyr" ?
Moi je suis pas d'accord, mise à part si la larguée a ses torts (tromperie, mensonges, blablabla...), le largueur n'a pas à souffrir. Quand on souffre en quittant quelqu'un qui en tout point nous convenait, on a même pas le droit de pleurer ou d'être malheureux. On fait pas chier l'autre avec sa pseudo-souffrance et on avance.
Je vous jure, le plus dur c'est d'avoir du le voir pleurer comme si on avait tué sa mère, de l'entendre me dire qu'il ne vit plus et qu'il boit son café avec du lait le matin pour me garder avec lui. Non mais c'est à en rire aux larmes quand même, le mec te plaque et te vire de l'appartement mais il chiale.
Tu ne peux nullement te comparer à mon ex. Tu as pété un plomb après ta rupture et il a nullement le droit de t'en vouloir! Si t'as envie de te taper la terre entière, boire des litres de vodka ou rentrer au couvent et manger de la glace devant New Girl, le choix t'appartient. C'est ça aussi que les ex n'ont jamais compris et ne comprendront jamais : en nous jetant comme des malpropres, on ne leur appartient plus. Mon ex m'avait dit "si tu couches avec quelqu'un d'autre je te le pardonnerai jamais" Non mais attends mon coco, tu me quittes et je dois mettre une ceinture de chasteté le temps de ta crise d'adolescence?
Je comprendrais JAMAIS les mecs.
Et oui j'ai du caractère, j'en n'ai toujours eu et je déteste le manque de respect et d'être prise pour une conne. Après, ne te méprend pas, moi aussi je l'ai supplié, à genoux (et littéralement à genoux accroché à ses jambes) je me suis mise en le supplier de m'aimer, que j'accepterais tout parce que c'était mon amour. Je lui ai même dit que j'acceptais qu'on se voit pour coucher ensemble quand il en avait envie, juste pour le voir et le garder avec moi. J'ai passé des heures sombres, à ne plus avoir aucun respect pour moi-même. J'ai cru, à quelques moments de stupidité, que j'étais sa copine ou rien. Mon identité c'était ça, la copine de X. Mon avenir : la femme de X et la mère des enfants de X.
Non, on est des individus à part entière à qui on doit le respect. Personne sur cette planète a le pouvoir de te rendre malheureux. Personne personne personne, ni les parents, ni les amis... On a besoin de personne pour être "fini", complet ou épanouie, ça, c'est bien un leurre de notre société. Etre célibataire ça veut pas dire être non abouti et malheureux. Moi je crois qu'on peut s'apporter le bonheur suffisant SEUL.
C'est ça au fond les ruptures, le plus dur c'est pas de perdre l'autre c'est de perdre la vie à deux, la merveilleuse vie à deux où tout est simplifié au quotidien, avec ses habitudes et son lot de connerie.
Et l'idéal du couple, c'est apprendre à s'aimer SEUL et vivre SEUL. C'est ne pas avoir peur d'être quitté ou de cesser de s'aimer. C'est accepter de tomber SEUL et de se relever SEUL.
En fait, l'humain se met en couple pour éviter la solitude. J'ai fais la même chose, vous avez fait la même chose inconsciemment et quand on est largué on ne supporte pas cette solitude, on ne supporte pas notre seule présence.
#953952
everysongthatwesing a écrit :Attends, si je comprends bien il t'a quitté et t'en a voulu de sortir avec quelqu'un parce qu'il "souffrait le martyr" ?
C'est ça :p
Le soir même de la rupture il m'a envoyé un mail comme quoi il laissait la porte ouverte si je voulais revenir, mais comme il m'avait déjà plaquée un mois avant, cette fois j'en ai eu marre et j'ai décidé d'acter la séparation pour lui faire comprendre qu'on ne joue pas avec ça (en plus j'étais plus trop "heureuse" à ce moment là, trop de tensions). Et si j'ai fini par vraiment partir avec l'autre, c'est parce que le soir même j'avais un concert, j'ai embrassé ce type le lendemain (qui me plaisait depuis plusieurs années), mon ex l'a su car il a stalké mes messages privés sur FB, et m'a traitée de sal***. J'étais la personnification même de la colère, j'ai donc suivi mes plus bas instincts :roll: (qui me disaient "tu sais que ça va pas durer avec l'autre, mais t'en as besoin")
everysongthatwesing a écrit :Si t'as envie de te taper la terre entière, boire des litres de vodka ou rentrer au couvent et manger de la glace devant New Girl, le choix t'appartient. C'est ça aussi que les ex n'ont jamais compris et ne comprendront jamais : en nous jetant comme des malpropres, on ne leur appartient plus.
C'est effectivement mon raisonnement. Pas celui de mon ex a priori, ni du tien. Il a dû penser qu'avec son mail comme quoi il se repentait, si je ne revenais pas, c'est donc moi qui le quittait, alors que j'ai juste voulu qu'il cesse de jouer avec moi. En tout cas son égo est tellement surdimensionné qu'il a trop mal supporté le fait que je reprenne ma liberté alors que c'est lui qui a voulu me jeter (en me balançant la faute sur le dos, forcément...).
everysongthatwesing a écrit :J'ai cru, à quelques moments de stupidité, que j'étais sa copine ou rien. Mon identité c'était ça, la copine de X. Mon avenir : la femme de X et la mère des enfants de X.
Jpense que c'est un peu le lot de tout le monde ici, on a eu des projets, et on fini trop souvent par ne plus exister qu'au travers du regard de l'autre. Et même une poulette qui a l'air aussi intelligente et vive d'esprit que toi peut se laisser berner, comme quoi... c'est humain, et l'expérience permet je pense de mieux se protéger de ce genre de "fusion" et de conserver son identité...
everysongthatwesing a écrit :Etre célibataire ça veut pas dire être non abouti et malheureux. Moi je crois qu'on peut s'apporter le bonheur suffisant SEUL.
C'est ça au fond le "principe". Deux êtres heureux seuls décident de partager leur bonheur avec l'autre. Dans les faits je trouve ça déjà beaucoup plus compliqué à mettre en oeuvre... c'est tellement tentant de trouver réconfort auprès d'un autre, de panser ses blessures, de trouver un soutien chez l'autre. Moi je ne supporte pas bien le fait d'être seule, je me sens pas vraiment heureuse et épanouie si je peux pas partager des choses avec quelqu'un, et aimer et être aimée (et le hasard m'a toujours mis un homme rapidement en travers de ma route qui refaisait battre mon coeur - je ne saurais même pas imaginer ce que j'ai pu faire dans une vie antérieure pour avoir un chance pareille -, mais un jour faudra bien que ça me tombe sur le coin de la figure...)
everysongthatwesing a écrit :En fait, l'humain se met en couple pour éviter la solitude. J'ai fais la même chose, vous avez fait la même chose inconsciemment et quand on est largué on ne supporte pas cette solitude, on ne supporte pas notre seule présence.
Ben y'a aussi une part de rejet qu'on vit mal, ça fait pas que faire resurgir la solitude, mais ça nous enfonce dans un cercle vicieux du "je suis nulle, personne ne m'aime, comment il peut vivre sans moi", après tu deviens de plus en plus aigrie et tu galères d'autant plus à sortir la tête de l'eau... parce que forcément avec un mental comme ça on attire personne (même juste en amitié :/)
#963293
Et aujourd'hui, tu te sens mieux?
J'ai presque atteint mon premier mois de SR, sans flancher rien. Mais pas de nouvelles de sa part non... Un peu difficile de voir qu'il continue à sortir, qu'il vient d'emménager dans un nouvel appartement que le notre... Lui qui m'aimait plus que tout se fiche royalement de savoir simplement si je vais bien ou pas. Un peu difficile mais bon, c'est une preuve je pense à laquelle je dois m'accrocher : il ne m'aimait peut-être pas tant que ça.
Tu te dois plus lui écrire, couper tout contact car au final tu es encore acquise. Mon ex en tout cas ça n'a pas l'air de le déranger, alors peut-être qu'il n'en valait pas la peine. J'espère en tout cas que ton ex lui reviendra en sentant qu'il te perd pour des conneries, des enfantillages et qu'il se battra pour te récupérer.
#963308
J ai tout lu l histoire. Et je me dis : Putain de merde!!! Les gars ils veulent en vivre combien de phase d adolescence? Ils sont des ensemanceurs de mes deux! Y'a ben plus de fille ici qui se font laissé par un gars qui voulait aller voir ailleurs. Qui ont cru les belles paroles et qui se sont faites avoir. Le prochain va vraiment falloir qu'il travaille fort pour me convaincre, putain de merde!

