Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#915510
Bonjour à toutes et à tous,

Notre histoire a débuté il y a 5 mois maintenant. Nous nous sommes rencontrés lors d'une réunion de travail dans une organisation associative. Elle m'a fait une séduction assez rapide. Nous nous sommes plus, et nous nous sommes très rapidement retrouvé. C'est une femme qui a la quarantaine, qui sort d'une grosse dépression et qui au moment où nous sortions ensemble était dans une fin de relation avec un autre homme. Leur relation devenait trop conflictuelle et l'alcoolisme de cet homme, elle ne pouvait plus le supporter.
Pendant 1 semaine nous étions en "nuit de noces" tous les soirs. C'est normal c'est le début.

Une fois cette période passée, elle m'a fait rencontrer sa fille, une ado brillante avec qui le courant est très bien passé.
Suite à une soirée associative où je devais quitter la soirée pour me rendre avec d'autres responsables dans un autres lieu pour finaliser des dossiers, elle m'a fait une crise au téléphone puis par SMS car je ne l'avais pas prévenu. J'ai réussi à tempéré la situation à m'excuser à moitié (erreur de ma part). J'ai reçu ensuite un SMS où elle remettait beaucoup de choses en question dans sa vie et notre relation.

Le lendemain, nous devions nous voir afin que je l'amène récupérer son véhicule chez le garagiste. Quelle ne fut pas ma surprise de recevoir un SMS 2h avant de nous retrouver qui m'indiquait quelle était retournée avec son ex et qu'elle me remerciait pour notre petite histoire. Que j'étais un homme génial, doux etc.

Je vous rassure, la pilule n'est pas passée... Me faire jeter par SMS par une femme de 42 ans, je ne supporte pas.
Je suis resté calme et je lui ai proposé de la rencontrer pour en discuter entre adulte.
Nous nous sommes donc retrouvés chez elle pour en discuter. La discussion a été saine, je suis resté calme, j'ai essayé de comprendre, j'ai écouté. Je lui en voulais mais je ne lui montrais pas. Elle s'est mise à pleurer, je ne pas pu m'empêcher de verser quelques larmes. Elle me disait aimer 2 hommes, son ex et moi. Je lui ai répondu que c'était difficile à entendre pour moi, mais que j'acceptais la situation de cette rupture. Je suis parti triste en croisant sa fille qui rentrait, notre échange de regard était lourd, nous sentions de la tristesse réciproquement.

De là, je me suis mis en Silence Radio afin de tirer un trait sur cette histoire. Mais quelques jours plus tard, j'ai craqué et je lui ai envoyé un SMS où j'ai simplement écrit qu'elle me manquait. Je n'ai eu de réponse que 2 jours plus tard où elle m'écrivait que je lui manquais aussi. Elle était en week-end avec son ex. Nous avons décidés de nous retrouver le dimanche soir pour discuter après qu'elle ait rompu avec son ex. Je suis resté froid à son arrivée. Elle a fondue en larme, elle s'est excusée, nous nous sommes assis. Je pense avoir été faible à ce moment là... N'ayant pas eu d'histoire pendant plusieurs années, je revoyais le spectre de la solitude pointer son nez... Elle était là, me serrant très fort, me disant qu'elle était amoureuse de moi, qu'elle avait fait une énorme erreur. J'ai accepté de la récupérer... Quelle erreur...

Nous nous sommes revus 3 jours plus tard. C'était un nouveau départ. Nous étions sereins et remplis d'amours. Nous passions notre temps libre ensemble, nous dormions ensemble. J'avais tiré un trait sur cette mauvaise période prêt à construire quelque chose.
Or, 10 jours plus tard, nous ne devions pas nous voir un soir, j'avais une réunion importante. Je reçois un coup de fil de sa part, elle était en pleure. Elle venait de sortir de chez son ex pour aller y récupérer une paire de boucle d'oreille. J'étais furieux qu'elle ne m'en parle pas, mais son ex l'avait recontacté pour lui rendre ses affaires. Je lui ai dit de venir chez moi. Entre temps son ex m'a appelé, je ne le connaissais pas et je ne sais pas où il avait eu mon numéro... Je suis resté très calme au téléphone, il était très violent. Il m'a dit "Allo, c'est moi le cocu!". J'ai réussi à le calmer. Il s'en est suivi un long monologue où cet homme m'a prévenu du comportement intéressé et venimeux de cette femme. J'ai reçu quelques heures après un SMS de sa part m'indiquant qu'elle était déjà partie une fois et qu'elle recommencerait, qu'elle fonctionnait beaucoup par intérêt et que je m'en apercevrai. Il s'est excusé pour son énervement et m'a souhaité bon courage... J'en ai parlé à ma copine en restant calme, mais en lui disant que c'était un homme blessé. Pour autant je n'ai jamais oublié ses paroles et son message... Inconsciemment, je me suis mis à devenir suspicieux... Encore une erreur...

