- 18 mai 2014, 17:13
#890305
Bonjour, je me présente rapidement, je suis un adolescent de 17 ans. J'ai commencé à sortir avec une fille, dont j'étais amoureux depuis des mois, en juillet 2013, je venais tout juste d'avoir mes 17 ans, elle avait 16 ans et demi. Amour très fusionnel mutuel, l'amour parfait quoi. Tout était parfait.
Puis, en septembre, je suis rentré en classe préparatoire (maths sup), et ne supportant pas du tout le rythme, mais avec elle ça allait, beaucoup de petites attentions, on se parlait tout le temps par SMS (on n'étudie pas au même endroit), et on se voyait tous les week-ends. Et dès les premières semaines, je faisais régulièrement des crises de dépression, où je pensais à me suicider. Mais je n'osais en parler à personne. Seulement à elle, et je lui faisais peur, en lui disant que je voulais me suicider. Je ne faisais pas exprès, mais pourtant je le faisais, je ne voulais pas lui faire de mal.
Entre ces phases de dépression, notre relation était magique, je me sentais si bien avec elle, et elle aussi, elle me le disait sans cesse. Vraiment, c'était paradisiaque. Mais régulièrement, je replongeais dans mes phases de dépression, et c'était la catastrophe, puis ça repartait, etc.
Jusqu'à dimanche dernier où j'ai fait une violente crise, où vraiment j'étais décidé à en finir (veille de rentrée, beaucoup de travail non fait encore, grosse angoisse d'y retourner). Elle m'a crié dessus par téléphone (la première fois qu'elle le faisait), et je n'ai plus eu de nouvelles durant 2 jours. Puis elle m'a reparlé, je me suis excusé, tout semblait aller mieux, comme avant. Je lui ai même demandé si elle était fâchée, elle m'a dit non. Elle a raccroché, et m'a dit qu'elle m'aimait.
Et le lendemain, alors que rien ne laissait penser cela, elle m'appelle, la voix en sanglots, disant qu'elle préférait qu'on se sépare, qu'on se faisait trop de mal, qu'on s'étouffait. Et elle a raccroché.
Je me suis mis dans tous mes états, et là j'ai dû rentrer chez moi (en prépa je ne suis pas à mon domicile, je suis dans un petit appartement à côté), et là j'ai complètement craqué, mes parents m'ont amené aux urgences, j'ai vu un pédopsychiatre... J'ai bien entendu été obligé de tout dire à mes parents, de leur dire comment je me sentais depuis septembre.
Jeudi, je suis allé à sa rencontre, sans lui dire. Elle m'a vu, elle s'est pétrifiée, elle m'a simplement dit "viens, on va au parc, on va parler". Et là elle pleurait, me disait qu'elle avait mal, qu'elle en pouvait plus que je lui parle de suicide, et que c'était trop. Je lui ai dit que je comptais me soigner, que je voulais m'en sortir. Elle a dit que c'était trop tard, et elle est partie. En partant, elle m'a dit qu'elle m'aimait encore, je crois que c'est ce qui est le plus dur. Et avant de tourner, elle s'est retournée, m'a regardé pendant quelques secondes, avant de continuer.
Depuis, on ne s'est pas revu, mais on parle de temps en temps par message (j'essaye d'éviter de lui en envoyer, mais c'est très, très dur). Je lui ai envoyé des messages de différents type, certains suppliants, elle a très mal réagi, elle m'a dit qu'elle trouvait ça dégueulasse de ma part d'essayer de la faire culpabiliser, et d'autres normaux, elle n'a pas non plus très bien réagi, disant qu'il valait mieux pour nous deux qu'on s'oublie.
Donc voilà j'en suis là, je pleure tout le temps, je souffre terriblement, je sens un vide immense dans ma vie, et je n'ai qu'une envie, qu'elle revienne... Tout ça ajouté à mon état dépressif depuis septembre, c'est trop pour moi. Beaucoup trop.
Tout le monde me conseille de ne plus lui parler un bon moment, de couper les ponts, et de guérir, pour la reconquérir plus tard, quand j'irai mieux.... C'est ce que me disent mes parents, ma psy, mais pourtant j'ai l'impression qu'ils me mentent, qu'ils cherchent une carotte pour que je me force à guérir, mais j'ai peur qu'elle ne veuille plus du tout de moi.
Malgré qu'il y a quelques jours, elle me disait qu'elle m'aimait plus que tout, et qu'elle ne me quitterait jamais.
