Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY KLAX75
#837840
Bonjour,

Je me décide à poster mon histoire sur ce forum, après avoir lu un certain nombre de contributions intéressantes et une volonté d'entraide en parcourant les messages.
En ce début d'année (septembre), une nouvelle collègue est arrivée dans la boîte dans laquelle je bosse. Nous ne travaillons pas dans le même service, mais la proximité géographique de son bureau fait que je peux la voir quotidiennement. Elle a 25 ans, j'en ai 28.
J'ai rapidement manifesté de l'intérêt pour cette personne, qui m'attirait de plus en plus, jour après jour. D'abord un coup de cœur physique, puis, en la côtoyant davantage, je l'ai trouvée drôle et agréable. Dans ses conversations revenait régulièrement l'existence d'un petit ami, et il me paraissait qu'elle était dans une relation stable et durable (5 ans). Sans grand espoir, j'ai quand même pris mon courage à deux mains pour lui avouer cette attirance grandissante.
Bizarrement, elle n'a pas semblé si fermée à ma "déclaration". De fil en aiguille, je me suis retrouvé être dans ses confidences et elle me confiait alors l'existence d'une certaine usure dans sa relation actuelle.
Un soir, après le boulot, elle m'a confié trouver assez belle cette histoire des "amants" qui, même si leur relation est impossible dans l'immédiat, s'attendent, savent qu'ils sont faits pour être ensemble et se retrouver. J'ai pris ça pour un espoir et j'ai continué à essayer de susciter son intérêt.
Progressivement, les liens qu'elle entretenait avec son copain se sont relâchés, et elle m'avouait alors que de se trouver désirable aux yeux d'un autre (en l'occurrence moi), la faisait revivre une joie agréable d'adolescente qu'elle n'avait plus connue depuis longtemps. Elle a alors officialisé la séparation avec son copain, séparation qui s'est révélée être assez brutale et violente du côté de ce dernier (ils vivaient dans une maison qui appartenait au père de cette fille, il perdait donc à la fois sa compagne, mais la séparation remettait en cause une partie de sa vie matérielle). Elle m'a confié s'être rendue compte, par le biais de notre rencontre, qu'elle ne vivait plus une relation amoureuse avec lui, mais que celle-ci s'était probablement transformée en une relation plus amicale avec le temps. Elle souhaitait se donner un nouveau départ dans la vie, et je me suis convaincu que je pouvais en être l'un des protagonistes.

Au cours des semaines, notre relation est devenue plus sérieuse et plus concrète. Nous passions de plus en plus de temps ensemble au travail, et il devenait évident aux yeux de notre entourage professionnel, même si nous faisions beaucoup pour le cacher, que nous étions attirés l'un par l'autre.
Nous sortions régulièrement après le travail (ciné, restaurant...), pas tous les jours, mais assez régulièrement.
Puis, à mesure que notre relation s'installait, mes angoisses personnelles m'empêchaient de lui trouver un avenir. Je suis en effet sujet à la spasmophilie et à une anxiété très présente dans ma vie quotidienne qui m'empêchent parfois de réaliser les choses les plus simples (prendre les transports, rester longtemps dans un magasin ou autour d'une table entre amis...) sans éprouver un sentiment envahissant d'angoisse, avec divers symptômes variables pouvant s'approcher de ceux ressentis lors des crises d'angoisse. Ces manifestations d'anxiété se sont amplifiées au cours de ces dernières années jusqu'à en devenir invivables. Elles peuvent aussi s'assimiler à certains sentiments qui se rapprochent de la honte : assez grande dépréciation de ma personne, notamment par mes conditions de vie qui ne me permettent aucunement d'avoir une image positive de moi (job qui ne me comble pas, vie dans une petite surface habitable en raison de moyens modestes...). Il va de soi que dans ces conditions, avec une image si dégradée de ma personne, je ne pouvais pas parvenir à poser de bonnes bases pour cette relation. J'ai d'ailleurs bien dû en arriver à évoquer ces angoisses qui me rongeaient à cette fille, afin de lui faire comprendre que mes comportements ne reflétaient absolument pas un manque de désir ou d'intérêt pour elle, mais qu'en l'état actuel des choses, j'avais du mal à avancer dans une relation à deux sans avoir au préalable avoir moi-même essayé de guérir.
A plusieurs reprises, elle m'a invité à prendre un verre avec des amis, ce que j'ai décliné. Elle a eu des idées de sorties, dont plusieurs sont restées sans réponse de ma part. Elle a cherché plusieurs fois au mois de décembre à ce que nous puissions nous voir, mais le blocage persistait. Notre relation a consisté, au fil de ces mois, à sortir ensemble, le soir, après le travail. A peu de choses près, nous étions des collègues qui se faisaient des étreintes, mais il devenait difficile de s'envisager comme un couple au regard de l'absence totale de vie intime que nous aurions pu développer en parallèle.
J'étais complètement attristé par cette situation, mais je me sentais impuissant à pouvoir aller plus loin avec elle.
Après la rupture avec son copain, celle-ci l'a laissé vivre 2 mois dans la maison qu'ils partageaient, afin qu'il puisse avoir le temps de se retourner, chercher un autre logement, et, accessoirement, un travail durable. Ce qui aurait pu être une occasion extraordinaire de faire un pas supplémentaire avec elle s'est révélé être une grande source de tristesse et de frustration. Une amie proche l'a hébergée à proximité du lieu de notre travail. J'ai abandonné l'idée d'une colocation un temps évoquée entre nous, et, pire, je ne lui ai jamais proposé de l'héberger, la gêne de mes conditions de vie était trop forte pour la dévoiler à cette personne que j'idéalisais (et que j'idéalise encore).