Je me retrouvais donc dans un sac de nœuds dans lequel je ne souhaitais pas souffrir.


Les choses passèrent et j'ai rencontré son frère chez qui nous sommes allés quelques jours. Tout allait bien nous étions avec sa fille ses nièces et sa famille. Nous avons passés d'excellents moments. Jusqu'au moment où nous nous retrouvèrent seuls. Elle a craqué, s'est mise à pleurer, pensait que je ne l'aimais plus. Elle voulait que nous nous installions ensemble. Ce à quoi j'ai répondu qu'il était un peu tôt au bout de 2 mois pour prendre une telle décision. Ce n'est pas que je ne me sentais pas prêt mais je reste un peu rationnel, je n'ai pas une situation professionnelle enviable. J'enchaîne des CDD et me projeter ainsi sans y réfléchir murement me paraissait très difficile. Elle m'en a voulu quelques jours, bien que je la rassure sur l'amour que je lui portais. Quelques jours plus tard, elle est allé chez sa psy (elle est toujours sous traitement contre la dépression) qui lui a dit que j'avais eu une excellente réaction et qu'elle devait apprendre à se gérer émotionnellement. Elles travaillent dans ce sens depuis le début de sa dépression qui l'a envoyée en CHS 3 fois.


Le mois de mai se passe très bien, je rencontre ses parents, nous allons chez l'un chez l'autre. Nous partageons beaucoup.
Elle me fait part de ses problèmes d'argent pour terminer le mois. Je lui ai prêté 250€. Une erreur certainement à ce moment là. Elle m'a pris dans un moment de faiblesse lorsque nous étions au lit... Je ne les reverrai jamais, j'ai décidé d'oublier le remboursement...
Nous finissons le mois de mai avec une fête pour l'anniversaire d'une de ses amies. Cette fête où un nous voyons un ami commun, son ex avec qui elle est restée 4 ans. Notre ami commun et ma copine ont joué à s'arroser... Cela ne m'a pas plu du tout, je ne suis pas jaloux mais comme elle est très attirante et qu'elle répète à l'envie qu'elle peut avoir qui elle veut ça m'a profondément agacé. En rentrant nous avons commencer à faire l'amour mais elle s'est arrêté brusquement. Il s'en est suivi une discussion où je lui ai dit que le comportement qu'elle avait ne me plaisait pas et que j'avais eu envie de la quitter.

Le mois de juin arrive le début se passe très bien et là du jour au lendemain je la sens très distante. Elle s'éloigne, commence à me faire des remarquables déplacées devant sa fille qui prend ma défense. nos relations deviennent tendues même lorsque nous sommes seuls. Elle ne répond plus au message, ne m'appelle plus ou alors avec le téléphone de son boulot. Je ne comprends plus, je suis déboussolé. Nous nous disputons à propos d'une broutille. Elle me dit qu'elle n'a pas besoin de moi et que sa fille non plus. J'aurais dû prendre mon sac et partir de chez elle, j'ai menacé de le faire tellement elle m'avait mal parlé. Elle m'a dit que cette réaction aurait été puéril et qu'il ne fallait pas réagir à chaud.
Nous nous sommes calmés, mais elle était toujours aussi distante et je ne voulait pas l'étouffer. Je la laissais m'appeler pour que l'on se voit.

Juillet arriva avec au programme un week-end en amoureux. Ce week-end a été fantastique. Nous avons passé 2 jours magnifiques à nous aimer, à faire l'amour à prévoir les prochaines semaines et nos vacances. Je n'étais pas dupe pour autant. Dans le passé, on m'avait déjà fait le coup. Les projets quand tout va bien et de but en blanc la remise en cause totale.

