BY ironman2013 - 12 oct. 2014, 23:34
- 12 oct. 2014, 23:34
#952801
Bonsoir à tous et toutes,
Confessez son histoire est pour moi aujourd'hui primordial, si en supplément, certains souhaitent me conseiller et m'aider, ce n'en sera qu'un bonus pour moi....
Je rencontre mon ex via internet en Novembre 2012. A cette époque je vis en Province, elle à Paris...200 km, pas le bout du Monde. Surtout qu'à l'époque, j'ai pour intention de rentrer en Région Parisienne, dont je suis originaire, à moyenne échéance.
Mi-Novembre 2012 donc, première rencontre dans Paris, à une terrasse de café. Premier contact et...bof... de part et d'autres. On se quitte après une heure de discussion, et pour moi c'est sans lendemain. Je rentre donc chez moi à Tours, et, malgré tout, dans le doute, quelques jours après, je prends des nouvelles par sms...Réponse quasi-instantanée de la demoiselle.
De fil en aiguille, re-rdv 15 jours plus tard dans Paris (à l'époque j'y passais un week-end sur deux pour des raisons familiales) pour un déjeuner. Là, la demoiselle a mis les petits-plats dans les grands, sexy, souriante, un soupçon de mystère...Je me laisse séduire et 30 minutes après mon arrivée elle m'embrasse fougueusement dans la rue. Je me souviens d'ailleurs avoir eu un mouvement de recul, par surprise, non pas par dégoût, soyons bien clair....
S'ensuivront entre elle et moi, 9 mois d'allers et retours partagés Paris/Province tous les week-ends.
En Juin 2013, nous prenons la décision d'emménager ensemble dans l'Essonne. Je déménage donc et pose ma démission et mon préavis de logement en Province. De son coté, étant sur place, elle se charge de nous trouver une location. Tout s'organise début Septembre et je dois dire qu'à l'époque, je suis sur un nuage, sur à 200% d'avoir trouvé la Perle, la Femme de ma 2nde moitié de vie (j'ai 45 ans, je ne l'avais pas précisé). Dingue d'elle au point de faire 8 heures de route tous les week-ends sans exception de Sept à Déc, mon préavis professionnel courant sur 3 mois. Campant chez un ami en Province la semaine et rentrant "dans mon nouveau chez moi le week-end".
Tout se passe comme prévu jusqu'à ce 9 Décembre 2013.
Ce jour-là, je m’apprête à faire un de mes derniers voyages, en Province. Nous sommes à deux semaines de Noel, et notre calvaire va bientôt se terminer. Ce lundi matin, j'ai un rdv en vue d'un poste à Paris. Je la laisse donc dormir pour me rendre à ce dernier. Je rentre deux heures plus tard et la retrouve inanimée dans notre lit, des médicaments épars tout autour d'elle. Je parviens à lui faire reprendre conscience et préviens le Samu instantanément. Dans son semi-coma, elle m'insulte avec une violence que je n'avais jamais vu ni perçu chez elle. Les secours arrivent, tentent de la raisonner sans succès, elle me vomit sa haine, tente de me frapper....Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je ne sais que répondre, c'est un cauchemar et je vais me réveiller...Le Samu l'emmène à l’hôpital le plus proche et me demande de suivre une heure plus tard.
Arrivé sur place, je suis pris à l'écart par le personnel hospitalier qui me fait part de son inquiétude quant à son état. Je passe ensuite, dans la chambre, l'une des pires après-midi de ma vie. Elle est sanglée sur le lit, hurlant, menaçant de recommencer à la première occasion. Je lui tiens la main, lui caresse le visage. Elle est trop faible pour me repousser mais me crache littéralement au visage, me traite de tous les noms, me désigne responsable de son état...Toutes les 15 mn, je suis obligé de sortir dans les couloirs pour tenter de retenir mes larmes, essayer de réaliser ce qui est en train de se passer...La nuit arrive, elle s'endort enfin et les médecins me conseillent de rentrer chez moi.
Pour ceux qui m'ont bien suivi, je suis sensé ce jour-là, retourner en voiture en Province pour exécuter ma semaine de travail...Ce qui va bien sur s'avérer ingérable. Mon employeur prévenu le soir-même, va de façon extrêmement humaine, m'octroyer un jour de congé, de façon à ce que je puisse rester 24 heures supplémentaires sur place.
