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#1353381

Salut Perdue75!

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#952444
Perdue75 a écrit :Ou une relation pansement après tout nous sommes des ex ils ne nous doivent rien
Et dans ce cas c est foutage de gueule pour la next
Ah parce que pour toi, un mec qui te dit que tu lui manque alors qu'il couche avec une autre, quelle que soit sa relation avec l'autre, il te respecte? Le résultat final, c'est qu'il va quand même se coucher avec elle, il se réveille avec elle, il partage son quotidien avec elle…c'est du respect envers toi, ça?
#952453
Non c est sur mais tu sais très bien qu un mec ou une nana d ailleurs peut avoir des coups d un soir après une rupture
C est une façon d essayer d oublier je pense que bcp d homme font ça malheureusement
Mais c est clair que c est pas honnête
#952471
Elieza78 a écrit :Ah parce que pour toi, un mec qui te dit que tu lui manque alors qu'il couche avec une autre, quelle que soit sa relation avec l'autre, il te respecte?
C'est bien possible. Pourquoi pas ? Aimer une femme, lui dire qu'elle nous manque, ce n'est bien évidemment pas s'engager à une relation exclusive avec elle. Ni même lui proposer de reprendre la moindre relation, d'ailleurs, exclusive ou non. C'est simplement un état de fait, vrai ou faux, sincère ou bidon, utile ou vain, qu'on établit pour soi ou pour elle, souvent pour personne, à un instant t. En quoi cela exclut-il le respect, au juste ?
Elieza78 a écrit :Le résultat final, c'est qu'il va quand même se coucher avec elle, il se réveille avec elle, il partage son quotidien avec elle…c'est du respect envers toi, ça?
Il me semble que le respect est une notion parfaitement transversale au sujet. Et que le fait d'aimer(/aimer aussi/aimer toujours/aimer quand même et malgré tout) d'autres bras que ceux où l'on dort par infortune ou par choix, par défaut ou par envie, n'a rien de particulièrement respectueux ou d'outrageux, à proprement parler.

Accepter ta définition du respect, c'est décider par avance que tous les infidèles, tous les encore-amoureux que le temps a éloignés, tous les couples ouverts, toutes les femmes qui sont encore un peu en période de transition, tous ceux qui ont jamais eu ou envisagé une relation-pansement, tous ceux qui ont tiré un coup en vacances pour se consoler d'un chagrin d'amour et tous les poly-amoureux (même honnêtes) ont commis offense et manqué de respect aux objets respectifs de leur amour. Mine de rien, ça fait quand même un paquet de gens, si j'en crois ma bonne vieille Ti-89. C'est peut-être un peu extrême, tu crois pas ?
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 12 oct. 2014, 04:36, modifié 1 fois.
#952472
Perdue75 a écrit :Mais c est clair que c est pas honnête
Pourquoi ? Il t'a juré, dans un élan un peu oldschool (oldschool genre Chrétien de Troyes, hein ? Pas genre 1986) de ne jamais poser sa main sur un corps de femme tant qu'il aurait le moindre sentiment pour toi, où que la vie vous entraîne ? Tu es au courant de ses engagements envers sa next ? Dans le cas où tu répondrais par la négative à mes deux questions, sois assez aimable de préciser ta pensée.

Moi, je trouve ça plutôt honnête, au contraire. Dieu sait qu'être amoureux d'une fille avec qui on n'est plus ou on ne peut/veut plus être est assez chiant comme ça, sans en plus s'ajouter la charge de devoir la mettre au courant, avec tout ce que ça entraîne (la nostalgie partagée, la fin en queue-de-poisson, les souvenirs un peu amers, l'espoir déçu d'avance, le mal qu'on se fait et le mal qu'on lui fait, et tout le bordel).

Je me permets de t'offrir mon expertise de mec, en prenant l'exemple d'un sale mec malhonnête, le genre d'ordures qui fait des trucs que toi, en tant que femme, tu ne pourrais jamais faire. De sale mec paresseux, en plus de tout. Voilà la vérité :
1°) Quand t'es un sale mec paresseux encore amoureux (pauvre pomme !), t'as un peu honte d'être aussi faible.
2°) Si c'est toi qui l'as larguée, même dans le cas où tu t'y serais résolu parce que c'était devenu tout simplement invivable, ou parce que t'as voulu faire le bon choix pour elle, tu te sens un peu coupable. En plus.
3°) Tu as surtout envie d'y penser le moins possible, de faire de la place à la next, pour une semaine ou une vie, afin de te sortir Ex de la tête.
4°) T'as tellement pas envie d'en parler, qu'en général tu mens à tes potes en faisant le cold motherfucker (partition stérile, mécanique et épuisante au possible). Ou tu les envoies chier carrément, dès que ta paranoïa te donne l'impression stupide que l'un d'eux pourrait mettre le sujet de l'ex sur la table.

