- 07 sept. 2014, 14:51
#939247
Salut à tous, je sors d'un truc difficile, comme tout le monde ici, c'est pas évident de me présenter mais je vais commencer.
Mon histoire est des plus atypiques et a débuté il y a un peu plus d'un an, fin juillet 2013, en vacances, où nous avons eu un coup de foudre, avons remarqué nos affinités, etc. Je vais être cash, c'était une histoire très spéciale, j'avais alors 20 ans, et elle 14 ans. Aujourd'hui j'en ai donc 21, elle 15. De plus, elle est la fille du monsieur qui sort avec ma mère depuis 1 an, et nous vivons sur Paris, alors que ma copine vit chez sa mère en Auvergne. Bien qu'on ait jamais grandi ensemble et qu'on se soit vus pour la première fois au mois de décembre 2012, je me dis que cette relation pourra vous paraître étrange ou malsaine. Cependant les faits étaient là : nous étions fous amoureux, on partageait plein de choses, elle est très mature pour son âge et physiquement elle fait 18 ans facilement, de l'avis unanime de tous ceux qui la fréquentaient, même son père, qui a d'ailleurs donné son accord à notre relation après quelques temps de réflexions, tout en émettant des réserves pour qu'on ne passe pas à l'acte. Disons qu'il a donné son accord il y a environ un an, vers la fin du mois d'août. Sachant son âge, j'ai promis de respecter cet accord.
Un fait très important et qui a marqué notre relation, c'est que la mère de ma copine, qui vit en Auvergne et a la garde sur elle (le père ne la voit que pendant les vacances), elle n'était pas au courant de notre relation. Le père ne voulait pas l'en tenir informée car il savait qu'elle s'en servirait comme prétexte contre lui afin de ne pas lui laisser ses enfants pendant les vacances. En fait, ses parents sont dans une situation infernale où la mère a la garde "permanente" (je ne connais pas le terme exact), et le père a le droit de visite et hébergement lors des vacances scolaires. On se voyait ainsi à la Toussaint, Noël, et normalement on aurait du se voir après évidemment... La mère, en toute objectivité, est faible psychologiquement, a déjà menacé de se suicider il y a quelques années, et a maintes fois menacé ses enfants de tout un tas de choses s'ils montraient le désir de voir leur père. Leur beau-père est un vrai taré, apparemment des spécialistes ont dit que son cas relevait de la psychiatrie ; il a déjà traité ma copine de tous les noms (des choses vraiment dégueulasses), tout en insultant son père, et a tenté de la battre physiquement, et surtout psychologiquement, à maintes reprises. J'en reparlerai plus bas.
On s'est vus en décembre, seulement voilà : après quelques mois de relations, nous n'avons pas pu retenir nos ardeurs, elle voulait faire des choses. Nous nous embrassions nus et amoureux, partout, et elle m'a fait une fellation. J'en avais envie, elle aussi, on l'a fait. J'ai insisté sur le fait de ne pas 'aller plus loin alors' qu'elle le réclamait. Nous n'avons jamais fait l'amour, et j'en suis très fier, je la respecte. Seulement voilà, une fellation, c'était déjà une erreur, elle était trop jeune, je m'en suis rendu compte après. Mais le pire, c'est que sa mère l'a appris. En février, elle a lu un texto de sa fille dans lequel nous parlions de nos petits moments intimes de manière très décontractée... Et là ça a été le début d'un enfer. Son père a perdu confiance en nous, bien qu'on l'ait un peu regagnée depuis... et puis surtout il s'est inquiété de ne plus revoir ses enfants, la mère ayant du grain à moudre facile contre lui. Elle a monté le petit frère de ma copine contre son père, si bien qu'il a dit très longtemps qu'il ne désirait plus lui parler. En vérité, ce frère, ainsi que ma copine, sont allés en colonie en août 2014 (désinscription impossible donc la mère n'avait pas le choix !) et il a pu voir son père et était très content de le revoir... voyez l'enfant manipulé. Mais revenons à février. La mère verrouille tout et refuse de laisser ses enfants voir son père. De plus elle porte plainte contre moi, ma copine et son petit frère de 11 ans sont entendus, bref, un vrai cauchemar, mais la police promet que je n'aurai rien si tout se passe normalement. Mais voilà impossible de se revoir dans ces conditions. Et ma copine qui fait de la résistance a droit ensuite à des menaces puis des remarques débiles et blessantes sur son physique, sa coiffure, sa manière de s'habiller... de la part de sa mère et son beau-père ! Un enfer...
