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#889297
Bonjour coeurs brisés!

J'avais envie d'écrire une petite réflexion personnelle sur un truc que je lis beaucoup sur ce forum: C'est l'homme (ou la femme) de ma vie!!!

Comme si cette affirmation justifiait de "tout faire" pour que l'autre nous revienne. En fait, je crois qu'on accorde beaucoup trop d'importance à cette notion de "personne de notre vie".

En fait, je ne crois que moyennement à cette histoire de "personne de notre vie". Premièrement, et principalement,
parce que notre vie n'est pas la même, elle change, elle évolue. Et donc, une personne qui peut nous convenir aujourd'hui ne nous conviendra peut-être pas dans 20 ans.

Deuxièmement, j'aurais envie d'écrire que si c'était vrai, et que cette personne était réellement "celle de notre vie", bah on n'aurait pas passé des jours et des semaines à s'engueuler, se bouder, faire des crises, se tromper, etc. ET, ben cette personne ne nous aurait pas largué et serait encore à nos côtés.

Donc, le seul fait de s'être fait larguer annule complètement l'affirmation et, du coup, non ce n'est pas "la personne de notre vie".

Je crois que lorsque la relation va bien, qu'on est amoureux et tout et tout, se dire "c'est l'homme ou la femme de ma vie" ça peut être mignon... Mais en cas de rupture, se répéter cette affirmation en boucle, ça empêche d'avancer et ça justifie d'être malheureux. C'est juste stérile.

Alors à tous ceux qui se répètent "c'est l'homme ou la femme de ma vie" alors que celle-ci ou celui-ci vous a largué, ou que vous êtiez malheureux dans votre relation, je vous suggère d'enlever cette idée de votre esprit. Tout simplement en vous disant que, si c'était vrai, vous seriez encore ensemble. Si ce n'est pas le cas, c'est que quelqu'un qui vous convient davantage vous attend quelque part...

Et il y a fort à parier qu'avec le recul, lorsque la blessure aura guéri, vous réaliserez que non, ce n'était pas la femme de votre vie.

C'est une idée romatique certes mais qui n'est pas réaliste et qui, surtout, ne justifie en rien de s'accrocher à quelqu'un qui ne veut plus de nous.

Dites-vous "aujourd'hui c'est l'homme de ma vie mais il ne veut plus de moi alors tant pis, j'en trouverai un autre!"

Hauts les coeurs
#1352335

Salut MlleBulle!

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#889299
MlleBulle a écrit :Deuxièmement, j'aurais envie d'écrire que si c'était vrai, et que cette personne était réellement "celle de notre vie", bah on n'aurait pas passé des jours et des semaines à s'engueuler, se bouder, faire des crises, se tromper, etc. ET, ben cette personne ne nous aurait pas largué et serait encore à nos côtés.

Donc, le seul fait de s'être fait larguer annule complètement l'affirmation et, du coup, non ce n'est pas "la personne de notre vie".
Ce que tu dis serait vrai dans le cas où il serait démontrable qu'on est forcément la femme de sa vie, à l'homme de notre vie. Mais on peut très bien admettre l'idée qu'il est juste et naturel de tout faire pour récupérer l'homme de sa vie, et que celui-ci nous avait larguée parce qu'on est pas la femme de sa vie.

Je me fais ici l'avocat de la débile (ça me va mieux que l'avocat du diable) pour le sport. Je partage tes prémisses et tes conclusions, mais je trouvais cet argument particulièrement bancal.

MlleBulle a écrit :Tout simplement en vous disant que, si c'était vrai, vous seriez encore ensemble. Si ce n'est pas le cas, c'est que quelqu'un qui vous convient davantage vous attend quelque part...
Ou pas. Si ça se trouve vous finirez par vous foutre en l'air, seules comme une merde. Comprenez que ce que MlleBulle vous présente comme une évidence inéluctable est en réalité un vœu pieux.
#889303
Perso, je ne suis pas masochiste. Alors j'ai beau croire que M.X est l'homme de ma vie, si ce n'est pas partagé et que je ne suis pas la femme de sa vie, ben je laisse tomber, ça ne m'intéresse pas.

