- 04 juin 2014, 21:44
#898557
Attention c’est parti, j'ai essayé de condensé mais je pense qu'il faut bien que je parle de ces 8 ans de couple pour comprendre comment on en est arrivé la :
J’ai rencontré ma compagne il y 8 ans au cours d’une soirée. Ce soir il ne s’était pas passé grand-chose, mais un truc était passé entre nous. Résultat quelque jours après on était ensemble. A cette époque-là nous étions étudiants et vivions chacun dans notre appart. Diplôme en poche on commence à chercher un boulot tous les 2. Objectif : le premier qui trouve, le 2ème suit. Je trouve en premier et elle me suit. On s’installe ensemble pour la première fois. Le début est un peu difficile pour elle, nouvelle ville, pas de contact ou d’amis, pas de boulot du coup dur dur. Après 4 mois avec les contacts que je me fais dans mon boulot, je l’a fait rentrer en contact avec un gérant de SAS. Elle conclut comme une chef et décroche un poste aussi. Un premier problème se pose. Son poste demande beaucoup de déplacement (départ le lundi matin et dans le meilleur des cas retour le jeudi soir) et je la vois peu. Je suis quelqu’un de sociable mais je n’ai pas besoin d’avoir moult amis et activité (mon plus gros défaut) du coup elle a la sensation « d’étouffer ».
On travaille dessus mais on n’a pas le temps d’en profiter, elle tombe malade, vraiment malade. Beaucoup de choses ont changé à ce moment-là dans nos vie. On était jeune et insouciant, on voulait travailler 2, 3 ans en France et pis hop filer à l’étranger. Mais la ça remettait tout en question. Mais ça m’a jamais dérangé, je l’aimais, à mes yeux c’était elle, la femme avec qui je voulais vivre et peu importe les sacrifices ou changement ça m’importait peu d’ailleurs je n’ai jamais vu ça comme un sacrifice. Ca maladie était suffisamment grave pour que sa maman vienne vivre avec nous. Colloc a 3 dans un 44m² avec belle maman. Mais j’adore ma belle maman et pis l’attention se concentrait pas sur la santé de la personne que l’on aime le plus au monde.
Après son traitement elle reste un an à la maison en arrêt maladie. Malgré sa fatigue elle ne tient pas en place et tourne en rond, je m’occupe d’elle du mieux que je peux, mais le boulot pour elle c’est vraiment important et tant qu’elle n’y est pas, ça va pas. Elle retrouve finalement le chemin du boulot, la fatigue est toujours présente mais elle heureuse de refaire ce qu’elle aime faire. Problème son gérant (qui est également devenu le mien entre temps) est un salopard. Elle subit pas mal de pression psychologique au taf et comme moi je ne fais pas le petit soldat on me pousse vers la sortie et je me fais licencié eco. On fait front ensemble et on commence à chercher un nouveau boulot avec le même leitmotiv que précédemment. Et elle trouve en premier cette fois ci. Du coup je la suis. Direction la Région parisienne. Pour moi c’est dure. J’aime la nature, le vert et l’espace. Là je me retrouve au milieu de la ville, du bruit et du béton, entre 4 murs dans 45m². Je cherche du taf mais je ne trouve pas. C’est échec sur échec. Je ne sais pas si quelqu’un ici en plus de s’être fait largué a aussi connu une longue période de chômage (1an pour moi et ça continue). On se sent un moins que rien, un nul que personne ne veut, dont les compétences ne sont pas intéressantes pour la société. Sans parler de déprime, j’ai commencé à me replier sur moi-même et à faire peut être moins attention à elle est ces besoins. Sans m’en rendre compte, je commence à vivre à travers elle, à attendre son retour tous les soirs, mais quand elle est là, ne pas en profiter. Elle m’a envoyé des signes pourtant, elle a besoin de changer d'air, elle ne veut pas rentrer dans nos famille pour noël elle veut partir loin au soleil. Moi je suis famille et pas ou peu de thunes et je refuse. On finit par partir quelques jours il y a 2mois, et c’est assez ambigu, mais ça m’a fait énormément du bien de partir mais tous ces moments je ne les ai pas partagé avec elle (elle m’avouera plus tard s’être sentie très seule).