(Tu vois que je suis dans phase colère!)
#964831
Le mien en tout ne m'a pas forcément quitté pour aller voir ailleurs, enfin pour l'instant puisqu'après les copains, les soirées, on veut aussi se taper tout ce qui bouge. On fait la crise d'adolescence jusqu'au bout... Mais je crois que ça va un peu mieux. Je me rends compte de l'effet bénéfique du SR c'est impressionnant, je pense que je n'aurai pas réussi à tenir si il avait continuer à m'écrire, je le remercie au final de ne pas tenter de reprendre contact. Je me pose moins de questions : Est-ce qu'il m'aime encore? Est-ce qu'il pense à moi? Est-ce qu'il est triste? Au final, ça ne m'intéresse plus et j'ai l'impression de ne plus subir la rupture mais aujourd'hui de choisir mon statut de célibataire qui au final ne me rend pas si triste que ça.
J'ai sacrifié beaucoup d'aspects de ma personnalité pour vivre pleinement cette relation, pour fusionner totalement avec lui. De base, je suis quelqu'un de très dépendant et surtout de très ambitieuse : pour moi, l'amour c'était pour les faibles et une femme accomplie était une femme qui mettait sa vie professionnelle ou dans mon cas les études pour réussir dans la vie. Pour moi, mon accomplissement en tant femme se ferait dans ma vie professionnelle et non à travers un mari, des enfants... Cette fille pendant un an, qui ne vivait que pour une seule personne, qui n'existait qu'à travers lui, ce n'était pas moi.
Je reprends goût aux études, à la lecture, aux soirées entre copines, à revoir certains garçons aussi... J'ai couché avec un garçon pour la première fois depuis ma rupture il y a plus de deux mois. J'ai un peu pleuré, mais ça ne m'a pas rendu si triste que ça.
Je me retrouve et surtout, les sentiments s'en vont, petit à petit pour laisser place à une certaine nostalgie qui laisse un goût un peu amer. Bien sur, je vais encore sur son profil Facebook pour voir les filles récemment ajouté, les soirées auxquels il va... Mais ça ne me fait rien, je crois que c'est juste de la curiosité, pas de l'obsession amoureuse.

C'est dingue, moi qui pensait que je ressentirais cette douleur toute mon existence, comme une blessure ouverte qui ne cicatriserait jamais, aujourd'hui elle cicatrice, et même très bien! Je trouve des raisons de me lever le matin, je prends moins de médicaments contre l'angoisse, je souris avec sincérité et j'ai pleins de projets en tête. Je vais peut-être finir par le remercier, qui sait!

