- 03 août 2014, 16:49
#923915
Mise à jour : voir dernier post...
pratiquement 2 mois de SR
Bonjour à tous et à toutes…
Voici mon histoire jusqu’à aujourd’hui. Si j’écris ici c’est que forcément… il y a une Ex à reconquérir… vos avis, vos remèdes/conseils sont les bienvenus.
L’année dernière, en mars 2013, par le biais d’un site de rencontre sur internet et d'une asssociation de personnes de grande taille (je fais plus d'1m90), j’ai fait la connaissance d’une femme. Je n’étais pas dans une démarche amoureuse, je n’y pensais absolument pas. Cela m’est tombé dessus par surprise. Bref j’ai rencontré LA Femme et Dieu sait qu’en tant qu’homme libre et libéré, j’en ai connu dans ma vie. Celle que toujours j’ai cherchée je l'ai trouvé. Et ce qui s’annonçait au départ comme une relation sans lendemain s’est transformé en relation suivie mais libre.
Elle… quelques années de plus que moi, jeune quadra…. deux enfants ados (12 et 17 ans)… en pleine séparation avec son mari après 20 ans de mariage. Quand je l’ai connu il n’habitait déjà plus avec elle. Il était parti vivre avec une autre avant de se faire jeter par sa nouvelle conquête et de retrouver un lieu de vie seul. Il tenta de revenir auprès de sa femme mais se vit opposer une fin de non-recevoir ; un schéma classique.
Moi, la trentaine déjà bien entamée, célibataire sans enfants et ne cherchant pas à en avoir. Elle vivant à 200km de Paris, moi parisien. Oui… là vous vous dites dans doute que j’aime les situations « simples »…. Sourire. Mais quand on aime on est forcément prêt à déplacer des montagnes. A tout problème il y a des solutions.
Donc au début, sans pression, le désir au zénith après une première nuit extraordinaire, les mots doux ont commencé… plusieurs sms par jour de part et d’autre (elle n’a jamais été très téléphone). Elle m’appelait mon cœur tandis qu’elle était ma Muse. Je lui manquais… etc. Chacun de nous s’est même mis en standby sur le site de rencontre pour mieux découvrir l’autre. Sachant que la distance même réduite et nos agendas compliqués, moi en tant que profession libérale et elle dans le milieu médical avec des gardes de nuit à la clé, ne facilitaient pas les rencontres.
Je réussis à la surprendre à différentes reprises avec des rdv inattendus, des surprises géniales, et des petites attentions, avant qu’elle ne se décida à venir me retrouver à Paris pour passer ensemble le week-end de la Pentecôte. Elle s’était d’ailleurs enquise plus tôt de mon état me demandant si je tombais facilement amoureux, car je commençais selon elle à parler comme un homme amoureux. Je lui dis que non, je ne tombais pas facilement amoureux
et que j’étais romantique, que cela se pourrait bien que (je tombe amoureux) etc.
Quelques semaines après, donc, nous nous retrouvâmes pour passer un week-end magnifique. Elle n’était plus venue à Paris depuis des années et avait toujours rêvé de rencontrer une personne comme moi qui lui ferait découvrir cette ville et sa beauté. Week-end au cours duquel, deux mois après notre rencontre, je lui déclarai ma flamme le dimanche matin en lui disant « je t’aime ». Réaction : « ne dis pas ça, profites, nous sommes là pour profiter etc ». Quelques jours après début juin après des sms agréables où elle me remerciait encore pour ce week-end, magique plus beau qu’un rêve, elle me confia toujours par texto…. "qu’elle était sans doute allée un peu vite en besogne". Cela dit, nous avions toujours pour projet de passer un week-end ensemble au mois d’août.
A ce stade, comme un idiot, au lieu de mettre la pédale douce, je me rendis mi-juin dans sa ville et au cours de l’après-midi que nous passâmes ensemble j’en profitai pour lui déclarer ma flamme avec davantage d’intensité encore. Ce qui lui fit certainement peur. En juillet, je lui envoyai des places pour un concert en janvier prochain, elle en fût ravie et gênée dans le même temps. En août, notre projet de week-end tomba à l’eau, son mari lui ayant alors laissé les enfants avec 3 jours d’avance. Prétexte ou réalité je ne saurai dire. Toujours est-il qu’elle m’affirma ne pas avoir de temps, ne pas avoir de disponibilités, qu’elle ne souhaitait pas se justifier, qu’elle ne voulait pas imposer sa vie à autrui, qu’il me fallait rencontrer d’autres personnes, ne pas l’attendre. Qu’elle n’avait plus de désir pour moi (sic).
Cette première "rupture", en deux textos, me fit mal, très mal. Je ne mangeais plus, dormais à peine. Je répondis brièvement et dans la foulée de ses textos annonçant son éloignement, que je n’avais pas d’attente particulière et que je souhaitait vivre et partager de beaux instants avec elle tout simplement. Avant d’entamer un véritable silence radio.