Je n'ai pas réussi à faire avancer la relation comme nous l'aurions souhaité. Bien sûr, et bien que réservé par nature, pour essayer de préserver ce que je pouvais espérer entre nous, je lui ai évoqué toutes mes craintes, angoisses et difficultés par rapport à la vie, et lui ai exprimé tous les blocages que cela pouvait créer chez moi, et donc notamment dans la construction de cette relation. Je lui ai demandé du temps pour que je puisse enfin prendre soin de moi, remonter un peu la pente pour que je puisse envisager une histoire plus saine, sereine et durable.

Étonnamment, elle n'a pas semblé surprise par mes aveux de mal-être, alors que dans le quotidien, je suis quelqu'un qui laisse assez peu transparaître les choses. Preuve en est, une collègue m'a d'ailleurs dit récemment qu'elle me voyait comme quelqu'un d'heureux et d'épanoui dans la vie (si elle savait !). Peut-être que ma prétendante n'a tout simplement pas compris à quel point il était possible de se laisser sombrer dans la dépression sans réagir. Au cours du dernier dîner que nous avons partagé début janvier, elle m'a d'ailleurs avoué ne pas voir en quoi mes angoisses m'empêchaient de vivre une relation...

Ce dernier dîner avait un but presque évident pour nous deux : reconnaître l'impasse de cette relation à l'heure actuelle. Une image me reste néanmoins de l'après-dîner où nous avions pourtant décidé de cette distanciation nécessaire et où elle a eu un geste à mon égard, me reprendre le bras et dire "Tu vois, là, j'aurais juste envie de faire ça". Quand j'y repense, c'est tellement dur.

Après ces derniers échanges, tout le mois de janvier fut un calvaire à vivre au boulot. Un mois d'ignorance mutuelle et une volonté claire de ne pas communiquer de son côté, visage fermé, m'évitant du regard, minimisant les instants en ma présence (elle part quand j'arrive dans un lieu donné). Meurtri par cette situation, je lui ai écrit un long mail dans lequel je suis revenu sur ces difficultés pour moi d'être dans une relation, mais que sa rencontre m'offrait l'occasion de prendre un nouveau départ dans la vie, et que je ferai tout ce qui est en mon possible pour faire vivre cette histoire, dès que je serai apaisé. Je lui ai avoué le manque, la difficulté à me trouver sans elle, à devoir faire une croix sur nos échanges quotidiens, et surtout sur la perspective d'envisager de vivre toute une vie sans elle, alors que j'avais fondé un certain nombre d'espoirs en cette relation. Elle n'a pas répondu à mon mail, ni à mes messages qui lui indiquaient à quel point la situation était difficile à vivre pour moi, et combien son indifférence me faisait mal.
J'ai essayé de lui parler, récemment, alors qu'elle se trouvait seule dans son bureau, rongé par le regret d'avoir pu évoquer qu'un détachement de sa personne était inévitable. Mais il était de toute façon trop tard. Elle m'a avoué que quelque chose avait été cassé par mon comportement trop distant durant ces mois. Je lui ai rappelé qu'elle m'avait confié, une fois, être prête à m'attendre. Elle n'a pas réagi.
Elle ne m'a plus attendu.
Son silence au quotidien a été justifié par une difficulté à savoir quel comportement adopter face à moi, et continuer à parler normalement, selon elle, serait le risque de développer de faux espoirs chez moi.