24 heures donc après sa tentative, je me retrouve à nouveau dans cet hôpital, voiture chargée, prêt à repartir en Province. La nuit qu'elle a passé sous surveillance n'a pas fait évoluer son état. Elle est toujours semi-comateuse, me fusille du regard...Je me dois malgré tout de reprendre la route, j'ai le cœur en mille morceaux et suis effondré. Je n'ai pas le choix, je dois la laisser à l’hôpital jusqu'à mon retour 4 jours plus tard. Je m'en remets à l'équipe médicale, leur confiant mon bien le plus cher, les suppliant de la conserver en vie pendant mes quelques jours d'absence...
Retour donc le samedi suivant, je n'ai pas eu de ses nouvelles de la semaine, mais l’hôpital m'a prévenu la veille, qu'ils la laissaient rentrer seule à notre domicile!!!???? Vous imaginez aisément mon état sur le chemin du retour. Arrivé à mon domicile, je l'y retrouve. Elle fond en larmes, se jette dans mes bras, dit ne se souvenir de rien...Je souffle, m'effondre à mon tour. Il y a donc un Dieu et il me l'a conservé en vie. Elle m'annonce qu'elle est alors prise en charge, psychologiquement et médicalement et me jure qu'elle s'y tiendra. Plus jamais, selon elle, je n'aurai à revivre tel événement.
Noel 2013 arrive, et avec, mon retour définitif et permanent "à la maison". Les deux mois qui suivront seront les plus intenses que nous vivrons. Nous sommes immensément amoureux, on parle mariage etc...Je retrouve un job rapidement et la vie reprend son cours. Mon ex reprend également son poste et suit son traitement avec sérieux.
Mars 2014.
Un jour comme un autre. Nous sommes en voiture, et soudain l'inimaginable.
Elle : "J'ai quelque chose à t'annoncer"
Moi : "Je t'en prie"
Elle : "Je veux ré-emménager seule dans Paris"
Moi :".................................."
Un choc indescriptible dans mon cerveau, je gare la voiture comme je peux...
Elle : "Je ne veux pas rompre, je veux juste revivre seule pour quelques mois"
Moi : "..........................................."
Elle : "Crois moi, cela nous fera du bien à tous les deux. Donne moi deux mois et on pourra prendre un nouveau départ après"
Moi : "Très bien, si ta décision est prise, je ne t'en empêcherai pas"
22 Avril 2014,
elle déménage, s'étant (de façon o combien étonnante) trouvé un appart libre dans le 13ème en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
8 jours plus tard, mon (second) calvaire va commencer....
Subitement, elle devient surchargée de boulot, n'ai plus que très peu disponible, change radicalement de comportement, de discours à mon égard. Exit "la plus belle chose qui lui soit arrivée dans la vie", je deviens subitement un mec pétri de défauts. On se voit le week-end, mais ces périodes virent aux engueulades et aux conflits permanents. Je checke régulièrement sa trousse de toilettes. Les quantités de médicaments qu'elle s'envoie sont phénoménales. Je m'en inquiète, demande à rencontrer son médecin...rien n'y fait, refus sur toute la ligne. Et nouvel ultimatum de sa part : "On fait une thérapie de couple ou je te quitte...."
30 Juin 2014, troisième rdv chez le psy.
Elle : "Docteur, on va s'arréter là, celà ne sert à rien, je ne sais pas ou j'en suis avec mon conjoint"
Le Psy : "Monsieur, qu'en pensez-vous?"
Moi : "Docteur, je pense que son traitement est en train de faire des ravages"
Le Psy : "Je partage votre avis. Madame souhaitez-vous que l'on en parle?"
Elle : "Je n'ai plus rien à vous dire. Au revoir"
Elle se lève, quitte le cabinet sans un regard pour moi. Je ne le sais pas encore mais je ne l'a reverrai et ne lui parlerai plus pendant 4 semaines....
26 Juillet 2014.
On a convenu d'un rdv dans Paris elle et moi. Ce rdv a pour but de "faire le point".
Ce rdv se transforme instantanément en cours de tribunal.
