Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY confluence
#825507
Edit,
Cela fait des mois que je pense à écrire un petit journal pour y laisser mes avis et humeurs de l’instant. Mais comme pour tout, je n’osais pas le faire. Je pense qu’il est temps pour moi de me lancer. Alors je le propose ici en espérant que l’échange soit productif pour chacun d’entre nous.
Vous pouvez déjà lire une partie ci-dessous (pour comprendre mon humeur) mais cela commence réellement page deux.
Bonne lecture.


Je ne pensais pas devoir revenir ici mais je pense que ça va me faire du bien d’avoir des retours, du soutien et quelques encouragements. Voilà, cela fait 3 mois que ma copine ma largué. 3 mois de silence radio (à sa demande plus qu’à la mienne) et je ne me sens pas bien.

Le silence radio était nécessaire. Et il l’est sans doute toujours. Cela m’a permis d’assez rapidement me remettre sur pied. Je veux dire par là qu’après deux semaines, je commencé à mieux dormir et à ne plus me focaliser sur elle. Mais le problème est ailleurs.

Aujourd’hui, je suis très actif, je fais plein de choses et quand je fais plein de choses, je ne pense pas (ou alors vraiment vraiment vraiment très peu) à elle. Mais dès que je me retrouve SEUL chez moi dans mon appart froid, vide et désespérément trop calme, j’angoisse. Je suis malheureux, je n’aime pas la solitude et en cette période d’hivers, les soirées sont rudes.

Je suis en manque de tendresse et d’amour d’une femme. Je suis, comme bien des personnes ici, une personne qui a bien du mal à vivre pour elle-même. J’ai besoin de donner mon amour et j’ai donc aussi énormément besoin d’en recevoir. Que cela signifie-t-il ?

Je suis indépendant, je sais vivre seul comme un grand. J’ai des projets et je touche un peu à tout. Je suis curieux. J’aime découvrir de nouvelles choses. Socialement, je ne suis vraiment pas seul, j’ai beaucoup de copains et copines (je n’aime pas trop le terme « ami ») et une famille sur laquelle je peux compter. On me décrit comme une personne extraordinaire. Mais voilà, malgré tout ça et le fait que je ne pense pas être un « déchet » ni un « bon à rien », j’ai une mauvaise estime de moi, une non-confiance en moi exaspérante autant pour les autres que pour moi. J’ai bien du mal à voir en moi l’homme extraordinaire que mon entourage voit.

Comme je l’avais déjà dit dans un précédent post (http://www.jerecuperemonex.com/forum/no ... 39060.html), je pense que je l’ai vraiment aimé mais je ne pense pas vouloir la récupérer. Parce que la solution est ailleurs. Je dois m’estimer, être fier de ma personne, de ce que je suis, de ce que je fais. J’ai dans ma vie fait de nombreux stage de « confiance en soi » qui ont vraiment été très intéressants et productifs pour moi. J’ai aussi vu de nombreux psy pendant de langues périodes mais je sens cependant que je resterai profondément ce que je suis. C’est-à-dire une personne en manque de confiance qui a besoin de soutien, de réconfort, d’écoute. Mais je suis ce que je suis. Je pense qu'on ne peut pas complètement changer ce qu'on est. Je suis cependant impressionné des efforts que j’ai pu faire après chaque rupture. Des prises en mains et des coups de pieds que je me suis donnés pour apprendre et ressortir plus fort (psy, stages,…) de mes aventures. Je remarque combien j’ai grandi.

Cependant, aujourd’hui, je vis et je me pose toujours les mêmes questions.
- Que dois-je faire pour réussir à garder une femme ? J’ai l’impression que ma vie ne sera jamais stable. Que je me prends toujours des violents coups que j’ai l’impression ne pas mériter.
- Que dois-je faire pour avoir confiance en moi ? Je suis actif socialement, je ne suis pas seul, je suis actif dans des associations, j’ai repris des études pour faire une boulot qui correspond mieux à ce que je pense être. Jusqu’à présent, je les mène à bien et donc je peux être fier de moi (reprendre des études à 31 ans est loin d’être facile, c’est remettre en question pas mal d’autres choses).

