- 10 avr. 2014, 07:41
#872994
Bonjour à tous, je viens à mon tour mettre ma petite pierre à l'édifice...
On est le 10 avril, il est 6:30 et je ne dors pas depuis 2h. Je n'ai jamais eu de problèmes de sommeil mais là rebelotte, boule au ventre et Cie. Mais que je raconte depuis le début...
On s'est rencontré il y a 7 mois environ, notre histoire en aura duré 6. J'étais déjà en couple, en "union libre", et recherchais juste des histoires d'un soir. Etant inscrite sur adopte, ça allait plutôt bien pour moi. Et puis je tombe sur lui. Le courant passe très bien par mail, mais je me méfie car on sait qu'il peut parfois y avoir un fossé entre virtuel et réel ; on planifie donc rapidement une rencontre. Le temps que ça se fasse, on échange par sms, et on s'entend très bien. Lui a l'air accroché, moi je mets encore le frein. RDV pris un soir dans un bar ; j'y vais, je me perds, il vient me chercher sur un parking (ça fait très chevalier au secours de sa belle et j'aime beaucoup ^^). Il descend de la voiture, je le trouve pas mal, peut-être une façon de parler un peu bizarre. Il est déjà tard et ça suffira bien pour ce qu'on a à faire (je sais que certains me jugeront mais j'assume entièrement et toutes mes rencontres de ce genre se sont très bien passées). Je lui lance : "ça te dit qu'on aille directement chez toi ?", qu'il accepte (il m'avouera plus tard qu'il n'en menait pas large ce soir-là).
Donc on est parti, et la soirée se passe à merveilles. On regarde un film, discute beaucoup, plein de points communs. Ayant déjà un copain que j'aime, je suis plutôt distante mais apprécie nos moments. On passe une soirée torride, je vous passe les détails (la "soirée la plus chaude de sa vie" dira-t'il à un ami) et il insiste pour que je dorme chez lui. Là il me fait des câlins toute la nuit pendant que je dors comme une grosse loutre (je vous ai dit, aucun problème de sommeil ^^).
Bref je ne vais pas tout raconter en détails comme ça, mais en gros, il tombe amoureux très vite, moi un peu moins, et puis chaque jour un peu plus, jusqu'à ce que je quitte mon ancien copain. J'apprends à le connaître et il me surprend tous les jours. Ça va vite entre nous, mais très naturellement. Tout est simple... Il tient beaucoup à me présenter ses amis, ça se passe très bien, puis sa famille au bout de quelques mois. Là encore, un sans faute, sa mère est sous mon charme et lui demande régulièrement de mes nouvelles. On passe Noël là-bas d'ailleurs, puis une 2e fois dans la mienne cette fois-ci. On s'organise un voyage de 10 jours en février, qui se passe très bien également.
Et puis le choc. Une semaine où il est plus distant. Je me dis que c'est son caractère, et j'applique la fameuse technique de l'élastique : le laisser un peu partir pour mieux revenir. Jusqu'à ce qu'il devienne vraiment distant... Tout se passe très vite ; le lundi, j'apprends la mort de ma grand-mère, enterrement samedi. Vendredi, je le sens détaché. Je lui envoie "Je te trouve distant en ce moment mon chéri..." ce à quoi il répond "oui je sais
". Et puis, plus de nouvelles (lui qui m'envoie des messages dans la journée, le soir avant de s'endormir...). Nous partons dredi soir avec ma mère, dans un hôtel dans sa ville natale (tip-top les 2h de trajet à ressasser + le facteur "ville inconnue"). Je passe une très mauvaise nuit, la boule au ventre, l'impression qu'il se passe quelque chose et que j'assiste impuissante à ça. Le lendemain matin, après une nuit quasi blanche, je lui envoie "c'est fini ?" (je ne me sens pas la force de l'appeler).
"Je sais pas, je suis perdu"
La sentence tombe, lourdement. Il est 7h du mat', l'enterrement est dans 2h, et je viens de me faire larguer par l'homme qui disait une semaine plus tôt que j'étais la femme de sa vie. Là encore, tout s'enchaîne. Je me mets en mode automatique (j'ai trouvé cette expression sur un post d'ici), lui dis que je passerai récupérer mes affaires dans l'après-midi quand il ne sera pas là. Il dit qu'il veut en parler, mais je n'y tiens pas (pas envie d'entendre certaines choses, comme l'existence d'une potentielle next...). Qu'il est désolé de me faire souffrir, que je dois le haïr, blabla.
