- 26 sept. 2014, 14:45
#947001
Bonjour à tous,
Voilà maintenant deux mois (et des poussières) que je vous lis, que je tente de retrouver des ruptures similaires à la mienne et me console en constatant que je ne suis pas la seule.
Je vous explique. J'ai été durant un an et demi avec un garçon, mon premier. J'avais vingt ans, j'avais beaucoup de mal à me laisser aller dans la relation de peur de devenir dépendante de lui. Je lui en ai fais bavé, j'ai rompu des milliers de fois en prétextant que je n'étais pas prête et c'était peut-être le cas. Finalement, à force d'amour de sa part, je suis parvenue à dépasser ça. Il était fou de moi et tout chez moi était prétexte à compliment. Durant toute notre relation, il était très souvent en demande de moi et parfois, je passais des jours et des nuits chez lui, pour lui faire plaisir, surtout. En résumé, on peut dire que je tenais les rennes de la relation, il était tellement amoureux que je me pensais à l'abri et peut-être ne l'ai-je pas suffisamment valorisé, je ne sais pas. Dans tous les cas, nous étions très (trop?) souvent ensemble.
Au mois de mai de cette année, j'ai décidé de rompre, je doutais de mes sentiments. Il en a pleuré, très longtemps et tous deux assaillis par la tristesse, nous avons décidé de réessayer. Le mois qui a suivi était tout à fait correct, compte tenu du fait que nous avions chacun des examens de fin d'année. Nous étions amoureux et lui voulait que l'on habite ensemble. On a même visité un appart mais j'ai préféré attendre, de peur de mettre notre relation en péril. Deux semaines plus tard, à la fin de ses examens, je reçois un appel de sa part, encore une fois il me demande si je suis libre, je lui manque et il me dit qu'il m'aime mais je n'ai pas fini les miens, d'examens alors il devra patienter. Deux jours plus tard, le lendemain de sa soirée de fin d'examens, je passe chez lui. Il est bizarre, presque distant mais je mets ça sur le compte de la fatigue, il n'est jamais comme ça. Je lui envoie tout de même un sms pour lui demander ce qu'il en est et là, le couperet tombe.
Il me dit qu'il ne souhaite plus être avec moi car il aimerait changer, il n'a pas fait grand chose de constructif cette année, pas d'activités, il n'aime pas ses études et là, l'année scolaire qui arrive marquera le début du nouveau lui. En effet, il rentre finalement en master et après trois ans d'un bachelier qu'il a détesté, il sait que désormais ses cours lui plairont, qu'il fera plein de rencontres, plein d'activités. Il veut un changement radical. Il me dit :"Je me projette et ce sera génial". Je n'y crois pas, je mets ça sur le dos de la fin d'examen qui marque le début de la liberté et autant de lubies qui l'accompagne.
C'était il y a deux mois. Ces deux derniers mois, nous avons continué à nous voir. Il agi de la même manière avec moi qu'avant, il me câline, me complimente et parfois, il me dit qu'il m'aime. Malgré tout, il veut être tout seul et je n'ai aucun moyen de communiquer avec lui là-dessus. Ses amis non plus d'ailleurs. Il est buté, sa décision est prise et à aucun moment, il n'est possible de parler de ça. Après deux mois durant lesquels j'ai eu l'impression d'être à ses basks, de n'avoir plus de fierté. Je lui demande (chose que je n'avais pas faite jusqu'alors) s'il veut se remettre avec moi. Et la réponse étant non, je décide de couper tous contacts. Il part une semaine avec des amis, durant son voyage, il tente de m'appeler et à son retour, je décide de répondre. Je lui ai manqué, il aurait voulu que je sois là, blablabla et aimerait qu'on se voit mais je refuse. Il me répond qu'il comprend, que si je ne souhaite plus lui parlé, c'est ok pour lui, il me souhaite plein de belles choses pour la suite. On se revoit plus tard à une soirée, il veut, je cite "me faire un gros câlin", que je dorme chez lui, je lui dis non. Plus tard, je reçois un smiley triste. Mais, parce qu'il existe toujours un mais, je finis par craquer, un soir, lorsqu'il me demande de venir chez lui. J'accepte et il vient me chercher sur le chemin, me prend par les épaules, etc. Je le vois, il est super heureux de me voir. Il se cale contre moi dans le lit, me répète à quel point il me trouve belle, que je suis une fille à part, en gros, les compliments habituels. Il veut me masser, m'achète des croissants le matin, me montre le cadeau qu'il m'a acheté durant ses vacances. Je dois préciser que mon ex, est terrorisé par l'idée de perdre son temps mais qu'il a quand même tendance à le faire très souvent. Et le problème justement, c'est que le lendemain, bien que je lui propose de faire quelque chose ou alors que je m'en aille, il veut que je reste, toute la journée et toute la journée, il ne fait que me coller, il veut qu'on traîne un peu au lit, tout en me reprochant de ne rien faire. AUCUN SENS. Et toutes les fois où on s'est vu, c'était comme ça. Même son frère me le dit, il veut faire des choses mais il est le premier à préférer me câliner ou que sais-je encore quand je suis là.