Merci de m'écouter, de me conseiller, de me comprendre... C'est des moments très difficiles et je suis sure qu'il y en aura d'autres, quand il m'écrira, le jour de mon anniversaire, le début d'année... Mais on ne peut pas dénier que les sentiments ne sont pas éternels, qu'on s'est un peu leurré et que non, on ne peut pas aimer quelqu'un qui nous a abandonné toute sa vie. Il continue sa vie? Faites de même... Je commence à ne plus l'aimer, à ne plus l'idéaliser et à idéaliser notre relation, et si vous en êtes au même stade que moi, j'imagine que nous sommes sur la bonne voie! :D
#964866
De mon côté tout baigne, rupture digérée, petit copain génial, projets de voyages avec lui, on délire sur la maison et jardin et gamins, boulot impec', frigo rempli, tout est ok :) m'aura fallut 5 mois pour que tout se tasse, très optimiste maintenant, en espérant que ça fonctionne bien avec mon nouvel homme (et même sans lui, maintenant je sais que une rupture c'est pas la fin du monde mais le début d'un renouveau).
#964963
Mon ex aussi a fait sciences Po. J'ai l'impression que dans ce genre d'écoles on leur monte tellement la tête, genre "vous etes l'élite de la nation", que ça leur monte à la tête et il ne se sentent plus. Ils se sentent au dessus du commun des mortels.
T'inquiète, il va surement redescendre sur Terre un jour, se retrouver seul comme un con et revenir vers toi. Fais ta vie en attendant. Ne l'attend pas. Il t'a deja imposé assez de choses contraignantes pour toi alors garde cette colère saine pour aller de l'avant et vivre sans lui.
#965080
Je suis super contente pour toi, tu as l'air d'être une fille géniale et tu mérites tout ce qui t'arrive! Je suis sûre que ça va marcher avec ton nouvel homme, je crois qu'à partir du moment où tu gardes ton indépendance, rien ne peut t'atteindre, même si ça se termine un jour, c'est triste mais pas tragique! Dépendre de quelqu'un, c'est signer son arrêt de mort. Et en plus, je ne pense pas qu'amour rime avec dépendance, au contraire. Le vrai amour doit se trouver entre ces deux chemins!
Hematome, je suis complètement d'accord avec toi. Je lui ai même dit d'ailleurs "on te répète toute la journée que tu es l'élite, alors tu commences à le croire" C'est difficile pour moi aussi parce que j'ai échoué à cet examen. La fac, ça se passe pas très bien puisque pendant deux mois, je me suis complètement laissé dépérir, je me donne à mille pourcents pour rattraper mon retard mais c'est pas facile... J'ai l'impression que j'ai beaucoup de choses à prouver parce que je n'ai pas eu ce concours. Tu sais, j'ai eu l'impression de voir dans ces yeux dès qu'il est rentré à Sciences Po que je n'étais plus assez bien pour lui... J'ai honte de vous le dire parce que c'est méchant, mais j'espère qu'il n'aura pas son année... Il a la chance d'être dans une école géniale (parce que malgré tout, Sciences Po est une école de malade, diversifié, qui t'ouvre énormément l'esprit) mais il ne va même pas en cours et ne pense qu'à faire la fête. Il ne m'a jamais parlé de ses profs, de ce qu'il étudiait... C'est triste et l'échec c'est tout ce qu'il mérite!
De toute façon, si il pense vraiment que je ne suis pas assez bien pour lui parce que je n'ai pas eu Sciences Po, c'est que c'était vraiment un pauvre type, de même pour les filles de ma prépa qui lorsqu'elles ont appris que je partais à la fac se sont foutue de ma gueule, genre "haaaan la fac quoi c'est nul" Moi j'aime beaucoup l'université dans laquelle j'étudie, et je suis sûre que je vais aller loin! Ils vont voir de quel bois je me chauffe!!!!!!!!!
#965095
Ba tu sais, je te comprends trés bien car moi j'ai échoué au concours de médecine . Autant te dire que je me suis sentie comme une merde, surtout quand tu vois tes potes de fac réussir et entre nous on se foutait de ceux qui allaient à la fac, genre "la fac de bio, c'est un peu la poubelle de médecine, ça débouche sur du chomage."
On méprisait ça. On etait jeunes et cons et moi je l'ai mal vécu. Je suis allée un peu en fac de bio. J'avais une équivalence mais je l'ai mal vécu et je suis partie.
Aujourd'hui, 15 ans aprés, je regrette car avec la fac de bio, j'aurai pu faire qqc qui m'interesse: un doctorat, de la recherche, n'importe quoi mais un truc qui me plait dans la bio. Aprés, c'est vrai que les places sont rares, mais bon... J'avais la passion, la motivation, l'intérêt.J'aurai trouvé qqc.
Là, j'ai fait pharma. C'est encore assez prestigieux mais je fais un boulot de merde qui ne me plait pas dans une officine et je reve que d'une chose, reprendre mes études, faire un doctorat et travailler dans la recherche (même si c'est un boulot d'executante).
Bref, tout ça pour dire qu'il ne faut pas cracher dans la soupe.
Mon ex a réussi Sciences Po. Il a fait la fierté de ses parents. Il a bossé 2 ans chez IBM. C'etait un petit con arrogant (et il l'est toujours un peu mais il est devenu plus humble avec le temps). et puis il a réalisé que ça ne l'interessait pas et il s'est lancé dans le chant. Il est chanteur actuellement. Alors comme quoi Science Po, c'est pas une fin en soi!
Bon à coté de ça, j'ai un ami trés intelligent qui a foiré Sciences Po et lui ne s'en est jamais remis. Il végète depuis... :/
Pour revenir à ton histoire, s'il t'a quitté pour ça, c'est vraiment un con. Je pense qu'il a simplement envie de s'amuser, vivre mais il va en revenir de ça! il va se lasser au bout d'un moment. De ton coté, ne te laisse pas influencer par tes copines qui te disent que c'est de la merde la fac. On peut faire plein de trucs interessants. ça depend des opportunités de la vie, des stages, de tes centres d'interets. Surtout accroche toi dans le études car ça c'est pour la vie! pas comme un mec...
#965107
Je suis complètement d'accord avec toi, moi aussi je faisais partie de ses filles arrogantes qui méprisaient les facultés qui soit disant ne débouchaient sur "rien" J'ai toujours été une élève excellente, toujours première de ma classe, tous mes professeurs me voyaient déjà diplômée de Sciences Po et c'est même mon prof d'histoire qui m'a offert mon premier dictionnaire de Sciences Politiques. J'ai travaillé d'arrache-pied pour obtenir ma place en prépa, j'avais même été reçu à Fermat, LA prépa la plus prestigieuse de Toulouse. Je méprisais les filles qui délaissaient leurs études pour leurs mecs, pour moi c'était ridicule : les études, c'est ton avenir, t'as tout le temps de te préoccuper des mecs après ton diplôme!
Mais voilà, je suis tombée amoureuse, éperdument amoureuse. C'était la première fois qu'un garçon me regardait avec autant d'admiration. Mais mon ex était homme qui manquait beaucoup d'ambition, de persévérance, qui se laissait porter, qui se reposait sur ses acquis... J'ai inconsciemment pris les mêmes mécanismes : me reposer sur mes acquis, ne plus viser l'excellence puisque de toute façon, je m'en sortais quand même en prépa. Puis, on se tirait vers le bas : on était tellement fous d'amour l'un de l'autre qu'on a commencé à sécher les cours, et au deuxième semestre à ne plus y aller du tout... On se disait c'est pas grave, on est ensembles, on a trouvé l'âme sœur, on se fiche de savoir où on sera l'année prochaine : si c'est la fac, si c'est sciences po du moment qu'on était ensemble et que ça nous plaisait. On l'avait ensemble, ou on l'avait pas. Mais on partait pas sur le même pied d'égalité : il était américain, j'étais nulle en anglais... Il s'est mis à bosser deux/trois semaines avant le concours pour ses parents sans doute qui lui mettait un peu la pression. J'ai essayé, mais je partais avec beaucoup plus de retard que lui par rapport aux langues... J'ai été dévasté en découvrant tout d'abord mes notes : je n'avais jamais été aussi médiocre de toute ma vie et ça ne m'était jamais arrivé. Puis, le double choc : lui reçu sur liste d'attente, accepté quelques semaines plus tard. Ca
Ca a été une très grosse crise dans notre couple : il a sûrement accepté des choses qu'aucun homme aurait accepté. Je lui ai dis des horreurs, qu'il avait juste eu de la chance, qu'il avait pas le niveau pour y rentrer, qu'il avait bossé en cachette et qu'il m'avait menti durant un an, que j'étais persuadée qu'il se vantait d'avoir rien fichu et d'avoir quand même eu le concours... J'ai laissé la jalousie me bouffer, il se fichait éperdument de ce concours alors que c'était tout ce dont je rêvais. Je m'en veux beaucoup aujourd'hui d'avoir réagi comme ça je me suis beaucoup excusée... Je sais qu'au fond il ne m'en veut pas, il sait que c'était surtout mon propre échec que j'essayais d'encaisser et qu'au fond, j'avais un peu raison : pas sur ses capacités, mais sur le fait qu'il a eu de la chance. Je lui avais dis "maintenant, tu te reposes plus sur tes acquis, tu vas te donner à fond, on va se donner à fond, toi à Sciences Po, moi en droit, on va tout déchirer, mention à chaque semestre, on va viser l'excellence tous les deux"