"L'homme de ma vie", mon "âme soeur", je l'ai rencontré. J'ai vécu 6 années avec lui. Nous avons vécu le meilleur et le pire, jusqu'à finir par se quitter parce qu'on avait tout tenté pour sauver ce qui a déjà été tellement merveilleux. Et même aujourd'hui, je continue de croire que jamais je ne rencontrerai un homme aussi compatible avec moi.

Aujourd'hui, je suis avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je comprends moins bien, qui me ressemble moins, avec qui je ne partage pas nécessairement les mêmes points de vue ou opinions, qui est parfois radicalement à l'opposé de moi.
Est-ce que c'est "l'homme de ma vie"? Probablement pas, mais peut-être. À vrai dire, je m'en fous. Nous sommes bien, nous nous aimons, on est heureux. Si un jour ce n'est plus le cas, on avisera. Et si on passe le reste de notre vie ensemble, et bien je pourrai dire que oui, lui c'était l'homme de ma vie.
#889318
MlleBulle a écrit :Perso, je ne suis pas masochiste. Alors j'ai beau croire que M.X est l'homme de ma vie, si ce n'est pas partagé et que je ne suis pas la femme de sa vie, ben je laisse tomber, ça ne m'intéresse pas.
Je m'en réjouis pour toi, mais cela suffit à disqualifier ton avis auprès du plus grand nombre. Non seulement les amoureuses sont souvent masochistes (c'est bien le moins qu'on puisse en attendre), mais elles ont pour la plupart poussé l'intégration de leur masochisme jusqu'au point de réversibilité causale : Prêtes à admettre qu'elles ne sont pas forcément la femme de sa vie de l'homme de leur vie, elles sont rarement capables de supporter l'idée que l'homme de leur vie soit un mec qui pourrait se contenter d'elles.
MlleBulle a écrit :"L'homme de ma vie", mon "âme soeur", je l'ai rencontré. J'ai vécu 6 années avec lui. Nous avons vécu le meilleur et le pire, jusqu'à finir par se quitter parce qu'on avait tout tenté pour sauver ce qui a déjà été tellement merveilleux. Et même aujourd'hui, je continue de croire que jamais je ne rencontrerai un homme aussi compatible avec moi.
Ce qui démonte ton propre argument :
MlleBulle a écrit :je vous suggère d'enlever cette idée de votre esprit. Tout simplement en vous disant que, si c'était vrai, vous seriez encore ensemble. Si ce n'est pas le cas, c'est que quelqu'un qui vous convient davantage vous attend quelque part...
MlleBulle a écrit :Aujourd'hui, je suis avec quelqu'un d'autre. Quelqu'un que je comprends moins bien, qui me ressemble moins, avec qui je ne partage pas nécessairement les mêmes points de vue ou opinions, qui est parfois radicalement à l'opposé de moi.
Est-ce que c'est "l'homme de ma vie"? Probablement pas, mais peut-être.
Est-ce-que Dieu s'Il existe est un singe mutant et schizophrène à 3 têtes qui passe Son éternité à hurler inlassablement la même phrase dans toutes les langues qui ont été, sont, seront ou auraient pu être, en se masturbant devant le spectacle infini et absurde qui s'offre à Celui qui voit tout sans rien comprendre ? Probablement pas, mais peut-être. Le problème avec la métaphysique étant précisément son degré d'incertitude ...
MlleBulle a écrit :À vrai dire, je m'en fous. Nous sommes bien, nous nous aimons, on est heureux. Si un jour ce n'est plus le cas, on avisera. Et si on passe le reste de notre vie ensemble, et bien je pourrai dire que oui, lui c'était l'homme de ma vie.
Ce concept se résume donc pour toi à l'analyse d'une réalité effective, au constat objectif inéluctable (puisque tautologique) que "l'homme de ta vie" est celui avec lequel tu auras passé ta vie ? Ce n'est pas une définition absurde : c'est d'ailleurs moins une définition qu'un truisme. Mais on ne peut lui accorder aucune valeur projective puisque l'Homme de sa vie n'est connu qu'à posteriori. Ce qui vide d'intérêt tout ce qui peut en être dit sur JRME, d'une part. Et me donne à penser, de l'autre, que tu aurais mieux fait de commencer et finir par le commencement et la fin de ton idée : "l'Homme de ta vie" n'existe pas, ce n'est qu'une manière naïve d'appeler la séquence de tes choix, puisque personne n'est jamais "fait pour" personne, fût-ce soi-même.