J'ai énormément de torts dans cette histoire, mais je ne comprends pas ce silence; il n'est pour moi pas humain. Comment peut-on arriver à ne plus réagir, du jour au lendemain, alors qu'on a partagé des sentiments avec une personne, pour peu qu'ils étaient sincères ? Je trouve sa réaction cruelle, même si elle part du principe qu'il s'agit de me préserver.

Hier, jour de St Valentin, elle est arrivée au bureau, plus élégante que ces derniers temps. Aussi élégante que lorsque nous entretenions une aventure. Décidé à lui demander si elle avait rencontré quelqu'un, je n'ai pas eu le temps de trouver le courage, qu'elle a quitté le boulot, fraîchement remaquillée, avec une valise derrière elle.

C'était horrible.

Je lui ai immédiatement réécrit, lui disant qu'elle aurait pu me le dire, et que je me sentais sale, sale de lui avoir avoué la profondeur de mes sentiments en dévoilant la plus grande partie de moi dans ce mail.
Je ne peux pas, je ne veux pas imaginer ça.
Je me sens au fond du trou, plein d'incompréhension, comment est-ce possible ?
J'ai l'impression de me trouver dans un cauchemar.

J'avais tout entre les mains, toutes les promesses du bonheur possible. Si j'avais mieux agi, si je ne l'avais pas laissée tomber quand elle demandait à me voir, si j'avais répondu à ses attentes... Évidemment, elle ne pouvait que se lasser, et j'en arrive au résultat inconscient que je voulais obtenir, trop peu convaincu d'avoir le droit au bonheur.
Son départ hier a été l'image la plus poignante et symbolique de tout ce que je viens de perdre.
Elle, évidemment, et cette démarche vers le mieux-être que cette relation motivait. Elle me donnait un argument supplémentaire pour aller mieux, et je n'en ai rien fait.

Je ne demande pas à être jugé. Il est évident que je peux assumer une bonne partie de l'échec que je subis dans cette relation et je n'ai sans doute pas réussi à agir à temps. Mais je ne comprends pas que son comportement puisse être si versatile et ses sentiments si changeants. Avait-elle si peu confiance sur le fait que je pouvais moi aussi, changer ? Qu'il fallait me laisser du temps, et qu'elle était capable d'attendre. Pourquoi l'affirmer, pour être capable de ça, ensuite ?

Je ne peux plus continuer à la voir vivre, rire, être heureuse, et je vais pourtant y être contraint, tous les jours. Subir sa présence, son regard, son parfum, sa voix.
Les collègues qui nous voyaient si bien ensemble, qui avaient bien sûr deviné, parce que pour nous, ils trouvaient ça "évident", ne vont pas m'aider non plus.
Je ne peux pas croire ce qui arrive... Pourquoi ça n'est plus évident, pour elle ? Elle me manque, et j'ai l'impression qu'il m'a fallu ça pour comprendre que c'est elle que je veux. Je nourris encore des espoirs vains, mais rien ne viendra. J'avais pourtant confiance en elle, je suis perdu.

Merci de votre aide.
Modifié en dernier par KLAX75 le 15 févr. 2014, 19:54, modifié 3 fois.
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BY admin
#1351678

Salut KLAX75!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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BY Jarod
#837980
Bonjour Klax,

En ayant un regard extérieur sur ton histoire, ton problème d'anxiété et de spasmophilie ont sûrement été un gros frein dans ta relation. Mais pour parler de toi, je pense surtout que ça te "bouffe" dans ta vie tout court (à mon humble avis bien sûr).

As-tu déjà consulté pour ce problème? Tu nous avoues ne pas avoir essayé de guérir: c'est peut-être le moment de saisir cette opportunité, non? Si tu arrives à te débarrasser de ces "blocages" dont tu nous parles, à reprendre confiance en toi... au final, tu la surprendras peut-être ;)

Ceci étant, tu connais le proverbe: "no zob in job"...mais bon, je ne t'apprends rien :)
Modifié en dernier par Jarod le 15 févr. 2014, 20:17, modifié 1 fois.
BY Léa830
#838090
Coucou,