Malgré tout ça, j’en suis là, à angoisser en écrivant ce texte. A craindre l’avenir.
- j'ai peur de m’attacher à n’importe quelle femme qui voudra bien de moi. Ce que je ne veux pas.
- j'en viens à me demander si j’ai bien fait le deuil de nombreuses de mes ex. Aujourd’hui par exemple, je me suis mis à repenser à mon ex mais aussi mon ex ex. A m’imaginer comment elles vont alors que je devrais me détacher de ça. Mais voilà, j’aime bien dire que je ne cesse jamais d’aimer vraiment mes ex car si elles ont fait partie de ma vie, ce n’est pas pour rien. Est-ce normal d’y repenser ? Ou bien le deuil n’est-il pas encore fait ? Je n’en sais rien. Et ça m’épuise.

Et puis il y a des envies un peu folles, comme voyager au Chili ou au Vietnam, mais que je n’ai pas envie de faire seul. D’abord parce que je trouve ça plus sympa de voyager à deux ou à plusieurs, ensuite parce que j’ai peur de voyager seul. Ou alors suis-je en train de vouloir fuir quelque chose ? Ai-je vraiment besoin de voyager. Même cette question je me la pose. J’ai presque l’impression que j’ai envie de voyager pour pouvoir poster des photos sur FB et me dire que si elle passe sur mon profil, elle verra que je continue à vivre. Pourquoi ai-je tant besoin d’être dans la démonstration. Pourquoi ai-je tant besoin que le gens soient fier de moi. Je devrais m'en foutre.

Je suis plein de questionnements, d’avis contraires. Capable de dire une chose et son opposé car je ne sais pas ce que je veux. Je n’arrive pas à ressentir ce qui est bon et bien pour moi. Je n’arrive pas à ressentir ce qu’il me faut.

La seule chose que j’arrive à ressentir, c’est
- que je suis incapable de supporter la solitude.
- que je ne pense pas que ce soit mon ex qui me manque, mais de la tendresse et de l’amour d’une femme (mon ex ou pas). Mais que tant que je ne sortirai pas de cette non confiance, je n’en garderai pas une. Mais voilà, je ne vois pas ce que je peux faire de plus pour être fier de moi.
Modifié en dernier par confluence le 30 avr. 2014, 18:54, modifié 2 fois.
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BY admin
#1351530

Salut confluence!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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#840289
Bonjour monexetmoi,

Aujourd'hui, je vais bof bof. Je repense à deux ex en particulier.
Comme je l'ai déjà dit, je ne pense pas vouloir reconquérir mon ex. J'aimerais juste aller mieux comme je pense qu'elles vont bien (mon exex semble s'être mariée et mon ex semble être en couple). Moi, j'ai l'impression de faire du surplace.
Mais pourquoi ai-je besoin de me comparer ? Je devrais penser à moi. Après +/- 5 mois, je me sens assez "perdu".

Le silence radio, avec mon ex par exemple, me confirme bien qu'elle est passé à autre chose. Et ça fait mal. On a vécu une si belle année... C'est difficile de passer à l'homme important à l'homme insignifiant. Moi je n'y arrive pas.

Dois-je la (les) rencontrer pour lui dire quelque chose et me permettre d'aller de l'avant ? Je ne vois même pas ce que je pourrais dire. Elle ne m'aime plus etje ne pense pas vouloir me remettre avec (voir mon premier post). Mais cette solitude "bordel"...

Bref, je tourne en rond.
Vous avez une message de soutien qui me boosterait un peu ? ;-)
#840296
source a écrit :je pense que tu devrais essayer de rencontrer de nouvelles personnes qui te sortirais de cette "routine"
Merci source pour ta réponse, cependant, comme je l'explique dans mon premier post, je suis très actif
Aujourd’hui, je suis très actif, je fais plein de choses et quand je fais plein de choses, je ne pense pas (ou alors vraiment vraiment vraiment très peu) à elle. Mais dès que je me retrouve SEUL chez moi dans mon appart froid, vide et désespérément trop calme, j’angoisse.
Maintenant, tu as raison, je ne rencontre peut-être pas assez de nouvelles personnes. je fais beaucoup de choses avec des personnes différentes mais je les connais. Mais c'est l'éternel débat, comment faire de nouvelles rencontre ?
#840329
Bonjour

Effectivement, le problème de la "solitude" est quelque chose d'important.