*Rote bruyamment*
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 15 mai 2014, 21:12, modifié 1 fois.
#889322
MlleBulle a écrit :Merci de ton analyse, bien que je crois que la concision a des charmes qui dépassent parfois ceux de l'exactitude...

*Pète*
1771 caractères (en comptant le rot) dans ma réponse. 2206 dans ton OP. La balance de la concision penche en ma faveur, mignonne. Et l'écart se creuse encore si tu fais les stats de nos messages cumulés dans le thread.

Edit - Un petit cadeau pour juger du charme de nos messages respectifs.
#889324
Par ailleurs, je n'ai jamais eu la prétention d'écrire une argumentation absolument sans faille, indémontable et d'une logique à toute épreuve. J'avais simplement envie de donner mon avis (tout imparfait soit il) par rapport à cette notion qu'on lit beaucoup ici qui est "Oui mais c'est l'homme de ma vie donc je ferai tout pour le récupérer, peu importe comment celui-ci me traite depuis qu'il m'a largué comme une merde".


Maintenant, que certains points soient faillibles, ou puissent apparaître contradictoires, bah je m'en fous un peu honnêtement. Peut-être que l'idée pourra faire un petit bout de chemin dans la tête de quelqu'un qui se dira "merde" et cessera de ramper aux pieds de quelqu'un qui ne l'aime plus... Et sinon, tant pis :-)

Edit: J'ai la flemme de "quoter" mais effectivement, j'adore l'idée voulant que, au fond, "L'Homme ou la Femme de notre vie", on en connaît l'identité seulement au bout de notre vie donc, faut pas trop s'en faire avec l'idée...
#889326
Je ne vais pas avoir la prétention de me placer au niveau de réflexion de Perdu de Recherche, mais je pense aussi que "la personne de notre vie" est une licorne a priori, et qu'on ne peut faire le bilan que sur son lit de mort, rétrospectivement.

Et je pense aussi qu'on cherche tous un sens à la rupture, alors qu'il n'y en a pas nécessairement (il faut croire au destin pour ça). La preuve : "s'il/elle m'a quitté(e), c'est qu'un(e) autre, mieux encore, m'attend." Je ne pense pas. Perso, ça m'aide à m'endormir le soir mais je suis en conflit interne avec cette pensée.
#889328
Maintenant, que certains points soient faillibles, ou puissent apparaître contradictoires, bah je m'en fous un peu honnêtement. Peut-être que l'idée pourra faire un petit bout de chemin dans la tête de quelqu'un qui se dira "merde" et cessera de ramper aux pieds de quelqu'un qui ne l'aime plus... Et sinon, tant pis :-)
Ben t'as bien raison. Vaut mieux tenter et faire avancer les choses que se la fermer. (avis perso)
#889331
MlleBulle a écrit :Par ailleurs, je n'ai jamais eu la prétention d'écrire une argumentation absolument sans faille, indémontable et d'une logique à toute épreuve. J'avais simplement envie de donner mon avis (tout imparfait soit il) par rapport à cette notion qu'on lit beaucoup ici qui est "Oui mais c'est l'homme de ma vie donc je ferai tout pour le récupérer, peu importe comment celui-ci me traite depuis qu'il m'a largué comme une merde".
Je crois t'avoir dit que nous étions d'accord là-dessus.
MlleBulle a écrit :Maintenant, que certains points soient faillibles, ou puissent apparaître contradictoires, bah je m'en fous un peu honnêtement. Peut-être que l'idée pourra faire un petit bout de chemin dans la tête de quelqu'un qui se dira "merde" et cessera de ramper aux pieds de quelqu'un qui ne l'aime plus... Et sinon, tant pis :-)
Je le comprends bien. Et je t'ai dit, je viens juste plaider la cause de tes détracteurs parce que ça m'amusait. Peut-être que l'idée pourra faire un petit bout de chemin dans la tête de quelqu'un qui se dira "merde" et se mettra vite à ramper aux pieds de quelqu'un qui ne l'aime plus... Et sinon, tant pis :-)
AboutAGirl a écrit :Et je pense aussi qu'on cherche tous un sens à la rupture, alors qu'il n'y en a pas nécessairement (il faut croire au destin pour ça). La preuve : "s'il/elle m'a quitté(e), c'est qu'un(e) autre, mieux encore, m'attend." Je ne pense pas. Perso, ça m'aide à m'endormir le soir mais je suis en conflit interne avec cette pensée.
C'est sans doute l'idée qui me faisait le plus tiquer.
#889346
Si je comprend bien la femme ou l'homme de sa vie est un être du passé ou imaginaire .
Ou seulement instantané ne durant que le temps d'un bilan rétrospectif sur sa vie non ?
Je trouve ça diablement vrai sauf que ne connaissant pas le futur , on ne peut se raccroche qu'au rêve ou à l'optimisme pour les plus forts ( ou les plus fous ,c'est selon) .
Et finalement le plus simple reste de se remémorer l'être avec qui on a été le plus heureux et pourquoi pas de revenir vers lui . C'est un refus de mourir en quelque sorte et paradoxalement une peur de vivre également .
#889415
Je ne crois pas au destin en tant que tel, comme une force mystérieuse et indépendante. Cependant, je crois que l'on a beaucoup plus de "chances" de trouver ce qui nous rend heureux si on SAIT ce que l'on veut. À partir du moment où l'on définit clairement ce que l'on souhaite, je crois que l'on se met dans un "état d'esprit" pour l'obtenir ou y arriver.
#889422
Bof. Moi le seul que je considère comme celui ayant été l'homme de ma vie est quelqu'un qui m'a profondément changée il y a une dizaine d'années, au point que les évènements se sont enchaînés suite à ça de manière à transformer radicalement mon existence. Je n'ai pourtant jamais cherché à être en couple avec, même si je l'aimais (et je ne le regrette pas).
Je pense même plus largement qu'il y a des "gens de notre vie", qu'ils soient de passage ou non. Après eux, rien ne sera plus jamais pareil.
Mais bon, il faut voir l'existence dans un but d'évolution et d'apprentissage.