Réaction à mon silence radio, 2 semaines plus tard : « Cher **** , j’espère que tu vas bien, je suis désolée, je ne t’oublie pas, baisers tendres ». Je ne répondis pas immédiatement et somme toute brièvement. Chacun de nous avait repris sa liberté, et sur le site chacun rencontrait de son côté en toute liberté. Moi-même n’étant pas à proximité, libre et non jaloux, je comprenais parfaitement qu’elle veuille vivre sa vie et se redécouvrir en tant que femme libre, après un si long mariage. C’est humain.
Le jour où je mis une photo avantageuse de mon torse en avant sur le site, elle vint visiter à nouveau ma page et en profita pour réamorcer le dialogue me disant que cela la surprenait de me voir me dévoiler ainsi
. Les sms n’étaient pas aussi tendre et rapprochés comme auparavant mais nous échangions tous les 2 /3/4 jours parfois sur un ton coquin. Et quand je savais qu’elle allait travailler de nuit, je lui adressais un message d’encouragement.
Fin octobre, je lui remontai le moral en chat après que l’attitude déplacée de son ex-mari sur un sujet personnel l’eût fortement contrariée. Quelques semaines se passèrent et je décidai de marquer les consciences en lui faisant parvenir à son domicile, début décembre, un magnifique bouquet de fleur pour son anniversaire. Une surprise qui la toucha beaucoup et qui d’ailleurs intrigua son entourage car elle restait discrète sur sa vie de femme après sa séparation.
Le dialogue repris de plus belle, nous nous souhaitâmes un joyeux noël, j’en profitai pour lui envoyer quelques strophes de ma composition (elle a toujours apprécié et gardé mes écrits, petits mots, poésie, etc). Je lui proposai alors de passer ensemble le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce qu’elle accepta. Je fis les choses en grand, m’occupait du lieu, elle s’occupa de toute la nourriture/champagne. Il y eut toujours un partage équitable entre nous, femme valeureuse, indépendante et de caractère, elle ne chercha jamais à profiter de ma personne.
Nous passâmes donc un merveilleux réveillon « sans engagement », chacun ayant sa liberté en amants magnifiques. Tandis que nous prenions le bain ensemble dans l’immense baignoire de cette suite où nous nous trouvions, elle me confia qu’il pourrait être agréable, pourquoi pas, de passer un week-end ensemble quelque parts. En m’indiquant une destination (ville romantique et d’amoureux par excellence), elle me donna aussi ses dates à Pâques. Elle m’affirma également qu’elle avait fini par engager la procédure de divorce et que les choses suivaient leur cours.
Nous nous quittâmes réjouis et émus après cette belle nuit, le lendemain à midi. J’en profitai pour lui rappeler que nous pourrions nous retrouver fin janvier pour le concert (cf. les places envoyées quelques mois plus tôt en juillet) à Paris. Elle me dit que ce serait difficile, puisque ayant des obligations familiales. Cependant je lui proposai de réfléchir à une solution que j’avais élaborée. Deux semaines après, elle prenait le train pour venir me retrouver à ce fameux concert. Après lequel, je la ramenai en voiture chez elle avant de rentrer à Paris (500km dans la nuit) au petit matin.
Début février, suite à la visite d’un homme sur ma page sur le site, je remarquai qu’elle avait laissé un mot sans équivoque sur sa page à lui, sous forme d’avis, juste avant le concert. Nous étions libre elle et moi, mais je décidai du coup de mettre en avant, l’avis d’une amie que j’avais gardé. Elle répliqua en affichant cette fois 2 avis masculins sur sa page. Bien qu’elle s’en défende, je pense que ma réaction l’avait piqué un peu au vif. Cependant ce ne fut qu'un logique retour des choses car elle même m'avait incité à aller voir ailleurs à différentes reprises tout en agissant de la même façon.
Cependant cela ne l’empêcha pas de m’adresser un mot doux pour la saint-valentin quelques jours après, mot auquel je pris forcément plaisir à répondre. Elle me confia à cette occasion qu’elle n’avait pas écrit de mot pour la Saint-Valentin depuis des années à quiconque.
Entre temps, je lui confiai que j’avais pris les billets d’avions pour la fameuse destination évoquée à la saint-sylvestre. Elle en fut très surprise, n’y croyant qu’à moitié. Qu’elle avait dit cela comme ça, que c’était du domaine du rêve. Que c’était incroyable bref. Un vrai rêve. Un rêve auquel il est bon de donner vie, lui répondis-je.
Début mars, lors de la fashion week, je la conviai à assister à un défilé de mode très select pour lequel j’obtins des invitations. Elle vint la veille, nous dînâmes. Dîner au cours duquel elle m’avoua me trouver romantique, extraordinaire etc. Nous fîmes assaut de compliments réciproques. Bien que je senti toujours qu’elle n’était pas prête à s’engager, qu’elle était bien seule qu’elle ne se voyait pas vivre avec quelqu'un, etc. Le divorce suivait son cours. Elle reprenait pied dans sa vie, commandant de nouveaux meubles et changeant son intérieur.