Comme prévu, je passe chez lui dans l'après-midi. Il a changé les draps, ça me brise le coeur (un peu comme si ça le dégoûtait). Le soir, je lui demande quand même de passer pour des explications, ayant un peu mieux accusé le coup. Il vient, on se saute dans les bras. Je lui dis que je n'ai rien compris. Il pleure, ne comprend pas non plus, petit à petit ses sentiments ont changé, je suis devenue une amie. Je suis parfaite, vraiment il ne comprend pas, mais il ne peut tout simplement plus. Il pleure et moi pas, je suis toujours hébétée. Il me demande de la distance, je lui dis de prendre son temps. Qu'on coupe contact pour qu'il réfléchisse (et voici, mesdames et messieurs, la technique inhumaine de la PAUSE !). Il repart, chamboulé.
Dimanche soir, message très gentil de son meilleur ami "on a appris pour la fin de votre relation (ah bon, c'est fini ! Moi qui croyais qu'on était en pause...), on est vraiment désolé, etc.". Je m'effondre, ça me brise une nouvelle fois le coeur ; mes amis recollent les morceaux tant bien que mal.
Pas nouvelles de lui dans la semaine, je le laisse cogiter tranquillement. Puis, jeudi, sms anodin pour me demander des nouvelles de ma visite chez le médecin. Je lui réponds laconiquement. Et puis...
"tu es parfaite, tout ce dont un homme peut rêver, je suis tellement désolé de te faire du mal. Tu mérites mieux blablabla".
Moi : "dis-moi juste si c'est fini ou pas, que je puisse passer à autre chose. Et arrête les compliments, j'ai l'impression que tu as pitié de moi et c'est pire".
Lui : "Je préfère arrêter là, que tu trouves quelqu'un qui saura t'apprécier à ta juste valeur, je n'ai pas du tout pitié de toi, blabla compliments compliments, et encore blabla"
Je m'effondre (encore). Ma meilleure amie m'a dit un truc très juste à propos de ça : "ça n'est pas correct ce qu'il te fait, il utilise un couteau à couper le beurre pour couper le lien qui vous unissait". Oui c'est un peu ça...
Il me dit tout ce qu'on adooore entendre, c'est-à-dire que mes exs vont être ravis de me récupérer, qu'il fait peut-être la plus grosse erreur de sa vie, qu'il espère qu'à l'avenir on se reverra (mais oui et je te ferai un massage aux 3 huiles mon coco), et encore du baratin à 2 balles.
Le soir, je m'autorise un petit interdit de rien du tout... Je lui envoie "ça me tue de me dire qu'on ne fera plus jamais l'amour...". Réponse... Devinez ! Non mais devinez ! "ça peut peut-être s'arranger..." et là il me raconte un de ses fantasmes. Comme je vous le dis ! Je suis vite passer du stade "choc" du deuil au stade colère, l'ai appelé, il n'a pas répondu, lui ai dit par sms que si sa stratégie était de se rendre détestable pour mieux faire passer la pilule, ça ne marchait pas, et que ce qu'il faisait était atroce. Pas de réponse de l'individu jusqu'au soir où il s'excusera.
On s'est revu la semaine d'après pour les dernières affaires, ça s'est bien passé. Il m'a répété qu'il ne comprenait toujours pas, qu'il s'était fait pourrir par ses potes (ce qui m'a fait plaisir). Il ne dormait plus, avait toujours ses migraines. Et puis il est parti...
La situation actuelle : SR depuis 1 mois, des deux côtés. Ce n'est pas l'envie qui me manque pourtant de lui envoyer un message, lui dire qu'il me manque, lui donner rdv pour qu'on fasse l'amour une dernière fois (trèèès mauvaise idée !!)...mais je résiste, je me suis mise au sport à fond, ai commencé la guitare, je sors le plus possible, vois du monde, bref m'occupe l'esprit alors qu'il est omniprésent...
Et hier, alors que j'étais au resto avec un ami...(ma raison du post)
"Salut ! (putain de point d'exclamation de merde comme si j'étais une vague connaissance de collège) J'espère que tu vas bien. J'ai retrouvé tes bottes et le DVD de ton film culte. Je serai dans ton quartier demain, si tu veux je passerai te les amener."