Je tiendrais à préciser que la relation a duré 10 mois, et que c'était ma première copine, et j'étais son premier copain.
Voilà, c'était mon histoire... Je vous remercie de m'avoir lu, ça me soulage un peu d'en parler, en tout cas...
Puis, en septembre, je suis rentré en classe préparatoire (maths sup), et ne supportant pas du tout le rythme, mais avec elle ça allait, beaucoup de petites attentions, on se parlait tout le temps par SMS (on n'étudie pas au même endroit), et on se voyait tous les week-ends. Et dès les premières semaines, je faisais régulièrement des crises de dépression, où je pensais à me suicider. Mais je n'osais en parler à personne. Seulement à elle, et je lui faisais peur, en lui disant que je voulais me suicider. Je ne faisais pas exprès, mais pourtant je le faisais, je ne voulais pas lui faire de mal.
Entre ces phases de dépression, notre relation était magique, je me sentais si bien avec elle, et elle aussi, elle me le disait sans cesse. Vraiment, c'était paradisiaque. Mais régulièrement, je replongeais dans mes phases de dépression, et c'était la catastrophe, puis ça repartait, etc.
Jusqu'à dimanche dernier où j'ai fait une violente crise, où vraiment j'étais décidé à en finir (veille de rentrée, beaucoup de travail non fait encore, grosse angoisse d'y retourner). Elle m'a crié dessus par téléphone (la première fois qu'elle le faisait), et je n'ai plus eu de nouvelles durant 2 jours. Puis elle m'a reparlé, je me suis excusé, tout semblait aller mieux, comme avant. Je lui ai même demandé si elle était fâchée, elle m'a dit non. Elle a raccroché, et m'a dit qu'elle m'aimait.
Et le lendemain, alors que rien ne laissait penser cela, elle m'appelle, la voix en sanglots, disant qu'elle préférait qu'on se sépare, qu'on se faisait trop de mal, qu'on s'étouffait. Et elle a raccroché.
Je me suis mis dans tous mes états, et là j'ai dû rentrer chez moi (en prépa je ne suis pas à mon domicile, je suis dans un petit appartement à côté), et là j'ai complètement craqué, mes parents m'ont amené aux urgences, j'ai vu un pédopsychiatre... J'ai bien entendu été obligé de tout dire à mes parents, de leur dire comment je me sentais depuis septembre.
Jeudi, je suis allé à sa rencontre, sans lui dire. Elle m'a vu, elle s'est pétrifiée, elle m'a simplement dit "viens, on va au parc, on va parler". Et là elle pleurait, me disait qu'elle avait mal, qu'elle en pouvait plus que je lui parle de suicide, et que c'était trop. Je lui ai dit que je comptais me soigner, que je voulais m'en sortir. Elle a dit que c'était trop tard, et elle est partie. En partant, elle m'a dit qu'elle m'aimait encore, je crois que c'est ce qui est le plus dur. Et avant de tourner, elle s'est retournée, m'a regardé pendant quelques secondes, avant de continuer.
Depuis, on ne s'est pas revu, mais on parle de temps en temps par message (j'essaye d'éviter de lui en envoyer, mais c'est très, très dur). Je lui ai envoyé des messages de différents type, certains suppliants, elle a très mal réagi, elle m'a dit qu'elle trouvait ça dégueulasse de ma part d'essayer de la faire culpabiliser, et d'autres normaux, elle n'a pas non plus très bien réagi, disant qu'il valait mieux pour nous deux qu'on s'oublie.
Donc voilà j'en suis là, je pleure tout le temps, je souffre terriblement, je sens un vide immense dans ma vie, et je n'ai qu'une envie, qu'elle revienne... Tout ça ajouté à mon état dépressif depuis septembre, c'est trop pour moi. Beaucoup trop.
Tout le monde me conseille de ne plus lui parler un bon moment, de couper les ponts, et de guérir, pour la reconquérir plus tard, quand j'irai mieux.... C'est ce que me disent mes parents, ma psy, mais pourtant j'ai l'impression qu'ils me mentent, qu'ils cherchent une carotte pour que je me force à guérir, mais j'ai peur qu'elle ne veuille plus du tout de moi.
Malgré qu'il y a quelques jours, elle me disait qu'elle m'aimait plus que tout, et qu'elle ne me quitterait jamais.
Je tiendrais à préciser que la relation a duré 10 mois, et que c'était ma première copine, et j'étais son premier copain.
Voilà, c'était mon histoire... Je vous remercie de m'avoir lu, ça me soulage un peu d'en parler, en tout cas...