Quant à moi je lui avais fait par l’année dernière déjà de mon projet de venir s’installer dans sa ville et de quitter Paris. Si elle n’avait pas sauté à mon cou en apprenant la nouvelle, elle s’intéressait toutefois de temps à temps à mes démarches de recherche ainsi qu’à mes déplacements sur place.
1 mois après, en avril de cette année, nous partîmes en voyage 4 jours, le premier pour elle à l’étranger avec une personne autre que son mari qui l’avait emmenée en week-end « amoureux » il y a quelques années ailleurs…. je la sentais un peu sur la retenue. Forcément au vu de cette nouvelle situation. Quant à moi-même si je ne déclarais pas ma flamme… j’étais en quelque sorte trahi par mes attentions et mon attitude. On pouvait clairement voir que j’étais épris d’elle. Lors de ce séjour, justement le premier soir, lors du dîner la conversation dériva sur le sujet relationnel. Elle me confia qu’elle avait l’impression que nous n’avions pas les mêmes attentes. Qu’elle ne souhaitait pas s’engager etc. Quand elle me posa la question au sujet de mes sentiments, considérant ce qu’elle m’avait dit précédemment et sa réserve (plus ce qui c’était passé l’année dernière), je choisi de dire que je me protégeai et que je ne répondrai pas à cette question. Répondre par la négative : elle ne m’aurait pas cru ; répondre de manière affirmative : cela lui aurait fait peur. Dans le même temps ne pas répondre c’était aussi répondre… à rebours je me dis que j’aurais dû répondre en mode complice, bon ami, amant. Mais ce qui fut dit fut dit. Le reste du séjour se passa merveilleusement. Elle me confia même se sentir comme dans Pretty Woman
. M’avouant à d’autres moments s'être rarement sentie aussi bien dans sa vie.
Au retour, elle était partante pour partir à nouveau en week-end. Elle m’envoya, une photo d’elle et de ses enfants prise au mariage de son cousin. Avant à nouveau de m’adresser une photo d’elle en robe depuis l'endroit où elle partit la semaine suivante avec ses enfants, en vacances, juste après notre voyage, portant à son cou le collier que je lui avais offert lors de notre séjour. Elle me disait qu’elle repensait souvent à notre voyage. Je lui fis parvenir quelques photos de notre voyage peu après et surtout un cadeau qu’elle voulait se faire sur place la bas mais qu’elle n’avait pas pu : la boutique qui vendait cet article étant fermée le jour de notre départ. Je retrouvai la boutique, le vendeur et l’objet précis qui lui plaisait et le lui fit parvenir.
Ce fut magique, elle m’affirma qu’elle ne méritait pas cela mais qu’en une seconde elle fut propulsée dans la ville de notre séjour, que j’étais extraordinaire et que merci était un bien trop petit mot etc. Nous étions fin mai… nous continuions à échanger. Mais par contre je senti qu’elle avait moins de répondant dès que l’échange tentait de basculer vers davantage de sensualité. Vers la fin mai, je lui envoyai un sms tout simple changeant des sms un peu convenus : « tu me manques, envie de te retrouver ». Ce à quoi elle réagit en disant qu’elle était touchée, émue et en même temps gênée de ne pouvoir répondre à mes attentes (à nouveau sur la défensive). Quand je lui fit part que je n’avais pas d’attentes, elle corrigea d’elle-même en disant que mon sms était tombé le jour d’une date importante par le passé pour elle, que cela n’avait plus d’importance, que c’était comme ça. Bref.
Début juin, elle m’envoya un beau cadeau pour mon anniversaire. Je tentai de la voir mais ce fut impossible. Deux jours après mon anniversaire, elle m’envoya un mail de « rupture » m’affirmant qu’écrire lui était plus simple non par lâcheté mais plus facile ainsi pour elle d’aller jusqu’au bout. Elle souhaitait que nous soyons simplement amis et rien d’autres. Que j’avais du remarquer son manque d’élan depuis quelques temps. Que les sentiments amoureux étaient inexistants hélas, qu’elle avait tenté de me faire passer le message, elle a cru en se laissant du temps, que ce voyage et sa magie auraient pu changer le cours des choses mais rien. Qu’elle ne voulait pas poursuivre un malentendu (elle en avait assez comme cela en plus de son divorce). Que j'étais un homme formidable, extraordinaire, plein d’attentions délicates et que je ne méritait pas qu’on triche avec moi. Qu’on avait vécu des moments hors du communs, incroyables, délicieux, qu’elle ne regrettait pas (encore heureux) mais qu’elle ne pouvait continuer à me voir dans ces conditions celles où j’espère désespérément quelque chose qui ne vient pas.
Ce fut vraiment la surprise au-delà de son manque d’élan récent. Et 1 mois d'enfer...
Ma première réaction fut de faire silence radio tout en cherchant à poser mes mots. 2 jours après elle m’écrivit : « j’espère sincèrement que tu vas bien ? Je suis désolée, je t’embrasse ». Je répondis 5 jours après : « j’essaie d’aller, je t’embrasse ». Sa Réponse 20 minutes après : « je ne disparais pas… tu dois aller… je t’embrasse aussi ». Silence de ma part. 5 jours après elle m’envoya de nouveau un sms « bonjour ****, je te souhaite un excellent week-end ensoleillé, je suis de garde pour ma part, je t’embrasse ». Je n’ai pas répondu. Considérant que ce message était un message « comme si de rien n’était » ou comme si rien ne s’était passé. Certains me disent que j’aurais du répondre qqch comme "bon wk à toi aussi bisous". Je ne répondis rien et je fis silence les 3 semaines qui suivirent. Bref suite à son mail durant ce premier mois: 1 seul sms de ma part.