Moi : "Oui je serai là. Quelle heure ?"
Lui : "Je finis vers 18h"
Moi : "Je suis libre seulement le matin par contre. Par la poste sinon, je te rembourserai les frais de port."
Lui : "On verra ça une autre fois alors."
Moi : "J'aimerais régler ça vite. C'est possible demain quand je serai rentrée mais tard dans ce cas-là ?"
Et là, pas de réponse. Il est 7h30 maintenant et rebelotte, boule au ventre et Cie. Pff...
Merci de m'avoir lu jusque là pour ceux qui l'ont fait, je ne viens pas forcément pour des conseils mais j'ai pensé que ça m'aiderait de coucher ça noir sur blanc. Ce forum m'a beaucoup aidée en tout cas, on se rend compte que plein de personnes passent par les mêmes phases. La 1ère semaine atroce où on ne mange plus parce que cette fameuse boule au ventre (point positif : perdre du poids rapidement et sans effort ! Avec le régime Rupture, tu assures !), cette journée entière passée dans la baignoire à alterner grosses larmes de croco et état de stupéfaction avancé, ces réveils, oh les réveils... quand on se dit "ah, en fait c'était pas un cauchemar..." et qu'on doit trouver la force de se lever. Et le plus dur, ne pas se remettre en question. Et quand enfin on se sent un peu mieux (j'ai même dansé devant ma glace ce matin), la petite piqûre de rappel : le sms foireux qui enfonce le clou pour te dire que définitivement, il ne t'aime plus...
Encore merci, et surtout bon courage à tous et toutes qui en passez par là. La suite des aventures au prochain épisode !
EDIT. Message ce matin où il me dit qu'il me fera passer tout ça par la poste. Je lui réponds qu'en fait je croyais qu'il parlait de mes talons (que j'ai perdus) et pas de mes bottes en caoutchouc pourri. Donc qu'il a qu'à tout garder, à pas se faire chier. Il me dit qu'il mettra le DVD dans la boîte aux lettres. Bref, des détails très terre-à-terre qui me brisent le coeur. Il ne m'aime plus, moi j'y croyais, me reste plus qu'à cicatriser tranquillement. J'ai l'impression d'avoir aimé un fantôme, quelqu'un qui était parfait pour moi, gentil, attentionné, qui m'aimait, mais qui finalement n'existait pas. Au moins, je vais retrouver le sommeil...
On est le 10 avril, il est 6:30 et je ne dors pas depuis 2h. Je n'ai jamais eu de problèmes de sommeil mais là rebelotte, boule au ventre et Cie. Mais que je raconte depuis le début...
On s'est rencontré il y a 7 mois environ, notre histoire en aura duré 6. J'étais déjà en couple, en "union libre", et recherchais juste des histoires d'un soir. Etant inscrite sur adopte, ça allait plutôt bien pour moi. Et puis je tombe sur lui. Le courant passe très bien par mail, mais je me méfie car on sait qu'il peut parfois y avoir un fossé entre virtuel et réel ; on planifie donc rapidement une rencontre. Le temps que ça se fasse, on échange par sms, et on s'entend très bien. Lui a l'air accroché, moi je mets encore le frein. RDV pris un soir dans un bar ; j'y vais, je me perds, il vient me chercher sur un parking (ça fait très chevalier au secours de sa belle et j'aime beaucoup ^^). Il descend de la voiture, je le trouve pas mal, peut-être une façon de parler un peu bizarre. Il est déjà tard et ça suffira bien pour ce qu'on a à faire (je sais que certains me jugeront mais j'assume entièrement et toutes mes rencontres de ce genre se sont très bien passées). Je lui lance : "ça te dit qu'on aille directement chez toi ?", qu'il accepte (il m'avouera plus tard qu'il n'en menait pas large ce soir-là).
Donc on est parti, et la soirée se passe à merveilles. On regarde un film, discute beaucoup, plein de points communs. Ayant déjà un copain que j'aime, je suis plutôt distante mais apprécie nos moments. On passe une soirée torride, je vous passe les détails (la "soirée la plus chaude de sa vie" dira-t'il à un ami) et il insiste pour que je dorme chez lui. Là il me fait des câlins toute la nuit pendant que je dors comme une grosse loutre (je vous ai dit, aucun problème de sommeil ^^).