Catastrophe ? Oui et non... il y avait de l'espoir. Il y a eu des auditions de prévues entre les parents, dont plusieurs reportées (notamment suite à une grève des avocats), et jusqu'à ce jour nous tenions notre relation grâce à un téléphone que je lui ai envoyé secrètement (l'autre est surveillé). On se parlait tout le temps, et vivions une relation à distance. Je lui promettais de la rassurer, que la situation allait s'arranger car son père avait toutes les chances de son côté et que sa mère est en tort. Difficile car en fait la situation ne s'est toujours pas arrangée, les audiences ont été reportées... je pense qu'elle a perdu confiance en ce que je disais, confiance en l'avenir, qu'elle est déçue à cause de ça. De mon côté j'ai été entendu et la police m'a dit que ça irait bien. Mais voilà, ce qu'il faut, c'est qu'on se voit. La mère ne les laisse jamais voir son père pour les vacances. Facile de se dire qu'elle fait ça pour protéger sa fille, mais en réalité elle prévoyait ce plan depuis très longtemps et l'avait annoncé au père avant même que celui-ci ne connaisse la mienne... Vous voyez, tout est tombé parfaitement pour qu'elle puisse bloquer le père, c'est tout. Elle se fichait de l'amour de sa fille, elle lui racontait que j'allais faire d'autres choses, que je la fréquentais seulement pour le sexe, et que je voyais d'autres filles en son absence. Elle ne la croyait pas évidemment, notre amour était plus fort, mais c'était très difficile à supporter pour elle. D'ailleurs elle a failli craquer au printemps, elle m'a révélé qu'elle me suspectait de la tromper. C'était idiot de sa part, mais pas de sa faute, je l'ai alors rassurée sans la faire culpabiliser et notre relation a poursuivi son cours, à distance toujours.
Impossible de se voir sur le papier, mais nous avons fait un tout petit extra. En juillet, je l'ai vue. Deux jours. Ses cours venaient de finir, elle a fait mine qu'ils continuaient alors je suis venu la voir en Auvergne, en séjournant dans un hotel entre les deux jours. Elle était super heureuse de me voir, c'était magnifique de se retrouver. Une de ses copines montrait aussi sa joie, et nous nous sommes retrouvés magnifiquement, en nous promettant de nous revoir en août car une audience aurait lieu à ce moment là... En fait, ces deux journées de juillet ont été écourtées à cause d'un imprévu : sa mère a eu des suspicions de fugue car elle a appris qu'il n'y avait pas cours, ils sont venus la chercher en ville, et je suis parti plus tôt que prévu pour pas qu'on se fasse griller, sans lui faire un vrai au-revoir. Situation horrible mais bon. On s'aimait à la folie et on voulait se revoir. Depuis des mois elle me disait qu'elle voulait faire l'amour (je ne l'ai jamais fait avec elle) car j'étais "l'homme de sa vie", elle disait vouloir passer sa vie avec moi. J'étais très aveuglé, je ne voyais même pas (ou ne voulait pas voir) qu'elle disait ça sans savoir car elle était jeune. Je pense qu'au fond de moi je savais, sinon je n'aurais pas dit "non". Mais bref, on s'aimait à la folie et on continuait de se parler.