Malheureusement, on change pas les bonnes vielles habitudes et il continue à se reposer sur ses acquis. Ce n'est plus mon problème bien sûr, et on sait tous qu'on ne peut pas réussir dans sa scolarité que de cette façon. Mais j'ai vraiment très mal vécu de le voir réussir là où j'ai échoué, ce qui a sûrement dû accentuer la douleur atroce que j'ai ressenti quand il m'a quitté à cause de cette école. Si il avait été à la fac, comme moi, je ne serais pas sur ce forum j'en suis sûre, on serait dans notre appartement heureux. Mais avec les "si" on referait le monde c'est bien connu.

Malgré le fait que je suis très bien en droit, je me sens toujours aussi nulle d'avoir échoué. Et je ressens toujours cette injustice d'avoir perdu mon ambition, mes rêves pour lui alors qu'au fond malgré notre histoire, lui a réussi à avoir cette école et n'en profite même pas à sa juste-valeur...
#965395
C'est marrant ton ex on dirait le mien. Le genre de mec qui ne se prend pas la tête, profite de la vie, pas spécialement ambitieux, pas spécialement bosseur mais qui réussi. Je me demande encore comment il a réussi Sciences Po, mais il avait (il a toujours un de ces bagou!) et comme ton ex, il est d'origine étrangère et trés doué pour les langues, presque parfait bilingue en anglais.
Je me suis reconnue aussi quand tu racontes la baffe que tu t'es prise en n'ayant pas le concours. J'etais comme toi: toujours été une élève brillante (mais torturée, je ne rentre pas dans les détails). Je meprisais ceux qui faisaient la fac ou des trucs médiocres... J'ai été classée en médecine, puis déclassée. J'ai fait une dépression.
J'ai rencontré l'amour le vrai 1 an et demi plus tard. ça m'a sauvé car je ne me remettais pas de cet echec.
Je me disais "au moins j'ai ça dans ma vie".
J'ai fait comme toi en pharma: cartonné en première année, major de promo, deuxième année j'ai levé le pied mais + de 15/20 de moyenne avec mention. Je suis tombée amoureuse en debut de 2ème année d'un mec qui etait fainéant et ne pensait qu'à profiter de la vie, s'amuser. Résultat au second semestre mes notes ont chutées à 9/10. Je suis passée de justesse car j'avais de belles notes au premier semestre mais aprés ça a été la déchéance: notes catastrophiques. On s'est séparé au printemps de la 3ème année, et j'ai réussi à sauver les meubles au 2ème semestre, mais bon... faut essayer de ne pas trop se faire influencer par les gens qui disent ne rien faire/ne font rien/nous encouragent à ne pas bosser.
Peut etre que ton ex avait des facilités. Pour certaines personnes il faut fournir plus de travail pour arriver à un résultat équivalent.
Mais bref, pour en revenir à ta situation, tu peux faire plein de trucs bien avec la fac. Essaie de voir le verre à moitié plein, plutot qu'à moitié vide. D'ailleurs j'ai une copine qui a raté médecine, qui a fait du droit. Maintenant, c'est une brillante avocate, mariée, heureuse en amour, avec enfants.
Comme le disait je ne sais plus qui sur le forum, c'est parcequ'on le prend comme un échec que ça nous fait mal et que c'est insupportableà vivre, si on le voit comme une étape vers quelquechose d'autre qui sera meilleur pour nous, alors on vit les choses autrement.
Peut etre que t'aurait galéré à sciences po et que tu vas t'éclater à la fac, vivre et finalement avoir un boulot qui te plait davantage. va savoir! Une bataille n'est pas la guerre.
#965401
Moi je crois au destin, et si je n'étais pas été prise c'est parce que ce n'était pas fait pour moi, c'est tout!
Et la fac, j'ai bien changé d'avis là-dessus, il y a des personnes excellentes à la fac, et pleins de débouchés possibles qui t'ouvrent des portes beaucoup plus prestigieuses que Sciences Po Toulouse d'ailleurs, et je vais m'accrocher aujourd'hui que j'ai tout le temps de me concentrer sur mes études :) En tout cas félicitations pour tes études de pharmacie, être major de promo c'est un grand honneur, j'espère viser aussi haut que toi dans mes études! Tu as l'air d'être une fille forte et ambitieuse!
En tout cas je m'en veux d'avoir perdu tout ce temps précieux en début d'année à me lamenter, à pleurer, à penser que ma vie était fichue si il n'était pas là... C'est tellement tombée brutalement, j'ai mis du temps à me relever. Encore hier soir, au lieu de bosser mes supers cours d'Histoire du Droit (partiels demain) j'étais un peu tracassée par notre histoire, à savoir " mais bordel de merde ***** pourquoi il ne m'écrit pas" ça m'arrive encore d'avoir quelques rechutes et d'en être tracasser au point d'avoir aucun autre choix que d'aller me coucher pour que ça s'arrête...
Mais je désespère pas et aujourd'hui: A FOND HISTOIRE DU DROIT! :p
Ca me fait beaucoup du bien de venir ici sur ce forum, je reprends tellement de force quand ça va pas!
#967274
Je relis mes messages écrits il y a un mois déjà. Je me rends compte à quel point les évolutions peuvent être immenses dans ces situations.
Les sentiments restent intacts, mais les perspectives sont différentes. J'aime ma vie. Je suis contente qu'il est pris cette décision. J'ai appris beaucoup sur celle que je suis et celle que j'ai envie de devenir. Il m'a appris à être femme, à prendre confiance en moi, à me sentir digne d'être aimée : cette épreuve m'a fait comprendre la femme que j'avais envie d'être : et cette femme-là, croyez-moi, elle ne veut pas d'une vie rangée! Elle ne veut pas de cette sécurité, de cet amour à la fois carcan et exutoire, qui t'encre dans la facilité, qui ne te pousse jamais à te dépasser... Ma relation n'était pas compatible avec mes rêves, mes ambitions, celle que j'étais, que je suis et celle que j'ai envie de rester : une femme INDEPENDANTE, AMBITIEUSE ET DETERMINEE. Je l'ai juste oublié quelques instants.