Je viens de lire ton histoire qui me fait beaucoup penser à la mienne (nous travaillons également ensemble et l'ignorance/l'indifférence est très difficile).
Je n'ai malheureusement pas de solution miracle si ce n'est d'essayer d'agir et de vivre normalement au boulot.
Agis comme si cette Histoire n'avait pas eu lieu.
Si jamais elle était sincère et qu'elle t'aime encore elle saura revenir. Mais ne brusque pas les choses, ne la harcèle pas, toi aussi fais des efforts d'apparence etc., cela ne pourra que l'intriguer et l'attirer si jamais elle envisage encore quelque chose avec toi.
Je sais que ce n'est pas facile à vivre (car je vis actuellement la même situation), mais je crois que la vie est un peu trop courte pour s'infliger tant de peine. Vis ta vie... Si elle doit revenir, elle reviendra. Sinon, tu auras pensé à toi, tu auras travaillé sur toi (et tes soucis d'anxiété, de spasmophilie) et peut-être rencontré quelqu'un qui te correspond plus et t'aide à avancer et être heureux.

Courage et tiens-nous au courant !
BY mouette76
#838151
Bonsoir.

J'imagine que la situation ne doit pas être simple mais je ne sais pas quoi te dire... Tu sais que tu es seul responsable de cet échec alors comme l'a dit Jarod pourquoi ne pas consulter pour te faire aider ? Tu n'as pas arrêter de répéter que tu avais des problèmes, des angoisses etc... et tu t'es freiné tout seul! Je trouve ça un peu gonflé de ta part de lui reprocher son comportement et son ignorance...moi je la comprend totalement.
Elle a quand même quitté son copain avec qui elle était depuis 5 ans pour toi, et finalement tu ne lui as rien apporté de ce qu'elle voulait, tu as été distant, froid, et tu n'as pas été là pour elle....

Après elle n'a pas été la pour toi non plus (à part si tu ne nous dit pas tout) mais avec tes soucis d'angoisse etc t'a t'elle déjà aidé ?
J'ai un peu de mal à saisir quand même, dès que tu l'obtiens tu te fermes, tu n'as même pas essayé, elle serait venu avec toi à ces sorties elle aurait pu t'aider.
Tu sais quand on a des soucis, il faut les affronter. Si tu t'enfermes en te disant que de toute façon tu n'y arriveras pas, comment veux tu que ça s'arrange ? (je dis ça car ma mère avait ces soucis là avant et elle va beaucoup mieux maintenant elle n'a plus ces problèmes du tout, mais il a fallu qu'on la bouge parce qu'elle restait enfermée, c'était grave, à ne plus sortir du lit..)

En bref son silence est très compréhensible elle sort d'une histoire de 5 ans et tu as été l'élément déclencheur de sa rupture avec son ex, maintenant elle ne va pas t'attendre dix ans, si au bout de quelques mois rien n'avance je pense qu'elle a envie de prendre du temps pour elle, de sortir voir des amis, faire des choses qu'elle ne faisait peut être plus. Sortir bien apprêté ne veut pas forcément dire qu'elle a déjà retrouvé quelqu'un, simplement qu'après 5 ans de vie de couple elle a surement besoin de souffler, s'amuser, se retrouver.

Je pense que si tu veux un jour avoir une relation stable et durable avec quelqu'un il faut que tu te libères de ces angoisses et que tu le fasses réellement, va voir quelqu'un et ne reste pas sur des paroles mais agis! C'est primordial pour toi, sinon tu continueras à aller vers ce genre de déceptions et tu ne peux pas t'appitoyer sur ton sort à chaque fois, puisque c'est toi qui est la cause de tout ça.

Courage
BY KLAX75
#838208
Merci à tous pour vos messages.

Je ne peux pas lui reprocher d'avoir envie de souffler, de rencontrer du monde, bien entendu. Si j'ai quelque chose à lui "reprocher", c'est de ne pas avoir cru en ma volonté de faire des efforts pour continuer à vivre ce que nous aurions pu vivre. Bien sûr, la prise de conscience a été tardive, et j'aurais même dû entamer des démarches bien avant de la rencontrer. Je me dis que s'il y avait réellement eu des sentiments de son côté, et connaissant ma situation, peut-être qu'elle m'aurait aidé davantage par des encouragements, plutôt que par cette forme d'incompréhension.
Elle estime qu'elle a attendu... Mais je me dis que même en ayant entamé un travail sur moi plus tôt, ces quelques mois auraient été insuffisants pour réparer ce qu'il y a à réparer. Sachant cela, il est bien évident que je ne pouvais rien lui promettre dans l'immédiat.
Et pourtant l'envie est encore présente, je sais qu'elle possède des valeurs qui me conviennent, sa façon de concevoir la vie et sa réflexion pour mener la sienne m'attirent. J'envie cet apparent équilibre et cette stabilité qu'elle semble posséder. C'est très paradoxal car effectivement, j'ai été pris dans une spirale négative en me disant que je ne ne parviendrai pas à faire avancer cette relation, alors que j'avais en même temps conscience, effectivement, de la valeur de la personne qui était prête à me connaître davantage.