(ceci dit, je pense être un peu hors sujet)
#889436
Bon, je ne vais pas argumenter sur le déterminisme ;) mais je crois (avis perso) que la chance n'a rien à voir là dedans.
Le hasard est une notion ..."hasardeuse" .. ^^
Pour ce qui est de la "personne de notre vie", ce n'est qu'une pure question de sémantique...
Il existe plusieurs "personnes de notre vie", celles qui ont orienté notre existence vers des chemins précis, même s'ils n'ont fait que quelques temps route avec nous.Et au final, elles auront toutes compté pour nous.

En ce point je rejoins plusieurs avis ci-dessus.

Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le fait que "si on veut, on peut" (pour simplifier) car cela ne dépend pas que de nous. Alors certes, on peut savoir ce que l'on veut réellement, mais de là à l'obtenir, j'ai un doute... même en se donnant tous les moyens d'y arriver, il arrive des fois où on ne peut pas aller plus loin qu'un certain point... (et là je parle pour le fait de trouver la personne "idéale" pas d'être heureux, car on peut très bien l'être tout seul).
#889525
Bon, comme personne ou presque ne parle de la même chose, je vais essayer de normaliser tout ça en isolant chaque définition (parce que je suis gentil) et en appuyant là où elle casse (parce que je suis méchant). On a dans l'ordre :

- HDL de ceux à qui l'OP s'adresse. Figure essentialisée, mythologique, tant initiatrice qu'eschatologique, l'Homme de La Vie est un avatar d'une cause métaphysique et transcendante qui pourrait aussi bien être Dieu : On l'attend comme le Second Coming, il est parfait de par son essence même, le destin préside à la rencontre avec l'HDL, et il est là pour marquer à la fois le commencement et le parachèvement de la vie qu'il contenait et résumait avant même d'arriver. Un peu à la manière d'un pyramidion qu'on taillait en premier et qu'on installait en dernier. Je ne crois pas avoir besoin de dire ce que j'en pense, comme de toutes les religions mal branlées.