Je lui ai écris une lettre hier, et oui je lui ai envoyé rompant donc un mois et une semaine de SR. Parce que j'ai compris, après avoir discuté avec beaucoup d'entre vous qu'on ne peut pas en vouloir à l'homme que l'on aime de nous quitter, de vivre sa vie. J'avais besoin de m'excuser pour toutes les horreurs que je lui avais dites, les bassesses et qu'aujourd'hui : je respectais sa décision, que j'étais heureuse et que c'était peut-être la meilleure décision qu'il aurait pu prendre pour moi. Je lui ai pardonné et je suis en paix aujourd'hui avec cette rupture, avec moi-même et avec lui.
La réponse que j'en n'ai eu en ferrait surement rêvé plus d'une ici.

-Il regrette, il souffre et je suis partout. J'avais raison : l'effervescence est retombée et aujourd'hui il en chie. La raison? J'ai embrassé un homme il y a trois semaines et un ami à lui nous a vu. Ca lui a fait l'effet d'une bombe.
-Il est heureux pour moi, il sait que j'irai loin parce que je suis une femme, une vraie. Et qu'il espère avoir des nouvelles de temps en temps car "on n'oublie pas une histoire comme celle-là au point de ne plus rien savoir sur la femme qui était censé être la femme de sa vie"
-Il n'a pas autant évolué que moi, n'a pas son deuil et ça n'arrivera pas de sitôt (je le cite)
-Un jour il m'a dit "ne pleure pas parce que c'est fini, mais souris parce que c'est arrivé" Je lui ai dis qu'aujourd'hui j'adhérais complètement à cela. Lui pas du tout. Mais il est heureux que je vois les choses ainsi.
-Il me souhaite d'être heureuse, de ne pas l'oublier mais de ne pas me laisser perturber pas ses propres états d''âmes.
-Il a fini par "je t'aime toujours"

Non, cette lettre ne m'a pas retournée. Elle ne m'a pas fait changé d'avis. Même si je sais qu'en persévérant un peu, je pourrais le reconquérir. Mais je n'en n'ai pas envie. J'aime ma vie, ma liberté et même si je suis toujours convaincue que c'est l'homme de ma vie, je ne veux pas qu'il fasse parti de ma vie aujourd'hui. Je ne veux abdiquer ma liberté, j'en n'ai beaucoup trop pris goût.
J'ai envie de partir à l'étranger pour ma troisième année, j'ai envie que mes études soient ma seule priorité, j'ai envie d'embrasser un étranger sur la plage complètement saoule, j'ai envie d'aller au cinéma toute seule, j'ai envie de faire mon Master loin d'ici, j'ai envie de me surpasser, de me découvrir encore et encore... Je sais que je n'aurai jamais eu envie de tout ça si j'étais resté avec lui, je n'aurai pas eu envie de le quitter, de partir loin de lui : je voulais être sa femme, avoir ses enfants, porter son nom. C'est tout ce qui m'importait. Je ne veux plus de cette facilité, je veux du grand, du grandiose, de la folie. C'est l'arroseur arrosée finalement. C'est lui qui voulait de la liberté et c'est lui qui se trouve emprisonné par ses propres décisions. J'espère qu'il se sortira de sa prison des souvenirs, qu'il avancera et qu'il s'épanouisse autant que je m'épanouie. Il es et restera mon amour pour toujours et je lui souhaite d'être heureux.

J'ai encore ce petit espoir qu'un jour, on se retrouve, par hasard. Je crois au destin. Si c'est l'homme de ma vie, si notre amour est si fort qu'on le pensait : alors ce sera une évidence. Mais aujourd'hui, cette perspective ne me fait plus pleurer. Parce que même si ça n'arrive pas, je serai pleinement heureuse : je me suffis à moi-même, je n'ai plus besoin de personne pour être combler : il n'y a pas de plus grand amour que celui que l'on se porte à soi. Mais ça, je n'aurai jamais pu le savoir sans lui.

Merci pour tout, j'espère que j'aurai aidé certaines personnes à y voir plus clairs, notamment celle qui ont été quitté pour les mêmes raisons que les miennes : envie de profiter de sa jeunesse, besoin de liberté, d'expérimenter de nouvelles choses... Je crois qu'au bout de quelques temps, on en vient au même conclusion. Au fond, j'ai juste pris la meilleure décision qui s'offrait à moi : je me suis choisis : MOI. Et moi et moi, nous vivons des jours heureux...
#967483
Je dis que tu te fais un scénario dans ta tête.
D'ailleurs, c'est une constante chez toi
j’ai vécu une relation comme dans les films.
On s’est aimé au premier regard c’était assez incroyable.
je sentais bien que c’était lui l’homme de ma vie.
Qui contraste bien avec
4 jours seulement après vécu ensemble, il décide de me quitter. Les soirées, les gens qu’ils fréquentaient l’ont complètement métamorphosé.
Le paradoxe pour moi, c’est que même si lui s’est totalement enfermé dans mon couple, ça n’a pas été mon cas. J’ai pas du tout perdu mes amis, je sortais en boite…
T'es obnubilée par l'image de toi que tu donnes aux autres. Je te dis juste que ton blabla ne me convainc pas. T'as beau dire que t'as passé ce stade de recherche de popularité depuis longtemps, ce n'est pas ce qui transparaît pour moi dans tout ce que tu racontes.
Je pense que t'as aimé ce type de mec crâneur parce que t'as autant besoin que lui de cette approbation de groupe. Tu voulais un mec populaire du début à la fin.