La semaine suivante a été laborieuse, elle disait ne pas se sentir bien, elle avait repris le sport depuis la mi-juin (date où elle a commencée à être distante (tiens tiens). Nous nous sommes vus un soir dans la semaine pour se regarder un petit film. Son opérateur téléphonique lui offrait un film. Je n'arrivais pas à trouver comment on devait faire et j'ai pris son téléphone pour relire le SMS de l'opérateur. Elle faisait la vaisselle et je ne voulais pas fouiller dedans, simplement trouver ce SMS. Je suis tombé sur le SMS qu'il ne fallait pas...
Elle avait écrit à son avec qui elle est restée 4 ans, qui a subi sa dépression, qui l'a amené chez le médecin et qui l'a quitté il y a 1 an. Elle a écrit qu'elle aimait toujours cet homme mais que lui ne l'aimait plus, que ce n'était pas un appel au secours mais qu'elle s’efforçait de construire une relation avec quelqu'un (moi). Si ce SMS l'embarrassait, il devait considérer qu'il n'avait jamais existé.

Là, je me suis senti poignardé... Je ne lui en ai pas parlé, c'était peut-être une erreur...

Nous sommes repartis le week-end dernier chez son frère et là ça été plutôt la catastrophe.
Le chemin a été long... Elle ne m'a quasiment pas adressé la parole pendant tout le trajet 500km. Arrivée chez son frère, son comportement a changé lorsque nous étions tous réunis mais il est revenu à cet état lorsque nous étions seuls tous les deux. La 1ère nuit elle ne s'est pas endormie sur moi, refusait que je la caresse. La nuit a été longue, je n'ai pas dormi et j'ai ressassé tout cela.
La seconde journée s'est bien passée, nous avons discuté tous les deux de notre départ en août, de comment nous allions nous organiser.

L'après-midi, nous avons fait une sieste et de la même manière, elle s'est refusée à moi. Là je me suis levé et je lui ai demandé ce qu'il se passait à la fin et que nous devions enfin mettre tout ça sur la table.
Elle ne voulait pas en discuter, pour elle ce n'était pas le moment. Ce n'était jamais le moment...
Enfin nous discutions de nous! Je l'ai mise dans ces retranchement, que son comportement me rendait fou et que je ne savais pas ce qu'elle voulait.

Elle m'a avoué qu'elle avait son ex avec qui elle est restée pendant 4 ans dans la peau. Qu'elle ne pouvait pas se débarrasser de lui. Elle voulait faire un point sur sa vie, son travail, son lieu de résidence. Pour elle, avec la maladie, elle n'avait pas eu de temps à se consacrer à elle-même par rapport à cette ancienne relation. Ce que je comprenais aisément. Elle voulait faire ce point.

Le reste de la journée et de la soirée s'est bien passée. La nuit je n'ai pas pu dormir et je suis allé faire un tour sur la terrasse pendant plusieurs heures. Son frère se levant est venu me voir et me demandé ce que je faisais là à cette heure de la nuit. Je lui ai raconté ce qui n'allait pas avec ma copine. Cet homme de 47 ans m'a ouvert le yeux. Il était désolé pour moi clairement mais il m'a surtout dit de me protéger. Que la dépression et les médicaments que prenait ma copine modifiaient clairement son comportement. Je me sentais surtout très mal à l'aise vis à vis de son accueil. Il m'a rapidement rassuré. Le lendemain nous avons été nous balader. Les petits mots doux revenaient comme automatique. Le midi nous avons plus longuement discuté de se break. Je lui ai dit que je tenais à elle, que je comprenais qu'elle avait besoin de se retrouver pour se reconstruire. Je me disais mais en 15 jours comment est-ce possible... Ensuite nous sommes partis au bord de l'eau et nous avons fait l'amour... Je me disais si elle veut me quitter pourquoi fait-elle cela...
Je suis vraiment perdu. Je ne sais au fond de moi que cette relation m'a fait souffrir.

Bref le week-end s'est terminé avec un long retour par la route. Une fois chez elle, nous avons discuter une dernière fois avant 15 jours de silence. Je lui ai dit que je tenais à elle, mais qu'elle ne devait pas me donner de faux espoirs. Que si elle voulait me quitter qu'elle me le dise directement.