- HDL de MlleBulle. Définition tautologique s'il en est, "l'homme de la vie" n'est plus que l'homme avec lequel on a passé le gros de sa vie". C'est donc un concept limité par sa double nature statistique et rétrospective. HDL n'est plus qu'une moyenne, laquelle ne peut être connue avec certitude qu'en expirant.
Notes : Le sentiment qui nous lie à l'HDL est forcément égal et bijectif. Et on ne peut tomber sur HDL qu'en recherchant le bonheur.

- HDL d'AboutAGirl. "A pas, a p'us".

- FDL d'Agent Orange. Introduction du concept connexe d'être instantané, qui ouvre la porte de la métaphysique différentielle à l'HDLologie : De même qu'on peut se pencher sur l'intangibilité du présent par l'étude de dérivées temporelles, Agent Orange tient à réaffirmer la différence entre le point et la ligne, entre "un HDL d'ici et maintenant" contre un "HDL-noumène".

- HDL de Waka : Similaire à celui d'AboutAGirl. A ceci près que Waka tient à insister sur le fait que l'idée n'est pas seulement absurde mais pernicieuse, et pourrait être utilisé pour enculer des nénettes sans prendre la peine de les appeler pour vérifier qu'elles ont pas trop mal au cul le lendemain. Nous le reconnaissons tous à son souci permanent des simples d'esprit et des manipulés.

- HDL de P² : Approche kierkegaardienne du problème en posant l'HDL non comme une figure tutélaire ultime dont il conviendrait de nier ou d'affirmer l'existence hors de nous-même, mais en poussant plus loin l'intangibilité d'AgentOrange en la soumettant cette fois aux limites du sujet plutôt qu'à la nature infinie et discontinue du temps. L'HDLologie entre dans sa phase de construction subjectiviste. Se dessine en filigranes l'obsession progressiste du "non-retour". L'HDL est l'homme par lequel arrive le progrès au sens naturel du terme, c'est-à-dire "Celui qui porte l'irréversibilité". Le problème de sa définition est qu'un violeur particulièrement sadique et cruel, "impactant" en vertu de ses hobbies mêmes, deviendrait l'Homme de La Vie de beaucoup de femmes ... Comme dirait François Hollande, avec son geste obscène des mains, par et pour l'HDL, "le changement c'est maintenant". Et c'est même ce qui le caractérise.

- HDL de Kakahuet : Véritable baron d'HOLBACH de ce thread, il prend la précaution d'entamer sa parodie en précisant bien qu'il vient parler de l'HDL et non du déterminisme cosmique ... avant de se lancer sereinement dans un long réquisitoire contre la notion de hasard.
Modifié en dernier par Perdu de Recherche le 16 mai 2014, 13:25, modifié 1 fois.
#889540
Perdu de Recherche a écrit :- HDL de Kakahuet : Véritable Sartre de ce thread, il prend la précaution d'entamer sa parodie en précisant bien qu'il vient parler de l'HDL et non du déterminisme cosmique ... avant de se lancer sereinement dans un long réquisitoire contre la notion de déterminisme cosmique.
Merci de m'avoir fait sourire :) mais tu as lu de travers ou alors (et c'est sûrement ça ^^) je me suis mal exprimé...
Ce n'est ni un long (jpeux faire des pages dessus en incluant la théorie du chaos et le principe d'incertitude si tu veux :)) ni un réquisitoire "contre", puisque perso , j'adhère à cette thérorie...

Chacun sa façon de voir, que l'on voit de sa fenêtre ou de la lunette des toilettes... chaque vision a sa part de vérité (ou pas) mais peu importe...
#889545
Le problème de sa définition est qu'un violeur particulièrement sadique et cruel, "impactant" en vertu de ses hobbies mêmes, deviendrait l'Homme de La Vie de beaucoup de femmes
Je m'y attendais à celle-là.
Pourtant, un violeur particulièrement sadique, j'en ai connu un. À part m'inciter à travailler mon coup de tête, il ne m'a pas appris de choses que je ne savais déjà.