D'ailleurs, t'es jalouse de lui, à tout bout de champ. Tu n'as cessé de vouloir le façonner pour qu'il soit un mec ambitieux et ses petites réussites te restaient constamment en travers de la gorge.
Tu ne pouvais pas te contenter d'un mec un peu casanier qui n'avait pas 3 potes, non non il te fallait THE perfect gars qui te présente des flopées de potes. C'est toi qui l'a incité à sortir et être superficiel comme ça. Bravo car on dirait qu'il ne l'était pas. C'est dur d'aimer son image, non ?
Bordel, je cherche l'amour entre vous deux, mais tout ce que je vois c'est "moi, je".
#967499
Je suis absolument outrée par ce que tu viens de dire et absolument dégoutée : les individus de ton genre, qui jugent à tout va, devraient dégagés de ce forum ou peut-être se pendre, qui sait.
Je me justifie, je sais pas pourquoi mais j'ai juste envie de te faire fermer ta gueule tellement je suis en colère de me faire critiquée sur un tissu de mensonges.

De 1. Sur quoi tu te bases pour dire que je suis obnubilée par mon image et celle que je renvoie aux autres? Ou que je recherchais un mec crâneur, populaire qui aurait pu me faire atteindre ce degré de popularité que moi-même je recherchais? Parce que dans ce cas je t'explique : pourquoi serais-je partie? pourquoi aurais-je regretté l'homme que j'ai aimé et rencontré? Bah non, je serais restée avec lui à l'appartement et j'aurai copiné avec toooooooooous ses amis sciences po, comme ça moi aussi j'aurai été grave populaire et j'aurai enfin atteint mon but dans la vie : sortir avec THE mec que tout le monde adore. J'aurai enfin atteint mon objectif il serait ENFIN devenu tout ce que je recherchais chez un homme : crâneur et superficiel, A MON IMAGE comme tu dis. Mais t'es con ou tu le fais exprès?

=> Mon ex est quelqu'un de très simple de base, vraiment très simple et moi également. Mais on a tous besoin de reconnaissance à un moment ou un autre de sa vie et d'expérimenter ses limites. Oui, j'ai déjà vécu cela parce que je pense que c'est important mon petit : ça s'appelle la crise d'adolescence. Mon ex est juste en train de la vivre aujourd'hui. Il a eu besoin de liberté, de plus rendre des comptes, de sortir tous les soirs, de se sentir exister et populaire et je n'avais plus ma place dans ce monde. Et je lui ai pardonné, malgré la merde que cela a engendré dans ma vie. J'aurai pu y rester, ne crois pas qu'il m'a dit "prends tes affaires et casse toi" Non, j'ai décidé de rentrer chez mes parents parce que je ne voulais pas participer à cette mascarade. Alors me dire que je ne cherchais qu'à sortir avec un mec crâneur et populaire, c'est vraiment dégueulasse. Parce que justement, mon ex n'avait rien à voir avec ça et c'est pour ça que je suis partie et que j'ai tout quitté. Je suis quelqu'un de très simple, j'ai pas énormément d'amis mais ça me convient très bien comme ça et OUI MONSIEUR JE SAIS TOUT : Oui, je ne me suis pas enfermée dans mon couple pendant 1 ans : lui par contre n'a pas réussi à faire la part des choses, c'est pour ça que ça l'a autant touché quand tout le monde s'est mis à le trouver génial et cool, mais en quoi ça me donne l'image de cette fille que tu décris? Tu ne me connais même pas! Non, dans la vie je n'ambitionne pas à être populaire et sortir avec un mec "populaire" : juste un mec gentil, attentionnée, à mon écoute et mes projets sont beaucoup plus ambitieux que ça, merci :)

2. Je m'en fiche que tu penses que j'essaye de m'auto-convaincre : moi j'avance, je me sens bien et j'avais juste envie de faire le partager avec les personnes de ce site qui m'ont beaucoup soutenu dans cette épreuve et qui m'ont aidé à y voir plus clair. Que tu me crois ou non, je suis pleinement heureuse dans ma vie, dans mes études, avec mes amis (et pas aussi superficiels que tu le crois) Je suis et les gens qui m'entourent sont des gens vraies, avec des valeurs et je suis fière de ça. Mon ex est quelqu'un de vrai également et je suis certaine que ce n'est qu'une période de sa vie. Je ne suis absolument pas jalouse de la vie qu'il m'aime : fête et il sèche les cours, tu crois que je peux envier cela? Et tu crois vraiment que je souhaitais qu'il devienne comme ça et j'en étais fière?

Tu n'es qu'une merde. C'est officiel, je crois que tu es tellement haineux dans ta propre vie que tu es déverses ta haine sur les autres, alors qu'ils ne t'ont rien demandé! Mais je m'en fiche, une chose que cette épreuve m'aura apprise : confiante en mes propres valeurs! Alors crache ton venin, tu es et resteras une grosse merde à mes yeux. Bonne continuation "en conclusion" (pseudo de merde pour une personnalité de merde, tout à ton image : tu as vu, c'est pénible de se faire juger par quelqu'un qui ne nous connaît même pas)
#967522
Je me base sur ce que tu dis. J'ai du taper juste, on dirait.
On n'a que ta version, j'aimerais bien avoir celle de ton mec, pour voir.

Tu n'es pas partie. Il est parti. Il ne voulait plus de toi. Le reste c'est de la conséquence. Tu sauves ton ego. Tu te protèges, je comprends. Ouais je pense bien que t'aurais copiné avec tous ses amis sciences po à l'appartement. D'ailleurs tu l'as dit toi-même, t'attendais qu'une chose c'est qu'il sorte et puis te présente ses potes. Je persiste, t'as voulu le façonner, créer un mec ambitieux à ton image. Il ne pouvait pas être autrement. Et d'ailleurs ca m'a fort choqué que tu le jalouses.
Je dis pas que ton mec est parfait et qu'il ne s'est pas foutu de ta gueule, je dis que ton histoire est pas nette. D'ailleurs t'as pas les messages de quelqu'un de torturé qui s'est fait quitter. T'as les messages de quelqu'un de contrôlant qui s'est fait prendre à son propre jeu et qui est revancharde.