Elle sort de son sac plusieurs feuilles de papier. Des listes à n'en plus finir. Des listes....de mes défauts!!!!!!
Je reste calme, tout du moins au début. Au bout d'une heure et demie de reproches en tous genres, je me lève, lui adresse un doigt d'honneur, et quitte le restaurant en silence sans avoir pu toucher à mon dîner.
Ce soir-là, j'aurais du monter dans ma voiture, démarrer et l'oublier me direz-vous?
Ce soir-là, je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré...et me suis effondré en pleurs.
Dix minutes plus tard, je la harcelais au téléphone, la suppliant de me reprendre. S'ensuivirent 45 minutes à m'humilier dans la rue, en public devant sa porte d'immeuble...Menaçant d'en finir. Pathétique, minable et puéril. Ce soir-là, celà se terminera chez elle dans son lit, à faire l'amour jusqu'au lendemain matin.
13/23 Août 2014
Vacances agréables, ensemble dans le Gard. Projets d'avenir à nouveau, ça y est on est sur les rails, me dis-je.
27 Septembre 2014/ 21h15
Elle vient chez moi passer le week-end, on est en train de boire un verre.
Elle :"J'ai quelque chose à t'annoncer"
Moi : "Je t'écoute"
Elle : "J'envisage d'aller m'installer à Avignon"
Moi : "Et nous?"
Elle : "Ne me fais pas rire avec ça, depuis des mois de toutes façons, c'est chacun pour sa gueule, non?"
Moi : "C'est pour m'annoncer ça que tu es venue ce soir? Prends tes affaires et quitte ma maison"
Ce qu'elle fit instantanément, ajoutant qu'elle était soulagée.
Depuis ce jour, je ne l'ai jamais revu. Elle ne répond plus à mes messages.
Et le plus drôle dans tout ça?
Aujourd'hui je n'ai plus qu'un but dans ma vie, la retrouver!!!
Elle a détruit sa vie, elle est en train de détruire la mienne.
Mais mon amour pour elle est tellement irraisonné que je peux l'affirmer : je l'aime en dépit de tout ce que j'ai vécu avec elle et je ne me remettrai pas de son départ.
Quelqu'un pour me tirer de là?
Bonsoir
Vincent
Confessez son histoire est pour moi aujourd'hui primordial, si en supplément, certains souhaitent me conseiller et m'aider, ce n'en sera qu'un bonus pour moi....
Je rencontre mon ex via internet en Novembre 2012. A cette époque je vis en Province, elle à Paris...200 km, pas le bout du Monde. Surtout qu'à l'époque, j'ai pour intention de rentrer en Région Parisienne, dont je suis originaire, à moyenne échéance.
Mi-Novembre 2012 donc, première rencontre dans Paris, à une terrasse de café. Premier contact et...bof... de part et d'autres. On se quitte après une heure de discussion, et pour moi c'est sans lendemain. Je rentre donc chez moi à Tours, et, malgré tout, dans le doute, quelques jours après, je prends des nouvelles par sms...Réponse quasi-instantanée de la demoiselle.
De fil en aiguille, re-rdv 15 jours plus tard dans Paris (à l'époque j'y passais un week-end sur deux pour des raisons familiales) pour un déjeuner. Là, la demoiselle a mis les petits-plats dans les grands, sexy, souriante, un soupçon de mystère...Je me laisse séduire et 30 minutes après mon arrivée elle m'embrasse fougueusement dans la rue. Je me souviens d'ailleurs avoir eu un mouvement de recul, par surprise, non pas par dégoût, soyons bien clair....
S'ensuivront entre elle et moi, 9 mois d'allers et retours partagés Paris/Province tous les week-ends.
En Juin 2013, nous prenons la décision d'emménager ensemble dans l'Essonne. Je déménage donc et pose ma démission et mon préavis de logement en Province. De son coté, étant sur place, elle se charge de nous trouver une location. Tout s'organise début Septembre et je dois dire qu'à l'époque, je suis sur un nuage, sur à 200% d'avoir trouvé la Perle, la Femme de ma 2nde moitié de vie (j'ai 45 ans, je ne l'avais pas précisé). Dingue d'elle au point de faire 8 heures de route tous les week-ends sans exception de Sept à Déc, mon préavis professionnel courant sur 3 mois. Campant chez un ami en Province la semaine et rentrant "dans mon nouveau chez moi le week-end".