Le soucis c'est que tu éprouves un manque de part le départ de ton ex.
Manque amoureux, affectif, d'une simple présence.

Tout cela est normal et entre dans le processus de reconstruction..le problème est que des fois cela peut durer très longtemps même si on met toutes les cartes de son côté pour avancer.
Le fait majeur à traiter est cette peur de la solitude...Or cela ne peut venir que de toi. On peut l'apprivoiser et même s'en accomoder au bout d'un moment et se plaire à être solitaire (sisi, je te le promets !!)
IL faut simplement un déclic , et chacun doit trouver le sien... ça peut être une activité quelconque, du sport, de la lecture , bref quelque chose d'assez chronophage qui permet de dire à un moment, "tiens aujourd'hui je n'ai pas tant souffert que ça"...
Cela est lié à ton besoin de montrer/comparer etc...

Se dire "pourquoi elles continuent leur vie comme si de rien n'était alors que moi je fais du surplace" n'est pas très sain pour avancer... car d'une part tu ne sais pas si elles ont réellement avancé dans leur vie et de toutes façons, cela ne te regarde plus .

pour ce qui est des sites de enocntrs, tu peux essayer, au moins ça te permettra de te remettre dans un circuit de sociabilisation avec des gens inconnus... un bon essai pour savoir où tu en es.
Bon bref, suis un peu brouillon aujourd'hui moi ...
#847021
Coucou Kakahuet,

Comme tu le dis, il faut du temps pour réussir à affronter cette solitude. Je pense que je n'y arrive pas encore. je pense que je n'y arrive plus depuis des années.

Jusqu'à tard dans ma vie, je dirais +/- 24 ans, j'ai été quelqu'un de très solitaire. Bien sur j'avais des amis et j'ai eu des copines mais j'avais un fort besoin de me trouver (souvent) des moments seuls, à moi. Cette solitude me mettait mal à l'aise mais j'y trouver quelque chose dont j'avais besoin. Aujourd’hui, cette solitude m'angoisse de manière très forte.
Je fais beaucoup de choses (pas seul) mais cela ne suffit que rarement à affronter ma solitude quand je me retrouve seul.
Mais évidement, il y a des soirs où je me retrouve chez moi seul et j'arrive à regarder un petit film en me sentant très bien. Mais ce n'est pas le plus fréquent quoi. ;-)

