- 16 mars 2014, 22:11
#855795
Après 10 ans de vie commune, le père de mon fils m’a quittée. Notre fils avait alors 2 ans et demi. Cette rupture a été très difficile pour moi, à la hauteur de mon investissement dans notre couple, mais avec le temps, je me suis rendue compte que c’était pour moi une bonne chose qu’il soit parti, car je n’étais pas heureuse. Avec le temps, je me suis retrouvée, et j’ai organisé ma nouvelle vie seule avec mon fils. Ce n'est pas du père de mon fils dont je souhaite le retour... c'était juste pour expliquer le contexte.
En mars 2010, j’ai rencontré quelqu’un d’autre, lui aussi en pleine phase de reconstruction, après le départ du jour au lendemain de sa femme avec ses 2 enfants. On se voyait de temps en temps, on s’appelait beaucoup. En Aout 2010, j’ai passé des entretiens pour un CDI à 300 km de chez moi. Il m'a dit que c'était une super opportunité professionnelle que je ne pouvais pas laisser passer. J’ai donc commencé mon nouveau travail en janvier 2011. C’est après mon départ que cet « ami » est devenu mon copain. Il m'a par la suite avoué qu'il s'interrogeait sur le fait qu'il faille que je lui manque pour qu'il se décide (même scénario avec son ex-femme). Nous habitions alors à 300 km l’un de l’autre, mais je retournais 1 week-end sur 2 chez lui, et on partait en week-end à droite à gauche, on faisait du ski ensemble, des rando en montagne, et des travaux de rénovation dans sa maison. Nous avons passé des vacances ensemble avec nos 3 enfants.
En novembre 2012, il m’a appelée pour me dire qu’on devait se séparer, sans aucune raison compréhensible pour moi, deux jours avant mon anniversaire. Il m’a fait livrer une orchidée pour mon anniversaire me souhaitant d’être heureuse, et disant qu'il n'aurait pas voulu m'offrir de fleurs périssables, car je comptais beaucoup pour lui. J’étais incroyablement triste, incapable de comprendre ce qui m’arrivait. Je lui ai répondu que si c’était son choix… je ne pourrais rien y faire. Il m’a rappelée en décembre pour qu’on parle, mais annulait et repoussait sans arrêt. Finalement en février 2013, je suis allée chez lui. Il m’a pleuré dans les bras, me disant « heureusement que tu es là ». Nous avons fait une randonnée dans la neige, il ne s’est rien passé, on était juste bien tous les deux ensemble. En mars, il m’a proposé de revenir le voir. Nous sommes allés aux thermes, en soirée, et ce qui devait arriver, arriva… on s’est remis ensemble.
En avril 2013, il m’a envoyé un soir un MMS avec une photo d'un écran blanc de cinéma, avec pour seul texte "sur l'écran noir de mes nuits blanches" qui pour moi faisait référence à une chanson de Nougaro (je vous invite à lire les paroles..., en gros c'est un homme qui est amoureux d'une femme, et qui est tellement timide qu'il n'ose lui avouer sa flamme, et se fait son cinéma à chaque fois qu'il passe du temps avec elle, bref...) … et j’ai constaté par l’accès webmail qu’il y avait un autre destinataire. Après quelques recherches sur Google, j’ai trouvé les coordonnées de l’autre destinataire… une fille qu’il a rencontrée en covoiturage au mois de novembre 2012 (elle habite à 400 km de chez lui). Il a commencé par nier, puis a fini par reconnaître, disant qu’elle ne comptait pas pour lui, qu’il avait sans doute eu besoin de se prouver qu’il pouvait encore plaire (son histoire précédente l’a beaucoup traumatisé), et besoin de se détacher de cette image de garçon parfait qui lui colle tellement bien à la peau. Bref… comme je tenais beaucoup à lui, j’ai décidé de passer l’éponge, en me disant que finalement, tout le monde a le droit à l’erreur.
A Pâques il m’a invitée chez ses parents avec mon fils. Pour le 14 juillet, il a tiré un feu d’artifice dans son jardin, me disant qu’il était sûr que jamais personne n’avait fait ça pour moi, et a invité mes parents et mon fils chez lui.
