BY petitesouris - 09 oct. 2014, 00:30
- 09 oct. 2014, 00:30
#951398
Bonsoir à tous (tes),
en fait je ne suis pas ici pour récupérer mon ex, j'ai beaucoup lu Antoine (et vu ses vidéos) car j'aime le discours positif dont il témoigne pour la reconstruction post-rupture. Je viens bien sur de me faire larguer, mais j'ai tellement souffert lors de cette relation que je ne suis pas sure de vouloir reconquérir mon ex. Je dis "pas sure" car je suis toutefois confuse, mon cœur ressentant toujours des sentiments pour cet homme mais ma tête m'interdisant de le récupérer, comprenant que je suis surement dans un cercle vicieux de répétition de scénarios nocifs.
Si le cœur vous en dit, je vous raconte en quelques lignes mon histoire.
J'ai rencontré cet homme il y a 2 ans 1/2 maintenant et nous avons vécu ensemble presque 2 ans.
J'ai pourtant très longtemps refusé de vivre en couple ayant peur de vivre justement ce que j'ai vécu avec lui, j'ai donc eu de longues histoires mais peu de vies communes.
Pourtant lui a su rapidement (6 mois après notre rencontre) me mettre en confiance et à me convaincre de tenter l'aventure, m'attirant avec un beau projet de couple : vivre ensemble puis acheter une maison ensemble.
Il a vraiment été charmant, prévenant, attentionné et fiable surtout jusqu'à notre emménagement. C'est le premier jour de ce dernier que tout a basculé. Il m'a crié dessus devant toutes les personnes présentes pour un carton pas assez bien fait à son gout. J'ai tellement été surprise que je me suis retrouvée coincée avec un beau lumbago et ai du subir pour la première fois de ma vie des infiltrations.
Après ça a été l'escalade : il s'est révélé être caractériel, criant pour un oui pour un non, n'avait jamais envie de rien faire avec moi (toujours fatigué), par contre très peu présent à la maison (la semaine normal, il bosse beaucoup, mais le WE il avait toujours mieux à faire... dehors), même le cinéma j'ai rapidement cessé de le lui proposer, nous n'y sommes allés que 3 fois au début de notre histoire, chaque fois il s'endormait et ronflait, j'étais gênée par le mécontentement de nos voisins. J'ai plusieurs fois tenté de dialoguer avec lui pour tenter de comprendre ce qui ne fonctionnait pas, je me suis toujours trouvée face à un mur avec toujours comme objection "ah ça y est encore une discussion de m...". Bref dès que nous avons vécu ensemble (qu'il a obtenu ce qu'il voulait bien sur), j'ai eu l'impression de me retrouver face à un monstre, je n'ai plus reconnu l'homme que j'avais rencontré. Par dessus le marché, j'ai découvert peu avant mon départ définitif (il y a une dizaine de jours) qu'il m'avait trompé, en tombant sur des historiques de chats msn, je n'ai jamais eu accès à son téléphone et c'est tant mieux je crois que j'en aurais été encore plus malade, ou du moins qu'il avait dépensé une énergie dingue à essayer de convaincre des femmes (parfois jusqu'à 2h du matin, tiens là bizarrement pas de fatigue), de le recevoir chez elles, leur proposant une nuit de calins (la première fois qu'il l'a fait c'était peu avant notre emménagement).
Bien sur, d'après lui notre séparation est toute de ma faute. C'est vrai que j'ai connu durant notre relation qq soucis personnels, j'ai perdu mon emploi, et surtout toute ma confiance en moi, d'une part à cause de ce licenciement mais surtout à cause de son attitude à lui, qui ne me soutenait bien sur pas mais surtout trouvait encore ça comme excuse pour me crier dessus. Je me suis alors repliée sur moi-même et ai connu une grosse période de déprime durant laquelle je me suis un peu laissée aller c'est vrai, j'avais pris du poids et je n'avais plus envie de prendre soin de moi (il me le reprochait mais m'avait aussi beaucoup reproché la moindre dépense, je n'osais même plus aller chez le coiffeur).
Bref étant quelqu'un qui se remet facilement en question (normal quand on manque de confiance en soi), j'ai accepté ses reproches et lui ai dit avant de partir (il a finalement acheté sa maison... seul, quant à moi j'ai cherché et trouvé une solution pour partir de mon côté, sans le lui dire, je ne le lui ai annoncé que le jour de la signature de mon bail) que j'avais tout compris, qu'il avait raison, que je n'aurais pas du tant me laisser aller et que j'allais travailler à me reconstruire pour m'améliorer.