Je parle d'un changement provoqué librement et parfois à son insu par une personnalité unique et marquante. Le problème de ton violeur, c'est que le changement qu'il provoque n'est pas consenti : il s'impose. La personne sur laquelle repose mon exemple n'a rien demandé, moi non plus, et moi seule ai décidé d'opérer ce changement. Ma phrase était sans doute mal tournée.
Toute la différence est finalement dans ce que l'on veut bien tirer de nos expériences. J'aurais pu me trouver un autre HDL, mais celui-ci montrait l'exemple d'un chemin de vie que j'approuvais bien plus.
#889553
Ahura Mazda a écrit :Je m'y attendais à celle-là.
Pourtant, un violeur particulièrement sadique, j'en ai connu un. À part m'inciter à travailler mon coup de tête, il ne m'a pas appris de choses que je ne savais déjà.
Il me semblait que nous parlions de ""gens de notre vie", qu'ils soient de passage ou non. Après eux, rien ne sera plus jamais pareil.". Mais si tu préfères parler de quelqu'un qui t'a appris, on pourrait sans doute dire que tes philosophes/érudits/savants/professeurs préférés sont les hommes de ta vie. Ce qui revient un peu au même.
Ahura Mazda a écrit :Je parle d'un changement provoqué librement et parfois à son insu
Ce qui à son insu ne peut être libre. Il ne saurait y avoir de liberté où il n'y a pas de conscience.
Ahura Mazda a écrit :Le problème de ton violeur, c'est que le changement qu'il provoque n'est pas consenti : il s'impose. La personne sur laquelle repose mon exemple n'a rien demandé, moi non plus, et moi seule ai décidé d'opérer ce changement. Ma phrase était sans doute mal tournée.
Sans doute pas. Ce qui me gêne un peu néanmoins dans cette nouvelle définition est qu'elle décale simplement le problème, en cela qu'elle me semble mélanger "la volonté" et "le consentement". Pour dire ça autrement, je crois que les changements profonds et structurels s'imposent toujours un peu à nous. On peut y consentir, mais j'ai du mal à croire que "nous seuls décidions d'opérer ces changements" pour reprendre ta formule. Alors laissons le cas du violeur pour basculer sur celui d'un trauma accepté, compris et intégré par le sujet si tu préfères, mais il m'apparaît que l'objection tient toujours.
Ahura Mazda a écrit :Toute la différence est finalement dans ce que l'on veut bien tirer de nos expériences. J'aurais pu me trouver un autre HDL, mais celui-ci montrait l'exemple d'un chemin de vie que j'approuvais bien plus.
Certes. Mais s'il présuppose une personne marquante qui nous expose une nouvelle part de nous-même librement, le fait que tu l'approuves ne change pas fondamentalement la donne : on n'a toujours pas vraiment le contrôle. Ton "chemin de vie" est sans doute plus une trajectoire qu'un chemin à proprement parler. Tu vois où je veux en venir ?

Joli pseudo, en passant ...
#889569
Mais si tu préfères parler de quelqu'un qui t'a appris, on pourrait sans doute dire que tes philosophes/érudits/savants/professeurs préférés sont les hommes de ta vie
C'est pas faux, mais je ne les ai pas aimés. Et je parle d'un changement profond, une sorte de transformation, si tu préfères. Un professeur ne saurait provoquer cela, il manque une impulsion donnée par des sentiments (je parle d'impulsion, non de cause).
Ce qui à son insu ne peut être libre. Il ne saurait y avoir de liberté où il n'y a pas de conscience.
Là par contre, ma phrase est en effet mal tournée. C'est un changement provoqué parfois à l'insu de l'autre, mais qu'on a librement choisi.
Joli pseudo, en passant ...
Je ne sais pas si c'est "joli" de se taper une obsession sur le zoroastrisme et ses origines à 4h du mat', et de décider d'exploser Papillon17 pour prendre un pseudo plus... spirituel (mot fourre-tout...).
Finalement, j'ai renoncé, et de fil en aiguille, j'ai lu Nietzsche. Je me demande si je dois arrêter de boire ou m'y mettre sérieusement.

