Je dois trouver une balance, n'en ai pas...
Moi c'est l'inverse, mon sac s'est alourdi. Pour faire commepersonne évidemment. D'abord j'avais pris mon sac de couchage en cabine. Puis au camping de Reykjavik j'ai pris du gaz puis de quoi boire: donc bien 5kg de plus.
Je n'ai pas beaucoup mangé et mes sachets de pâtes ne font que 175g.
Au dernier camping avant la topissime étape, j'ai pris quelques demi litres de soda. Ca réconforte....mais ça pèse.
Et oui le retour est dur. Toujours au retour des vacances mais un voyage pareil encore plus. Totalement différent de la réalité. Les aéroports c'est tristoune tout seul. J'avais un peu le cafard au départ, vite disparu, et au retour encore plus. Toujours marrant (ou pas) de voir ces gens qui attendent leurs proches qui arrivent et toi t'es seul à prendre les transports en commun.
Un peu perdu chez moi. Heureusement j'avais un but depuis plus de 24h: soigner mes pieds. j'ai dormi en même temps comme sur tout le retour: bus jusque rekjavik, bus jusque l'aéroport, à l'aéroport et dans l'avion. Et les torticolis qui vont avec
En arrivant chez moi, j'espérais apercevoir la voiture de ma voisine, présence rassurante. Au soir j'ai été discuté un coup mais difficile de raconter quand on n'est pas proches.
Là j'ai voulu aller voir quelqu'un mais ça n'a pas marché, déçu.
Perdu. Je me levais avec le jour: 5-6h et commençait la marche, sans regarder l'heure. A l'arrivée, douche méritée après une file de 30min minimum, repas, et dodo. Bref on a qu'à suivre le déroulement. On se lève pas en se disant "que vais-je faire". On sait ce qu'il y a à faire et on le fait. Pendant une semaine. Je connaissais même pas les jours. Je savais qu"après la dernière étape c'était la capitale et puis l'avion. J'aurais voulu un bon lit, une bonne douche et visiter la capitale mais pas le temps.
Ce qui est sympa et étrange, c'est qu'on parle vite. On a tous le même but, on est tous là pour la même chose quelles que soient les capacités. Et on se suit de jour en jour. On se dit "au prochain campement" et le dernier "bon voyage" qui est en fait un adieu. Aussi bizarre que ça puisse paraître pour un solitaire, je m'attache vite(ce qui explique mes élucubrations précédentes...) J'ai encore leur visage en tête. j'aurais envie d'échanger des photos, de dire mes anecdotes de retour, le poids de mon sac...(ça va devenir un gimmick, j'aurai l'air malin s'il fait 5kg)
Là, j'ai pas trop à me poser de questions encore: repos des pieds, j'ai été en pharmacie et tiens pas encore la marche et l'équilibre. Ce sera surtout l'immobilité qui guérira. Même si j'avais d'autres projets.
Et puis l'autre retour à la réalité. Rester enfermé chez moi, me voile la face....A peine la première nuit je rêve d'elle: je l'aperçois au loin....en Islande
Ca aère l'esprit mais tout revient plus fort encore.
Et passer de ces paysages variés à ces routes...
Au début du parcours je me voyais bien en accompagnateur de groupe puis de moins en moins, je sais pas si j'aimerais faire le même trajet plusieurs fois. Et même pour moi, à chaque campement il y a moyen de faire des balades sans sac. Faudrait prendre plus temps: un jour le parcours classique, puis petit tour à partir du camping,...J'ai pensé revenir, puis un moment j'en ai eu marre. Et là bizarrement, j'aime l'effet que cette semaine a eu sur mon corps
Zanyuk, t'as été dans l'eau chaude à landmanalaugar?