De son côté il a reconnu avoir commis des erreurs mais jamais jamais il ne s'en sent responsable : s'il m'a trompée c'est de ma faute (je n'avais qu'à pas me laisser aller), s'il me criait dessus, ben c'est de ma faute je n'avais qu'à pas faire de bêtises (comme si j'étais une gosse), etc... Bref aucune prise de responsabilité et aucune remise en question de sa part, d'où ma raison qui m'interdit de lui laisser la porte ouverte.
Parce que cerise sur le gâteau, le jour où je lui ai annoncé que ça y est j'avais compris qu'on ne parviendrait pas à avancer ensemble et que donc je partais et que je préférais couper les ponts, il a été pris de panique, il m'a dit qu'il ne voulait pas me perdre, qu'il avait besoin de moi et qu'il ne voulait pas que je coupe les ponts, allant même jusqu'à pleurer devant moi (même sa mère m'a dit qu'elle ne l'avait jamais vu pleurer, donc pas du tout son genre).
Etant perdue et confuse (malgré tout encore de l'attachement et de l'attirance entre nous), j'ai commencé un SR, qu'il n'arrêtait pas de briser, des appels ou sms tous les jours, comme je ne répondais pas il insistait jusqu'à 10 appels par jour. Je me suis donc fâchée il y a 3 jours lui expliquant que j'avais besoin de prendre cette distance pour me reconstruire et que je reviendrais vers lui le jour où je me sentirais prête (cad moins confuse) et que donc je le sommais d'arrêter sur le champ ses nombreux appels quotidiens. Depuis il respecte ça.
Bon ma question a moi aujourd'hui est comment n'ai je pas vu arriver ça ?
Je sais que je manque de confiance en moi, j'ai fait une thérapie de plusieurs années pour comprendre ça et que j'ai un besoin viscéral de prendre soin (dans la mesure de mes limites) de mes proches.
Comment ne pas retomber dans le même piège (j'ai 43 ans comme quoi ça arrive à tout âge) la prochaine fois et me ressortir plus forte et grandie de cette (sale) histoire ?
Est ce que là où la thérapie a échoué pour moi, le coaching pourrait m'aider ?
Merci en tous cas de m'avoir lue.
en fait je ne suis pas ici pour récupérer mon ex, j'ai beaucoup lu Antoine (et vu ses vidéos) car j'aime le discours positif dont il témoigne pour la reconstruction post-rupture. Je viens bien sur de me faire larguer, mais j'ai tellement souffert lors de cette relation que je ne suis pas sure de vouloir reconquérir mon ex. Je dis "pas sure" car je suis toutefois confuse, mon cœur ressentant toujours des sentiments pour cet homme mais ma tête m'interdisant de le récupérer, comprenant que je suis surement dans un cercle vicieux de répétition de scénarios nocifs.
Si le cœur vous en dit, je vous raconte en quelques lignes mon histoire.
J'ai rencontré cet homme il y a 2 ans 1/2 maintenant et nous avons vécu ensemble presque 2 ans.
J'ai pourtant très longtemps refusé de vivre en couple ayant peur de vivre justement ce que j'ai vécu avec lui, j'ai donc eu de longues histoires mais peu de vies communes.
Pourtant lui a su rapidement (6 mois après notre rencontre) me mettre en confiance et à me convaincre de tenter l'aventure, m'attirant avec un beau projet de couple : vivre ensemble puis acheter une maison ensemble.
Il a vraiment été charmant, prévenant, attentionné et fiable surtout jusqu'à notre emménagement. C'est le premier jour de ce dernier que tout a basculé. Il m'a crié dessus devant toutes les personnes présentes pour un carton pas assez bien fait à son gout. J'ai tellement été surprise que je me suis retrouvée coincée avec un beau lumbago et ai du subir pour la première fois de ma vie des infiltrations.
