Déménagement prévu pour le 12 juin. Préavis pour le 22.
Revenons un peu en arrière.
On s'engueule mi-janvier.
A force de ne pas parler, celà ne s'arrange pas. Elle fuit. Moi je ne suis pas bien dans mon taf, et je ne suis pas bien parce qu'elle fuit. J'ai droit à pas mal de reproches. Notamment sur le fait que je n'allais pas bien. J'ai demandé du soutien, et elle m'a répondu qu'elle ne savait pas faire. Je n'ai aucune connaissance de son emploi du temps ou de ses activités, si ce n'est parce qu'elle en parle devant moi à d'autre. Cérémonie de départ de son taf, j'apprend dans le métro parce qu'elle me demande de ramener ses affaires qu'il y a une autre teuf ou elle va.
Le voyage en allemagne que nous devions faire ensemble est programmé sans moi, réunion avec ses copines pour l'organiser ou je ne suis pas invité. Je flippe et j’appelle mon EX qui me dit de fuir pour la reconquérir.
Début Février: Une copine à elle (à nous? Je l'ai rencontré quasiment en même temps, mais je n'ai pas passé autant de temps avec elle) déménage. Je suis appelé nominativement pour aider, moi et ma voiture. Je le fais. J'oublie ma plage arrière de voiture à ce nouvel appart.
Mi février: Sa fuite est de plus en plus visible et me déprime de plus en plus. On finit par se donner un rendez vous au resto. Constat commun, ça va mal. Je lui dit que je n'ai pas de solution miracle, mais que j'ai besoin d'y réfléchir, je part donc un peu loin pour faire le point sur moi même, voir les copains. Confronter les reproches qu'elle me fait à mes amis, notamment le fait que selon elle je ne suis pas adulte.
Je fais ça. J'en reviens avec la certitude qu'il faut que j'aille voir un psy. Je reviens, et je passe l'après midi à trouver un psy.
Le soir, je l'attend. Sans nouvelles j'appelle et j’apprends qu'elle boit un coup avec ses copines. Je les rejoint. J'apprend parce qu'elles en discutent, l'organisation d'une fête chez celle qui a déménagé, pour le pendouillage de crémaillère mi-mars.
On rentre. C'est froid.
Le lendemain (mardi ) on se voit au bar, parce que c'est très froid. Le constat est partagé. Elle me dit qu'elle ne voit pas de solution alors elle arrête. Je lui dit que j'avais pas LA solution, mais que face à ses reproches, j'ai pris des initiatives. le psy.
On discute, toute la soirée. Le lendemain, je lui dit que c'est peu etre un peu précipité, qu'on peut peut etre voir et attendre avant d'en arriver là.
Jeudi, soirée cinéma. Avec le troupeau de pote. On reste avec celle qui a déménagé à boire un coup et j'ai l'impression de tenir la chandelle.
Dans les transports en commun elle m'engueule et me demande comment on fait pour l'appart. Bref, c'est mort.
Je commence à parler pas mal au téléphone avec une pote à elle, qui est devenue une pote à nous. Elle me dit dit qu'elle m'entend et qu'elle ne prend pas partie et ne dira rien de se que lui dit l'autre. J'ai des très bonnes raisons de la croire parce que je me fais engueuler quand je lui ai demandé une fois. Je continue à le faire depuis, lui parler.
Le week end est térrible, on est fin février. Le dimanche, des nouvelles alarmantes sur la santé d'un membre de ma famille me met à terre. Je vais au taf le lendemain, mais pas possible. Je fais une semaine d'arret. Le mardi j'écris, ça m'aide. le mercredi, j'écrie. Mes parents, passant par là pour partir en voyage le lendemain, on mange tous au resto. Elle ne savait pas si elle voulait venir, après la soirée elle me dit qu'elle a passé une bonne soirée.
Le lendemain, le jeudi: J'avais demandé une bouffe ensemble, pour finir la discussion et parce que c'était notre anniversaire de PACS. Le midi, elle semble avoir oublié, elle me parle de soirée au ciné et me dit qu'elle finie à 19h, qu'elle m'appellera à la sortie du taf.