L'audience d'août a été reportée... super, déception ultime et perte de confiance en l'avenir. Mais si vous avez lu jusque là, vous savez qu'en août elle a été en colonie à Paris. Début août. Elle était très occupée pendant cette colo car séjour bilingue avec plein d'activités, donc on s'est dits que si on se voyait on se verrait vraiment très peu. Et puis la mère a prévenu les animateurs de ne pas la laisser m'approcher, donc c'était tendu. Ne voulant pas la mettre dans la merde, je ne l'ai pas vue du tout. Triste déception, je pense que même si elle disait le contraire elle espérait que je vienne dans un élan d'amour et de courage. Je ne l'ai pas fait. De plus, pendant la colonie, je me sentais malheureux, l'impression d'être possessif et stupide car je demandais qu'on se parle davantage au téléphone au lieu de ne faire que de s'amuser (on se parlait à peine 10 minutes par soir et je supportais pas). Elle l'a très mal pris, on s'est disputés longuement sur ça, semble-t-il expliqués sur ce malentendu (je n'étais pas jaloux ni rien), mais pas suffisamment bien expliqués visiblement : elle me révélera deux semaines après qu'elle m'a trouvé "chiant et dégueulasse" pendant cette colo. Elle l'a dit au sein d'une autre dispute en vérité. Souvent les disputes révélent ce genre d'accusations auparavant cachées. On se disputait cette fois car je lui disais que je me sentais mal par rapport au fait qu'elle allait constamment en soirée, avec des inconnus, depuis quelques temps, et que de savoir que sa mère autorisait cela uniquement pour la caser avec d'autres mecs, ça me donnait la nausée. J'ai employé le mot "malsain", elle l'a vraiment retenu... Là elle a vraiment pris ça comme une crise de jalousie de ma part. Alors que tout ce que je voulais, c'était son aide... comme celle que je lui ai donnée au printemps. Mais elle ne comprenait pas... aujourd'hui je réalise que c'est normal, elle n'a que 15 ans, elle peut pas gérer ça aussi bien que je l'ai fait pour elle. Mais voilà, on s'est donc engueulés longuement par textos à cause de ça. Pendant une semaine je dirais. Ca fait deux grosses engueulades.
Nous sommes désormais le 7 septembre, et voilà que la rentrée a commencé depuis une semaine pour elle. Depuis la rentrée (un peu avant même), c'est la catastrophe, je vois qu'elle ne s'intéresse plus à ce que je fais, ne me demande jamais rien, répond évasivement aux textos, et ne m'appelle que lorsque je lui envoie un petit message. Quand on s'appelle, elle est toute contente, on est complices, on a nos petites références intimes, etc. le courant passe. Mais dans le fond je me dis que ça n'est pas normal qu'elle devienne aussi distante, elle me dit qu'elle ne sent pas comme dans un vrai couple avec moi car on ne peut pas s'embrasser. Je tente de la rassurer en lui disant que c'est une relation à distance avec un avenir derrière, qu'on a des choses à concrétiser... Mais elle ne semble pas me suivre, même si elle dit "oui..." (j'ai reçu plein de messages d'un seul mot, souvent des "oui..."). Alors je me dis qu'elle veut rompre sans qu'elle veuille me l'avouer... Je ne lui dis pas comme ça, je lui fais simplement part de ce que je ressens depuis quelques jours comme quelque chose de malsain, que je suis triste, etc. Elle semble montrer de l'indifférence, mais quand je lui demande si elle m'aime sincèrement, elle me dit que oui, ça n'est pas juste de l'affection. Elle me dit qu'elle serait contente de me voir et qu'elle m'embrasserait au premier regard... Mais alors, je lui demande pourquoi elle est si distante. Sa réponse : "parce que je suis paumée". Elle veut m'expliquer au téléphone, mais plus tard, car elle est un barbecue chez des potes et ça va se prolonger en soirée... Elle veut prendre son temps pour respirer, ce que je comprends, donc j'attends. La soirée s'est terminée cette nuit, du 6 au 7 septembre.
