- 27 août 2014, 16:39
#935276
J'ai faillit rompre mon silence radio... j'ai ressenti le besoin de lui faire part de certaines choses. Je lui ai envoyé le sms ci-dessous (oui, par sms, un gros pavé, ouais je sais -_-) et... panne de réseau, le message n'a pas été envoyé. Voici ce que je lui ai dis :
"Je te demande encore une fois pardon, pour être allée chercher du réconfort auprès de Machin. J'ai réagis égoïstement, sans réfléchir, afin de trouver une solution pour souffrir le moins possible du fait que tu m'avais quittée. J'étais en colère contre toi, et je n'ai pas réalisé la portée de mes actes, parce que j'ai eu un "ras le bol" qui s'est construit au fil des semaines où je te réclamais de l'attention et où je n'ai pas su me montrer patiente et compréhensive face à tes propres envies et doutes, et que j'avais le nez dans le guidon. Tout ce que je voyais, c'était ce mec qui me permettait de sortir avec ses amis le week-end, et de faire toutes ces activités que je n'avais pas réussi à faire avec toi. Je n'ai pas su voir qu'à côté, j'avais un mec formidable, qui était juste un peu perdu, et avec qui on n'arrivait pas à se comprendre alors qu'on voulait la même chose.
Ce n'était vraiment pas prémédité, j'aimerai que tu le comprennes... je me suis laissée allée avec lui parce que j'avais besoin d'être réconfortée, mais jamais ça n'a été prémédité. Je n'ai su que le soir même ses intentions, et je me suis laissée avoir, car j'étais trop fragilisée pour dire non. Je ne l'ai jamais aimé, et je n'ai jamais cessé de t'aimer. Mais j'étais désespérée que tu ne veuilles plus de "nous", et j'ai réagis comme une conne. J'ai accepté la séparation seulement parce que tu m'as fais par de ton mal-être dans cette situation, mais sache que jamais je n'ai voulu que l'on se sépare. Mais à partir du moment où tu m'as dis que tu étais mal, je n'ai pu qu'accepter, par ras le bol certes, mais surtout par amour. Jamais parce que je voulais aller voir ailleurs. Je m'en veux chaque jour qui passe d'avoir fait ça, car je me rends bien compte que cela t'as conforté dans ton idée que je voulais juste "voir ailleurs". D'avoir fait souffrir autant la personne que j'aime. Je suis sincèrement désolée Jacob...
Je demande ton pardon, mais je doute que tu l'accordes un jour... Je me rends vraiment compte de la souffrance que tu as subie, et sache que chaque jour je la subie aussi. J'ai peur, que tu ailles avec une autre. J'ai peur, que tu ne vois pas que j'ai mûri. J'ai peur, que tu ne me pardonne jamais et que cela conditionne tes doutes qui font que tu ne veux plus nous laisser de seconde chance. J'ai peur, que tu ne vois pas que ce n'est pas tant le fait que j'ai changé qui importe, mais le fait que nous avions un seul GROS problème, un seul, et que ce problème est résolu car j'ai fais sauter un blocage en moi qui m'empêchait d'être moi-même dans notre relation. une si "petite" chose, mais qui change radicalement tout. J'ai peur que tu ne te rendes pas compte que nous n'avons pas besoin de changer radicalement pour nous entendre, car mis à part ce problème tout le reste allait bien. Bien des couples ne peuvent pas en dire autant... J'ai peur. De ne jamais pouvoir te montrer la vraie "moi". J'ai peur. Parce que je perds non seulement l'homme que j'aime, mais aussi beaucoup de personnes avec qui je m'entends bien, et surtout une famille de substitution, qui me permettait de vivre ce que jamais je n'ai eu la chance de vivre. J'ai les larmes aux yeux rien qu'en repensant à ta grand-mère, que je trouve si gentille. Je me sentais bien dans ta famille, et j'avais l'impression de toucher du bout des doigts un rêve, quelque chose que je n'ai jamais eu la chance d'avoir, et ce rêve s'envole avec toi. Je regrette de ne pas t'avoir montré à quel point j'étais heureuse dans ta famille.
Mais je dois assumer les conséquences de mes actes... Je ne suis pas une mauvaise personne, et j'espère que parmi tous les défauts que tu me trouve, tu te souviens des qualités qui ont fait que tu m'as aimée. Des valeurs que je porte. Que tu pensais avoir trouvé la perle rare. Mais cette perle rare, elle est encore en construction, elle a des imperfections, qu'elle corrige petit à petit jusqu'à devenir toute ronde. Ni toi, ni moi ne sommes parfaits. Mais j'ai décidé de t'accepter tel que tu étais. J'aurais aimer espérer qu'un jour tu décides d'en faire autant pour moi, mais ce jour me semble de plus en plus incertain. Je ne veux pas te changer, pour rien au monde. On ne change que parce qu'on le veut, pas parce qu'on nous le demande, et moi j'ai eu besoin de "changer". Pour moi avant tout. Et aussi parce que tu en vaux la peine. Je suis désolée pour tout ce que je t'ai fais. Vraiment désolée... Et j'espère qu'un jour toi aussi, te te rendras compte que tu as une femme au bout du téléphone, moi, qui malgré ses erreurs dues au fait qu'elle était perdue, vaut la peine qu'on la laisse faire ses preuves. Parce qu'on en vaut la peine, tous les deux. Parce que nous sommes des gens biens. Et que nous voulons chacun le bonheur de l'autre, en s'appuyant sur nos erreurs pour devenir plus adultes, et former un couple qui tient la route, et qui sait exactement quels écueils éviter. Mais si tu estimes que je ne peux t'apporter ce que tu recherches... je ne pourrais que m'effacer. Je m'en veux vraiment d'avoir fait tout ça, parce que ce n'est vraiment pas moi... Mais je l'ai fais et ne peux revenir en arrière, ni effacer cela de ta mémoire. Alors si le pardon est trop dur pour toi à accorder... j'accepterai. Parce que tu mérites d'être heureux, et que je t'ai fais du mal. Sache que je t'aime, de tout mon coeur... Je ne te demande pas de réponse, ni de décide maintenant ce que tu veux faire de nous deux, mais je pense juste que c'était important que tu saches tout cela. Quelle que soit l'issue de notre relation..."
Si jamais vous avez des choses à redire... sinon je l'enverrais ce soir :p
)
), je m'emballe pas, mais ça fait du bien de converser avec de nouvelles têtes. Je reviendrais probablement demain pour raconter tout ça. En attendant le moral est plutôt au rendez-vous ce week-end, c'est bon signe.