Tout se passe comme prévu jusqu'à ce 9 Décembre 2013.
Ce jour-là, je m’apprête à faire un de mes derniers voyages, en Province. Nous sommes à deux semaines de Noel, et notre calvaire va bientôt se terminer. Ce lundi matin, j'ai un rdv en vue d'un poste à Paris. Je la laisse donc dormir pour me rendre à ce dernier. Je rentre deux heures plus tard et la retrouve inanimée dans notre lit, des médicaments épars tout autour d'elle. Je parviens à lui faire reprendre conscience et préviens le Samu instantanément. Dans son semi-coma, elle m'insulte avec une violence que je n'avais jamais vu ni perçu chez elle. Les secours arrivent, tentent de la raisonner sans succès, elle me vomit sa haine, tente de me frapper....Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je ne sais que répondre, c'est un cauchemar et je vais me réveiller...Le Samu l'emmène à l’hôpital le plus proche et me demande de suivre une heure plus tard.
Arrivé sur place, je suis pris à l'écart par le personnel hospitalier qui me fait part de son inquiétude quant à son état. Je passe ensuite, dans la chambre, l'une des pires après-midi de ma vie. Elle est sanglée sur le lit, hurlant, menaçant de recommencer à la première occasion. Je lui tiens la main, lui caresse le visage. Elle est trop faible pour me repousser mais me crache littéralement au visage, me traite de tous les noms, me désigne responsable de son état...Toutes les 15 mn, je suis obligé de sortir dans les couloirs pour tenter de retenir mes larmes, essayer de réaliser ce qui est en train de se passer...La nuit arrive, elle s'endort enfin et les médecins me conseillent de rentrer chez moi.
Pour ceux qui m'ont bien suivi, je suis sensé ce jour-là, retourner en voiture en Province pour exécuter ma semaine de travail...Ce qui va bien sur s'avérer ingérable. Mon employeur prévenu le soir-même, va de façon extrêmement humaine, m'octroyer un jour de congé, de façon à ce que je puisse rester 24 heures supplémentaires sur place.
24 heures donc après sa tentative, je me retrouve à nouveau dans cet hôpital, voiture chargée, prêt à repartir en Province. La nuit qu'elle a passé sous surveillance n'a pas fait évoluer son état. Elle est toujours semi-comateuse, me fusille du regard...Je me dois malgré tout de reprendre la route, j'ai le cœur en mille morceaux et suis effondré. Je n'ai pas le choix, je dois la laisser à l’hôpital jusqu'à mon retour 4 jours plus tard. Je m'en remets à l'équipe médicale, leur confiant mon bien le plus cher, les suppliant de la conserver en vie pendant mes quelques jours d'absence...
Retour donc le samedi suivant, je n'ai pas eu de ses nouvelles de la semaine, mais l’hôpital m'a prévenu la veille, qu'ils la laissaient rentrer seule à notre domicile!!!???? Vous imaginez aisément mon état sur le chemin du retour. Arrivé à mon domicile, je l'y retrouve. Elle fond en larmes, se jette dans mes bras, dit ne se souvenir de rien...Je souffle, m'effondre à mon tour. Il y a donc un Dieu et il me l'a conservé en vie. Elle m'annonce qu'elle est alors prise en charge, psychologiquement et médicalement et me jure qu'elle s'y tiendra. Plus jamais, selon elle, je n'aurai à revivre tel événement.
Noel 2013 arrive, et avec, mon retour définitif et permanent "à la maison". Les deux mois qui suivront seront les plus intenses que nous vivrons. Nous sommes immensément amoureux, on parle mariage etc...Je retrouve un job rapidement et la vie reprend son cours. Mon ex reprend également son poste et suit son traitement avec sérieux.
Mars 2014.
Un jour comme un autre. Nous sommes en voiture, et soudain l'inimaginable.
Elle : "J'ai quelque chose à t'annoncer"
Moi : "Je t'en prie"
Elle : "Je veux ré-emménager seule dans Paris"
Moi :".................................."
Un choc indescriptible dans mon cerveau, je gare la voiture comme je peux...
Elle : "Je ne veux pas rompre, je veux juste revivre seule pour quelques mois"
Moi : "..........................................."