Récemment, je décide de recouper les ponts mais il m'appelle trois jours plus tard. Je suis malade et ça l'attriste, "je n'aime pas quand tu es malade". (oui, je l'indique car plus tard, il me dira que s'il m'a appelé c'est parce que j'étais malade et qu'il voulait prendre de mes nouvelles. OR, je le lui ai appris durant l'appel. Il n'assume rien). Et le lendemain, je le croise sur le campus de la fac. Comme toujours, il a du mal à rester à sa place, me prend dans ses bras, me complimente et ne me laisse pas m'en aller. Le lendemain, on discute de nous. Il me dit qu'il m'adore, que je suis une fille géniale mais qu'il ne veut plus être avec moi et qu'il ne veut pas me perdre. Je lui manque parfois mais il "sera fort maintenant" et ne me contactera plus. Il veut qu'on soit amis mais il en est incapable, il est incapable de ne pas me toucher ou de me complimenter ou de ne pas me regarder avec ses yeux de merlans fris quand je lui refuse un câlin. Il m'a dit qu'il ne le ferait plus, qu'il ne me contacterait plus. Cela fait trois jours.
Je suis navrée pour l'énorme pavé mais j'ai indiqué tous les éléments qui me semblaient nécessaires à la compréhension de mon histoire. Aujourd'hui, je suis fatiguée mentalement. Je me détache et en même temps, ça me fait peur car "et s'il revenait?" Ce serait du gâchis. Je ne comprends pas non plus pourquoi il semble si peu attristé quand on parle de ne plus se voir. Ai-je été toute seule dans cette relation? Il pleurait il y a encore trois mois et là, il semble tout à fait à l'aise avec cette idée. J'espère que vous pourrez m'éclairer davantage. Mes amis, bien qu'ils soient présents, ont tendance à soit minimiser ma détresse soit à être trop tranchants, "LAISSE TOMBER, C'EST UN CON". Donc je me tourne vers vous, vous qui avez la distance nécessaire pour être plus objectifs.
Voilà maintenant deux mois (et des poussières) que je vous lis, que je tente de retrouver des ruptures similaires à la mienne et me console en constatant que je ne suis pas la seule.
Je vous explique. J'ai été durant un an et demi avec un garçon, mon premier. J'avais vingt ans, j'avais beaucoup de mal à me laisser aller dans la relation de peur de devenir dépendante de lui. Je lui en ai fais bavé, j'ai rompu des milliers de fois en prétextant que je n'étais pas prête et c'était peut-être le cas. Finalement, à force d'amour de sa part, je suis parvenue à dépasser ça. Il était fou de moi et tout chez moi était prétexte à compliment. Durant toute notre relation, il était très souvent en demande de moi et parfois, je passais des jours et des nuits chez lui, pour lui faire plaisir, surtout. En résumé, on peut dire que je tenais les rennes de la relation, il était tellement amoureux que je me pensais à l'abri et peut-être ne l'ai-je pas suffisamment valorisé, je ne sais pas. Dans tous les cas, nous étions très (trop?) souvent ensemble.
Au mois de mai de cette année, j'ai décidé de rompre, je doutais de mes sentiments. Il en a pleuré, très longtemps et tous deux assaillis par la tristesse, nous avons décidé de réessayer. Le mois qui a suivi était tout à fait correct, compte tenu du fait que nous avions chacun des examens de fin d'année. Nous étions amoureux et lui voulait que l'on habite ensemble. On a même visité un appart mais j'ai préféré attendre, de peur de mettre notre relation en péril. Deux semaines plus tard, à la fin de ses examens, je reçois un appel de sa part, encore une fois il me demande si je suis libre, je lui manque et il me dit qu'il m'aime mais je n'ai pas fini les miens, d'examens alors il devra patienter. Deux jours plus tard, le lendemain de sa soirée de fin d'examens, je passe chez lui. Il est bizarre, presque distant mais je mets ça sur le compte de la fatigue, il n'est jamais comme ça. Je lui envoie tout de même un sms pour lui demander ce qu'il en est et là, le couperet tombe.