Après ça a été l'escalade : il s'est révélé être caractériel, criant pour un oui pour un non, n'avait jamais envie de rien faire avec moi (toujours fatigué), par contre très peu présent à la maison (la semaine normal, il bosse beaucoup, mais le WE il avait toujours mieux à faire... dehors), même le cinéma j'ai rapidement cessé de le lui proposer, nous n'y sommes allés que 3 fois au début de notre histoire, chaque fois il s'endormait et ronflait, j'étais gênée par le mécontentement de nos voisins. J'ai plusieurs fois tenté de dialoguer avec lui pour tenter de comprendre ce qui ne fonctionnait pas, je me suis toujours trouvée face à un mur avec toujours comme objection "ah ça y est encore une discussion de m...". Bref dès que nous avons vécu ensemble (qu'il a obtenu ce qu'il voulait bien sur), j'ai eu l'impression de me retrouver face à un monstre, je n'ai plus reconnu l'homme que j'avais rencontré. Par dessus le marché, j'ai découvert peu avant mon départ définitif (il y a une dizaine de jours) qu'il m'avait trompé, en tombant sur des historiques de chats msn, je n'ai jamais eu accès à son téléphone et c'est tant mieux je crois que j'en aurais été encore plus malade, ou du moins qu'il avait dépensé une énergie dingue à essayer de convaincre des femmes (parfois jusqu'à 2h du matin, tiens là bizarrement pas de fatigue), de le recevoir chez elles, leur proposant une nuit de calins (la première fois qu'il l'a fait c'était peu avant notre emménagement).
Bien sur, d'après lui notre séparation est toute de ma faute. C'est vrai que j'ai connu durant notre relation qq soucis personnels, j'ai perdu mon emploi, et surtout toute ma confiance en moi, d'une part à cause de ce licenciement mais surtout à cause de son attitude à lui, qui ne me soutenait bien sur pas mais surtout trouvait encore ça comme excuse pour me crier dessus. Je me suis alors repliée sur moi-même et ai connu une grosse période de déprime durant laquelle je me suis un peu laissée aller c'est vrai, j'avais pris du poids et je n'avais plus envie de prendre soin de moi (il me le reprochait mais m'avait aussi beaucoup reproché la moindre dépense, je n'osais même plus aller chez le coiffeur).
Bref étant quelqu'un qui se remet facilement en question (normal quand on manque de confiance en soi), j'ai accepté ses reproches et lui ai dit avant de partir (il a finalement acheté sa maison... seul, quant à moi j'ai cherché et trouvé une solution pour partir de mon côté, sans le lui dire, je ne le lui ai annoncé que le jour de la signature de mon bail) que j'avais tout compris, qu'il avait raison, que je n'aurais pas du tant me laisser aller et que j'allais travailler à me reconstruire pour m'améliorer.
De son côté il a reconnu avoir commis des erreurs mais jamais jamais il ne s'en sent responsable : s'il m'a trompée c'est de ma faute (je n'avais qu'à pas me laisser aller), s'il me criait dessus, ben c'est de ma faute je n'avais qu'à pas faire de bêtises (comme si j'étais une gosse), etc... Bref aucune prise de responsabilité et aucune remise en question de sa part, d'où ma raison qui m'interdit de lui laisser la porte ouverte.
Parce que cerise sur le gâteau, le jour où je lui ai annoncé que ça y est j'avais compris qu'on ne parviendrait pas à avancer ensemble et que donc je partais et que je préférais couper les ponts, il a été pris de panique, il m'a dit qu'il ne voulait pas me perdre, qu'il avait besoin de moi et qu'il ne voulait pas que je coupe les ponts, allant même jusqu'à pleurer devant moi (même sa mère m'a dit qu'elle ne l'avait jamais vu pleurer, donc pas du tout son genre).
Etant perdue et confuse (malgré tout encore de l'attachement et de l'attirance entre nous), j'ai commencé un SR, qu'il n'arrêtait pas de briser, des appels ou sms tous les jours, comme je ne répondais pas il insistait jusqu'à 10 appels par jour. Je me suis donc fâchée il y a 3 jours lui expliquant que j'avais besoin de prendre cette distance pour me reconstruire et que je reviendrais vers lui le jour où je me sentirais prête (cad moins confuse) et que donc je le sommais d'arrêter sur le champ ses nombreux appels quotidiens. Depuis il respecte ça.
Bon ma question a moi aujourd'hui est comment n'ai je pas vu arriver ça ?
Je sais que je manque de confiance en moi, j'ai fait une thérapie de plusieurs années pour comprendre ça et que j'ai un besoin viscéral de prendre soin (dans la mesure de mes limites) de mes proches.
Comment ne pas retomber dans le même piège (j'ai 43 ans comme quoi ça arrive à tout âge) la prochaine fois et me ressortir plus forte et grandie de cette (sale) histoire ?
Est ce que là où la thérapie a échoué pour moi, le coaching pourrait m'aider ?
Merci en tous cas de m'avoir lue.