Je suis rongé par les remords, je lui ai dit, je voudrais encore lui dire et mettre cette fois mes actes en cohérence avec mes paroles, mais les sentiments ne se commandent pas, et je crains qu'elle ait perdu définitivement ce qu'elle ressentait pour moi. Maintenant, je ne vois pas comment je peux avancer en étant pétri par tant de culpabilité. J'ai besoin de me dire pour atténuer cette souffrance que j'avais besoin d'elle, de son espoir et de ses encouragements, ce que je n'ai pas toujours trouvé chez elle.
J'ai envie d'avancer dans ma démarche pour elle, même si je sais qu'elle me sera quand même bénéfique en dehors de toute relation.

J'ai du mal à concevoir que je vais devoir faire ce travail en la côtoyant tous les jours. La voir comblera certainement un manque, mais je sais que je n'arriverai pas à prendre dans l'immédiat le recul nécessaire pour m'en détacher. :|
BY Jarod
#838382
Voilà pourquoi ne jamais sortir avec ses collègues, hein? :roll:

Non voilà, Mouette a parfaitement résumé ta situation: Que t'aies des soucis, soit. On a tous nos petits problèmes. Mais elle a fait des sacrifices pour toi, donc c'était à toi de prendre les choses en main et de lui renvoyer l'ascenseur.
J'ai envie d'avancer dans ma démarche pour elle, même si je sais qu'elle me sera quand même bénéfique en dehors de toute relation.
Vous n'êtes plus ensemble. La démarche, tu la fais d'abord pour toi. Mais faut que tu le fasses réellement, tu ne peux pas laisser ce problème te pourrir la vie.

J'ai moi-même un proche avec des problèmes de phobies obsessionnelles, il a longtemps évité la question et refusé de se prendre en main malgré ce qu'on lui disait, tout en subissant sa maladie à côté... un jour à force d'en avoir marre, il a eu un déclic: il est parti consulter de lui-même.

Personne peut te forcer, donc si tu dois faire les démarches ça doit venir uniquement de toi. Ta famille est là pour te conseiller, aussi.
BY KLAX75
#838426
C'est clair qu'à un moment donné, ça devient une question de survie.
Avant de la connaître, je connaissais déjà ces souffrances, bien entendu, mais je vivais dans une routine à laquelle je m'étais presque habitué. La rupture me renvoie au vide de ma propre vie, et la voir ainsi bouger, rire, exister, rencontrer d'autres garçons, alors que je suis plongé dans cette souffrance, me fait encore plus horriblement mal.
Parfois, j'aimerais qu'elle n'ait pas quitté son copain de l'époque, pour que rien de tout ça ne soit arrivé.
Mais c'est effectivement une occasion pour aller vers une guérison personnelle.
J'ai établi une liste de psy autour de chez moi en essayant de lire des avis sur chacun, et je vais en parler rapidement.
Je ne sais pas encore ce que j'y trouverai, mais c'est aujourd'hui mon seul moyen d'avancer...
J'espère que je réussirai à vaincre cette culpabilité de n'avoir pas su saisir ma chance en essayant de me convaincre que vivre cette relation, maintenant, n'était tout simplement pas possible. Parce qu'il me semble qu'il faut deux personnes heureuses pour cela.
J'aimerais tellement qu'elle devienne fière de moi, alors que ce sera d'abord à moi de devenir fier de mes progrès.
J'avancerai seul dans ce travail.
C'est dur.
BY Jarod
#838584
KLAX75 a écrit :je vivais dans une routine à laquelle je m'étais presque habitué.
Justement, c'est cette routine qui ne lui convenait apparemment pas.
KLAX75 a écrit :La rupture me renvoie au vide de ma propre vie, et la voir ainsi bouger, rire, exister, rencontrer d'autres garçons, alors que je suis plongé dans cette souffrance, me fait encore plus horriblement mal.
Ah ça, tu n'es pas dans sa tête, ça ne veut rien dire.