Seul signe visible de nos présences : nos chassés croisés sur le site où nous nous sommes rencontrés. Où elle continue à venir (elle est dans mes contacts) et où je suis redevenu actif. Mais elle n’est pas venue voir ma fiche (ou alors par des moyens autres) je suis venu une fois sur la sienne.
Entre temps je me suis attelé à écrire une lettre (voilà l’interdit). Une lettre de 7 pages word qui en fit le double manuscrite. Où en gros je lui dis que j’ai préféré prendre le temps de lui répondre, que j’eu apprécié qu’on puisse se voir pour en parler mais que l’écrit tout compte fait permettait de poser les mots. Que je ne m’étonnais pas de son manque de sentiment amoureux, n’attendant rien et surtout pas de manière désespérée pensant et comprenant sereinement qu’elle n’est pas dans des dispositions de cœur et de lâcher prise qui lui permettent d’aimer actuellement (bref plus qu’une question de personne une question de moment).
Considérant son divorce en cours et combien cela peut être éprouvant, le fait qu’elle n’avait sans doute pas fait le deuil émotionnel de sa relation précédente, que la priorité c’était ses enfants, sa famille, elle-même, son travail, et sa reconstruction et que forcément toute relation à ce stade était tout sauf sa priorité. Lui souhaitant qu’elle soit un jour à nouveau en capacité de se montrer tendre et vulnérable et qu’il serait à ce moment-là intéressant de se laisser du temps. Je suis en revanche revenu sur son « manque d’élan » lui rappelant qu’elle a eu des paroles, des gestes, des attentions significatives à mon égard, que l’élan est qqch de variable. Précisant au passage que sans doute ce qui avait généré ce manque d’élan fut le fait qu’elle m’ait sentie trop « épris » d’elle, trop flamboyant dans mon être et mes attentions, alors qu’elle-même était dans une démarche de femme « libre » qui profite de la vie à tous points de vue, ce qui a dû freiner son désir.
Que ce voyage était magnifique mais que dans ces conditions, il n’aurait point changé la face du monde malgré sa magie palpable et la beauté de ce que nous avons vécu (lui disant pourquoi je n’avais pas répondu à sa question pendant notre voyage). Avant de terminer sur ma vision d’elle en tant que femme et la volonté de retrouver la femme que je connais dans ses différentes facettes : l’amante, la femme romantique, la complice, etc. Rebondissant sur le fait qu’elle me déclara il y a peu qu’elle ne disparaissait pas. Que moi aussi, je ne voulais pas disparaître tout en n’ayant pas la vocation de devenir juste un ami, fade, désexué et lointain réduit à prendre des nouvelles de temps en temps. Pas après tout ce que nous avions vécus (vous conviendrez je pense chers lecteurs et lectrices que mis bout à bout pour cela finit par faire beaucoup de belles choses), partagé et tout ce qui nous relie. Mon souhait étant de la retrouver pour revivre de nouveaux moments de bonheur, de complicité, d’aventure, sans s’imposer quoi que ce soit.
Cet interdit mis à part, je suis resté et je demeure silencieux. Elle a reçu ma lettre il y a 3 semaines : pas de réponse de sa part. On s’est croisé depuis, au même moment sur le site à une ou deux reprises depuis mais rien aucune interaction.
Depuis l’envoi de ma lettre je demeure silencieux.
C’est aussi ce que tout le monde me dit :
Demeurer silencieux pour l’instant. Et continuer à vivre, quitte même à montrer que d’autres femmes s’intéressent à moi.
Jusqu’à quand et comment, dans quelles conditions revenir, comment et que faire… voilà la question…?
J’espère que mon interdit ne m’a pas complètement mis hors-jeu.
Pour moi elle est clairement la femme avec qui in fine je souhaite être. Je l’aime profondément et bien que je continue à vivre et à avancer pour un jour réapparaître en tant qu’homme nouveau… je vis avec le manque et un vide constant qu'elle seule pourra combler. Aucune autre femme. C’est incontestable.
Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la reconquérir… en étant moins dans la flamboyance, le romantisme et en me faisant désirer davantage.
Je me dis aussi qu’elle doit se trouver elle-même, vivre ses expériences avec d’autres même si cela n’est qu’éphémère et charnel sans charge affective. Et que s’engager à nouveau avec un homme, un peu plus jeune qu’elle sachant qu’elle a deux enfants est loin d’être une démarche évidente. Il est plus simple pour elle d’être « sans attaches » et de ne pas avoir à revivre le spectre d’une nouvelle relation avec les risques que cela comporte. D'après un ami avocat : si son divorce se passe bien, attendu que l'audience de conciliation a eu lieu en début d'année, le divorce devrait être prononcé à la fin de l'année.