J'en suis à 24h de break avec pleins de chose qui me passent par la tête. J'ai peur de la perdre, mais en même temps notre histoire n'est pas saine. Je me prépare à la rupture quoiqu'il arrive.
Qu'en pensez-vous?
#1352796

Salut Ambro21!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#915541
Mon dieu Seigneur! C'est toute une histoire! Elle est comme instable un peu, quant penses-tu? Je comprends que tu ais peur de la perdre mais je ne sais pas trop quoi te dire mon vieux. Je crois qu'elle na pas fais le deuil de son ancienne relation, point final, et tant qu'elle ne l'aura pas fait, tu es cuis.
#915648
Je pense qu'elle ne s'est pas remise de son ex et que tu ferais mieux de tout arrêter maintenant, tu ne pourras pas vivre avec ça, avec cette idée que tu es un bouche-trou et qu'elle va continuer à regretter l'autre. Je sais de quoi je parle, c'est terrible, ça ronge. Tu auras beau faire, regulièrement ça va te revenir à l'esprit, dès qu'il y aura une petite baisse de régime zntre vous. Elle va continuer à idéaliser l'autre, tu peux être la huitième merveille du monde, tu ne feras jamais le poids et pire, tu auras le sentiment de ne pas le faire méme si elle t'affirme le contraire. Sauve toi, laisse tomber. Ne souffre pas plus que maintenant. On ne peut pas lutter contre un fantasme.
#915822
Je préfère attendre cette période de pause pour savoir ce qu'il en est vraiment.
Pendant ce temps là j'écris, je mets les choses sur papier pour envisager qu'elle me quitte.
Effectivement LICAT tu as raison quelque part. Mais je pense que tout n'est peut-être pas perdu pour autant.
Elle idéalise cet homme qui lui a "sauvé" la vie. Je pense que c'est en substance que ce que lui a dit sa psy.
On verra à quoi cela mène, mais je conseille à tous d'écrire. Cela fait un bien énorme, cela permet de poser les choses, de relativiser la souffrance de la relation.

Quand je dis écrire, je ne dis pas écrire à la personne que l'on aime où à sa famille directement.
C'est d'écrire se lâcher sur le papier ou sur le clavier. S'adresser à eux sans rien envoyer.
Même à travers ma solitudes pendant quelques années j'écrivais. Cela me permettait de prendre du recul.

Lors de cette relation lorsqu'à des périodes je souffrais, j'écrivais une note sur mon téléphone.
Au final cela ressemble à un cahier ou à un journal. Cela m'a permis finalement d'être précis dans mon 1er post.
J'ai un entretien d'embauche dans 2h et j'avoue ne pas être en forme. Je l'ai à moitié préparé, je ne me sens pas forcément bien mais bon c'est la vie. Je vais aller faire face et tenter de décrocher ce poste...
#915829
Merci du soutien LICAT, je me sens seul et peu de monde à qui en parler autour de moi. Peu me comprennent. J'attendais un petit soutien de ma copine mais il n'y en a aucun. Elle s'en fout je pense et ne m'appeler a pas comme elle me disait pour savoir comment ça s'est passé.

Le forum a ses avantages, se lâcher, mettre en exergue ses questions. Pour un break je veux bien que l'on ne se voit pas mais quand l'un ou l'autre a des événements importants il y a quand même des actions humanistes à mettre en perspective...

Ou alors c'est que c'est vraiment la fin...
#915833
peut-être, peut-être pas...les gens sont tellement bizarres parfois, un peu difficile à comprendre pour ceux qui comme toi ou moi sommes plutôt fiables, constants.
Concentre toi sur toi et ton entretien, le travail est important, tu ne peux pas passer à côté d'une opportunité! ;)
#916053
Une bonne journée!
J'ai eu le poste après un super entretien apparemment où pourtant je ne me sentais pas à l'aise.
Le travail va être intéressant, je vais avoir tout à mettre en place et à coordonner un projet très important pour la structure dans laquelle je vais bosser.

J'ai eu des news, elle s'est fendue d'un appel pour me demander comment ça s'était passé.
J'ai décroché surpris de l'appel, je ne m'y attendais pas. Je lui ai dit que je la rappellerai quelques minutes plus tard.
Ce temps m'a permis de me détendre, d'assurer ma voix pour la rappeler.
Une fois au téléphone j'étais détendu et serein. Je lui ai annoncé la bonne nouvelle, elle était contente.
Puis elle a décidé de parler du break, qu'elle n'avait pas fait la folle, qu'elle faisait du sport et que cela faisait 18 mois qu’elle ne s'était pas retrouvée seule. Elle avait des hésitations dans la voix, je l'ai laissé parler.
Elle m'a dit qu'elle avait beaucoup penser à moi, qu'elle verrai sa psy lundi.
De mon côté je lui ai dit que ce break me faisait aussi beaucoup de bien, que cela me permettait de faire le point de mon côté. Je lui ai annoncé que je partais demain avec mon frère en voyage une semaine pour nous reposer.

