- 18 juil. 2014, 21:51
#916066
Je viens vers vous pour raconter mon vécu. Peut-être que certains se demandent encore si quelqu’un peut réellement changer. Je ne pense pas. Mais ça c’est mon histoire…
J’ai connu un homme en 1995. Il venait de passer 6 mois avec son ex, qu’il a fini par quitter juste avant que l’on se soit connu. Nous avons passé un an ensemble sans vraiment vivre conjointement. Nous nous voyons tous les jours mais chacun a gardé son indépendance. Pas vraiment plus d’engagement que ça de sa part car je n’ai pas connu son entourage proche, malgré qu’il connaisse tous mes amis. Respectueuse, je n’ai jamais demandé pourquoi je n’avais pas cette chance. J’ai vécu jour-après-jour en me disant qu’il avait sûrement ses raisons. Au bout de cette année il m’annonce que j’étais la femme la plus intelligente, la plus belle et la plus formidable qu’il avait connu dans sa vie, mais qu’il manquait un petit quelque chose pour aller plus loin. Et qu’il cherchait toujours un ‘idéal’ et qu’il y croyait encore.
Un choc. Tout se passait bien, on s’entendait dans tous les domaines et la chose la plus rare : nos discussions étaient toujours en phase. Face à cette annonce, tout ce donc je m’étais retenue de lui dire depuis un an, m’est venu à l’esprit pendant les 5 premières minutes du vif du sujet. A tel point, de ne plus vraiment me souvenir du restant de la conversation. Je me suis contentée de lui dire qu’il n’était pas fait pour moi et qu’effectivement il fallait qu’il s’en aille. J’ai appris plus tard qu’il était revenu avec l’ex qu’il avait quitté juste avant moi. Je me suis dit que son histoire n’était pas terminée et que ‘l’idéal’ dont il parlait était-elle.
SR des deux côtés. Au but de quelques mois il m’a envoyé un sms pour mon anniversaire. Assez long, pour quelqu’un qui n’aime pas écrire. Je voyais son effort sur les 5 ou 6 mots reçus. J’ai répondu avec un mot et un point final : merci.
Fin du premier chapitre de 5 ans sous SR.
En 2000, j’ai eu donc de ses nouvelles par l’intermédiaire de la seule personne connue en commun et qui nous avait fait rencontrer : il est séparé avec pertes et fracas. Quelques petits mois après, j’ai eu des nouvelles directement. « Comment vas… que fais-tu… on peut déjeuner ensemble ? ». Pourquoi pas, me suis-je dit aussi ! Et nous voilà de nouveau en grandes discussions : les endroits les plus magnifiques, le danger des liaisons toxiques, l’importance de rester en paix avec soi-même, bla, bla, bla... Quelques déjeuners et dîners plus tard, nous nous sommes retrouvés dans le même lit. Je me souviens très bien d’une question qui m’avait choqué cette première (deuxième) nuit: « raconte-moi comment tu vis ta vie ? ». Curieux. J’avais passé un an avec cet ’homme-là et il avait tout oublié de moi ! J’ai enchaîné la discussion et près de l’heure de dormir je lui aie dit ce que j’avais sur le cœur : « pas de continuation si je ne connais pas ton entourage. Plus jamais : t’ès la femme la plus formidable… mais… Finit le mi chaud, mi froid. A présent il faut assumer ou partir ». Il a décidé de rester. Et nous avons vécu ensemble, avec des hauts et des bas (comme tout couple). J’ai connu tout son entourage. Voir même, lier de nouvelles amitiés avec certains.
Sa période de doute semblait être lointaine et j’étais ravie de l’avoir à mes côtés.
Fin d’année dernière, il part en voyage dans le cadre de son travail. Coup de fil du soir : « bien arrivé… journée chargée… bla, bla, bla ». Avant de raccrocher, coup de théâtre : « il faut que l’on se parle… ça ne vas plus entre nous. Notre relation a pris une autre tournure depuis quelques mois… il faut l’arrêter, j’ai un ‘idéal’ et j’y crois encore. bla, bla, bla… ».
Stupéfaite par ce retour en arrière, je ne faisais que l’écouter. Un puits s’est creusé à mes pieds, j’étais bien au fond. Et le pire de tout, au-delà de ne pas y croire, je n’arrivais pas à pleurer.
J’ai donc décidé qu’il ne rentrait plus dans la maison et que me chargeais de lui faire parvenir ses affaires. Je ne voulais plus le voir, plus lui parler, plus l’entendre.
J’ai eu quelques rares appels de sa part. J’ai senti qu’il était mal alaise, mais surtout qu’il se sentait seul et sûrement pas très confortable là où il a dû s’abriter.