Tu as raison quand tu dis qu'il n'y a que moi qui peut trouver la solution. Et ça me déprime de ne pas la trouver. Je ne suis pas conçu pour vivre seul. Personne ne l'est au final.
Les sites de rencontres, je n'en suis qu'à moitié fan. On est toujours dans quelque chose de "pas naturel". J'ai déjà utilisé cela à une époque. J'aimerais essayer de m'en passer.
#847031
Salut
Moi je reste persuadé que la solution existe et que ton équilibre passe aussi par le fait d'être bien avec toi même et donc d'être bien lorsque tu es tout seul....
Car si tu es si "phobique" de la solitude, imagine lorsque tu auras rencontré quelqu'un... au lieu de magnifier ta vie et de t'ouvrir, tu vas plutôt t'accrocher à cette personne... et ça, c''est pas bon...
Pas tout à fait d'accord sur le fait que l'on est pas conçu pur vivre seul, on peut très bien vivre seul et en être satisfait, tous les besoins vitaux sont gérables sans problème...
Certes l'instinct grégaire nous pousse à aller vers les autres, mais ça ne fait pas tout...
Tu sais, pour les sites de rencontre, le "pas naturel" peut s'appliquer également aux personnes que tu croises dans la rue ou dans les bars... sont -elles naturelles vraiment ?
Au moins sur les sites, le seul avantage c'est que des gens recherchent la même chose que toi ... mais je comprends que ça ne plaise pas plus que ça ...
#847062
Kakahuet a écrit :Salut
Moi je reste persuadé que la solution existe et que ton équilibre passe aussi par le fait d'être bien avec toi même et donc d'être bien lorsque tu es tout seul....
Car si tu es si "phobique" de la solitude, imagine lorsque tu auras rencontré quelqu'un... au lieu de magnifier ta vie et de t'ouvrir, tu vas plutôt t'accrocher à cette personne... et ça, c''est pas bon...
Je suis entièrement d'accord avec toi. Mais je pense aussi que je ne serai complètement bien qu'en pouvant partager avec une personne. Mais tu as raison aussi, l'accomplissement personnel avant tout ! ;-)
On y travaille mais si des fois je patauge, je ne sais pas trop comment y arriver.
Kakahuet a écrit : Au moins sur les sites, le seul avantage c'est que des gens recherchent la même chose que toi ... mais je comprends que ça ne plaise pas plus que ça ...
Oui, c'est vrai. Mais les personnes en recherche sont peut-être les moins prêtes...
Je préfère donc m'en passer pour le moment. Un jour peut-être.
#847063
Et bien c'est vrai que ce n'est pas facile....
Si tu es bien entouré déjà c'est bien moins de poids à porter... de plus, tu sais que tu es loin d'être une exception, et chacun essaie de trouver les clés du camion ... ça peut prendre peut être du temps, mais c'est indispensable.

Pour les sites, tu peux aussi tomber sur le 0.1% de personnes qui soit dans ton cas (mais en fille ^^) ...
Tout le reste n'est qu'esbrouffe et le mieux encore est d'en rire ...
BY confluence
#882145
JOURNAL D'UNE RECONSTRUCTION (après +/- 6 mois) - jour 01 !

Voilà, je me lance, je crois que j'ai plein de choses à dire mais pour le moment, ça ne vient pas. Je suis juste content de m'être lancé dans ce journal, enfin! J'espère que j'arriverai à m'y tenir, à venir ici quelques jours par semaine pour vous parler, me libérer, me faire du bien.

Pour très brièvement résumer, j'ai plus ou moins été largué il y a 6 mois. Je vis, je suis bien entouré, je sors beaucoup et mes journées passent. Mais je me sens malgré tout tellement seul. La présence d'une complicité "amoureuse" me manque. Je ne sais pas/plus comment m'en sortir.

A demain. :-)
#882596
jour 02 !

Aujourd'hui, je n'ai pas fait tout ce que je voulais. En soit, ce n'est pas très grave mais ça m'énerve. Ça m’énerve car je suis incapable d’aller au bout des choses. Je ne fonctionne bien que quand je suis en rush. Avant, ça peut « toujours attendre ». Putain de procrastination. Le résultat. La journée se termine et je ne vais pas savoir profiter pleinement de ma soirée car je ne suis pas content/fier de moi.

Mais tout ne s’est pas mal passé. J’ai au moins fait mon sport quotidien et ça s’est très bien passé. Ensuite, j’ai encore eu l’occasion de faire du basket et du pingpong. Et à chaque fois, j’ai gagné. Mais je n’arriverais même pas à être content. Je culpabilisais de gagner. D’être le plus fort cette fois-ci. Comme si je n’y avais pas droit. Ça me tue ! Mais il aurait fallu que je perde pour me sentir mal et me trouver nul et incompétent. Mes éternels dilemmes et contradictions.

En parlant de soirée, je vais la passer seul. C’est rare mais ça arrive. Après plus de 6 mois de rupture, les soirées en solitaire sont rares et généralement, si j’assume de la passer seul, c’est que je sens que je vais savoir gérer. Ce n’est jamais la grosse fête mais il parait que c’est nécessaire. Enfin, seul, je vais d’abord aller porter un brin de muguet chez ma maman, c'est le bon jour, pour ne pas être seul et gagner encore quelques minutes de "sociabilité".

3 points positifs à retenir aujourd’hui.
- Mon sport
- Le muguet
- Avoir réussi à vous écrire mais si je ne savais pas quoi dire.