Finalement dans la nuit elle se décide à me parler par textos. Elle dit qu'elle ne ressent plus notre relation comme avant. Elle me dit aussi qu'elle a décidé trop tôt de s'engager, qu'elle était trop jeune. Elle a raison, j'ai été con de ne pas avoir vu ça plus tôt... Impossible pour une fille de son âge de s'engager "pour la vie", c'est stupide, comment n'ai-je pas pu le voir avant... Bref, elle dit qu'elle veut rompre... tout en gardant le contact (!!!), elle me dit que peut-être on se remettra ensemble si la situation change... mais qu'en attendant on fait ce qu'on veut avec qui on veut. Alors on s'explique assez longuement sur la situation, sur nos défauts, nos vérités à révéler, etc. Finalement c'était très libérateur. Je lui dis d'accord pour rompre en gardant le contact, du haut de mes 2h de sommeil de la veille et de mon amour immense pour elle, mais lui somme de m'appeler le lendemain, c'est à dire aujourd'hui. Depuis j'ai réfléchi, ait lu vos articles, et m'apprête à recevoir son appel pour lui dire que finalement je ne veux plus lui parler. Ce que je veux, c'est éventuellement la récupérer (je pense actuellement que ça en vaut la peine car notre histoire était magnifique et qu'on a vécu de super choses ensemble), et je ne compte surtout pas lui dire. C'est curieux, dans mes textos cette nuit et un peu ce matin, j'étais très détendu, et depuis, elle me demande si ça va, des choses comme ça. Je lui dis qu'elle le saura par téléphone.
Autre détail amusant : j'avais reçu un de ses cadeaux de Noël en retard et n'ai jamais pu lui donner (sa mère l'aurait intercepté si je l'envoyais). Ce cadeau est très fort en terme de symbole pour notre couple, c'est une private joke personnelle, ça ne servirait à rien de vous dire ce que c'est, mais je pense qu'elle serait touchée d'apprendre. Alors je lui propose de lui montrer "si elle est sage". Je garde la surprise. Aussi, elle prévoit de me montrer une lettre de soutien de son grand-père qu'elle a reçu en juin et oublié de prendre dans son sac en juillet pour me la montrer...
Bref, je pense qu'on s'aime encore très fort mais que la relation ne peut pas lui convenir. Et finalement qu'elle a raison de rompre. Mais je veux la récupérer. Silence radio ou pas ?
Mon histoire est des plus atypiques et a débuté il y a un peu plus d'un an, fin juillet 2013, en vacances, où nous avons eu un coup de foudre, avons remarqué nos affinités, etc. Je vais être cash, c'était une histoire très spéciale, j'avais alors 20 ans, et elle 14 ans. Aujourd'hui j'en ai donc 21, elle 15. De plus, elle est la fille du monsieur qui sort avec ma mère depuis 1 an, et nous vivons sur Paris, alors que ma copine vit chez sa mère en Auvergne. Bien qu'on ait jamais grandi ensemble et qu'on se soit vus pour la première fois au mois de décembre 2012, je me dis que cette relation pourra vous paraître étrange ou malsaine. Cependant les faits étaient là : nous étions fous amoureux, on partageait plein de choses, elle est très mature pour son âge et physiquement elle fait 18 ans facilement, de l'avis unanime de tous ceux qui la fréquentaient, même son père, qui a d'ailleurs donné son accord à notre relation après quelques temps de réflexions, tout en émettant des réserves pour qu'on ne passe pas à l'acte. Disons qu'il a donné son accord il y a environ un an, vers la fin du mois d'août. Sachant son âge, j'ai promis de respecter cet accord.
Un fait très important et qui a marqué notre relation, c'est que la mère de ma copine, qui vit en Auvergne et a la garde sur elle (le père ne la voit que pendant les vacances), elle n'était pas au courant de notre relation. Le père ne voulait pas l'en tenir informée car il savait qu'elle s'en servirait comme prétexte contre lui afin de ne pas lui laisser ses enfants pendant les vacances. En fait, ses parents sont dans une situation infernale où la mère a la garde "permanente" (je ne connais pas le terme exact), et le père a le droit de visite et hébergement lors des vacances scolaires. On se voyait ainsi à la Toussaint, Noël, et normalement on aurait du se voir après évidemment... La mère, en toute objectivité, est faible psychologiquement, a déjà menacé de se suicider il y a quelques années, et a maintes fois menacé ses enfants de tout un tas de choses s'ils montraient le désir de voir leur père. Leur beau-père est un vrai taré, apparemment des spécialistes ont dit que son cas relevait de la psychiatrie ; il a déjà traité ma copine de tous les noms (des choses vraiment dégueulasses), tout en insultant son père, et a tenté de la battre physiquement, et surtout psychologiquement, à maintes reprises. J'en reparlerai plus bas.