(attends, la suite arrive. Tu sais bien que tu me fais galérer avec tes citations)
#889584
mais il m'apparaît que l'objection tient toujours.
Alors admettons. Mais ce qui me dérange c'est que justement pour toi la volonté ne semble prendre aucune part au phénomène. Pourtant, un "changement profond et structurel", même s'il peut s'imposer à nous dans un premier temps (on parle plutôt à ce stade même de "prise de conscience" plutôt que de changement), doit forcément être accompagné de volonté pour qu'il soit justement "profond et structurel".
Certes. Mais s'il présuppose une personne marquante qui nous expose une nouvelle part de nous-même librement, le fait que tu l'approuves ne change pas fondamentalement la donne : on n'a toujours pas vraiment le contrôle. Ton "chemin de vie" est sans doute plus une trajectoire qu'un chemin à proprement parler. Tu vois où je veux en venir ?
Je parle en effet autant de trajectoire que de moyen d'y arriver, et de personnalité. À ce stade, ce serait justement bien emmerdant de ne pas avoir le choix. Tu as à la fois tort et raison en parlant de "nouvelle part de nous-même". Je considère que l'humain possède un ensemble de facultés et surtout de possiblités, et ce qui rend justement l'existence intéressante c'est de pouvoir choisir parmi cela ce qui peut nous guider et nous servir. C'est même encore plus intéressant si l'on peut en changer au cours de sa vie ou développer de nouvelles capacités. La conséquence d'avoir rencontré cette personne au début de ma vie d'adulte a été aussi la prise de conscience de ces choix possibles.
Pour te situer : ce n'était pas, à la base, quelqu'un de très intelligent, ni beau, ni riche et sans aucun don particulier. Mais il avait une volonté écrasante grâce à laquelle il est devenu un des meilleurs dans son domaine. Le tout combiné à la personnalité la plus merdique et la plus indépendante (et même autonome) que je n'ai jamais vue. Jusqu'à maintenant, je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'autre qui possède une telle ampleur.
(putain, j'en ai chié.)
#889666
alors, je crois que j'ai un peu de recul, 3 histoires importantes (ouais, chui vieille! - rires -)
le premier grand amour entre 17 et 20 ans, je l'adorais, pour moi c'était l'amour de ma vie, il m'a larguée, j'ai mis un an à m'en remettre, je ne l'ai jamais oublié mais je n'ai plus que de l'affection pour lui (en même temps il est mort, mais tant que je suis vivante, j'en garde un souvenir ému, et je continue à avoir de l'affection pour le jeune homme que j'ai connu).
le second, sans doute plus raisonnable, pas le grand amour de ma vie, mais je me suis mariée avec, j'ai vécu plus de 30 ans avec (20 ans bien, les dix dernières années plutôt moyennes), il est le père de mon fils, je pensais finir ma vie avec et c'est pas le cas - rires- mais la suite se passe bien, on est très amis, très proches, comme un lien fraternel.
le troisième c'est maintenant, aussi amoureuse que pour le premier (et j'aurais pas cru ça possible, je vous l'assure!) ça va faire deux ans, je sais pas combien de temps ça durera encore, autant qu'on en a envie tous les deux, ça peut s'arrêter demain, je sais pas, ça a déjà failli.
Alors mon analyse? il faut parler de l'homme ou la femme de sa vie ACTUELLE, c'est déjà pas mal...
et gardez espoir, c'est pas parce qu'une belle histoire foire, que vous n'en revivrez pas une autre.
cela dit, on n'en vit pas 50 non plus dans sa vie, moi je me dis que 3/4 c'est déjà une réussite.
Après si ça pouvait être une seule et unique jusqu'à la fin, ça serait bien si le sentiment amoureux reste, mais il ne faut pas se leurrer, c'est très rare.
#889708
LICAT a écrit :alors, je crois que j'ai un peu de recul, 3 histoires importantes (ouais, chui vieille! - rires -)
le premier grand amour entre 17 et 20 ans, je l'adorais, pour moi c'était l'amour de ma vie, il m'a larguée, j'ai mis un an à m'en remettre, je ne l'ai jamais oublié mais je n'ai plus que de l'affection pour lui (en même temps il est mort, mais tant que je suis vivante, j'en garde un souvenir ému, et je continue à avoir de l'affection pour le jeune homme que j'ai connu).