Tout avis, conseil, remarque… sont les bienvenus.
Merci de m’avoir lu.
R.
pratiquement 2 mois de SR
Bonjour à tous et à toutes…
Voici mon histoire jusqu’à aujourd’hui. Si j’écris ici c’est que forcément… il y a une Ex à reconquérir… vos avis, vos remèdes/conseils sont les bienvenus.
L’année dernière, en mars 2013, par le biais d’un site de rencontre sur internet et d'une asssociation de personnes de grande taille (je fais plus d'1m90), j’ai fait la connaissance d’une femme. Je n’étais pas dans une démarche amoureuse, je n’y pensais absolument pas. Cela m’est tombé dessus par surprise. Bref j’ai rencontré LA Femme et Dieu sait qu’en tant qu’homme libre et libéré, j’en ai connu dans ma vie. Celle que toujours j’ai cherchée je l'ai trouvé. Et ce qui s’annonçait au départ comme une relation sans lendemain s’est transformé en relation suivie mais libre.
Elle… quelques années de plus que moi, jeune quadra…. deux enfants ados (12 et 17 ans)… en pleine séparation avec son mari après 20 ans de mariage. Quand je l’ai connu il n’habitait déjà plus avec elle. Il était parti vivre avec une autre avant de se faire jeter par sa nouvelle conquête et de retrouver un lieu de vie seul. Il tenta de revenir auprès de sa femme mais se vit opposer une fin de non-recevoir ; un schéma classique.
Moi, la trentaine déjà bien entamée, célibataire sans enfants et ne cherchant pas à en avoir. Elle vivant à 200km de Paris, moi parisien. Oui… là vous vous dites dans doute que j’aime les situations « simples »…. Sourire. Mais quand on aime on est forcément prêt à déplacer des montagnes. A tout problème il y a des solutions.
Donc au début, sans pression, le désir au zénith après une première nuit extraordinaire, les mots doux ont commencé… plusieurs sms par jour de part et d’autre (elle n’a jamais été très téléphone). Elle m’appelait mon cœur tandis qu’elle était ma Muse. Je lui manquais… etc. Chacun de nous s’est même mis en standby sur le site de rencontre pour mieux découvrir l’autre. Sachant que la distance même réduite et nos agendas compliqués, moi en tant que profession libérale et elle dans le milieu médical avec des gardes de nuit à la clé, ne facilitaient pas les rencontres.
Je réussis à la surprendre à différentes reprises avec des rdv inattendus, des surprises géniales, et des petites attentions, avant qu’elle ne se décida à venir me retrouver à Paris pour passer ensemble le week-end de la Pentecôte. Elle s’était d’ailleurs enquise plus tôt de mon état me demandant si je tombais facilement amoureux, car je commençais selon elle à parler comme un homme amoureux. Je lui dis que non, je ne tombais pas facilement amoureux

Quelques semaines après, donc, nous nous retrouvâmes pour passer un week-end magnifique. Elle n’était plus venue à Paris depuis des années et avait toujours rêvé de rencontrer une personne comme moi qui lui ferait découvrir cette ville et sa beauté. Week-end au cours duquel, deux mois après notre rencontre, je lui déclarai ma flamme le dimanche matin en lui disant « je t’aime ». Réaction : « ne dis pas ça, profites, nous sommes là pour profiter etc ». Quelques jours après début juin après des sms agréables où elle me remerciait encore pour ce week-end, magique plus beau qu’un rêve, elle me confia toujours par texto…. "qu’elle était sans doute allée un peu vite en besogne". Cela dit, nous avions toujours pour projet de passer un week-end ensemble au mois d’août.
A ce stade, comme un idiot, au lieu de mettre la pédale douce, je me rendis mi-juin dans sa ville et au cours de l’après-midi que nous passâmes ensemble j’en profitai pour lui déclarer ma flamme avec davantage d’intensité encore. Ce qui lui fit certainement peur. En juillet, je lui envoyai des places pour un concert en janvier prochain, elle en fût ravie et gênée dans le même temps. En août, notre projet de week-end tomba à l’eau, son mari lui ayant alors laissé les enfants avec 3 jours d’avance. Prétexte ou réalité je ne saurai dire. Toujours est-il qu’elle m’affirma ne pas avoir de temps, ne pas avoir de disponibilités, qu’elle ne souhaitait pas se justifier, qu’elle ne voulait pas imposer sa vie à autrui, qu’il me fallait rencontrer d’autres personnes, ne pas l’attendre. Qu’elle n’avait plus de désir pour moi (sic).
Cette première "rupture", en deux textos, me fit mal, très mal. Je ne mangeais plus, dormais à peine. Je répondis brièvement et dans la foulée de ses textos annonçant son éloignement, que je n’avais pas d’attente particulière et que je souhaitait vivre et partager de beaux instants avec elle tout simplement. Avant d’entamer un véritable silence radio.