Je prend note. Pas inquiet. J'ai un apéro et pas envie d'aller au ciné, je me dit qu'on peut se retrouver apres. Je fini mes 10 pages et je pars.
L'apéro se passe. 19h rien. 20h rien. Elle a du foncer au ciné me dis je. 20h45. Je vais laisser un message pour dire que je rentre. Je suis polie. Ca sonne? Merde, elle a du oublier d'éteindre son teléphone au ciné! Elle répond! me dit que la soirée ciné est annulée et qu'elle boit des coups avec le troupeau...
Ok. Je dis rien, je rentre.
Pas elle.
Comme un con, j'avais acheté des fleurs. Je les laisse à la poubelle. Je laisse un mot devant l'entrée, pour dire que j'ai pas apprécier d'etre "zappé". Que ce n'était pas poli, et que celà m'a bléssé. Je laisse les 10 pages dans un autre endroit. Que les deux messages soient différenciés.
Je pars loin, chez les potes.
Le lendemain soir, j'ai droit à un SMS, je m'attendais à ce qu'il n'arrive pas de suite. 4 lignes. Me disant j'ai lu, je ne vais pas si mal que ça. Je ne te déconsidère pas. Bon week end, à bientôt.
J'achete des fringues, je passe un bon week end.
Je rentre. elle n'est pas là. Je ne dors pas. Je n'y arrive pas.
Reprise du taf. Le lundi je suis crevé et j'ai des réunions tard toute la semaine, ça va être très rude.
Elle ne bossait pas le lundi. Sa pote que j'ai tout le temps au téléphone me parie que c'est ce soir, dans la mesure ou je ne suis pas dispo, qu'elle va vouloir discuter. Ca ne manque pas! Elle pose la question du lit conjugale qui est toujours partagé. Je reste évasif, et je n'ai pas envie de trancher. Presque pour la faire chier. Je détourne le sujet, et elle revient à la charge. Me proposant d'alterner une semaine sur deux. Je comprend qu'elle ne veut pas trop perdre son lit. J'ai un point d'accroche, je ne cede pas, disant que de toute façon, un lit on y dort, et que de fait j'y vais, dormir. Point.
Elle me dit qu'elle ne sera pas à l'appart ce week end. Je sais qu'il y a la fête de la crémaillère. Je n'ai bien entendu pas été invitée par la copine, même si selon elle je dois recevoir un appel de cette copine...
Je lui dit que des amis passent dans notre ville. Je les hébergerais.
Semaine crevante, ou je ne la voit pas. Ca m'aide, je prend du recul. Puis le samedi matin je pète un cable. Intérieurement. Le vendredi je pétais la forme, mais je retombe.
Je suis un peu furieux de cette fête, d'avoir été zappé et de pas avoir eu d'excuses, de pas avoir de communication depuis 1 mois et demi.
Je prépare mon coup. Un SMS: Réfléchis, mais envoyé en plein milieu de la fête, du pendouillage de crémaillère.
"puisque j'y pense et que tu es chez elle, merci de ramener la plage arrière qui traine depuis son déménagement. Cordialement"
Dimanche: J'attend chez moi et après le départ de mes potes, je déprime.
Elle rentre tard, passe dans la chambre avec un grand sourire et me demande si ça va? Puis repart dans le salon vers son ordi.
Après discussion avec sa pote avec qui je parle tout le temps, je sors pour la salle de bain, la plage arrière est là.
Elle vient se coucher. Au bout d'un moment, je lui demande si elle n'a rien à me dire? Elle ne me dit que non.
Que si moi j'ai des choses à dire, qu'il ne faut pas que j'hésite à l'appeler.
Je lui demande comment, si il faut que je prenne rendez vous?
Je parle de la lettre des 10 pages. Elle me dit qu'elle en train de répondre. Je lui dit que c'est le pb, je ne suis pas considéré, qu'elle pouvait prendre le temps de répondre, qu'il n'y a pas de soucis, c'est long dix pages. Mais prévenir autrement que par son texto. Que j'ai été bléssé par le zappage, par le fait de ne pas être invité à la crémaillère alors que j'en ai entendu parler la veille de sa décision. Je précise que je ne serai pas venu par courtoisie. Elle me dit que je n'ai pas été invité parce que c'était la merde dans notre couple, je réplique que c'était aussi la merde pendant le déménagement mais que moi je suis venu. Que sa manière de faire, j'étais pris pour un con et que je me demandais si elle le faisait expres? J'ai réaffirmer que j'étais d'accord sur le constat, mais qu'on était pas obligé d'etre mesquin. Elle me parle de mon texto, je dis que oui, c'était de la provoc, pour faire réagir.