Alors oui je sais c'est dur, mais tu devrais prendre plutôt ça comme une chance... profiter de ce moment pour prendre les choses en main et travailler sur toi-même. Vous avez parfaitement analysé le fond du problème tous les deux. Je pense qu'elle a compris que tu en avais conscience, donc à l'heure actuelle tu n'as plus rien à lui dire. Au bureau, tu fais abstraction de cette histoire: concentre-toi sur le boulot et évite-la autant que possible. Elle te fuit? Ok, ben tu fais pareil: ne la calcules plus et profites-en pour t'occuper de toi, d'abord ;)
BY Elieza
#838612
Jarod est d'extrêmement bon conseil, j'insisterais vraiment sur le fait de te faire aider, c'est important.

J'ai été sujette a de violentes crises d'angoisses/attaques de panique a une époque, et c'est très très compliqué pour la personne qui partage notre vie de gérer ce genre de crises, parce que pour bon nombre de personnes, cette angoisse est "immatérielle"…donc injustifiée, et difficilement compréhensible, voire supportable.

Si ce n'est pour elle (et il ne faut pas le faire pour elle), rends toi service, et fais le pour toi.
Courage!
BY KLAX75
#839213
Merci pour vos conseils.
Aujourd'hui a été une journée assez épuisante.
Beaucoup de difficultés à me concentrer ce matin, mais je me suis fixé des objectifs de travail pour la journée et je les ai globalement tenus. La voir ou l'entendre fait immédiatement surgir une réaction d'angoisse mêlée à de la colère et une profonde tristesse. Si elle n'est pas dans les parages je parviens à souffler à nouveau, mais c'est très fatiguant au final, de tenir le coup. J'ai essayé d'être dynamique et agréable auprès de mes collègues, mais intérieurement, je sais que c'est très surjoué, et que c'est pour donner le change.
Je suis assez content car j'ai quand même réussi à passer un cap, j'ai RDV auprès du centre médico-psychologique du secteur de mon habitation, pour le mercredi 26/02. Je ne sais pas ce que ça donnera, mais j'espère que ce ne sera que le début d'une dynamique que je souhaite m'imposer.
C'est très stupide, mais je ne parviens toujours pas à me dire que cette fille vivra heureuse auprès de quelqu'un qui saura mieux l'aimer, que nous ne saurons plus rien des vies que nous mènerons désormais chacun de notre côté, sans qu'elle éprouve la nécessité de me revoir à nouveau. Je ne supporte pas l'idée que quelqu'un d'autre puisse aujourd'hui être auprès d'elle, et qu'elle efface de sa mémoire ce qui me semble à moi si récent. Malgré toute la relativisation possible, je ne peux pas m'empêcher d'avoir cette idée en tête, et je n'arrive pas encore à réaliser que c'est définitivement terminé. J'ai parfois un sursaut en me disant que je ne peux pas me résoudre à cette conclusion qui fait trop mal, et que pourtant, je dois l'assimiler pour avancer. J'ai vraiment l'impression de vivre un deuil au sens propre du terme, dans la mesure où je dois continuer à avancer en imaginant presque qu'elle n'est plus de ce monde. Elle n'est plus présente dans les lieux où l'on passait ensemble, le ressenti durant ces instants est trop douloureux à supporter.
Courage à tous ceux qui passent aussi par ces moments difficiles.
Modifié en dernier par KLAX75 le 17 févr. 2014, 19:24, modifié 1 fois.
BY Bounty75
#839233
Bonsoir,
J aurais une question à te poser?
Cette fille, est ce que physiquement vous êtes sortis concrètement ensemble ?
T as t elle embrassé, avez vous eu des rapports.
Ton histoire est touchante mais je saisis pas, à aucun moment tu mentionnes le fait qu il n y ait rien eu de plus qu une amitié un peu plus ambigüe ...
Et si c est le cas, ça change pas mal l analyse de la situation.
BY KLAX75
#839863
Oui, il y a eu tout ce qu'il peut y avoir, sauf que nous vivions chacun de notre côté.
Je ne sais pas me dire amoureux, je pense être un peu trop handicapé des sentiments pour me sentir vraiment comme tel.
Mais la croiser au quotidien me transporte dans des états qui ne sont pas anodins....
Comme elle me l'avait avoué, nous étions sûrement les bonnes personnes, mais qui ne se sont pas rencontrées au bon moment.
Va te convaincre de ça, tous les jours, face à elle, quand je sais que je dois adosser la responsabilité entière de l'échec...
J'aurais plutôt préféré qu'elle me dise que ça n'aurait jamais pu marcher, j'aurais eu moins de mal à avancer.