Raconte-nous comment s'est passé votre relation ensemble quand tu étais dépendante de lui, ca m'intéresse.
Tiens, c'est noir sur blanc.
Mais voilà, je suis tombée amoureuse, éperdument amoureuse. C'était la première fois qu'un garçon me regardait avec autant d'admiration. Mais mon ex était homme qui manquait beaucoup d'ambition, de persévérance, qui se laissait porter, qui se reposait sur ses acquis... J'ai inconsciemment pris les mêmes mécanismes : me reposer sur mes acquis, ne plus viser l'excellence puisque de toute façon, je m'en sortais quand même en prépa. Puis, on se tirait vers le bas : on était tellement fous d'amour l'un de l'autre qu'on a commencé à sécher les cours, et au deuxième semestre à ne plus y aller du tout... On se disait c'est pas grave, on est ensembles, on a trouvé l'âme sœur, on se fiche de savoir où on sera l'année prochaine : si c'est la fac, si c'est sciences po du moment qu'on était ensemble et que ça nous plaisait. On l'avait ensemble, ou on l'avait pas. Mais on partait pas sur le même pied d'égalité : il était américain, j'étais nulle en anglais... Il s'est mis à bosser deux/trois semaines avant le concours pour ses parents sans doute qui lui mettait un peu la pression. J'ai essayé, mais je partais avec beaucoup plus de retard que lui par rapport aux langues... J'ai été dévasté en découvrant tout d'abord mes notes : je n'avais jamais été aussi médiocre de toute ma vie et ça ne m'était jamais arrivé. Puis, le double choc : lui reçu sur liste d'attente, accepté quelques semaines plus tard. Ca
Ca a été une très grosse crise dans notre couple : il a sûrement accepté des choses qu'aucun homme aurait accepté. Je lui ai dis des horreurs, qu'il avait juste eu de la chance, qu'il avait pas le niveau pour y rentrer, qu'il avait bossé en cachette et qu'il m'avait menti durant un an, que j'étais persuadée qu'il se vantait d'avoir rien fichu et d'avoir quand même eu le concours... J'ai laissé la jalousie me bouffer, il se fichait éperdument de ce concours alors que c'était tout ce dont je rêvais. Je m'en veux beaucoup aujourd'hui d'avoir réagi comme ça je me suis beaucoup excusée... Je sais qu'au fond il ne m'en veut pas, il sait que c'était surtout mon propre échec que j'essayais d'encaisser et qu'au fond, j'avais un peu raison : pas sur ses capacités, mais sur le fait qu'il a eu de la chance. Je lui avais dis "maintenant, tu te reposes plus sur tes acquis, tu vas te donner à fond, on va se donner à fond, toi à Sciences Po, moi en droit, on va tout déchirer, mention à chaque semestre, on va viser l'excellence tous les deux"
#967542
T'es complètement dingue, vraiment. Tu sais ce que tu es en train de faire? D'extrapoler ce j'ai écris SELON TA VISION.
Bien sûr que je voulais qu'il me présente ses amis, c'est normal non quand on est en couple? Je voulais faire partie de sa nouvelle vie parce que je l'aimais. J'avais cette image peut-être un peu utopique de cette année à deux : je lui aurais présenté mes amis de la fac, lui de sciences-po, on aurait pu faire des repas ensemble, il serait sorti avec ses amis, puis moi avec les miens, on aurait pu se retrouver en boite, on aurait bien rigolé. Mes amis l'auraient adoré, les siens aussi. Je ne comprends pas ce qu'il y a de mal à vouloir rencontrer ses amis, son monde : c'est ce que tous les couples heureux font, non?

En quoi ça me fait passer pour cette fille superficielle et en quête de reconnaissance que tu imagines? Je voulais lui montrer qu'il pouvait allier les deux : sa vie à sciences po et notre relation, il a choisit Sciences Po. Oui j'ai eu mal, parce que j'étais extrêmement dépendante de lui, j'ai essayé de me battre et de lui prouver qu'il pouvait nous choisir à tous les deux, son école et moi parce que notre amour était rare, qu'on rencontrait pas quelqu'un tous les jours qui nous correspondait en tous points. Il a choisi sa liberté, comment pourrais-je lui en vouloir pour ça? Je l'aime et je veux son bonheur. Et oui, j'ai été égoïste de vouloir le garder avec moi, parce que oui pendant un an j'étais au centre de son univers et tout à coup je n'étais plus sa priorité, alors que lui l'est resté. Je sais que notre relation était malsaine, je sais que je lui en demandais trop. Tu sais, nous avons eu cette discussion des milliards de fois avec mon ex : il ne me reproche rien, contrairement à tout ce que tu es en train d'insinuer. Il est malheureux, je suis malheureuse parce que nos vies ne peuvent plus coïncider : il n'y a pas de coupable, ni lui, ni moi, ni son école au final. C'est comme ça : un malheureux coup du hasard, concours de circonstance... Notre relation était trop fusionnelle pour lui pour savoir allier ces deux aspects de sa vie, c'est triste mais c'est comme ça. Moi aussi il y a des choses que j'ai pas su allier à cause de cet amour un peu poison, mes études. Voilà, moi aussi j'y ai trouvé mon compte dans cette rupture. Il faut bien, sinon autant se tirer une balle tout de suite! Ca s'appelle positiver, mon dieu il faut. J'ai bien vu comment tu fonctionnais, toi tu préfères voir ton ex comme une petite conne égoïste, qui cherchait de la reconnaissance auprès de toi, une figure paternelle qui lui redonnait confiance en elle, moi je préfère le voir comme certes un homme qui m'a fait souffrir, mais aussi un homme qui m'a fait grandir. Pardonner c'est être adulte, j'ai mis du temps à m'en rendre compte, beaucoup de gens ici m'ont aidé à m'en rendre compte : si tu préfères rester dans le dédain et le mépris, bouffe toi l'existence tout seul.