Il est tard, je dors.
J'en rajoute des couches le lendemain par texto. Gentillement. Je parle du fait qu'on doit finir cette discussion. Que notre relation change, mais pas les possibilités de communication et que j'ai tres mal supporté sa fuite depuis deux mois.
Réponse: Ok elle fuit ses peurs et elle veut bien qu'on discute, de ca, de rien, de tout.
Le lendemain soir j'ai la réponse par lettre à mes dix pages.
Lassitude du quotidien, peurs de l'engagement et de la route toute tracée pour moi (enfant maison...) lien distendue, défauts de ma personne, plus amoureuse depuis mi janvier. (J'ai pas la lettre devant moi...)
On laisse passer la semaine pour ce qui est de l'entretien, de la soirée.
Le week end elle n'est pas là.
A cette période, le seul truc qui me tient un tant soit peu, c'est le fait que j'ai trouvé une colloc...
Elle ne dit rien de l'heure à laquelle elle rentre le dimanche soir. Je suis encore en train d'attendre et j'aime pas ça.
J'en parle le lundi à une collègue, qui a fait la même chose à son mec.
Elle me dit de me barrer, de ne plus communiquer, de ne plus l'attendre.
Je prend conscience que je n'arrive pas à l'oublier, que tout ce que je fais, je vois, je sens, je mange, tout me rapporte à elle. C'est pour cette raison que j'ai pété un cable le dimanche d'avant, voire tout le week end.
Bien, je refais une lettre. Je répond rapidement à la sienne, reviens sur certains points, du style je n'ai jamais rien imposé (maison et enfants), je ne peux rien contre le fait qu'elle ne soit plus amoureuse, malgré tout je l'ai suivi dans une nouvelle vie et c'est pas simple pour moi. Bref, elle a fuit et fait son deuil, même si j'y crois pas completement, maintenant à moi. Je veux la revoir une fois et ciao!
Le lendemain réponse par SMS.
Bien entendu qu'on peut se voir, elle pensait à dimanche mais sans donner d'heure...
Je dors plus, je suis au bout du rouleau nerveusement, un rien...
Et il arrive le rien. Le plan colloc tombe à l'eau. Elle arrive à l'appart avec une copine et me voit en larme. Je lui explique que l'appart c'est mort. Je dis que je vais mettre un masque. On mange, on passe une bonne soirée et là sa copine et mon ex parlent du super appart que mon ex a trouvée. Je pète un cable, je sais pas ou aller, je tourne dans la chambre, et je bois. J'ai des excuses que j'envois sur les roses.
Le lendemain (jeudi), je passe la journée avec sa pote, on discute. Puis apéro avec des collègues. Mon ex et moi devions aller voir une pièce de théatre (cadeau de noel...) J'arrive au dernier moment.
Nous ne discuterons pas ce soir là. Fatigue oblige.
On fait ça dimanche!
Elle bosse le vendredi.
Le samedi je m’éclipse pour qu'elle puisse passer à l'appart se changer.
Dimanche: Le jour de la discussion! J’angoisse, et après un calmant j’attends.
J'attends. Elle arrive tard dans l'après midi, fatiguée. Je lui explique ce que j'ai sentie, et ressentie. Elle a des moments d'absences, elle regarde son ordi, tape au clavier, s'excuse en disant que quand ça va pas elle s'enferme dans sa grotte. Elle fuit.
C'est surtout moi qui parle, qui évacue, elle répond. Je lui manque un peu. Elle va dormir. Revient apres une sieste, et je repars dans la discussion, disant que je ne peux plus la voir. Que ce n'est plus possible pour moi de vivre comme ça. Je lui dit que c'est pas moi qui ai pris cette option pour notre couple, qu'elle avait déjà fuit, qu'elle avait ses copines et que j'en avais marre de tout subir.