Bref je ne vais pas tout raconter en détails comme ça, mais en gros, il tombe amoureux très vite, moi un peu moins, et puis chaque jour un peu plus, jusqu'à ce que je quitte mon ancien copain. J'apprends à le connaître et il me surprend tous les jours. Ça va vite entre nous, mais très naturellement. Tout est simple... Il tient beaucoup à me présenter ses amis, ça se passe très bien, puis sa famille au bout de quelques mois. Là encore, un sans faute, sa mère est sous mon charme et lui demande régulièrement de mes nouvelles. On passe Noël là-bas d'ailleurs, puis une 2e fois dans la mienne cette fois-ci. On s'organise un voyage de 10 jours en février, qui se passe très bien également.
Et puis le choc. Une semaine où il est plus distant. Je me dis que c'est son caractère, et j'applique la fameuse technique de l'élastique : le laisser un peu partir pour mieux revenir. Jusqu'à ce qu'il devienne vraiment distant... Tout se passe très vite ; le lundi, j'apprends la mort de ma grand-mère, enterrement samedi. Vendredi, je le sens détaché. Je lui envoie "Je te trouve distant en ce moment mon chéri..." ce à quoi il répond "oui je sais

"Je sais pas, je suis perdu"
La sentence tombe, lourdement. Il est 7h du mat', l'enterrement est dans 2h, et je viens de me faire larguer par l'homme qui disait une semaine plus tôt que j'étais la femme de sa vie. Là encore, tout s'enchaîne. Je me mets en mode automatique (j'ai trouvé cette expression sur un post d'ici), lui dis que je passerai récupérer mes affaires dans l'après-midi quand il ne sera pas là. Il dit qu'il veut en parler, mais je n'y tiens pas (pas envie d'entendre certaines choses, comme l'existence d'une potentielle next...). Qu'il est désolé de me faire souffrir, que je dois le haïr, blabla.
Comme prévu, je passe chez lui dans l'après-midi. Il a changé les draps, ça me brise le coeur (un peu comme si ça le dégoûtait). Le soir, je lui demande quand même de passer pour des explications, ayant un peu mieux accusé le coup. Il vient, on se saute dans les bras. Je lui dis que je n'ai rien compris. Il pleure, ne comprend pas non plus, petit à petit ses sentiments ont changé, je suis devenue une amie. Je suis parfaite, vraiment il ne comprend pas, mais il ne peut tout simplement plus. Il pleure et moi pas, je suis toujours hébétée. Il me demande de la distance, je lui dis de prendre son temps. Qu'on coupe contact pour qu'il réfléchisse (et voici, mesdames et messieurs, la technique inhumaine de la PAUSE !). Il repart, chamboulé.
Dimanche soir, message très gentil de son meilleur ami "on a appris pour la fin de votre relation (ah bon, c'est fini ! Moi qui croyais qu'on était en pause...), on est vraiment désolé, etc.". Je m'effondre, ça me brise une nouvelle fois le coeur ; mes amis recollent les morceaux tant bien que mal.
Pas nouvelles de lui dans la semaine, je le laisse cogiter tranquillement. Puis, jeudi, sms anodin pour me demander des nouvelles de ma visite chez le médecin. Je lui réponds laconiquement. Et puis...
"tu es parfaite, tout ce dont un homme peut rêver, je suis tellement désolé de te faire du mal. Tu mérites mieux blablabla".
Moi : "dis-moi juste si c'est fini ou pas, que je puisse passer à autre chose. Et arrête les compliments, j'ai l'impression que tu as pitié de moi et c'est pire".
Lui : "Je préfère arrêter là, que tu trouves quelqu'un qui saura t'apprécier à ta juste valeur, je n'ai pas du tout pitié de toi, blabla compliments compliments, et encore blabla"
Je m'effondre (encore). Ma meilleure amie m'a dit un truc très juste à propos de ça : "ça n'est pas correct ce qu'il te fait, il utilise un couteau à couper le beurre pour couper le lien qui vous unissait". Oui c'est un peu ça...