Je l'ai senti surprise, hésitante mais a conclu que c'était une bonne chose.
Je lui ai redis que ce break nous faisait du bien à tous les deux, avec une voix assurée et rassurante.
Nous nous sommes dit au revoir bisous.

Je suis quelque part soulagé mais je n'oublie pas cette période. Je reste très lucide sur les échéances à venir dans cette relation.

Le gros point positif c'est d'avoir eu ce poste et c'est bien évidemment ma principale priorité.

Désolé de vous faire part des détails de but en blanc, mais je pense que lors d'une conversation téléphonique il faut savoir surprendre l'autre en face dans ce genre de moment. Avoir la voix assurer être rassurant.
#955467
Bonjour,

aller je vous donne quelques news, l'eau a coulé sous les ponts depuis!

Au niveau du boulot ça se passe bien, et c'est ce qui est positif ^^.

Pour le reste, j'avoue que cette histoire m'a un peu cassé et surtout m'a interrogé sur moi-même.
On s'est donc remis ensemble, vacances etc. Pour elle, ce n'était pas un séparation, pour moi ça l'a été.

Pour être franc, je ne suis plus autant amoureux, voir même je suis lassé...

Lassé de son comportement, lassé du peu de perspectives que l'on peut avoir ensemble.

Sa dernière lubie est qu'on doit habiter ensemble. J'ai dit oui, mais le temps de trouver un logement HLM peut être très long, voire quasi impossible.

Bref, je sors petit à petit de cette relation. Je rentre du travail tard, j'essaie de voir des amis.

Au prochain dérapage verbal, je ferai un rangement vertical...
#1012781
De retour après quelques mois...

Je viens vous donner des nouvelles parce que votre soutien a été important, je vous en remercie encore.

Après cette pause de 15 jours en juillet et mon départ pour une semaine de vacances sans donner de nouvelles, elle s'est empressée de se lancer dans des déclarations d'amour enflammées via messages.

De retour nous nous sommes retrouvés, elle me retrouvais séduisant. Que de bonheur!

Quelques semaines de parfaites en vacances avec la petiote de 16 ans (avec qui je m'entends super bien). Une grosse engueulade pour des détails.

Octobre, elle me pousse afin que l'on emménage ensemble, j'accepte, je m'installe chez elle.

Je suis de plus en plus obligé de me contrôler, ne pas utiliser certains mots ou expressions. Ses comportements deviennent difficiles, ces colères incontrôlées deviennent ingérables, j'en souffre.

Je reçois beaucoup de soutien de la petiote avec qui je continue à beaucoup partager, échanger (bien évidemment pas sur sa mère), qui me disait que voyait sa mère se sentir mieux depuis que nous étions ensembles.

Dès décembre nous nous inquiétons, elle s'enfonce encore dans la dépression. Je ne sais pas comment lui dire que je vois qu'elle ne se sent pas bien, tout ce que je peux lui dire elle l’Interprète comme si c'était contre elle... Le nombre de tomates dans la salade etc.

En janvier, elle comprend qu'elle rechute, va chez le médecin. Cela va beaucoup mieux, le sourire revient, notre intimité pourtant chaotique reprend.

Février, je me sens léger amoureux, je sens qu'elle va mieux, j'ai quelques obligations associatives, elle reprend ses activités aussi. Tout va bien.
On remet nos projets de voyages sur les rails, I'am HAPPY.

Et là décès d'un grand oncle que j'aimais beaucoup. Je pars en Corse pour l’enterrement pour 3 jours avec mes parents, mon frère. Elle l'a accepté difficilement, j'avoue avoir peu communiqué par sms, nous ne communiquions que peu par sms.

Le week-end suivant, elle amène sa fille pour son stage hôtelier de 2 mois. Je ne peux pas les accompagner, mais je prête ma voiture, je dois remplacer d'urgence un dirigeant de mon club pour qui sa chimio suite à son cancer est parfois difficile( je suis président du club).