Réaction à mon silence radio, 2 semaines plus tard : « Cher **** , j’espère que tu vas bien, je suis désolée, je ne t’oublie pas, baisers tendres ». Je ne répondis pas immédiatement et somme toute brièvement. Chacun de nous avait repris sa liberté, et sur le site chacun rencontrait de son côté en toute liberté. Moi-même n’étant pas à proximité, libre et non jaloux, je comprenais parfaitement qu’elle veuille vivre sa vie et se redécouvrir en tant que femme libre, après un si long mariage. C’est humain.
Le jour où je mis une photo avantageuse de mon torse en avant sur le site, elle vint visiter à nouveau ma page et en profita pour réamorcer le dialogue me disant que cela la surprenait de me voir me dévoiler ainsi

Fin octobre, je lui remontai le moral en chat après que l’attitude déplacée de son ex-mari sur un sujet personnel l’eût fortement contrariée. Quelques semaines se passèrent et je décidai de marquer les consciences en lui faisant parvenir à son domicile, début décembre, un magnifique bouquet de fleur pour son anniversaire. Une surprise qui la toucha beaucoup et qui d’ailleurs intrigua son entourage car elle restait discrète sur sa vie de femme après sa séparation.
Le dialogue repris de plus belle, nous nous souhaitâmes un joyeux noël, j’en profitai pour lui envoyer quelques strophes de ma composition (elle a toujours apprécié et gardé mes écrits, petits mots, poésie, etc). Je lui proposai alors de passer ensemble le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce qu’elle accepta. Je fis les choses en grand, m’occupait du lieu, elle s’occupa de toute la nourriture/champagne. Il y eut toujours un partage équitable entre nous, femme valeureuse, indépendante et de caractère, elle ne chercha jamais à profiter de ma personne.
Nous passâmes donc un merveilleux réveillon « sans engagement », chacun ayant sa liberté en amants magnifiques. Tandis que nous prenions le bain ensemble dans l’immense baignoire de cette suite où nous nous trouvions, elle me confia qu’il pourrait être agréable, pourquoi pas, de passer un week-end ensemble quelque parts. En m’indiquant une destination (ville romantique et d’amoureux par excellence), elle me donna aussi ses dates à Pâques. Elle m’affirma également qu’elle avait fini par engager la procédure de divorce et que les choses suivaient leur cours.
Nous nous quittâmes réjouis et émus après cette belle nuit, le lendemain à midi. J’en profitai pour lui rappeler que nous pourrions nous retrouver fin janvier pour le concert (cf. les places envoyées quelques mois plus tôt en juillet) à Paris. Elle me dit que ce serait difficile, puisque ayant des obligations familiales. Cependant je lui proposai de réfléchir à une solution que j’avais élaborée. Deux semaines après, elle prenait le train pour venir me retrouver à ce fameux concert. Après lequel, je la ramenai en voiture chez elle avant de rentrer à Paris (500km dans la nuit) au petit matin.
Début février, suite à la visite d’un homme sur ma page sur le site, je remarquai qu’elle avait laissé un mot sans équivoque sur sa page à lui, sous forme d’avis, juste avant le concert. Nous étions libre elle et moi, mais je décidai du coup de mettre en avant, l’avis d’une amie que j’avais gardé. Elle répliqua en affichant cette fois 2 avis masculins sur sa page. Bien qu’elle s’en défende, je pense que ma réaction l’avait piqué un peu au vif. Cependant ce ne fut qu'un logique retour des choses car elle même m'avait incité à aller voir ailleurs à différentes reprises tout en agissant de la même façon.
Cependant cela ne l’empêcha pas de m’adresser un mot doux pour la saint-valentin quelques jours après, mot auquel je pris forcément plaisir à répondre. Elle me confia à cette occasion qu’elle n’avait pas écrit de mot pour la Saint-Valentin depuis des années à quiconque.
Entre temps, je lui confiai que j’avais pris les billets d’avions pour la fameuse destination évoquée à la saint-sylvestre. Elle en fut très surprise, n’y croyant qu’à moitié. Qu’elle avait dit cela comme ça, que c’était du domaine du rêve. Que c’était incroyable bref. Un vrai rêve. Un rêve auquel il est bon de donner vie, lui répondis-je.
Début mars, lors de la fashion week, je la conviai à assister à un défilé de mode très select pour lequel j’obtins des invitations. Elle vint la veille, nous dînâmes. Dîner au cours duquel elle m’avoua me trouver romantique, extraordinaire etc. Nous fîmes assaut de compliments réciproques. Bien que je senti toujours qu’elle n’était pas prête à s’engager, qu’elle était bien seule qu’elle ne se voyait pas vivre avec quelqu'un, etc. Le divorce suivait son cours. Elle reprenait pied dans sa vie, commandant de nouveaux meubles et changeant son intérieur.
Quant à moi je lui avais fait par l’année dernière déjà de mon projet de venir s’installer dans sa ville et de quitter Paris. Si elle n’avait pas sauté à mon cou en apprenant la nouvelle, elle s’intéressait toutefois de temps à temps à mes démarches de recherche ainsi qu’à mes déplacements sur place.