Les messages que j'ai pu écrire il y a un mois, j'aimerai juste que tu les oublies. Parce que j'étais bouffé par la haine d'avoir été jeté comme une malpropre. Oui, je déteste la faiblesse et je suis quelqu'un avec un fort caractère. J'ai préféré le rendre coupable de tous mes malheurs plutôt qu'accepter le fait que je souffrais le martyr. Mais merde, j'ai pas posté sur ce forum pour être jugé et rendre des comptes sur tout ce que j'ai pu écrire : oui j'ai ressenti une haine incommensurable à son égard, oui j'ai pensé lui pourrir la vie, le faire souffrir, lui couper les membres un par un et jubiler, mais t'as déjà vu quelqu'un de larguée partir la tête haute, sans un minimum de peine et de colère? En quoi tu apparentes ça à de jalousie? Je m'en fiche de la vie qu'il peut mener, de son école, de ses amis : je suis juste une fille larguée par un homme qui du jour au lendemain a décidé de faire passer autre chose que sa relation dans sa vie. On peut pas m'en vouloir d'avoir été triste et en colère, lui-même m'a pardonné, tu pourras pas essayer d'être un minimum compatissant également?
Pourquoi tu continues à penser que je le jalouse? Pourquoi j'aurai jalousé ça? Tu crois que je n'avais pas d'amis? Que j'étais invité nulle part? Je me suis faite des amis ma première et seule semaine à la fac, j'aurai adoré lui présenter. D'une certaine façon, j'imagine que lui aussi aurait voulu me les présenter. Mais non, comme tu dis il ne voulait plus de moi dans cette vie-là : il voulait vivre une vie de LIBERTE. Il a peut-être été maladroit, mais t'as déjà entendu une façon de rompre bien?
J'ai lu tes messages sur ce forum, oh oui je les ai lu. Et moi je crois que tu vois dans toutes les filles de ce forum comme ton ex, une grosse connasse ambitieuse qui a voulu te façonner à son image, qui cherchait en toi une façon de sentir exister, belle et qui t'a jeté dès qu'elle a eu assez de reconnaissance pour avancer seule. Non "en conclusion" toutes les filles ne sont pas comme ton ex. J'ai voulu le bonheur de mon ex, je le veux toujours et regarde : je le laisse vivre sa vie.
J'ai jamais voulu le façonner, personne fait ça. Il était lui, je suis tombée amoureuse de la personne qu'il était avant que je le rencontre, pourquoi le changer? On a perdu beaucoup d'individualité comme beaucoup de couples fusionnels mais je n'ai rien fait pour cela arrive : si il voyait moins ses amis ce n'est pas de ma faute, non? Au contraire, et j'aimerai qu'il soit là pour en témoigner : c'est moi qui le poussait à les voir, mais je vais pas le tirer par les cheveux pour qu'il y aille non? Quand je l'ai vu heureux, entouré dans son école : j'ai voulu partager ce bonheur avec lui. Je sais que cette année de solitude, où ses amis ne l'invitaient plus nul part l'ont fait souffrir. Ce qui m'a fait mal : c'est qu'il est préféré le bonheur que les autres lui ont apporté plutôt que celui que je lui apportais, tu vas m'en vouloir pour ça aussi? Tu crois que je suis dépourvue de fierté, d'estime de moi-même?
La seule chose que j'ai toujours regretté avec lui, c'est son manque de persévérance. Je suis très travailleuse et très ambitieuse, et ça m'énervait de voir un homme aussi intelligent se reposer constamment sur ses acquis : je l'ai poussé pour sciences po et quand il y est rentré (avec beaucoup de chance parce qu'il a bossé 3 semaines avant) je lui ai dit "mon amour, tu as eu de la chance mais maintenant bat toi pour atteindre tes objectifs, tu es intelligent montre leur!" Regarde, il m'a pas écouté ^^ Il va pas en cours, moi ça me désole parce que si tu savais comme il est intelligent, mais lui ai-je dit? Est-ce que j'ai essayé de le façonner à mon image? NON. Ni l'un ni l'autre n'avons fait ça, la seule chose que je regrette c'est de lui en avoir trop demandé dans notre relation et oui, ça a du l'étouffer j'en suis sûre, il me l'a jamais dit mais j'en suis certaine. Je voulais qu'il me répète constamment qu'il m'aimait, je voulais constamment me sentir la plus belle femme à ses yeux comme il aimait me le répéter, lorsqu'il m'a quitté je me sentais plus exister, je n'avais plus confiance en moi. Pourtant, avec du recul, c'est cet homme qui m'a rendu femme : je me sens tellement mieux dans ma peau, plus à l'aise avec mes désirs.

Voilà, je me suis jamais autant justifiée de ma vie, alors que je crois que tu n'en vaux pas la peine. Mon ex ne partage pas ta vision et c'est l'essentiel. Personne dans mon entourage ne me voit comme ça non plus, jamais sur le forum j'ai reçu également ce genre de propos. Je sais ce qu'il s'est passé dans notre couple, ce qu'il s'est passé après et où nous en sommes aujourd'hui.
J'ai une chose à te dire pour toi, pour ton histoire par rapport aux quelques fragments tu en as laissé : une femme, n'importe laquelle, a besoin de se sentir exister aux yeux de cet homme, a besoin de sentir aimé. J'ai cherché un père chez mon ex aussi, parce que je n'en n'ai jamais eu. J'ai cherché l'amant, le meilleur ami, le père. Mais ça ne veut pas dire que je ne l'ai pas aimé ou que j'ai essayé de le façonner "à mon image" puiser une certaine confiance en soi dans son couple ne veut pas dire qu'on recherche de la reconnaissance partout. Ca démontre un certain manque de confiance en soi, certes, mais ça n'enlève en rien tout l'amour qu'on peut porter à l'autre.
#967545
Et le message que tu viens de reprendre que j'ai écris il y a une semaine, il démontre quoi au juste?

Bien sûr que j'ai été jalouse qu'il est réussisse et pas moi, je l'explique bien "j'ai voulu encaisser mon propre échec en étant méchante et odieuse" Comme après notre rupture, j'ai été méchante et odieuse qu'il ne veuille plus de moi. C'est un de mes défauts, je réagis toujours face à l'adversité comme une petite peste. Mais j'ai quand même une qualité : celle de me remettre en question. Il m'a pardonné d'avoir été odieuse avec lui après les résultats du concours, il savait que j'en pensais pas un mot et qu'il était quelqu'un d'extrêmement brillant à mes yeux. Lui-même reconnaissait qu'il pourrait atteindre l'excellence si il était un peu plus persévérant, je voulais qu'il réussisse alors oui, je l'ai poussé à se dépasser en lui faisant promettre de bosser à la rentrée, pour qu'il soit fier de lui, pour que je sois fier de lui, que ses parents le soient également. C'est une grande preuve d'amour de sa part de m'avoir pardonné mes bassesses, mais comme dans tous les couples il y a des crises, à l'époque je me suis excusée mille fois et je me suis pliée en 4 pour qu'il me pardonne, il n'est pas rancunier et sait à quelle point j'ai souffert de cet échec, alors il l'a fait.

Aujourd'hui j'ai fais preuve de la même sagesse : je lui ai envoyé cette lettre pour qu'il me pardonne ma méchanceté, alors qu'on ne peut pas en vouloir à quelqu'un de nous quitter et de vivre sa vie comme il entend. Et il m'a également pardonné pour cela, parce qu'il sait le mal qu'il m'a fait.

Tu as autre chose en réserve? Mais je t'en pris, raconte nous ton histoire avec ton ex, montre nous à quel point tu as été parfait, aimant et elle une petite peste ingrate!