tu as raison, Zochoup. peur de l'echec, après tout ce que j'ai quitté....
de la dépendance affective, c'est évident, aussi.
je n'ai pas tenue, je lui ai écris, hier soir. il ne m'a pas répondu... ca ne sent pas bon.
je ressent le besoin de vider mon sac un peu. depuis une semaine, mes yeux s'ouvrent, et ca fait mal. je voudrais continuer à vivre au pays des bisounours....
j'ai été embobiner. il a joué avec moi et mes sentiments. il a profiter de moi, simplement. pour lui, je n'ai été qu'un plan Q... plusieurs de mes proches ont voulu m'en parler, mais je lui ai toujours trouvé des excuses...
je n'ai pas envie de le re-transcrire ,alors je vais faire un copier/coller de mon journal intime de ce matin.
désolée pour la longueur...
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7h32
je sais pas pourquoi je panique comme ça... je dois dire que dans ma vie, il m'est arrivé une seule fois d'avoir une peine d'amour, et ca me tente pas de repasser par là. avec XX, mon soldat. c'est pas arrivé, avec YY, c'est moi qui est partie. et j'étais prête, mentalement. ni avec ZZ.. juste une sensation d'echec, de l'ennuie, oui, mais j'avais pas mal, comme on a mal quand quelqu'un qu'on aime nous quitte.
je suis encore en colère, aujourd'hui. je pense encore que tu as joué avec moi. tes explications sont de la bullshit pour ne pas avouer que tu voulais juste un plan Q. que tu étais très bien dans une relation plus que temps partiel, pour justifier que t'as jamais bougé ton cul pour moi, et le fait que tu fasse semblant de pas comprendre mon point de vue, quand tu m'as dit vouloir déménager dans ma ville... pfff, j'étais là, à me sentir coupable, alors que tu me connais, tu savais d'avance ma réaction, et ça te donnais le rôle du gars qui voulait bien, mais que sa "blonde" faisait encore chier la patente.
osti que je suis en sacrement. le cash que ca m'a coûté, descendre toute les semaines dans ta ville, pour me faire baiser. par ce que c'était juste ça là, on se fera pas des accroires. 60 à 80$/semaines. ça, c'est sans compter les fds ou je voyageais ta ville/la ville de ma meilleur amie, par ce que je pouvais pas dormir chez toi. le temps que j'ai perdu. par ce que j'en ai perdu en criss. 1h30 monter, 1h30 redescendre, plus les voyages, plusieurs fois, durant mes fds pour aller/revenir chez ma meilleur amie. j'étais fatiguée, brûlée de mes semaines, mais pas grave, rien de trop beau pour le bien-être de monsieur C. quelle conne..
pas juste ça, la honte de justifier le fait que, non, ben non, on dors jamais ensemble. pourquoi? bah.. c'est demême. mais non, on est un couple, oui oui, un vrai. c'est juste comme ça là... non, il vient jamais chez moi... il travail beaucoup, ouais, je sais, moi aussi, mais cpas pareil... puis, il a pas d'auto hen, pas facile, s'organiser, avec le chien, en plus... blablabla..
tout les fois, ou je suis descendue, juste parce que ca me tentais de te voir 2 petites cristi d'heures. ou les fois ou je voulais du temps pour moi, mais que je venais, par ce que ca faisait pas ton affaire. pis les autres, ou tu te fâchais, et je descendais, exprès pour te prouver combien je tiens à toi.
t'inviter au resto, à des sorties, t'inviter avec mes amis "plates", te faire rencontrer ma famille, t'impliquer dans ma vie, même si tu disais le contraire. à ma fête, ça là.... ca été tellement pénible. on a 30 ans une fois. pfff, quel sal con égoïste. je voulais juste que tu sois là.
j'ai monter dans ta famille, j'ai payer le gaz, je me suis couvert de honte, alors que j'en avais aucune caliss d'envies, JUSTE pour te faire plaisir.
j'ai tout fais, toute seule. t'as rien fait. rien, niet, fuck all. toi, t'avais tout. je t'ai trouvé tellement d'excuses pour tout. par ce que je t'aimais tellement. je voulais surtout pas ouvrir les yeux, je te défendais devant les personnes qui me disaient que je faisais clairement profiter de moi pour mon cul. pauvre con, t'avais tout, tout cuit dans le bec, et tu continuais de me mettre de la pression, on se voit pas assez, tu prend du temps pour toi, blablabla... je faisais tout ce que je pouvais, et c'était pas assez, jamais.
dans le fond, tu voulais pas plus... tu avais juste peur que j'aille donner mon cul à un autre. perdre ta bonne conne. hein, la grosse salope, chienne, pute, qui s'écarte devant tout le monde, celle que t'aimais bien me dire que je suis, cette idiote, qui te courrais après,, qui te suppliais, qui en redemandais.... tu devais tellement te marrer!
j'ai tellement endurer.
ben non, je suis pas parfaite. loin de là. j'ai mon sal caractère, je suis jalouse...mais bordel que je me suis donné pour toi. pour te prouver mon amour, combien je tenais à toi, et tout ça dans le vide, par ce que tu en avais rien à foutre. c'est pas ça qui t'intéressait. c'est baiser avec moi.
et puis même ça, ca te tente pu. hein... on a vu ça, samedi. je te sert pu à rien.
tu va me laisser.
en trouver une autre que tu va bullshiter, te tanner, et recommencer encore avec une autre.
et... voir ton fils assister à tout ça, le malaise que ca me foutais. l'impression qu'on est en train de lui fucker le cerveau, qu'il part ben mal dans sa vie amoureuse, en voyant tout ça aller. un petit homme attachant. je suis heureuse de pas avoir mêler les miens à ca, au moins ça de positif.
je t'en veux. mais je m'en veux encore plus. comment j'ai pu jouer à l'aveugle à ce point là???? ne pas écouter les autres, quêter les miettes d'amour que tu me donnais, me laisser embobiner comme ça... je me dégoûte.
c'est peut-être ça, le Karma. j'ai souvent été à ta place.
je voudrais t'haïr. mais je sais que je me laisserais encore avoir facilement.... je sais pas ce que tu me fais, pourquoi, comment...
je voudrais avoir la volonté de mettre un stop à tout ça, si jamais tu daignais bien vouloir repartir pour un tour, jusqu'à la prochaine dérape.
c'est ça qui me dérange le plus. être consciente, là, maintenant, et me sentir si impuissante, savoir que je retournerais vers toi, recommencer à te trouver des excuses...
je m'en veux.
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désolée aussi des mauvais mots utilisés dans mon texte.. :/
je suis épuisée. j'ai trop donné, pour ne rien recevoir en retour. et tout ça, c'est juste un mini apperçu. je parle pas de sa jalousie, ses colères, ses silences, ses insultes...
je voudrais avoir la force d'arrêter le massacre! (de mes émotions, de ma vie..) et je sais que je risque de pas y arriver, que si il revient, je vais me laisser avoir. j'ai tellement mal....