Et fin juillet, j’ai découvert, grâce au site de covoiturage que cette fille venait encore le voir à 2 reprises. J’ai alors prétendu être dans le coin pour passer lui rendre visite. Il a essayé de me dissuader de passer tant bien que mal… me disant qu’il hébergeait quelqu’un, qui dormait dans une tente dans son jardin… j’ai fini par lui demander si c’était « une blonde un peu moche »… et il a compris que je savais. Le lendemain, il a essayé de me faire dire que ce n’était pas un hasard que je veuille passer ce jour là… me disant que c’était minable d’agir de la sorte, qu’il ne voulait plus entendre parler de moi dans ces conditions. Avant de me dire le soir qu’il regrettait de s’être emporté, qu’il était triste et tenait à moi.
Nous devions nous revoir début aôut 2013, mais à la dernière minute, il m’a fait savoir qu’il était trop occupé par les travaux dans sa maison, qu’il n’aurait pas de temps à m’accorder… Pendant l’été il m’envoyait des sms, des photos de ses enfants avec lesquels il passait ses vacances, comme si de rien était.
Je me suis rendue chez lui le 1er septembre 2013 pour lui dire que bien que ça me brise le cœur, je souhaitais mettre un terme à notre relation. Je m’étais tellement sentie trahie et humiliée par ses mensonges à répétition. Il m’a dit qu’il voudrait être encore là pour moi, parce que j’étais une personne exceptionnelle, qu’il s’en voulait tellement de ne pas avoir été à la hauteur. Je lui ai dit que je ne voulais pas de son amitié, mais que si un jour il changeait d’avis, il n’avait qu’à me contacter. Il m’a dit que ça n’arriverait pas. Il avait les larmes aux yeux, s’est assis dehors, tout penaud, je suis partie sans me retourner.
Après ça, je ne lui ai plus donné aucun signe de vie. Un vrai SR comme on en rêverait… J’ai pourtant eu envie de lui souhaiter une bonne année… mais j’ai tenu… J’ai eu une semaine très dure, où je rêvais jours et nuits de l’appeler. Et 2-3 jours plus tard, mi-février (5 mois et demi de SR !!!), c’est lui qui m’envoyait un sms me disant : « j’aimerais t’appeler, mais je n’ose pas ».
J’ai botté en touche en lui répondant que je partais en déplacement le lendemain, et qu’il pourrait toujours m’appeler la semaine suivante si ça le chantait. La semaine suivant il m’a téléphoné. Nous avons passé 4h au téléphone. Il a commencé par me demander comment j’allais, mais j’ai été très froide. Je lui ai dit que c’est lui qui avait souhaité m’appeler, que j’imaginais donc qu’il avait des choses à me dire, et que c’était donc à lui de parler. On a parlé de tout et rien, et puis il a fini par me dire qu’il n’était pas fier de son comportement, que je lui manquais, qu’il aimerait me revoir avec mon fils, mais que je n’étais pas obligée de lui donner une réponse tout de suite. Je lui ai dit que pour moi la vie suivait son cours, que je partais bientôt en vacances à l’étranger, que je visitais des maisons pour acheter une maison, que mon cercle d’amis s’agrandissait et que c’était bien appréciable d’organiser des sorties, des voyages, que j’étais bien heureuse que les beaux-jours arrivent. Il m’a dit qu’il commençait à s’ennuyer à son travail, que ces histoires de partage des biens avec son ex-femme n’étaient toujours pas réglés, que depuis que son meilleur ami avait une nouvelle copine il était bien seul.
Quatre jours plus tard, je lui envoyais un mail, disant que je n’avais pas compris le sens de sa démarche ni ce qu’il attendait de moi. Et j’ai écrit que je ne souhaitais pas être de nouveau sa psy, sa confidente ou sa bonne amie. Et que s'il comptait m'appeler une fois tous les 6 mois pour me rappeler à son bon souvenir, il pouvait juste m'oublier. Il m’a répondu le 4 mars qu’il était désolé d’avoir pris 8 jours pour me répondre, que mes mots résonnaient en lui, qu’il tient à moi, qu’il est triste et bien conscient qu’il s’était super mal comporté avec moi, qu’il regrettait. Il me demandait pardon de m’avoir fait tant de mal, qu’il comprenait maintenant. Je n’ai toujours pas répondu… et le 20 c’est son anniversaire. Je suis toujours amoureuse de lui, j’ai rencontré d’autres personnes depuis le 1er septembre, mais sans aucune envie de m’investir, tant je pense encore à lui et rêve de le voir revenir. Pensez-vous que je peux simplement lui souhaiter son anniversaire ? et pensez-vous que le fait qu’il me demande pardon, regrette… puisse vouloir dire qu’il a envie de revenir ?