le second, sans doute plus raisonnable, pas le grand amour de ma vie, mais je me suis mariée avec, j'ai vécu plus de 30 ans avec (20 ans bien, les dix dernières années plutôt moyennes), il est le père de mon fils, je pensais finir ma vie avec et c'est pas le cas - rires- mais la suite se passe bien, on est très amis, très proches, comme un lien fraternel.
le troisième c'est maintenant, aussi amoureuse que pour le premier (et j'aurais pas cru ça possible, je vous l'assure!) ça va faire deux ans, je sais pas combien de temps ça durera encore, autant qu'on en a envie tous les deux, ça peut s'arrêter demain, je sais pas, ça a déjà failli.
Alors mon analyse? il faut parler de l'homme ou la femme de sa vie ACTUELLE, c'est déjà pas mal...
et gardez espoir, c'est pas parce qu'une belle histoire foire, que vous n'en revivrez pas une autre.
cela dit, on n'en vit pas 50 non plus dans sa vie, moi je me dis que 3/4 c'est déjà une réussite.
Après si ça pouvait être une seule et unique jusqu'à la fin, ça serait bien si le sentiment amoureux reste, mais il ne faut pas se leurrer, c'est très rare.
bonsoir licat
ça au moins c'est de la pratique et pas de la théorie ! (ou de la science et pas de la philosophie ^^)
#889782
Perdu de Recherche a écrit : - FDL d'Agent Orange. Introduction du concept connexe d'être instantané, qui ouvre la porte de la métaphysique différentielle à l'HDLologie : De même qu'on peut se pencher sur l'intangibilité du présent par l'étude de dérivées temporelles, Agent Orange tient à réaffirmer la différence entre le point et la ligne, entre "un HDL d'ici et maintenant" contre un "HDL-noumène".
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Merci PDR d'avoir , avec ta légendaire gentillesse,recadré mon concept ,qui m'échappait un peu je dois dire, et dont je ne soupçonnais pas tous les impacts .
Effectivement l'HDL, c'est comme la ligne droite , il n'a pas d'existence réelle dans la nature , c'est juste une vue de l'esprit .
Quant à savoir où ça noumène ,je préfère m'en remettre au dieu hasard ...
#889783
Il y a aussi :
- Le "malgré moi" : l'HDL qui s'ignore ==> Façon PP
- Le " pot de colle " ,avec plusieurs tendances :
*Le super glu 3 : prise rapide mais casse assez vite
*Le colle à bois : il faut le serrer pendant des plombes et des fois ça tient même pas
*Le soudure à froid : Façon Waka revisité par PDR. Il fait un peu mal au cul celui-là apparemment
*Ciment prise rapide : celui là tu as pas fait gaffe , et tu te retrouves les mains dans le béton
*Le "kolé seré" : sympa , sympa...
*Le "copié collé" : le clône du dernier et du prochain . Qui semble répondre au besoin
- Le "qui répond enfin au besoin" : redoutable ! Il satisfait (enfin) au cahier des charges après de nombreuses
tentatives. Celui là mène irrémédiablement à JRME
- Le "bijectif" : The one for the one
- L' injectif : le premier et pas forcément le dernier. Insignifiant
- Le surjectif : le séducteur
- La tuile : celui qui te tombe sur la gueule sans prévenir
- Celui que tu n'auras jamais : la vue de l'esprit
#930530
Je pense que quelques personnes nous correspondent mieux que d'autres mais je ne crois pas à l'âme sœur ou à l'homme/femme de sa vie. C'est une pensée presque dangereuse car elle pousse parfois à rester dans un couple de toute évidence bancal voire à laisser le conjoint manquer de respect sous prétexte que c'est "H/FDSV". A la limite oui on peut faire ce constat a posteriori.

De plus tout le monde ne met pas la même définition derrière ce mot, là où quelqu'un considérera comme "son grand amour" une personne pour qui elle ressent un fort béguin irrationnel, moi je ne verras là qu'une réaction chimique provoquée par mère nature afin de rapprocher des gens qui n'auraient pas pu se piffrer autrement.
Si ce n'est pas le cas, c'est que quelqu'un qui vous convient davantage vous attend quelque part...
Je ne suis pas d'accord avec ça. D'après ce que je constate, on peut très bien aussi finir seul ou marié à un conjoint qui ne nous correspond pas tant que ça , qui nous feras chier au bout de quelques années, mais avec qui on restera par habitude et pour les enfants. Ces cas de figures sont même très courants.