1 mois après, en avril de cette année, nous partîmes en voyage 4 jours, le premier pour elle à l’étranger avec une personne autre que son mari qui l’avait emmenée en week-end « amoureux » il y a quelques années ailleurs…. je la sentais un peu sur la retenue. Forcément au vu de cette nouvelle situation. Quant à moi-même si je ne déclarais pas ma flamme… j’étais en quelque sorte trahi par mes attentions et mon attitude. On pouvait clairement voir que j’étais épris d’elle. Lors de ce séjour, justement le premier soir, lors du dîner la conversation dériva sur le sujet relationnel. Elle me confia qu’elle avait l’impression que nous n’avions pas les mêmes attentes. Qu’elle ne souhaitait pas s’engager etc. Quand elle me posa la question au sujet de mes sentiments, considérant ce qu’elle m’avait dit précédemment et sa réserve (plus ce qui c’était passé l’année dernière), je choisi de dire que je me protégeai et que je ne répondrai pas à cette question. Répondre par la négative : elle ne m’aurait pas cru ; répondre de manière affirmative : cela lui aurait fait peur. Dans le même temps ne pas répondre c’était aussi répondre… à rebours je me dis que j’aurais dû répondre en mode complice, bon ami, amant. Mais ce qui fut dit fut dit. Le reste du séjour se passa merveilleusement. Elle me confia même se sentir comme dans Pretty Woman

Au retour, elle était partante pour partir à nouveau en week-end. Elle m’envoya, une photo d’elle et de ses enfants prise au mariage de son cousin. Avant à nouveau de m’adresser une photo d’elle en robe depuis l'endroit où elle partit la semaine suivante avec ses enfants, en vacances, juste après notre voyage, portant à son cou le collier que je lui avais offert lors de notre séjour. Elle me disait qu’elle repensait souvent à notre voyage. Je lui fis parvenir quelques photos de notre voyage peu après et surtout un cadeau qu’elle voulait se faire sur place la bas mais qu’elle n’avait pas pu : la boutique qui vendait cet article étant fermée le jour de notre départ. Je retrouvai la boutique, le vendeur et l’objet précis qui lui plaisait et le lui fit parvenir.
Ce fut magique, elle m’affirma qu’elle ne méritait pas cela mais qu’en une seconde elle fut propulsée dans la ville de notre séjour, que j’étais extraordinaire et que merci était un bien trop petit mot etc. Nous étions fin mai… nous continuions à échanger. Mais par contre je senti qu’elle avait moins de répondant dès que l’échange tentait de basculer vers davantage de sensualité. Vers la fin mai, je lui envoyai un sms tout simple changeant des sms un peu convenus : « tu me manques, envie de te retrouver ». Ce à quoi elle réagit en disant qu’elle était touchée, émue et en même temps gênée de ne pouvoir répondre à mes attentes (à nouveau sur la défensive). Quand je lui fit part que je n’avais pas d’attentes, elle corrigea d’elle-même en disant que mon sms était tombé le jour d’une date importante par le passé pour elle, que cela n’avait plus d’importance, que c’était comme ça. Bref.
Début juin, elle m’envoya un beau cadeau pour mon anniversaire. Je tentai de la voir mais ce fut impossible. Deux jours après mon anniversaire, elle m’envoya un mail de « rupture » m’affirmant qu’écrire lui était plus simple non par lâcheté mais plus facile ainsi pour elle d’aller jusqu’au bout. Elle souhaitait que nous soyons simplement amis et rien d’autres. Que j’avais du remarquer son manque d’élan depuis quelques temps. Que les sentiments amoureux étaient inexistants hélas, qu’elle avait tenté de me faire passer le message, elle a cru en se laissant du temps, que ce voyage et sa magie auraient pu changer le cours des choses mais rien. Qu’elle ne voulait pas poursuivre un malentendu (elle en avait assez comme cela en plus de son divorce). Que j'étais un homme formidable, extraordinaire, plein d’attentions délicates et que je ne méritait pas qu’on triche avec moi. Qu’on avait vécu des moments hors du communs, incroyables, délicieux, qu’elle ne regrettait pas (encore heureux) mais qu’elle ne pouvait continuer à me voir dans ces conditions celles où j’espère désespérément quelque chose qui ne vient pas.
Ce fut vraiment la surprise au-delà de son manque d’élan récent. Et 1 mois d'enfer...
Ma première réaction fut de faire silence radio tout en cherchant à poser mes mots. 2 jours après elle m’écrivit : « j’espère sincèrement que tu vas bien ? Je suis désolée, je t’embrasse ». Je répondis 5 jours après : « j’essaie d’aller, je t’embrasse ». Sa Réponse 20 minutes après : « je ne disparais pas… tu dois aller… je t’embrasse aussi ». Silence de ma part. 5 jours après elle m’envoya de nouveau un sms « bonjour ****, je te souhaite un excellent week-end ensoleillé, je suis de garde pour ma part, je t’embrasse ». Je n’ai pas répondu. Considérant que ce message était un message « comme si de rien n’était » ou comme si rien ne s’était passé. Certains me disent que j’aurais du répondre qqch comme "bon wk à toi aussi bisous". Je ne répondis rien et je fis silence les 3 semaines qui suivirent. Bref suite à son mail durant ce premier mois: 1 seul sms de ma part.