En somme la pire option pour toi, sale mec malhonnête et paresseux, c'est d'aller appeler ton ex pour lui dire qu'elle te manque. Entendre ce silence à la con de "moi-aussi-tu-me-manques-mais-c'est-toi-qui-m'as-larguée-et-toi-qui-rappelles-alors-je-vais-rien-dire-pour-te-foutre-en-malaise", qui dure toujours 3 siècles comme dans un putain de soap opera des années 70 à cliffhangers moisis du cul. Cacher ta honte dans une formule de sortie maladroite. Devoir nettoyer ton téléphone pour le cas où la next tomberait sur des traces d'appel. Prier pour qu'ex ne se décide pas à rappeler dans 4 heures, après extinction des feux, au risque d'une prise de tête matinale avec sa remplaçante. Te dire que t'es encore passé pour un gland. Ne pas savoir ce que l'ex en pense. Te douter qu'elle rappellera pas parce que tu lui as passé le goût du risque en la larguant (même dans le cas improbable où tu lui manquerais aussi). Du coup, t'en vouloir d'avoir espéré 2 minutes plus tôt qu'elle ne rappellerait pas dans 4 heures, après l'extinction des feux. Enfin, le plus dur, attendre Bobonne-next et l'écouter te raconter sa journée insipide en pensant à ton ex. L'écouter aussi te demander toutes les 3 minutes pourquoi t'as l'air absent, et répondre "pour rien, chachou (ou n'importe quel pseudo dégoulinant de début de relation qui t'écorche la bouche)", en sachant par avance qu'elle reposera la question dans 3 minutes comme une pendule infernale. Et devoir recommencer tout le travail entrepris de guérison avec la next. Laquelle, entretemps, est devenue tout-à-fait odieuse depuis que tu repenses à l'ancienne, ce qui rend ce nouvel essai d'autant plus pénible et foireux.

Autrement dit, pour un mec sincère et monogame, cas le plus fréquent (j'en parle d'autant plus sereinement que je suis baratineur et découcheur) ... c'est un travail d'honnêteté considérable. Le genre d'honnêteté tellement pète-burne et amère qu'on ne s'y risque que par un sentiment de piété et devoir inévitable, absurde, sans pouvoir seulement s'expliquer pourquoi on le fait ni ce qu'on en attend. Le genre d'imperiums honnêtes auxquels on cède sans plaisir, dans le regret toujours, et parfois la crainte, sans une once d'espoir en tout cas. En sachant qu'on va se faire du mal à soi, sans doute faire du mal à l'ex, faire du mal au pansement (qui est con, mais qui le mérite pas), mais qu'il faut quand même le faire. Parce que ça a du sens. Parce que c'est pas normal de devoir faire semblant à ce point pour s'en tirer un peu. Parce que quand on lui avait dit "je t'aime" à la cafet, comme un chiot dressé avant d'être adopté, comme un rien du tout, comme une merde, on n'avait pas signé pour ça. Parce qu'on a besoin qu'elle sache, même si on préfèrerait s'arracher une couille que savoir ce qu'elle en pense exactement une fois qu'on lui a dit. Ca peut être ça aussi, l'honnêteté, le genre de trucs qui peut très bien te tomber sur la gueule un bon matin, en tant que femme incapable de faire ça, ou en tant que sale mec dégueulasse.

Pour en revenir à mon sinistre cas, c'est une honnêteté que je n'ai jamais eue. Même pour les rares "ex" (et je suis vraiment obligé de mettre des guillemets) que j'ai pu aimer un tant soit peu sérieusement. Plus hypocrite, ou plus distrait, ou moins doué pour le malheur que les autres ... je vois un cul qui passe. Et j'oublie. Tout.

