- 29 janv. 2014, 10:15
#827476
Bonjour,
et bon courage à tous en ce triste janvier pluvieux.
J'étais très proche de sa famille, que je voyais même sans lui, mais avec le temps suite à la séparation j'ai beaucoup de mal à les croiser et discuter avec sans boule au ventre. Il faut dire que je n'ai pas le choix car sa mère est une collègue de travail et que je vis dans un village, je dois passer devant chez eux pour aller au travail, etc. Un jour où j'avais beaucoup pleuré, j'ai croisé sa mère et lui ai dit froidement bonjour, sans bise ni effusions, ce fut un réflexe de survie non calculé. Je l'ai vue me regarder atterrée. Alors j'ai culpabilisé toute la journée et ai fini par lui envoyer un message sur le portable du père pour leur expliquer que je pensais encore trop à Lui, que ça me fait du mal de les voir mais que je les apprécie et les remercie pour tout. Elle a répondu que ça lui avait fait du mal que je l' "évite" mais qu'elle comprenait et ne s'était jamais mêlé de nos histoires de coeur, que je serai toujours la bienvenue. Jusque là ok. Mais le lendemain je croise le père qui m'invite à prendre un chocolat... Je décline. Le jour suivant, rebelotte, je croise la mère, effusions, je n'ai pas la force de refuser de rester manger à la cafeteria avec elle, je la raccompagne (très difficile de revenir en bas de l'immeuble), elle me propose de monter tandis que le reste de la famille me fait coucou du balcon. Je refuse et sa soeur me rappelle, elle me dit que c'est dommage que je ne monte pas puis me propose un déjeuner. J'ai pleuré des seaux cette semaine.
Bref lui a cessé de me parler du jour au lendemain, alors qu'on s'était séparés uniquement pour raisons géographiques, donc je trouve cette proximité avec sa famille perturbante. En même temps ça me fait du bien car ils me manquaient aussi, et ça me conforte dans l'illusion délétère que rien n'a changé. Ils savent à quel point je vais mal, que faire de plus ? ça ne m'aide pas à tourner la page!
et bon courage à tous en ce triste janvier pluvieux.
J'étais très proche de sa famille, que je voyais même sans lui, mais avec le temps suite à la séparation j'ai beaucoup de mal à les croiser et discuter avec sans boule au ventre. Il faut dire que je n'ai pas le choix car sa mère est une collègue de travail et que je vis dans un village, je dois passer devant chez eux pour aller au travail, etc. Un jour où j'avais beaucoup pleuré, j'ai croisé sa mère et lui ai dit froidement bonjour, sans bise ni effusions, ce fut un réflexe de survie non calculé. Je l'ai vue me regarder atterrée. Alors j'ai culpabilisé toute la journée et ai fini par lui envoyer un message sur le portable du père pour leur expliquer que je pensais encore trop à Lui, que ça me fait du mal de les voir mais que je les apprécie et les remercie pour tout. Elle a répondu que ça lui avait fait du mal que je l' "évite" mais qu'elle comprenait et ne s'était jamais mêlé de nos histoires de coeur, que je serai toujours la bienvenue. Jusque là ok. Mais le lendemain je croise le père qui m'invite à prendre un chocolat... Je décline. Le jour suivant, rebelotte, je croise la mère, effusions, je n'ai pas la force de refuser de rester manger à la cafeteria avec elle, je la raccompagne (très difficile de revenir en bas de l'immeuble), elle me propose de monter tandis que le reste de la famille me fait coucou du balcon. Je refuse et sa soeur me rappelle, elle me dit que c'est dommage que je ne monte pas puis me propose un déjeuner. J'ai pleuré des seaux cette semaine.
Bref lui a cessé de me parler du jour au lendemain, alors qu'on s'était séparés uniquement pour raisons géographiques, donc je trouve cette proximité avec sa famille perturbante. En même temps ça me fait du bien car ils me manquaient aussi, et ça me conforte dans l'illusion délétère que rien n'a changé. Ils savent à quel point je vais mal, que faire de plus ? ça ne m'aide pas à tourner la page!