On s'est vus en décembre, seulement voilà : après quelques mois de relations, nous n'avons pas pu retenir nos ardeurs, elle voulait faire des choses. Nous nous embrassions nus et amoureux, partout, et elle m'a fait une fellation. J'en avais envie, elle aussi, on l'a fait. J'ai insisté sur le fait de ne pas 'aller plus loin alors' qu'elle le réclamait. Nous n'avons jamais fait l'amour, et j'en suis très fier, je la respecte. Seulement voilà, une fellation, c'était déjà une erreur, elle était trop jeune, je m'en suis rendu compte après. Mais le pire, c'est que sa mère l'a appris. En février, elle a lu un texto de sa fille dans lequel nous parlions de nos petits moments intimes de manière très décontractée... Et là ça a été le début d'un enfer. Son père a perdu confiance en nous, bien qu'on l'ait un peu regagnée depuis... et puis surtout il s'est inquiété de ne plus revoir ses enfants, la mère ayant du grain à moudre facile contre lui. Elle a monté le petit frère de ma copine contre son père, si bien qu'il a dit très longtemps qu'il ne désirait plus lui parler. En vérité, ce frère, ainsi que ma copine, sont allés en colonie en août 2014 (désinscription impossible donc la mère n'avait pas le choix !) et il a pu voir son père et était très content de le revoir... voyez l'enfant manipulé. Mais revenons à février. La mère verrouille tout et refuse de laisser ses enfants voir son père. De plus elle porte plainte contre moi, ma copine et son petit frère de 11 ans sont entendus, bref, un vrai cauchemar, mais la police promet que je n'aurai rien si tout se passe normalement. Mais voilà impossible de se revoir dans ces conditions. Et ma copine qui fait de la résistance a droit ensuite à des menaces puis des remarques débiles et blessantes sur son physique, sa coiffure, sa manière de s'habiller... de la part de sa mère et son beau-père ! Un enfer...
Catastrophe ? Oui et non... il y avait de l'espoir. Il y a eu des auditions de prévues entre les parents, dont plusieurs reportées (notamment suite à une grève des avocats), et jusqu'à ce jour nous tenions notre relation grâce à un téléphone que je lui ai envoyé secrètement (l'autre est surveillé). On se parlait tout le temps, et vivions une relation à distance. Je lui promettais de la rassurer, que la situation allait s'arranger car son père avait toutes les chances de son côté et que sa mère est en tort. Difficile car en fait la situation ne s'est toujours pas arrangée, les audiences ont été reportées... je pense qu'elle a perdu confiance en ce que je disais, confiance en l'avenir, qu'elle est déçue à cause de ça. De mon côté j'ai été entendu et la police m'a dit que ça irait bien. Mais voilà, ce qu'il faut, c'est qu'on se voit. La mère ne les laisse jamais voir son père pour les vacances. Facile de se dire qu'elle fait ça pour protéger sa fille, mais en réalité elle prévoyait ce plan depuis très longtemps et l'avait annoncé au père avant même que celui-ci ne connaisse la mienne... Vous voyez, tout est tombé parfaitement pour qu'elle puisse bloquer le père, c'est tout. Elle se fichait de l'amour de sa fille, elle lui racontait que j'allais faire d'autres choses, que je la fréquentais seulement pour le sexe, et que je voyais d'autres filles en son absence. Elle ne la croyait pas évidemment, notre amour était plus fort, mais c'était très difficile à supporter pour elle. D'ailleurs elle a failli craquer au printemps, elle m'a révélé qu'elle me suspectait de la tromper. C'était idiot de sa part, mais pas de sa faute, je l'ai alors rassurée sans la faire culpabiliser et notre relation a poursuivi son cours, à distance toujours.