Désolée pour la longueur

En mars 2010, j’ai rencontré quelqu’un d’autre, lui aussi en pleine phase de reconstruction, après le départ du jour au lendemain de sa femme avec ses 2 enfants. On se voyait de temps en temps, on s’appelait beaucoup. En Aout 2010, j’ai passé des entretiens pour un CDI à 300 km de chez moi. Il m'a dit que c'était une super opportunité professionnelle que je ne pouvais pas laisser passer. J’ai donc commencé mon nouveau travail en janvier 2011. C’est après mon départ que cet « ami » est devenu mon copain. Il m'a par la suite avoué qu'il s'interrogeait sur le fait qu'il faille que je lui manque pour qu'il se décide (même scénario avec son ex-femme). Nous habitions alors à 300 km l’un de l’autre, mais je retournais 1 week-end sur 2 chez lui, et on partait en week-end à droite à gauche, on faisait du ski ensemble, des rando en montagne, et des travaux de rénovation dans sa maison. Nous avons passé des vacances ensemble avec nos 3 enfants.
En novembre 2012, il m’a appelée pour me dire qu’on devait se séparer, sans aucune raison compréhensible pour moi, deux jours avant mon anniversaire. Il m’a fait livrer une orchidée pour mon anniversaire me souhaitant d’être heureuse, et disant qu'il n'aurait pas voulu m'offrir de fleurs périssables, car je comptais beaucoup pour lui. J’étais incroyablement triste, incapable de comprendre ce qui m’arrivait. Je lui ai répondu que si c’était son choix… je ne pourrais rien y faire. Il m’a rappelée en décembre pour qu’on parle, mais annulait et repoussait sans arrêt. Finalement en février 2013, je suis allée chez lui. Il m’a pleuré dans les bras, me disant « heureusement que tu es là ». Nous avons fait une randonnée dans la neige, il ne s’est rien passé, on était juste bien tous les deux ensemble. En mars, il m’a proposé de revenir le voir. Nous sommes allés aux thermes, en soirée, et ce qui devait arriver, arriva… on s’est remis ensemble.
En avril 2013, il m’a envoyé un soir un MMS avec une photo d'un écran blanc de cinéma, avec pour seul texte "sur l'écran noir de mes nuits blanches" qui pour moi faisait référence à une chanson de Nougaro (je vous invite à lire les paroles..., en gros c'est un homme qui est amoureux d'une femme, et qui est tellement timide qu'il n'ose lui avouer sa flamme, et se fait son cinéma à chaque fois qu'il passe du temps avec elle, bref...) … et j’ai constaté par l’accès webmail qu’il y avait un autre destinataire. Après quelques recherches sur Google, j’ai trouvé les coordonnées de l’autre destinataire… une fille qu’il a rencontrée en covoiturage au mois de novembre 2012 (elle habite à 400 km de chez lui). Il a commencé par nier, puis a fini par reconnaître, disant qu’elle ne comptait pas pour lui, qu’il avait sans doute eu besoin de se prouver qu’il pouvait encore plaire (son histoire précédente l’a beaucoup traumatisé), et besoin de se détacher de cette image de garçon parfait qui lui colle tellement bien à la peau. Bref… comme je tenais beaucoup à lui, j’ai décidé de passer l’éponge, en me disant que finalement, tout le monde a le droit à l’erreur.
A Pâques il m’a invitée chez ses parents avec mon fils. Pour le 14 juillet, il a tiré un feu d’artifice dans son jardin, me disant qu’il était sûr que jamais personne n’avait fait ça pour moi, et a invité mes parents et mon fils chez lui.
Et fin juillet, j’ai découvert, grâce au site de covoiturage que cette fille venait encore le voir à 2 reprises. J’ai alors prétendu être dans le coin pour passer lui rendre visite. Il a essayé de me dissuader de passer tant bien que mal… me disant qu’il hébergeait quelqu’un, qui dormait dans une tente dans son jardin… j’ai fini par lui demander si c’était « une blonde un peu moche »… et il a compris que je savais. Le lendemain, il a essayé de me faire dire que ce n’était pas un hasard que je veuille passer ce jour là… me disant que c’était minable d’agir de la sorte, qu’il ne voulait plus entendre parler de moi dans ces conditions. Avant de me dire le soir qu’il regrettait de s’être emporté, qu’il était triste et tenait à moi.