J’ai fait ce que j’avais dit. Une foi ses affaires restitués je lui aie adressé un mail : « C’est la deuxième et dernière fois. Je t’avais dit de ne jamais plus recommencer le mi chaud, mi froid. On ne peut pas passer sa vie à courir derrière un ‘idéal’ ». Il s’est suit une période ou de temps à autre on s’envoyait des messages courts pour se donner des nouvelles : « Ça va ? Oui et toi ? Ça va et toi ? » Rien de bien signifiant.
Plus récemment, j’ai eu de ses nouvelles au cours d’une discussion anodine avec un ami commun. J’ai appris qu’une de ses amies que je fréquentais (rarement) était en effet son ex. Vous imaginez ma colère ? Il m’a bien ramené pendant toutes ces années son ex dans ma vie !! Après avoir appris cette nouvelle je lui aie écrit un mail qui a pris toute une autre tournure. Je lui aie décrit tout mon dégoût pour ce type d’agissement. Sans gros mot et sans me salir, mais en étant terriblement précise sur ce qui signifiait son comportement pour moi.
Depuis SR. Je suis à l’abri d’un retour glamour pour longtemps. Je m’attends à ce qu’il revienne, un jour sur cet écrit, pour m’insulter.
Il faut toujours s’écouter et ne pas fermer les yeux à certaines vérités qui se trouvent juste en face de nous : il m’a quittée une première fois pour retourner vivre avec son ‘idéale’ alors que j’étais la femme la plus formidable. Il est revenu une deuxième fois, tout en acceptant les nouvelles conditions. Il m’a quitté une deuxième fois pour repartir de nouveau avec son ‘idéale’, qu’il avait gardé sous le coude.
On ne change pas quelqu’un. Il peut faire des efforts, mais ça ne dure jamais. J’ai eu tous les signes et je n’ai fait que les voir en lieu et place de le quitter immédiatement. Je ne raconte pas mes souffrances et déceptions. Elles existent, même si ça va de mieux en mieux. Je suis bien faite de cher et os, mais ce n’est pas le but de parler de ça.
J’ai appris à être plus attentive à la moindre impression de ‘mi chaud, mi froid’. Ces personnes-là ont une très forte opinion d’eux-mêmes et ils ne souhaitent que le meilleur pour eux-mêmes. Oui, j’ai bien dit que pour eux-mêmes.
J’ai connu un homme en 1995. Il venait de passer 6 mois avec son ex, qu’il a fini par quitter juste avant que l’on se soit connu. Nous avons passé un an ensemble sans vraiment vivre conjointement. Nous nous voyons tous les jours mais chacun a gardé son indépendance. Pas vraiment plus d’engagement que ça de sa part car je n’ai pas connu son entourage proche, malgré qu’il connaisse tous mes amis. Respectueuse, je n’ai jamais demandé pourquoi je n’avais pas cette chance. J’ai vécu jour-après-jour en me disant qu’il avait sûrement ses raisons. Au bout de cette année il m’annonce que j’étais la femme la plus intelligente, la plus belle et la plus formidable qu’il avait connu dans sa vie, mais qu’il manquait un petit quelque chose pour aller plus loin. Et qu’il cherchait toujours un ‘idéal’ et qu’il y croyait encore.
Un choc. Tout se passait bien, on s’entendait dans tous les domaines et la chose la plus rare : nos discussions étaient toujours en phase. Face à cette annonce, tout ce donc je m’étais retenue de lui dire depuis un an, m’est venu à l’esprit pendant les 5 premières minutes du vif du sujet. A tel point, de ne plus vraiment me souvenir du restant de la conversation. Je me suis contentée de lui dire qu’il n’était pas fait pour moi et qu’effectivement il fallait qu’il s’en aille. J’ai appris plus tard qu’il était revenu avec l’ex qu’il avait quitté juste avant moi. Je me suis dit que son histoire n’était pas terminée et que ‘l’idéal’ dont il parlait était-elle.
SR des deux côtés. Au but de quelques mois il m’a envoyé un sms pour mon anniversaire. Assez long, pour quelqu’un qui n’aime pas écrire. Je voyais son effort sur les 5 ou 6 mots reçus. J’ai répondu avec un mot et un point final : merci.
Fin du premier chapitre de 5 ans sous SR.