Il me dit qu'il ne souhaite plus être avec moi car il aimerait changer, il n'a pas fait grand chose de constructif cette année, pas d'activités, il n'aime pas ses études et là, l'année scolaire qui arrive marquera le début du nouveau lui. En effet, il rentre finalement en master et après trois ans d'un bachelier qu'il a détesté, il sait que désormais ses cours lui plairont, qu'il fera plein de rencontres, plein d'activités. Il veut un changement radical. Il me dit :"Je me projette et ce sera génial". Je n'y crois pas, je mets ça sur le dos de la fin d'examen qui marque le début de la liberté et autant de lubies qui l'accompagne.
C'était il y a deux mois. Ces deux derniers mois, nous avons continué à nous voir. Il agi de la même manière avec moi qu'avant, il me câline, me complimente et parfois, il me dit qu'il m'aime. Malgré tout, il veut être tout seul et je n'ai aucun moyen de communiquer avec lui là-dessus. Ses amis non plus d'ailleurs. Il est buté, sa décision est prise et à aucun moment, il n'est possible de parler de ça. Après deux mois durant lesquels j'ai eu l'impression d'être à ses basks, de n'avoir plus de fierté. Je lui demande (chose que je n'avais pas faite jusqu'alors) s'il veut se remettre avec moi. Et la réponse étant non, je décide de couper tous contacts. Il part une semaine avec des amis, durant son voyage, il tente de m'appeler et à son retour, je décide de répondre. Je lui ai manqué, il aurait voulu que je sois là, blablabla et aimerait qu'on se voit mais je refuse. Il me répond qu'il comprend, que si je ne souhaite plus lui parlé, c'est ok pour lui, il me souhaite plein de belles choses pour la suite. On se revoit plus tard à une soirée, il veut, je cite "me faire un gros câlin", que je dorme chez lui, je lui dis non. Plus tard, je reçois un smiley triste. Mais, parce qu'il existe toujours un mais, je finis par craquer, un soir, lorsqu'il me demande de venir chez lui. J'accepte et il vient me chercher sur le chemin, me prend par les épaules, etc. Je le vois, il est super heureux de me voir. Il se cale contre moi dans le lit, me répète à quel point il me trouve belle, que je suis une fille à part, en gros, les compliments habituels. Il veut me masser, m'achète des croissants le matin, me montre le cadeau qu'il m'a acheté durant ses vacances. Je dois préciser que mon ex, est terrorisé par l'idée de perdre son temps mais qu'il a quand même tendance à le faire très souvent. Et le problème justement, c'est que le lendemain, bien que je lui propose de faire quelque chose ou alors que je m'en aille, il veut que je reste, toute la journée et toute la journée, il ne fait que me coller, il veut qu'on traîne un peu au lit, tout en me reprochant de ne rien faire. AUCUN SENS. Et toutes les fois où on s'est vu, c'était comme ça. Même son frère me le dit, il veut faire des choses mais il est le premier à préférer me câliner ou que sais-je encore quand je suis là.
Récemment, je décide de recouper les ponts mais il m'appelle trois jours plus tard. Je suis malade et ça l'attriste, "je n'aime pas quand tu es malade". (oui, je l'indique car plus tard, il me dira que s'il m'a appelé c'est parce que j'étais malade et qu'il voulait prendre de mes nouvelles. OR, je le lui ai appris durant l'appel. Il n'assume rien). Et le lendemain, je le croise sur le campus de la fac. Comme toujours, il a du mal à rester à sa place, me prend dans ses bras, me complimente et ne me laisse pas m'en aller. Le lendemain, on discute de nous. Il me dit qu'il m'adore, que je suis une fille géniale mais qu'il ne veut plus être avec moi et qu'il ne veut pas me perdre. Je lui manque parfois mais il "sera fort maintenant" et ne me contactera plus. Il veut qu'on soit amis mais il en est incapable, il est incapable de ne pas me toucher ou de me complimenter ou de ne pas me regarder avec ses yeux de merlans fris quand je lui refuse un câlin. Il m'a dit qu'il ne le ferait plus, qu'il ne me contacterait plus. Cela fait trois jours.
Je suis navrée pour l'énorme pavé mais j'ai indiqué tous les éléments qui me semblaient nécessaires à la compréhension de mon histoire. Aujourd'hui, je suis fatiguée mentalement. Je me détache et en même temps, ça me fait peur car "et s'il revenait?" Ce serait du gâchis. Je ne comprends pas non plus pourquoi il semble si peu attristé quand on parle de ne plus se voir. Ai-je été toute seule dans cette relation? Il pleurait il y a encore trois mois et là, il semble tout à fait à l'aise avec cette idée. J'espère que vous pourrez m'éclairer davantage. Mes amis, bien qu'ils soient présents, ont tendance à soit minimiser ma détresse soit à être trop tranchants, "LAISSE TOMBER, C'EST UN CON". Donc je me tourne vers vous, vous qui avez la distance nécessaire pour être plus objectifs.