Nous devions nous revoir début aôut 2013, mais à la dernière minute, il m’a fait savoir qu’il était trop occupé par les travaux dans sa maison, qu’il n’aurait pas de temps à m’accorder… Pendant l’été il m’envoyait des sms, des photos de ses enfants avec lesquels il passait ses vacances, comme si de rien était.
Je me suis rendue chez lui le 1er septembre 2013 pour lui dire que bien que ça me brise le cœur, je souhaitais mettre un terme à notre relation. Je m’étais tellement sentie trahie et humiliée par ses mensonges à répétition. Il m’a dit qu’il voudrait être encore là pour moi, parce que j’étais une personne exceptionnelle, qu’il s’en voulait tellement de ne pas avoir été à la hauteur. Je lui ai dit que je ne voulais pas de son amitié, mais que si un jour il changeait d’avis, il n’avait qu’à me contacter. Il m’a dit que ça n’arriverait pas. Il avait les larmes aux yeux, s’est assis dehors, tout penaud, je suis partie sans me retourner.
Après ça, je ne lui ai plus donné aucun signe de vie. Un vrai SR comme on en rêverait… J’ai pourtant eu envie de lui souhaiter une bonne année… mais j’ai tenu… J’ai eu une semaine très dure, où je rêvais jours et nuits de l’appeler. Et 2-3 jours plus tard, mi-février (5 mois et demi de SR !!!), c’est lui qui m’envoyait un sms me disant : « j’aimerais t’appeler, mais je n’ose pas ».
J’ai botté en touche en lui répondant que je partais en déplacement le lendemain, et qu’il pourrait toujours m’appeler la semaine suivante si ça le chantait. La semaine suivant il m’a téléphoné. Nous avons passé 4h au téléphone. Il a commencé par me demander comment j’allais, mais j’ai été très froide. Je lui ai dit que c’est lui qui avait souhaité m’appeler, que j’imaginais donc qu’il avait des choses à me dire, et que c’était donc à lui de parler. On a parlé de tout et rien, et puis il a fini par me dire qu’il n’était pas fier de son comportement, que je lui manquais, qu’il aimerait me revoir avec mon fils, mais que je n’étais pas obligée de lui donner une réponse tout de suite. Je lui ai dit que pour moi la vie suivait son cours, que je partais bientôt en vacances à l’étranger, que je visitais des maisons pour acheter une maison, que mon cercle d’amis s’agrandissait et que c’était bien appréciable d’organiser des sorties, des voyages, que j’étais bien heureuse que les beaux-jours arrivent. Il m’a dit qu’il commençait à s’ennuyer à son travail, que ces histoires de partage des biens avec son ex-femme n’étaient toujours pas réglés, que depuis que son meilleur ami avait une nouvelle copine il était bien seul.
Quatre jours plus tard, je lui envoyais un mail, disant que je n’avais pas compris le sens de sa démarche ni ce qu’il attendait de moi. Et j’ai écrit que je ne souhaitais pas être de nouveau sa psy, sa confidente ou sa bonne amie. Et que s'il comptait m'appeler une fois tous les 6 mois pour me rappeler à son bon souvenir, il pouvait juste m'oublier. Il m’a répondu le 4 mars qu’il était désolé d’avoir pris 8 jours pour me répondre, que mes mots résonnaient en lui, qu’il tient à moi, qu’il est triste et bien conscient qu’il s’était super mal comporté avec moi, qu’il regrettait. Il me demandait pardon de m’avoir fait tant de mal, qu’il comprenait maintenant. Je n’ai toujours pas répondu… et le 20 c’est son anniversaire. Je suis toujours amoureuse de lui, j’ai rencontré d’autres personnes depuis le 1er septembre, mais sans aucune envie de m’investir, tant je pense encore à lui et rêve de le voir revenir. Pensez-vous que je peux simplement lui souhaiter son anniversaire ? et pensez-vous que le fait qu’il me demande pardon, regrette… puisse vouloir dire qu’il a envie de revenir ?
Désolée pour la longueur