A notre retour, elle doit partir pour son boulot, suffisamment loin pour prendre une colloque. La bas elle est heureuse, elle bosse, va à la salle de sport tous les soirs (sans avoir à se soucier si je suis à la maison tout seul), rentre tard, mange un truc a l’arrache et va se coucher. Bref elle est libre et elle peut faire ce qu’elle veut et n'a de compte à rendre à personne. Petit à petit je commence à voir qu’elle s’éloigne, du coup je deviens plus présent (comme si je ne l’étais pas assez auparavant), je ne veux pas chercher un boulot loin de chez nous car je me dis qu’on se verrait encore moins et que ça serait pire. Elle ne commence à rentrer qu’1 week end sur 2 voir sur 3. Je propose de monter une fois, histoire de prendre du temps ensemble pour le 8 mai. Mais bon, elle est en colloc et on n’a pas un seul moment seul. Je repars donc sans avoir vraiment pu la retrouver. C’est mon anniversaire, mais elle prétend ne pas pouvoir redescendre à cause du boulot même durant le week end. Du coup je le prends mal et me referme un peu plus.
Et puis il y a 2 semaines, alors qu’elle rentre pour la soirée dans la semaine, je sens que ça ne va vraiment pas. On se pose et on commence à discuter, comme on ne l’avait pas fait depuis longtemps. Et a force de discuter, sans s’engueuler, on soulève plusieurs points. On se couche à 3h30 du mat pour se lever à 6h30 et on n’avait pas encore terminé. Elle ne restait que la nuit, donc on essaie de continuer la discussion par téléphone et pareil on déballe. Alors qu’on devait redescendre dans ma famille pour l’ascension on décide que j’irai seul et prendre ce temps pour faire le point. On s’appelle le dimanche soir après 3 jours SR. Et on rediscute. Je rentre le lendemain chez nous. Pendant ces 10jours « de crise », avec ce qu’on avait dit et d’avoir réfléchi, je me suis rendu compte de pleins de choses. Je prends mes billets de train pour le week end prochain (le week end du 7juin). J’ai tellement de chose à lui dire de vive voix, j’ai envie de faire pleins de choses et lui montrer que j’ai vraiment pris conscience de pas mal de chose. Mais lundi soir, alors que je lui dis que j’ai pris mes billets, elle me dit que c’est fini qu’elle m’a envoyé plusieurs signes sur la dernière année et que après un temps d’amélioration ca revenais comme avant. Que mon manque de confiance lui pesait, ainsi que plusieurs petites choses anodines, qui me font dire que ces petits défauts qui vous font craquer au début ou ne vous dérange pas quand vous aimez quelqu’un, la dérangeait beaucoup aujourd’hui. Du coup voilà c’est fini et elle a prévenu sa mère et sa sœur.
Il faut donc passer à autre chose. Mais rationnellement je l’aime, j’ai sacrifié beaucoup de choses durant ces 8 années mais justement je n’ai jamais considéré ça comme un sacrifice. On avait des points de vue différents sur certaines choses.
• J’aimerai bien acheter un appart (quand j’aurais des sous) pour avoir un placement, elle ça ne l’intéresse pas
• Elle ne veut pas d’enfant (c’est viscéral) moi, pour être honnête je ne sais pas, je ne me vois pas avec, mais je ne me vois pas sans non plus.
Je l’aime c'est tout ce qui compte le reste c'est annexe et je veux donc la récupérer mais je ne sais pas comment faire. J’ai bien compris le coup du SR et c’est très pertinent, pas facile mais pertinent. Donc paf SR
Oui mais voilà on a un appart ensemble, des comptes bancaires en communs et plusieurs autres trucs. Je n’ai pas les moyens de vivre dans notre appart et pis y a toutes ses affaires, tous nos cadeaux (bref je ne vais pas faire un dessin)… Je ne veux pas rester ici. Je pense donc rentrer chez mes parents (30ans, chômeur, largué et vivant chez ses parents ça aide pas à améliorer sa confiance en soi). Elle m’a proposé de continuer à participer au frais de location jusqu’à la fin de sa mission, donc jusqu’à ce qu’elle revienne sachant qu’elle ne voudra pas garder l’appart parce qu’elle ne veut pas vivre dans cet appart avec tous nos souvenir dedans. Bref on a pas mal de chose à régler, mais comment garder le SR dans ces conditions ?
Elle m’a proposé de rentrer spécialement ce week end pour commence à s’occuper de tout ça, mais je lui ai répondu que ça fait trop tôt et que j’ai besoin d’un peu de temps et que je l’a rappellerai. En fait je suis tiraillé entre maintenir mon SR et l’appeler pour lui dire de rentrer au plus tôt pour passer à autre chose et attaquer un vrai SR.
Du coup à votre avis: récupérable ou pas récupérable (c’est moche de dire ça comme ça) et surtout comment s’y prendre pour combiner SR et toutes la paperasse à faire à 2 ?