Impossible de se voir sur le papier, mais nous avons fait un tout petit extra. En juillet, je l'ai vue. Deux jours. Ses cours venaient de finir, elle a fait mine qu'ils continuaient alors je suis venu la voir en Auvergne, en séjournant dans un hotel entre les deux jours. Elle était super heureuse de me voir, c'était magnifique de se retrouver. Une de ses copines montrait aussi sa joie, et nous nous sommes retrouvés magnifiquement, en nous promettant de nous revoir en août car une audience aurait lieu à ce moment là... En fait, ces deux journées de juillet ont été écourtées à cause d'un imprévu : sa mère a eu des suspicions de fugue car elle a appris qu'il n'y avait pas cours, ils sont venus la chercher en ville, et je suis parti plus tôt que prévu pour pas qu'on se fasse griller, sans lui faire un vrai au-revoir. Situation horrible mais bon. On s'aimait à la folie et on voulait se revoir. Depuis des mois elle me disait qu'elle voulait faire l'amour (je ne l'ai jamais fait avec elle) car j'étais "l'homme de sa vie", elle disait vouloir passer sa vie avec moi. J'étais très aveuglé, je ne voyais même pas (ou ne voulait pas voir) qu'elle disait ça sans savoir car elle était jeune. Je pense qu'au fond de moi je savais, sinon je n'aurais pas dit "non". Mais bref, on s'aimait à la folie et on continuait de se parler.
L'audience d'août a été reportée... super, déception ultime et perte de confiance en l'avenir. Mais si vous avez lu jusque là, vous savez qu'en août elle a été en colonie à Paris. Début août. Elle était très occupée pendant cette colo car séjour bilingue avec plein d'activités, donc on s'est dits que si on se voyait on se verrait vraiment très peu. Et puis la mère a prévenu les animateurs de ne pas la laisser m'approcher, donc c'était tendu. Ne voulant pas la mettre dans la merde, je ne l'ai pas vue du tout. Triste déception, je pense que même si elle disait le contraire elle espérait que je vienne dans un élan d'amour et de courage. Je ne l'ai pas fait. De plus, pendant la colonie, je me sentais malheureux, l'impression d'être possessif et stupide car je demandais qu'on se parle davantage au téléphone au lieu de ne faire que de s'amuser (on se parlait à peine 10 minutes par soir et je supportais pas). Elle l'a très mal pris, on s'est disputés longuement sur ça, semble-t-il expliqués sur ce malentendu (je n'étais pas jaloux ni rien), mais pas suffisamment bien expliqués visiblement : elle me révélera deux semaines après qu'elle m'a trouvé "chiant et dégueulasse" pendant cette colo. Elle l'a dit au sein d'une autre dispute en vérité. Souvent les disputes révélent ce genre d'accusations auparavant cachées. On se disputait cette fois car je lui disais que je me sentais mal par rapport au fait qu'elle allait constamment en soirée, avec des inconnus, depuis quelques temps, et que de savoir que sa mère autorisait cela uniquement pour la caser avec d'autres mecs, ça me donnait la nausée. J'ai employé le mot "malsain", elle l'a vraiment retenu... Là elle a vraiment pris ça comme une crise de jalousie de ma part. Alors que tout ce que je voulais, c'était son aide... comme celle que je lui ai donnée au printemps. Mais elle ne comprenait pas... aujourd'hui je réalise que c'est normal, elle n'a que 15 ans, elle peut pas gérer ça aussi bien que je l'ai fait pour elle. Mais voilà, on s'est donc engueulés longuement par textos à cause de ça. Pendant une semaine je dirais. Ca fait deux grosses engueulades.