En 2000, j’ai eu donc de ses nouvelles par l’intermédiaire de la seule personne connue en commun et qui nous avait fait rencontrer : il est séparé avec pertes et fracas. Quelques petits mois après, j’ai eu des nouvelles directement. « Comment vas… que fais-tu… on peut déjeuner ensemble ? ». Pourquoi pas, me suis-je dit aussi ! Et nous voilà de nouveau en grandes discussions : les endroits les plus magnifiques, le danger des liaisons toxiques, l’importance de rester en paix avec soi-même, bla, bla, bla... Quelques déjeuners et dîners plus tard, nous nous sommes retrouvés dans le même lit. Je me souviens très bien d’une question qui m’avait choqué cette première (deuxième) nuit: « raconte-moi comment tu vis ta vie ? ». Curieux. J’avais passé un an avec cet ’homme-là et il avait tout oublié de moi ! J’ai enchaîné la discussion et près de l’heure de dormir je lui aie dit ce que j’avais sur le cœur : « pas de continuation si je ne connais pas ton entourage. Plus jamais : t’ès la femme la plus formidable… mais… Finit le mi chaud, mi froid. A présent il faut assumer ou partir ». Il a décidé de rester. Et nous avons vécu ensemble, avec des hauts et des bas (comme tout couple). J’ai connu tout son entourage. Voir même, lier de nouvelles amitiés avec certains.
Sa période de doute semblait être lointaine et j’étais ravie de l’avoir à mes côtés.
Fin d’année dernière, il part en voyage dans le cadre de son travail. Coup de fil du soir : « bien arrivé… journée chargée… bla, bla, bla ». Avant de raccrocher, coup de théâtre : « il faut que l’on se parle… ça ne vas plus entre nous. Notre relation a pris une autre tournure depuis quelques mois… il faut l’arrêter, j’ai un ‘idéal’ et j’y crois encore. bla, bla, bla… ».
Stupéfaite par ce retour en arrière, je ne faisais que l’écouter. Un puits s’est creusé à mes pieds, j’étais bien au fond. Et le pire de tout, au-delà de ne pas y croire, je n’arrivais pas à pleurer.
J’ai donc décidé qu’il ne rentrait plus dans la maison et que me chargeais de lui faire parvenir ses affaires. Je ne voulais plus le voir, plus lui parler, plus l’entendre.
J’ai eu quelques rares appels de sa part. J’ai senti qu’il était mal alaise, mais surtout qu’il se sentait seul et sûrement pas très confortable là où il a dû s’abriter.
J’ai fait ce que j’avais dit. Une foi ses affaires restitués je lui aie adressé un mail : « C’est la deuxième et dernière fois. Je t’avais dit de ne jamais plus recommencer le mi chaud, mi froid. On ne peut pas passer sa vie à courir derrière un ‘idéal’ ». Il s’est suit une période ou de temps à autre on s’envoyait des messages courts pour se donner des nouvelles : « Ça va ? Oui et toi ? Ça va et toi ? » Rien de bien signifiant.
Plus récemment, j’ai eu de ses nouvelles au cours d’une discussion anodine avec un ami commun. J’ai appris qu’une de ses amies que je fréquentais (rarement) était en effet son ex. Vous imaginez ma colère ? Il m’a bien ramené pendant toutes ces années son ex dans ma vie !! Après avoir appris cette nouvelle je lui aie écrit un mail qui a pris toute une autre tournure. Je lui aie décrit tout mon dégoût pour ce type d’agissement. Sans gros mot et sans me salir, mais en étant terriblement précise sur ce qui signifiait son comportement pour moi.
Depuis SR. Je suis à l’abri d’un retour glamour pour longtemps. Je m’attends à ce qu’il revienne, un jour sur cet écrit, pour m’insulter.
Il faut toujours s’écouter et ne pas fermer les yeux à certaines vérités qui se trouvent juste en face de nous : il m’a quittée une première fois pour retourner vivre avec son ‘idéale’ alors que j’étais la femme la plus formidable. Il est revenu une deuxième fois, tout en acceptant les nouvelles conditions. Il m’a quitté une deuxième fois pour repartir de nouveau avec son ‘idéale’, qu’il avait gardé sous le coude.
On ne change pas quelqu’un. Il peut faire des efforts, mais ça ne dure jamais. J’ai eu tous les signes et je n’ai fait que les voir en lieu et place de le quitter immédiatement. Je ne raconte pas mes souffrances et déceptions. Elles existent, même si ça va de mieux en mieux. Je suis bien faite de cher et os, mais ce n’est pas le but de parler de ça.
J’ai appris à être plus attentive à la moindre impression de ‘mi chaud, mi froid’. Ces personnes-là ont une très forte opinion d’eux-mêmes et ils ne souhaitent que le meilleur pour eux-mêmes. Oui, j’ai bien dit que pour eux-mêmes.
Modifié en dernier par mardup le 20 juil. 2014, 14:36, modifié 1 fois.