Faute de me laisser couler, je coule mes souvenirs, morceaux par morceaux, les ex avec les animaux morts de mon enfance, la chambre bleue, mon anniversaire de 7 ans. Ma next me connaîtra sous un autre nom, sous une autre lumière. Et auprès d'elle ou d'une autre, je me réveille chaque matin innocent, neuf. Presque puceau. Gai, carrément, de temps à autre. Mais ... certainement pas "honnête".
#952503
Tu sembles écorché vif et malgré tout ce que tu sembles vouloir montrer fièrement je sens une certains fragilité perduderecherche

Je ne juge pas je ne dis rien je constate..donc zen. Je voulais juste te le dire en toute sincérité. Bon dimanche
#952505
Mon a ex m'a écrit récemment 'en realité le plus dur dans tout ça c'est d'être sans toi'. Voilà depuis 3 jours je n'ai que ces mots en tête. Il a préféré rompre pour régler ses soucis personnels et il m'écrit cela.

Depuis je tente de prévoir un rdv autour d'un café pour parler de tout et de rien et de cela aussi bien évidemment mais rien de sa part
alors psychologie féminine et masculine...je dirais que je suis déterminée à vivre une vie sereine équilibrée et à parler de manière fluide mais que cet homme se cache derrière bp de choses malgré ses sentiments

ou je me trompe? Allez savoir! :)
#952651
Sentimentale a écrit :Tu sembles écorché vif
C'est bien la moindre des choses. A dire le vrai, je plains ceux qui pourraient vivre nos vies sans être écorchés par la laideur intrinsèque de notre mode d'existence. Résister, c'est s'écorcher, et j'espère continuer à morfler encore longtemps.
Sentimentale a écrit :et malgré tout ce que tu sembles vouloir montrer fièrement
Je n'ai rien à "montrer fièrement". Je ne suis pas particulièrement fier de moi, et j'ai franchement honte du JRMiste moyen ou du citoyen-lambda. Toute notion de fierté est donc mécaniquement proscrite dans mes interactions, superficielles, avec vous.
Sentimentale a écrit :je sens une certains fragilité perduderecherche
Et bien, je ne vais pas me lancer dans un non-débat de ce type. Car le modèle "je sens X" est un bluff plus intéressant dans une consultation de diseuse de bonne aventure, ou une interview de magazine féminin, que dans une discussion sérieuse. Mais pour répondre à la question, intéressante pour le coup, qui suit immédiatement cette affirmation gratuite et un peu niaise (Qu'est-ce-que la fragilité ?), je dirais que le commun voit souvent de la fragilité où il y a de la sensibilité, et la force d'un choix où l'on ne trouve que faiblesse et complaisance.

Ma grande tendresse pour les "azimutés" vient sans doute de là : Je ne perçois pas la perméabilité aux enjeux éthiques et existentiels comme une fragilité mais comme une preuve d'intelligence, le dernier instrument de contrôle sur sa destinée. Souffrir parce que je me sens mal, souffrir parce que je me comporte mal, chercher des causes à cette souffrance, renverser la table d'opération, tout ça ne me semble pas un "problème", mais la solution naturellement mise en place par un esprit fait pour la liberté et la dignité dans un monde qui nous veut esclaves et mesquins. C'est un problème pour ceux qui postulent que "l'amour" est l'alpha et l'omega de l'existence. Pour ceux qui veulent "se sentir bien dans ma tête et dans mon corps". Pour ceux qui cherchent un modus vivendi tranquille et pas menaçant, où ils pourront ranger sans violence leur petites cases d'asservissement automatisé (les 35 heures de la semaine, les 4 heures sup qui permettent de mettre de côté pour la semaine de vacances au club med, la soupe knorr du môme à réchauffer entre 18h30 et 21h chaque jour, le mercredi soir libre pour la sortie Saint-Valentin, la date de péremption des yaourts, les pilates du jeudi soir, le budget du mois qui doit rembourser le leasing de la golf, etc). J'ai fait le choix inverse. Ou plus exactement, et pour ne pas donner l'illusion d'une fierté déplacée, j'ai subi mon instinct qui me contraignait à l'inverse. Je travaille quand j'ai envie d'argent, j'ai parfois dû vendre mes meubles et choisir entre fumer et manger pour continuer à fuir le monde du salariat tertiaire. Je n'ai pas et ne veux pas de "salaire", de "vacances", de gosse, de Saint-Valentin, de "hobbies", de "passions", de "sports de la semaine", de programme télé, d'agenda, de psy, de nourriture dans mon frigo, d'armoire pour ranger mes vêtements, de table à manger, ni rien d'approchant ces symboles de l'enfer.