Elle : "Crois moi, cela nous fera du bien à tous les deux. Donne moi deux mois et on pourra prendre un nouveau départ après"
Moi : "Très bien, si ta décision est prise, je ne t'en empêcherai pas"
22 Avril 2014,
elle déménage, s'étant (de façon o combien étonnante) trouvé un appart libre dans le 13ème en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire.
8 jours plus tard, mon (second) calvaire va commencer....
Subitement, elle devient surchargée de boulot, n'ai plus que très peu disponible, change radicalement de comportement, de discours à mon égard. Exit "la plus belle chose qui lui soit arrivée dans la vie", je deviens subitement un mec pétri de défauts. On se voit le week-end, mais ces périodes virent aux engueulades et aux conflits permanents. Je checke régulièrement sa trousse de toilettes. Les quantités de médicaments qu'elle s'envoie sont phénoménales. Je m'en inquiète, demande à rencontrer son médecin...rien n'y fait, refus sur toute la ligne. Et nouvel ultimatum de sa part : "On fait une thérapie de couple ou je te quitte...."
30 Juin 2014, troisième rdv chez le psy.
Elle : "Docteur, on va s'arréter là, celà ne sert à rien, je ne sais pas ou j'en suis avec mon conjoint"
Le Psy : "Monsieur, qu'en pensez-vous?"
Moi : "Docteur, je pense que son traitement est en train de faire des ravages"
Le Psy : "Je partage votre avis. Madame souhaitez-vous que l'on en parle?"
Elle : "Je n'ai plus rien à vous dire. Au revoir"
Elle se lève, quitte le cabinet sans un regard pour moi. Je ne le sais pas encore mais je ne l'a reverrai et ne lui parlerai plus pendant 4 semaines....
26 Juillet 2014.
On a convenu d'un rdv dans Paris elle et moi. Ce rdv a pour but de "faire le point".
Ce rdv se transforme instantanément en cours de tribunal.
Elle sort de son sac plusieurs feuilles de papier. Des listes à n'en plus finir. Des listes....de mes défauts!!!!!!
Je reste calme, tout du moins au début. Au bout d'une heure et demie de reproches en tous genres, je me lève, lui adresse un doigt d'honneur, et quitte le restaurant en silence sans avoir pu toucher à mon dîner.
Ce soir-là, j'aurais du monter dans ma voiture, démarrer et l'oublier me direz-vous?
Ce soir-là, je suis monté dans ma voiture, j'ai démarré...et me suis effondré en pleurs.
Dix minutes plus tard, je la harcelais au téléphone, la suppliant de me reprendre. S'ensuivirent 45 minutes à m'humilier dans la rue, en public devant sa porte d'immeuble...Menaçant d'en finir. Pathétique, minable et puéril. Ce soir-là, celà se terminera chez elle dans son lit, à faire l'amour jusqu'au lendemain matin.
13/23 Août 2014
Vacances agréables, ensemble dans le Gard. Projets d'avenir à nouveau, ça y est on est sur les rails, me dis-je.
27 Septembre 2014/ 21h15
Elle vient chez moi passer le week-end, on est en train de boire un verre.
Elle :"J'ai quelque chose à t'annoncer"
Moi : "Je t'écoute"
Elle : "J'envisage d'aller m'installer à Avignon"
Moi : "Et nous?"
Elle : "Ne me fais pas rire avec ça, depuis des mois de toutes façons, c'est chacun pour sa gueule, non?"
Moi : "C'est pour m'annoncer ça que tu es venue ce soir? Prends tes affaires et quitte ma maison"
Ce qu'elle fit instantanément, ajoutant qu'elle était soulagée.
Depuis ce jour, je ne l'ai jamais revu. Elle ne répond plus à mes messages.
Et le plus drôle dans tout ça?
Aujourd'hui je n'ai plus qu'un but dans ma vie, la retrouver!!!
Elle a détruit sa vie, elle est en train de détruire la mienne.
Mais mon amour pour elle est tellement irraisonné que je peux l'affirmer : je l'aime en dépit de tout ce que j'ai vécu avec elle et je ne me remettrai pas de son départ.
Quelqu'un pour me tirer de là?
Bonsoir
Vincent