Merci de m’avoir lu en tout cas. J’ai écrit un pavé mais rien que ça fait du bien aussi…bizarre.
J’ai rencontré ma compagne il y 8 ans au cours d’une soirée. Ce soir il ne s’était pas passé grand-chose, mais un truc était passé entre nous. Résultat quelque jours après on était ensemble. A cette époque-là nous étions étudiants et vivions chacun dans notre appart. Diplôme en poche on commence à chercher un boulot tous les 2. Objectif : le premier qui trouve, le 2ème suit. Je trouve en premier et elle me suit. On s’installe ensemble pour la première fois. Le début est un peu difficile pour elle, nouvelle ville, pas de contact ou d’amis, pas de boulot du coup dur dur. Après 4 mois avec les contacts que je me fais dans mon boulot, je l’a fait rentrer en contact avec un gérant de SAS. Elle conclut comme une chef et décroche un poste aussi. Un premier problème se pose. Son poste demande beaucoup de déplacement (départ le lundi matin et dans le meilleur des cas retour le jeudi soir) et je la vois peu. Je suis quelqu’un de sociable mais je n’ai pas besoin d’avoir moult amis et activité (mon plus gros défaut) du coup elle a la sensation « d’étouffer ».
On travaille dessus mais on n’a pas le temps d’en profiter, elle tombe malade, vraiment malade. Beaucoup de choses ont changé à ce moment-là dans nos vie. On était jeune et insouciant, on voulait travailler 2, 3 ans en France et pis hop filer à l’étranger. Mais la ça remettait tout en question. Mais ça m’a jamais dérangé, je l’aimais, à mes yeux c’était elle, la femme avec qui je voulais vivre et peu importe les sacrifices ou changement ça m’importait peu d’ailleurs je n’ai jamais vu ça comme un sacrifice. Ca maladie était suffisamment grave pour que sa maman vienne vivre avec nous. Colloc a 3 dans un 44m² avec belle maman. Mais j’adore ma belle maman et pis l’attention se concentrait pas sur la santé de la personne que l’on aime le plus au monde.
Après son traitement elle reste un an à la maison en arrêt maladie. Malgré sa fatigue elle ne tient pas en place et tourne en rond, je m’occupe d’elle du mieux que je peux, mais le boulot pour elle c’est vraiment important et tant qu’elle n’y est pas, ça va pas. Elle retrouve finalement le chemin du boulot, la fatigue est toujours présente mais elle heureuse de refaire ce qu’elle aime faire. Problème son gérant (qui est également devenu le mien entre temps) est un salopard. Elle subit pas mal de pression psychologique au taf et comme moi je ne fais pas le petit soldat on me pousse vers la sortie et je me fais licencié eco. On fait front ensemble et on commence à chercher un nouveau boulot avec le même leitmotiv que précédemment. Et elle trouve en premier cette fois ci. Du coup je la suis. Direction la Région parisienne. Pour moi c’est dure. J’aime la nature, le vert et l’espace. Là je me retrouve au milieu de la ville, du bruit et du béton, entre 4 murs dans 45m². Je cherche du taf mais je ne trouve pas. C’est échec sur échec. Je ne sais pas si quelqu’un ici en plus de s’être fait largué a aussi connu une longue période de chômage (1an pour moi et ça continue). On se sent un moins que rien, un nul que personne ne veut, dont les compétences ne sont pas intéressantes pour la société. Sans parler de déprime, j’ai commencé à me replier sur moi-même et à faire peut être moins attention à elle est ces besoins. Sans m’en rendre compte, je commence à vivre à travers elle, à attendre son retour tous les soirs, mais quand elle est là, ne pas en profiter. Elle m’a envoyé des signes pourtant, elle a besoin de changer d'air, elle ne veut pas rentrer dans nos famille pour noël elle veut partir loin au soleil. Moi je suis famille et pas ou peu de thunes et je refuse. On finit par partir quelques jours il y a 2mois, et c’est assez ambigu, mais ça m’a fait énormément du bien de partir mais tous ces moments je ne les ai pas partagé avec elle (elle m’avouera plus tard s’être sentie très seule).