Je prends des nouvelles pendant la journée bien évidemment.

Le lendemain soir j'ai une réunion de prévu avec mon association pour les dossier CNDS, je préviens que je rentre tard (23h00).

Et le lendemain soir patatra... reproches à gogo, culpabilisation, crise de colère parce que je suis absent, qu'elle se fait chier avec, que je ne communique sur mes intentions associatives... Que ma place aurait dû être auprès d'elle et sa fille pour son départ en stage hôtelier, que je rentre tard du boulot alors que je lui avais expliqué qu'effectivement j'étais un peu stresser parce que des délais étaient important (rentrer tard 19h au lieu de 17h30).

Je reste calme, je lui explique...
Là, elle commence à me faire la gueule mais durement.
Quelques jours plus tard, je m'effondre, elle veut reprendre du recul alors que l'on habite ensemble.
Je pleure un matin, elle remet en cause ce que je ressens pour elle, elle a le visage froid, dur, sans aucune empathie.

Le lendemain, je remarque qu'elle communique beaucoup par sms, je pose la question simplement sans herut sans coup de voix. Et là elle me dit que je ferai de retourner chez moi pour le week-end. Je lui dis que je préfère une semaine pour réfléchir un peu à tout ça.

Pendant la semaine je lui écrit. Aucune réponse.

Je reçois un sms pour dire qu'elle sens trop éloigné de moi...
Encore une fois un sms... lâcheté d'une femme de 43 ans...
J'accepte, ne cherchant pas à lutter, à négocier...

J'écris à la petiote qui est loin, je n'accuse pas sa mère, je lui dis simplement que je voulais lui dire au revoir.

Je récupère mes affaires le lendemain.


Le week-end crise de nerf de mon ex par sms, parce que j'avais écrit à sa fille, que je lui avais annoncé que sa mère me quittait. Elle n'avait pas cru bon d'informer sa fille...

J'ai géré comme j'ai pu ses sms violents, insultants jusqu'à notre intimité, jusqu'à dire que jamais elle ne m'avais aimé ou désiré.

J'ai préférer clore cette discussion par sms. Je ne voulais pas répondre au téléphone.

Lundi, sms d'excuse. Je propose que l'on se voit pour en discuter à tête reposée.

30 min de violence verbale de sa part, de culpabilisation. Je reste de marbre, je me protège, je ne peux pas en placer une.
Elle me demande si j'ai des nouvelles de la petiote. Je lui ai dit que oui. Je lui ai dit que la lettre que j'avais envoyé lui avait fait du mal mais aussi beaucoup de bien. Nous avons échangé avec la petiote. Elle n'a pas mal pris le fait que je ne l'accompagne pas à son stage hôtelier avec sa mère, qu'elle ne m'oubliera pas.

Sa mère se calme, commence à boire verre sur verre.
Je préfère partir en lui disant qu'elle avait été plus que méchante, et que je ne pouvais pas ne pas répondre à ce genre de méchanceté.
Elle m'a dit qu'elle m'avait aimé, désiré etc.

Elle continue à me redemander en ami sur facebook, je n'accepte pas.

Pour moi cette histoire a été belle par certains aspect et destructrice par d'autres. Je plains cette femme que j'ai aimé, je plains la petiote, mais je me sens libre même si depuis quelques jours, je ne e sens pas bien. Se faire jeter ça arrive, mais lorsque l'on construit quelque chose c'est dur.

Elle m'a avoué être instable, ne pas savoir ce qu'elle voulait, elle m'a avoué plus tôt dans la relation qu'elle avait peur d'être abandonné.

Je vais l'oublier, je l'aime encore, elle me manque, mais je ne veux pas la recontacter, je ne veux pas la reséduire, je ne veux pas remplir d'amour, une personne qui en a un besoin illimité.



Merci de m'avoir lu,
#1014042
Je suis venu lire ton post car tu as récemment laissé un message sur un sujet que je suis.

Je pense que tu analyses très bien la relation. Cette femme est instable, ni heureuse de vivre, ni fiable. Tu ne peux malheureusment rien faire. Il faut, pour elle, qu'elle poursuive sa thérapie.