Il me dit tout ce qu'on adooore entendre, c'est-à-dire que mes exs vont être ravis de me récupérer, qu'il fait peut-être la plus grosse erreur de sa vie, qu'il espère qu'à l'avenir on se reverra (mais oui et je te ferai un massage aux 3 huiles mon coco), et encore du baratin à 2 balles.
Le soir, je m'autorise un petit interdit de rien du tout... Je lui envoie "ça me tue de me dire qu'on ne fera plus jamais l'amour...". Réponse... Devinez ! Non mais devinez ! "ça peut peut-être s'arranger..." et là il me raconte un de ses fantasmes. Comme je vous le dis ! Je suis vite passer du stade "choc" du deuil au stade colère, l'ai appelé, il n'a pas répondu, lui ai dit par sms que si sa stratégie était de se rendre détestable pour mieux faire passer la pilule, ça ne marchait pas, et que ce qu'il faisait était atroce. Pas de réponse de l'individu jusqu'au soir où il s'excusera.
On s'est revu la semaine d'après pour les dernières affaires, ça s'est bien passé. Il m'a répété qu'il ne comprenait toujours pas, qu'il s'était fait pourrir par ses potes (ce qui m'a fait plaisir). Il ne dormait plus, avait toujours ses migraines. Et puis il est parti...
La situation actuelle : SR depuis 1 mois, des deux côtés. Ce n'est pas l'envie qui me manque pourtant de lui envoyer un message, lui dire qu'il me manque, lui donner rdv pour qu'on fasse l'amour une dernière fois (trèèès mauvaise idée !!)...mais je résiste, je me suis mise au sport à fond, ai commencé la guitare, je sors le plus possible, vois du monde, bref m'occupe l'esprit alors qu'il est omniprésent...
Et hier, alors que j'étais au resto avec un ami...(ma raison du post)
"Salut ! (putain de point d'exclamation de merde comme si j'étais une vague connaissance de collège) J'espère que tu vas bien. J'ai retrouvé tes bottes et le DVD de ton film culte. Je serai dans ton quartier demain, si tu veux je passerai te les amener."
Moi : "Oui je serai là. Quelle heure ?"
Lui : "Je finis vers 18h"
Moi : "Je suis libre seulement le matin par contre. Par la poste sinon, je te rembourserai les frais de port."
Lui : "On verra ça une autre fois alors."
Moi : "J'aimerais régler ça vite. C'est possible demain quand je serai rentrée mais tard dans ce cas-là ?"
Et là, pas de réponse. Il est 7h30 maintenant et rebelotte, boule au ventre et Cie. Pff...
Merci de m'avoir lu jusque là pour ceux qui l'ont fait, je ne viens pas forcément pour des conseils mais j'ai pensé que ça m'aiderait de coucher ça noir sur blanc. Ce forum m'a beaucoup aidée en tout cas, on se rend compte que plein de personnes passent par les mêmes phases. La 1ère semaine atroce où on ne mange plus parce que cette fameuse boule au ventre (point positif : perdre du poids rapidement et sans effort ! Avec le régime Rupture, tu assures !), cette journée entière passée dans la baignoire à alterner grosses larmes de croco et état de stupéfaction avancé, ces réveils, oh les réveils... quand on se dit "ah, en fait c'était pas un cauchemar..." et qu'on doit trouver la force de se lever. Et le plus dur, ne pas se remettre en question. Et quand enfin on se sent un peu mieux (j'ai même dansé devant ma glace ce matin), la petite piqûre de rappel : le sms foireux qui enfonce le clou pour te dire que définitivement, il ne t'aime plus...
Encore merci, et surtout bon courage à tous et toutes qui en passez par là. La suite des aventures au prochain épisode !
EDIT. Message ce matin où il me dit qu'il me fera passer tout ça par la poste. Je lui réponds qu'en fait je croyais qu'il parlait de mes talons (que j'ai perdus) et pas de mes bottes en caoutchouc pourri. Donc qu'il a qu'à tout garder, à pas se faire chier. Il me dit qu'il mettra le DVD dans la boîte aux lettres. Bref, des détails très terre-à-terre qui me brisent le coeur. Il ne m'aime plus, moi j'y croyais, me reste plus qu'à cicatriser tranquillement. J'ai l'impression d'avoir aimé un fantôme, quelqu'un qui était parfait pour moi, gentil, attentionné, qui m'aimait, mais qui finalement n'existait pas. Au moins, je vais retrouver le sommeil...