- 15 févr. 2014, 01:31
#837598
Cette lettre, tu ne la liras jamais.
Je ne briserai pas ce silence que je t'ai demandé de respecter pour la troisième fois depuis notre séparation.
Ce silence que tu as eu du mal a respecter, alors que c'est toi qui a mis fin à notre histoire.
Après avoir eu ton amour, la chaleur de tes bras, la douceur de tes mains et de tes lèvres, je ne voulais pas de ton amitié ambiguë, de cette tendre affection qui m'aurait juste fait souffrir.
Cette fois tu as compris, tu ne me contacteras plus.
Je t'ai détesté de m'avoir aussi mal traitée à l'occasion de cette rupture.
J'aurai aimé plus d'élégance, de respect.
En souvenir de nous.
De l'amour que j'avais pour toi.
De l'affection que tu as eu pour moi.
De ces moments tendres et complices que l'on a vécu.
Je méritais mieux que cette fin indélicate.
Je t'ai détesté d'avoir sali notre histoire en me disant à la fin que tu ne m'avais pas pleinement aimée.
Après avoir si souvent dit le contraire pendant notre histoire.
Mon amour...tu m'appelais comme ça, je ne l'ai pas rêvé, c'était dans tes mails, tes sms.
Tu me manques terriblement...me disais-tu il n'y a pas si longtemps.
On va s'aimer et s'amuser...écrivais-tu quelques jours avant la rupture.
Ne plus te voir était déjà suffisamment dur, je n'avais pas besoin de lire que tu ne m'avais pas aimé.
Peux-tu imaginer la douleur de celle qui découvre dans un mail de rupture - de l'homme qu'elle a aimé, qu'elle aime encore - qu'il ne l'a pas pleinement aimée ? Qui apprend brutalement que tout ce qu'elle a cru vivre pendant cette année était faux. Que ces mots, que ces gestes d'amour qu'il a eu pour elle n'étaient pas sincères.
C'est une blessure que je ne souhaite a personne. Pas même à toi.
Étrangement, il me reste encore quelque part au fond de moi un peu d'amour pour toi.
Il ne me fait pas souffrir, j'attends qu'il s'en aille, tout doucement, quand il sera prêt à partir.
J'ai envie que la douleur associée à notre histoire s'apaise.
Que la blessure que ton rejet brutal a provoqué guérisse.
J'ai envie de te pardonner le mal que tu m'as fait.
J'ai envie de me dire que notre rencontre a eu un sens pour moi, m'a fait grandir, qu'il m'en reste quelque chose de positif.
J'ai envie de penser à toi avec tendresse, comme une vieille connaissance que je ne reverrai plus mais qui a compté.
J'ai envie que tu deviennes un souvenir heureux et lointain qui ne peut plus me faire mal.
J'ai envie de croire encore, comme Anais Nin, que l'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour...mais ça ne sera plus le tien, ni celui que j'avais pour toi car ils n'existeront plus.
Je ne briserai pas ce silence que je t'ai demandé de respecter pour la troisième fois depuis notre séparation.
Ce silence que tu as eu du mal a respecter, alors que c'est toi qui a mis fin à notre histoire.
Après avoir eu ton amour, la chaleur de tes bras, la douceur de tes mains et de tes lèvres, je ne voulais pas de ton amitié ambiguë, de cette tendre affection qui m'aurait juste fait souffrir.
Cette fois tu as compris, tu ne me contacteras plus.
Je t'ai détesté de m'avoir aussi mal traitée à l'occasion de cette rupture.
J'aurai aimé plus d'élégance, de respect.
En souvenir de nous.
De l'amour que j'avais pour toi.
De l'affection que tu as eu pour moi.
De ces moments tendres et complices que l'on a vécu.
Je méritais mieux que cette fin indélicate.
Je t'ai détesté d'avoir sali notre histoire en me disant à la fin que tu ne m'avais pas pleinement aimée.
Après avoir si souvent dit le contraire pendant notre histoire.
Mon amour...tu m'appelais comme ça, je ne l'ai pas rêvé, c'était dans tes mails, tes sms.
Tu me manques terriblement...me disais-tu il n'y a pas si longtemps.
On va s'aimer et s'amuser...écrivais-tu quelques jours avant la rupture.
Ne plus te voir était déjà suffisamment dur, je n'avais pas besoin de lire que tu ne m'avais pas aimé.
Peux-tu imaginer la douleur de celle qui découvre dans un mail de rupture - de l'homme qu'elle a aimé, qu'elle aime encore - qu'il ne l'a pas pleinement aimée ? Qui apprend brutalement que tout ce qu'elle a cru vivre pendant cette année était faux. Que ces mots, que ces gestes d'amour qu'il a eu pour elle n'étaient pas sincères.
C'est une blessure que je ne souhaite a personne. Pas même à toi.
Étrangement, il me reste encore quelque part au fond de moi un peu d'amour pour toi.
Il ne me fait pas souffrir, j'attends qu'il s'en aille, tout doucement, quand il sera prêt à partir.
J'ai envie que la douleur associée à notre histoire s'apaise.
Que la blessure que ton rejet brutal a provoqué guérisse.
J'ai envie de te pardonner le mal que tu m'as fait.
J'ai envie de me dire que notre rencontre a eu un sens pour moi, m'a fait grandir, qu'il m'en reste quelque chose de positif.
J'ai envie de penser à toi avec tendresse, comme une vieille connaissance que je ne reverrai plus mais qui a compté.
J'ai envie que tu deviennes un souvenir heureux et lointain qui ne peut plus me faire mal.
J'ai envie de croire encore, comme Anais Nin, que l'unique sortilège contre la mort, la vieillesse, la vie routinière, c'est l'amour...mais ça ne sera plus le tien, ni celui que j'avais pour toi car ils n'existeront plus.
Modifié en dernier par alessandra le 06 avr. 2014, 22:18, modifié 11 fois.