Seul signe visible de nos présences : nos chassés croisés sur le site où nous nous sommes rencontrés. Où elle continue à venir (elle est dans mes contacts) et où je suis redevenu actif. Mais elle n’est pas venue voir ma fiche (ou alors par des moyens autres) je suis venu une fois sur la sienne.
Entre temps je me suis attelé à écrire une lettre (voilà l’interdit). Une lettre de 7 pages word qui en fit le double manuscrite. Où en gros je lui dis que j’ai préféré prendre le temps de lui répondre, que j’eu apprécié qu’on puisse se voir pour en parler mais que l’écrit tout compte fait permettait de poser les mots. Que je ne m’étonnais pas de son manque de sentiment amoureux, n’attendant rien et surtout pas de manière désespérée pensant et comprenant sereinement qu’elle n’est pas dans des dispositions de cœur et de lâcher prise qui lui permettent d’aimer actuellement (bref plus qu’une question de personne une question de moment).
Considérant son divorce en cours et combien cela peut être éprouvant, le fait qu’elle n’avait sans doute pas fait le deuil émotionnel de sa relation précédente, que la priorité c’était ses enfants, sa famille, elle-même, son travail, et sa reconstruction et que forcément toute relation à ce stade était tout sauf sa priorité. Lui souhaitant qu’elle soit un jour à nouveau en capacité de se montrer tendre et vulnérable et qu’il serait à ce moment-là intéressant de se laisser du temps. Je suis en revanche revenu sur son « manque d’élan » lui rappelant qu’elle a eu des paroles, des gestes, des attentions significatives à mon égard, que l’élan est qqch de variable. Précisant au passage que sans doute ce qui avait généré ce manque d’élan fut le fait qu’elle m’ait sentie trop « épris » d’elle, trop flamboyant dans mon être et mes attentions, alors qu’elle-même était dans une démarche de femme « libre » qui profite de la vie à tous points de vue, ce qui a dû freiner son désir.
Que ce voyage était magnifique mais que dans ces conditions, il n’aurait point changé la face du monde malgré sa magie palpable et la beauté de ce que nous avons vécu (lui disant pourquoi je n’avais pas répondu à sa question pendant notre voyage). Avant de terminer sur ma vision d’elle en tant que femme et la volonté de retrouver la femme que je connais dans ses différentes facettes : l’amante, la femme romantique, la complice, etc. Rebondissant sur le fait qu’elle me déclara il y a peu qu’elle ne disparaissait pas. Que moi aussi, je ne voulais pas disparaître tout en n’ayant pas la vocation de devenir juste un ami, fade, désexué et lointain réduit à prendre des nouvelles de temps en temps. Pas après tout ce que nous avions vécus (vous conviendrez je pense chers lecteurs et lectrices que mis bout à bout pour cela finit par faire beaucoup de belles choses), partagé et tout ce qui nous relie. Mon souhait étant de la retrouver pour revivre de nouveaux moments de bonheur, de complicité, d’aventure, sans s’imposer quoi que ce soit.
Cet interdit mis à part, je suis resté et je demeure silencieux. Elle a reçu ma lettre il y a 3 semaines : pas de réponse de sa part. On s’est croisé depuis, au même moment sur le site à une ou deux reprises depuis mais rien aucune interaction.
Depuis l’envoi de ma lettre je demeure silencieux.
C’est aussi ce que tout le monde me dit :
Demeurer silencieux pour l’instant. Et continuer à vivre, quitte même à montrer que d’autres femmes s’intéressent à moi.
Jusqu’à quand et comment, dans quelles conditions revenir, comment et que faire… voilà la question…?
J’espère que mon interdit ne m’a pas complètement mis hors-jeu.
Pour moi elle est clairement la femme avec qui in fine je souhaite être. Je l’aime profondément et bien que je continue à vivre et à avancer pour un jour réapparaître en tant qu’homme nouveau… je vis avec le manque et un vide constant qu'elle seule pourra combler. Aucune autre femme. C’est incontestable.
Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour la reconquérir… en étant moins dans la flamboyance, le romantisme et en me faisant désirer davantage.
Je me dis aussi qu’elle doit se trouver elle-même, vivre ses expériences avec d’autres même si cela n’est qu’éphémère et charnel sans charge affective. Et que s’engager à nouveau avec un homme, un peu plus jeune qu’elle sachant qu’elle a deux enfants est loin d’être une démarche évidente. Il est plus simple pour elle d’être « sans attaches » et de ne pas avoir à revivre le spectre d’une nouvelle relation avec les risques que cela comporte. D'après un ami avocat : si son divorce se passe bien, attendu que l'audience de conciliation a eu lieu en début d'année, le divorce devrait être prononcé à la fin de l'année.
Tout avis, conseil, remarque… sont les bienvenus.
Merci de m’avoir lu.
R.
Modifié en dernier par Reconquistador le 17 sept. 2014, 13:15, modifié 2 fois.