A notre retour, elle doit partir pour son boulot, suffisamment loin pour prendre une colloque. La bas elle est heureuse, elle bosse, va à la salle de sport tous les soirs (sans avoir à se soucier si je suis à la maison tout seul), rentre tard, mange un truc a l’arrache et va se coucher. Bref elle est libre et elle peut faire ce qu’elle veut et n'a de compte à rendre à personne. Petit à petit je commence à voir qu’elle s’éloigne, du coup je deviens plus présent (comme si je ne l’étais pas assez auparavant), je ne veux pas chercher un boulot loin de chez nous car je me dis qu’on se verrait encore moins et que ça serait pire. Elle ne commence à rentrer qu’1 week end sur 2 voir sur 3. Je propose de monter une fois, histoire de prendre du temps ensemble pour le 8 mai. Mais bon, elle est en colloc et on n’a pas un seul moment seul. Je repars donc sans avoir vraiment pu la retrouver. C’est mon anniversaire, mais elle prétend ne pas pouvoir redescendre à cause du boulot même durant le week end. Du coup je le prends mal et me referme un peu plus.
Et puis il y a 2 semaines, alors qu’elle rentre pour la soirée dans la semaine, je sens que ça ne va vraiment pas. On se pose et on commence à discuter, comme on ne l’avait pas fait depuis longtemps. Et a force de discuter, sans s’engueuler, on soulève plusieurs points. On se couche à 3h30 du mat pour se lever à 6h30 et on n’avait pas encore terminé. Elle ne restait que la nuit, donc on essaie de continuer la discussion par téléphone et pareil on déballe. Alors qu’on devait redescendre dans ma famille pour l’ascension on décide que j’irai seul et prendre ce temps pour faire le point. On s’appelle le dimanche soir après 3 jours SR. Et on rediscute. Je rentre le lendemain chez nous. Pendant ces 10jours « de crise », avec ce qu’on avait dit et d’avoir réfléchi, je me suis rendu compte de pleins de choses. Je prends mes billets de train pour le week end prochain (le week end du 7juin). J’ai tellement de chose à lui dire de vive voix, j’ai envie de faire pleins de choses et lui montrer que j’ai vraiment pris conscience de pas mal de chose. Mais lundi soir, alors que je lui dis que j’ai pris mes billets, elle me dit que c’est fini qu’elle m’a envoyé plusieurs signes sur la dernière année et que après un temps d’amélioration ca revenais comme avant. Que mon manque de confiance lui pesait, ainsi que plusieurs petites choses anodines, qui me font dire que ces petits défauts qui vous font craquer au début ou ne vous dérange pas quand vous aimez quelqu’un, la dérangeait beaucoup aujourd’hui. Du coup voilà c’est fini et elle a prévenu sa mère et sa sœur.
Il faut donc passer à autre chose. Mais rationnellement je l’aime, j’ai sacrifié beaucoup de choses durant ces 8 années mais justement je n’ai jamais considéré ça comme un sacrifice. On avait des points de vue différents sur certaines choses.
• J’aimerai bien acheter un appart (quand j’aurais des sous) pour avoir un placement, elle ça ne l’intéresse pas
• Elle ne veut pas d’enfant (c’est viscéral) moi, pour être honnête je ne sais pas, je ne me vois pas avec, mais je ne me vois pas sans non plus.
Je l’aime c'est tout ce qui compte le reste c'est annexe et je veux donc la récupérer mais je ne sais pas comment faire. J’ai bien compris le coup du SR et c’est très pertinent, pas facile mais pertinent. Donc paf SR
Oui mais voilà on a un appart ensemble, des comptes bancaires en communs et plusieurs autres trucs. Je n’ai pas les moyens de vivre dans notre appart et pis y a toutes ses affaires, tous nos cadeaux (bref je ne vais pas faire un dessin)… Je ne veux pas rester ici. Je pense donc rentrer chez mes parents (30ans, chômeur, largué et vivant chez ses parents ça aide pas à améliorer sa confiance en soi). Elle m’a proposé de continuer à participer au frais de location jusqu’à la fin de sa mission, donc jusqu’à ce qu’elle revienne sachant qu’elle ne voudra pas garder l’appart parce qu’elle ne veut pas vivre dans cet appart avec tous nos souvenir dedans. Bref on a pas mal de chose à régler, mais comment garder le SR dans ces conditions ?
Elle m’a proposé de rentrer spécialement ce week end pour commence à s’occuper de tout ça, mais je lui ai répondu que ça fait trop tôt et que j’ai besoin d’un peu de temps et que je l’a rappellerai. En fait je suis tiraillé entre maintenir mon SR et l’appeler pour lui dire de rentrer au plus tôt pour passer à autre chose et attaquer un vrai SR.
Du coup à votre avis: récupérable ou pas récupérable (c’est moche de dire ça comme ça) et surtout comment s’y prendre pour combiner SR et toutes la paperasse à faire à 2 ?
Merci de m’avoir lu en tout cas. J’ai écrit un pavé mais rien que ça fait du bien aussi…bizarre.