A jouer au sauveur, on ne récolte que des demoiselles en détresse. Je pense, à la lecture de tes propos, que tu as bien compris qu'on ne peut agir à la place de l'autre, ni aider quelqu'un qui aime se détruire.
J'ai envie de dire: c'est dommage pour elle.

Je ne suis même pas sûre que tu sois réellement amoureux d'elle. Je pense que tu aimes l'idée d'être amoureux, de pouvoir la sauver d'elle-même. Dans ton message d'octobre, tu y fais allusion.
Je pense aussi que tu as peur de la solitude. Tu l'écris dans ton premier message: tu as peur de revoir le spectre de la solitude pointer son nez. J'aurais envie de te répondre ceci: crois en toi et en ce que tu es. Tu finiras par rencontrer une femme, une vraie, qui aura envie des mêmes choses que toi.
#1014073
Effectivement, je n'avais pas relu ce message d'octobre... Un message que j'avais certainement oublié ou éludé mais qui est important.
Notre vie de couple sous le même toi avec sa fille se passait rudement bien au quotidien. Je dirais que c’était une routine sans accroc dans le quotidien. Mais notre relation tous les 2 ne fonctionnait pas.

Je ne sais pas si cette analyse est juste ou biaisée par rapport à ce que je ressens mais au fond tu as raison Carrie007, j'aimais être amoureux, j'aime encore être amoureux, c'est une sensation unique cette boule au ventre, ce plaisir, ce shoot d'endorphine au début qui se distille par la suite.
La concernant, je ne peux rien faire, je n'en ai pas envie, pourtant énormément de choses me plaisaient chez elle.

Je ne suis pas le type du sauveur, je lui avais déjà dit et j'étais dans l'écoute, je ne pouvais pas faire plus, lui sauver la vie.

C'est vrai, j'ai peut-être peur de la solitude sentimentale que j'ai connu bien longtemps. Ma vie était toujours remplie, mais je voulais aller vers autre chose, partager ce que j'étais avec quelqu'un. La solitude au quotidien je n'en ai pas peur.

Je ne doute pas de rencontrer quelqu'un qui me plaise, que j'aime avec qui je partage ce que je suis et avec qui ça se passe très bien. J'avoue effectivement un manque de confiance en moi qui remonte à mon adolescence à travers des interactions avec la gente féminine. Depuis quelques temps, elles sont quelques peu exacerbées par les difficultés pros (toujours en CDD), ne sachant pas ce que je ferai exactement dans 6 mois ou maximum 1 an. Cela ne m'aide pas mais pour autant je sais ce que je vaux et ce dont je suis capable.

Je considère que cela été une belle histoire par certains aspects, même si elle me reprochait beaucoup de choses, comme trop réfléchir, être trop dans le contrôle de mes ressentis.
J'ai appris que je pouvais être aimant, très aimant, patient, trop patient, que l'autre me concernait un peu trop à mes dépends, que j'assurais grave aux fourneaux, mais que je n'étais pas un as de l'aspirateur. Je garderai un excellent souvenir de la petiote, je ne l'oublierai pas, j'ai pu transmettre quelques trucs, quelques passions et j'ai toujours eu un grand respect pour elle pour son vécu avec une mère qui se détruit.

Cette rupture est encore récente, elle me fait encore mal, c'est normal je sais. Je sais que j'irai mieux parce que j'ai toujours eu envie d'être bien et je ne veux pas me laisser abattre.

Ce que je retiendrai c'est finalement du positif me concernant, je me suis découvert beaucoup de qualités mais aussi des défauts, certains corrigibles mais d'autres dont je suis fier. Être fier de ses propres défauts, c'est assez paradoxal ^^.

Aimer c'est se sentir vivre, c'est sentir fort. La nostalgie de cet amour déchu deviendra une perte de temps.

Tout cela me penser à un standard blues :

It Hurts Me Too
(Elmore James, by Eric Clapton)

You said you was hurting, almost lost your mind,
And the man you love, he hurts you all the time.
When things go wrong, go wrong with you, it hurts me, too.

You love him more when you should love him less.
I pick up behind him and take his mess.
When things go wrong, go wrong with you, it hurts me, too.

He love another woman and I love you,
But you love him and stick to him like glue.
When things go wrong, go wrong with you, it hurts me, too.

Now you better leave him; he better put you down.
Oh, I won't stand to see you pushed around.
When things go wrong, go wrong with you, it hurts me, too.