Nous sommes désormais le 7 septembre, et voilà que la rentrée a commencé depuis une semaine pour elle. Depuis la rentrée (un peu avant même), c'est la catastrophe, je vois qu'elle ne s'intéresse plus à ce que je fais, ne me demande jamais rien, répond évasivement aux textos, et ne m'appelle que lorsque je lui envoie un petit message. Quand on s'appelle, elle est toute contente, on est complices, on a nos petites références intimes, etc. le courant passe. Mais dans le fond je me dis que ça n'est pas normal qu'elle devienne aussi distante, elle me dit qu'elle ne sent pas comme dans un vrai couple avec moi car on ne peut pas s'embrasser. Je tente de la rassurer en lui disant que c'est une relation à distance avec un avenir derrière, qu'on a des choses à concrétiser... Mais elle ne semble pas me suivre, même si elle dit "oui..." (j'ai reçu plein de messages d'un seul mot, souvent des "oui..."). Alors je me dis qu'elle veut rompre sans qu'elle veuille me l'avouer... Je ne lui dis pas comme ça, je lui fais simplement part de ce que je ressens depuis quelques jours comme quelque chose de malsain, que je suis triste, etc. Elle semble montrer de l'indifférence, mais quand je lui demande si elle m'aime sincèrement, elle me dit que oui, ça n'est pas juste de l'affection. Elle me dit qu'elle serait contente de me voir et qu'elle m'embrasserait au premier regard... Mais alors, je lui demande pourquoi elle est si distante. Sa réponse : "parce que je suis paumée". Elle veut m'expliquer au téléphone, mais plus tard, car elle est un barbecue chez des potes et ça va se prolonger en soirée... Elle veut prendre son temps pour respirer, ce que je comprends, donc j'attends. La soirée s'est terminée cette nuit, du 6 au 7 septembre.
Finalement dans la nuit elle se décide à me parler par textos. Elle dit qu'elle ne ressent plus notre relation comme avant. Elle me dit aussi qu'elle a décidé trop tôt de s'engager, qu'elle était trop jeune. Elle a raison, j'ai été con de ne pas avoir vu ça plus tôt... Impossible pour une fille de son âge de s'engager "pour la vie", c'est stupide, comment n'ai-je pas pu le voir avant... Bref, elle dit qu'elle veut rompre... tout en gardant le contact (!!!), elle me dit que peut-être on se remettra ensemble si la situation change... mais qu'en attendant on fait ce qu'on veut avec qui on veut. Alors on s'explique assez longuement sur la situation, sur nos défauts, nos vérités à révéler, etc. Finalement c'était très libérateur. Je lui dis d'accord pour rompre en gardant le contact, du haut de mes 2h de sommeil de la veille et de mon amour immense pour elle, mais lui somme de m'appeler le lendemain, c'est à dire aujourd'hui. Depuis j'ai réfléchi, ait lu vos articles, et m'apprête à recevoir son appel pour lui dire que finalement je ne veux plus lui parler. Ce que je veux, c'est éventuellement la récupérer (je pense actuellement que ça en vaut la peine car notre histoire était magnifique et qu'on a vécu de super choses ensemble), et je ne compte surtout pas lui dire. C'est curieux, dans mes textos cette nuit et un peu ce matin, j'étais très détendu, et depuis, elle me demande si ça va, des choses comme ça. Je lui dis qu'elle le saura par téléphone.
Autre détail amusant : j'avais reçu un de ses cadeaux de Noël en retard et n'ai jamais pu lui donner (sa mère l'aurait intercepté si je l'envoyais). Ce cadeau est très fort en terme de symbole pour notre couple, c'est une private joke personnelle, ça ne servirait à rien de vous dire ce que c'est, mais je pense qu'elle serait touchée d'apprendre. Alors je lui propose de lui montrer "si elle est sage". Je garde la surprise. Aussi, elle prévoit de me montrer une lettre de soutien de son grand-père qu'elle a reçu en juin et oublié de prendre dans son sac en juillet pour me la montrer...
Bref, je pense qu'on s'aime encore très fort mais que la relation ne peut pas lui convenir. Et finalement qu'elle a raison de rompre. Mais je veux la récupérer. Silence radio ou pas ?