On voit nos EDT sur les week end, de quoi faire en sorte de ne plus se voir, ça colle presque jusqu'à Mai.
Pour la semaine, dans la mesure ou je fini tôt et je commence tôt, j'ai la chambre.
Fatigués, on se dit qu'on finira Jeudi, dans un endroit neutre...
Je dors, je revis! Le lendemain j'ai la forme, le surlendemain aussi. Dormir aide à avoir les idées claires et le mardi je me dis que je dois la reconquérir. Mais comment? Comment faire?
J'ai bien conscience de ce que j'ai vu, ou cru voir le dimanche soir, ses moments d'absences, ou elle pianotait sur son ordi.
Je me dis qu'à force de fuir depuis Janvier, de ne jamais être à l'appart, de toujours sortir. De plus elle a changée de boulot début février et elle bosse plus loin de chez nous mais plus pres de sa copine qui a déménagée, elle y squatte surement, elle n'a pas véritablement de temps pour se poser et réfléchir, pas l'espace non plus. Quand tu squattes chez des gens, tu peux difficilement faire, "tu peux me donner une pièce pour moi pendant 5 jours que je fasse le point sur moi?"
Donc elle a fuit pour prendre du recul, mais n'a eu que peu de temps et d'espace pour le faire. Bref, je vais lui donner! Je vais me casser plus de week end, la laisser se poser et se reposer. Tel est ma grande décision. Je regrette presque le rendez vous de jeudi, et je l'appréhende un peu. Je lui dirais juste ça.
Bon, je dois attendre d'être séparé de cette colocation et laisser les mois d'été entre nous.
Mais comment la redraguer? J'appelle mon Ex d'avant pour lui demander des conseils.
Elle me dit de ne pas penser à ça, mais d'abord de m'éloigner. Qu'elle a vécue le truc il n'y a pas longtemps, et qu'elle a pris des conseils sur le net, des vidéos. (voilà comment j'ai trouvé le site)
Je matte un peu, surtout l'analyse de ce qui arrive. Bon, c'est ça. Je suis dedans.
Jeudi. Rdv avec mon Ex. Resto, on parle de tout et de rien, de nos boulots, du fait que j'ai décidé de lui laisser de l'air, que c'est aussi son appart. Je ne m'étend pas trop. On mange et on rentre.
Je me lance dans un SR qui n'en est pas un. Coupé par les affres de la colocations, les impôts, les papiers pour se dé-PACser.
Depuis 10 jours, j'étais en vacances.
Je suis parti loin, faire un tour dans un endroit que je n'avais jamais visité, voir une vieille copine que je n'avais pas vu depuis 6 ans. Cela m'a fait un bien fou. Je suis ensuite parti voir des potes à l'autre bout de la france, et de fait repassé par chez moi pour prendre des affaires. (J'ai réussi à choper un autre logement, mais bcp plus petit, donc j'ai ramené des trucs chez les parents).
Puis vient dimanche dernier. Je rentre, avant ma reprise. Elle est là. Elle me pose une question sur mes vacances, je répond qu'elles étaient chouettes mais fatiguantes. (Elles a pu les suivre, via FB

Je fais à manger, puis après quelques explications sur le fait qu'elle n'était pas là avant, qu'elle ne sera pas là le long week end du 1 er Mai, elle voulait la chambre. (Notre arrangement, et nos horaires font qu'en semaine c'est moi qui l'ai )
Je dis oui.
Ensuite elle me demande si elle peut regarder avec moi deux épisodes de la 4 ème saison d'une série mondialement connue et dont la saison 4 sort en ce moment.
Je dis oui.
Sans jamais la regarder.
Je vois que l'épisode 4 est en streaming. Elle me dit qu'on le regardera demain (lundi).
Au lit.
Le lendemain, lundi, c'est mon anniversaire! No news....Jusqu'à 21h45.
D'ici là, j'ai décidé d'occuper l'appart ce week end en fêtant mon anniv, deux fois dans le même week end.
Le suivant je ne suis pas là.
Celui d'après non plus.
Celui encore après je ne sais pas, puis ensuite je crois qu'elle se barre en Allemagne.
Voilà l'histoire....
Chapo