Nous ne nous connaissons pas. Tu ne sais rien de plus de ma vie que je ce que je devine de la tienne. Et dans ce vide binaire, nous demeurons pour ainsi dire étrangers. Mais pour boucler un genre de conclusion, quand je pense à ma vie et que je lis tes posts, je me dis : plutôt l'écorchage. Je ne veux pas "n'avoir que les mots (mièvres) d'une ex en tête pendant 3 jours". Je ne veux pas "avoir rdv autour d'un café pour parler de tout et de rien". Je ne suis pas "déterminé à avoir une vie sereine équilibrée". Il ne faut pas m'en vouloir pour si peu : c'est que, sans respecter beaucoup la vie, j'ai pas envie de crever tout de suite, et que je préfère le supplice au décès clinique. Appelle ça l'instinct. Plutôt "écorché vif" que mort de cette "vie sereine équilibrée".
Sentimentale a écrit :Je ne juge pas je ne dis rien je constate..donc zen.
Je suis zen. Très zen. C'est d'ailleurs, en grande partie, le zen qui m'a amené aux considérations développées plus haut. Ce qui n'a d'ailleurs pas grand-chose à voir avec le sujet puisque tu utilises "zen" dans le (contre)sens de "calme d'apparence" et "docile".

Mais je me dis à présent que je n'ai aucune raison d'être calme. Justement parce que tu ne juges pas. Justement parce que tu ne dis rien. La première cause de souffrance dans mon univers, c'est de tomber sur cette suite infinie de gens sans visage qui présentent comme une "excuse" leur absence de jugement, qui ont tant renversé la pensée contre elle-même à force d'aliénation morbide qu'ils pensent me rassurer en m'informant qu'ils ne disent rien. Ces créatures hybrides et monstrueuses ... tolérantes ... qui se flattent de ne pas penser, ni juger, ni dire quoi que ce soit lorsqu'ils discutent. Ou bavardent, plus exactement. Mon zen commencera à être calme et bienveillant quand je tomberai sur quelqu'un qui me juge, qui pense, qui aurait honte de parler sans rien dire. Un être humain en somme. D'ici là, l'écorché vif, et viva la muerte !
Sentimentale a écrit :Je voulais juste te le dire en toute sincérité. Bon dimanche
Je ne sais pas ce que tu as dit, en toute sincérité ou hypocritement. Mais cela m'a fourni l'occasion de parler un peu de ma manière de voir les choses, qui profitera peut-être à quelqu'un, quelque part. Bon dimanche à toi, mignonne.
#952667
bonsoir perdu DR
Je travaille quand j'ai envie d'argent, j'ai parfois dû vendre mes meubles et choisir entre fumer et manger pour continuer à fuir le monde du salariat tertiaire. Je n'ai pas et ne veux pas de "salaire", de "vacances", de gosse, de Saint-Valentin, de "hobbies", de "passions", de "sports de la semaine", de programme télé, d'agenda, de psy, de nourriture dans mon frigo, d'armoire pour ranger mes vêtements, de table à manger, ni rien d'approchant ces symboles de l'enfer.
tout pareil!
sauf que j'ai un gosse, et qu'entre fumer ou manger, je ne me pose pas de questions, je fume d'abord ...
. Mais cela m'a fourni l'occasion de parler un peu de ma manière de voir les choses, qui profitera peut-être à quelqu'un, quelque part.
bah , ça vaut ce que ça vaut, mais moi j'en profite en tout cas .

merci à toi du coup, et bonne soirée
#952758
Et bien moi j ai envie de croire que lorsqu un ex nous dit qu il nous aime ou qu on lui manque cela est vrai.
Peut importe qu il est quelqu un d autre il ressent ça et c est tout.
Moi j ai envie de croire qu un ex nous a suffisamment fait assez de mal en rompant et qu il n y a donc aucun intérêt a nous achever en disant cela
Moi j ai envie de croire qu un ex qui ment en disant cela ne peux plus se regarder en face
#952771
Oui perdu, cela aura été pour moi profitable et libérateur de lire ton post.

Ne bénéficiant pas de l'aisance dialectique dont tu disposes, je sais en apprécier néanmoins les bienfaits et pense pouvoir malgré tout saisir le message dans sa globalité, au moins pour le post ci-dessus... ;)

Je ne ressens que trop bien le sentiment de liberté de savoir s'affranchir de toutes ces normes sociales, où le futile se transforme en besoin, travestissant l'essence même de nos priorités, réduites dans le champ mercantile de la consommation de masse...

Il y' a effectivement un terreau favorable à développer une certaine retenue, lorsque l'on devine le dessein que nous réservent nos maîtres

Prisonniers de l'inutile... (Salut Gérard!)