Les points négatifs, on s’en fout !

Et vous, que retenez-vous de positif de votre journée ?
#883076
jour 03 !

Coucou tout le monde.
L'idée, c'est d'être positif donc je vais l'être. J'en ai marre d'avoir une estime de moi à la ramasse.
Si je prends du recul, je ne peux pas dire que ma journée ait été mauvaise. Mais bon, il manque quelque chose, c'est certain...
Bref. J'ai eu beaucoup de retour positif sur mon "travail" et je vais passer la soirée avec un pote. De quoi je me plains !
Je viens aussi de faire aussi un houmous aux courgettes juste pour le plaisir et pour expérimenter de nouvelles choses. Bref, je tente, je teste des choses, je reste actif.

Et vous, vous avez fait quoi de votre journée, vous allez faire quoi de votre soirée pour être fier de vous ?

Mais objectifs pour demain.
- Courir 10 km
- Terminer, enfin, un travail sur lequel je procrastine à mort.
- Avancer sur un projet pour une association dont je fais partie.
- M'offrir une bonne soirée même si je n'ai pas encore de plans de prévus !

Pleins de bonnes ondes !
A demain.
#883298
Hahaha. Oui, enfin, ce n'est qu'un houmous, ce n'est pas comme si j'avais atteint le sommet de l'Everest. -> Moi et cette putain de vision des choses qui me fait penser qu'on est quelqu'un de valable qui si on fait des choses complètement extraordinaires... Et si j'arrivais à juste me trouver bien comme je suis là, maintenant.
Mais bon, le houmous était très bon. ;-)
BY chybron
#883303
confluence a écrit :Hahaha. Oui, enfin, ce n'est qu'un houmous, ce n'est pas comme si j'avais atteint le sommet de l'Everest. -> Moi et cette putain de vision des choses qui me fait penser qu'on est quelqu'un de valable qui si on fait des choses complètement extraordinaires... Et si j'arrivais à juste me trouver bien comme je suis là, maintenant.
Mais bon, le houmous était très bon. ;-)
dragues tu en ce moment?
#883316
Non pas du tout.
En même temps, je n'ai jamais vraiment dragué pour draguer. Ce n'est pas dans mon tempérament. Je préfère charmer, taquiner et voir ce que ça donne. Mais même charmer, pour le moment, je suis en pause. Je n'en ai pas envie. Je ne suis pas assez bien avoir moi pour me sentir à l'aise. Ou alors je ne me suis pas retrouvé face à la bonne personne.
Drôle de question. Non, ce n'est pas moi qui t'ai draguée hier dans un bar. ;-)
BY chybron
#883359
confluence a écrit : Non, ce n'est pas moi qui t'ai draguée hier dans un bar. ;-)
tu es de de la jaquette?Moi non en tout cas ;) bref je voulais seulement te conseiller de sortir, de draguer ,de plaire....ça peux te faire du bien....
#883381
Haha "jacquette", je ne connaissais pas. Je pensais que tu étais une femme. Au temps pour moi (<- c'est la bonne orthographe).
Sortir je fais. Plaire ça m'arrive encore aussi. Et c'est rassurant même si je ne suis pas demandeur et pas initiateur.
Plaire pour plaire, ce n'est pas ce que je recherche en ce moment. ;-)
BY Finau
#883805
Super ton principe de journal! Je ne dois pas être le seul a me retrouver dans tes dires. Je vais continuer à lire chacune de tes journées!
Quelque chose m'a beaucoup marqué dans ce que tu as dit, c'est quand tu as parlé de la "peur" de ne pas pouvoir trouver quelqu'un avec qui rester toute ta vie. C'est débile comme sentiments on est d'accord? Malgré ca, je n'ai que 20 ans (Bientôt 21) je sors d'une relation de 2 ans et demi, et j'ai peur comme toi.
J'en viens a avoir peur de chaque jours qui passe, peur du lendemain, car ce lendemain sera toujours pareil. Vide. Je suis jeune, tu es jeune, et cette peur de ne jamais pouvoir vivre avec la personnes qu'il nous faut nous tirailles. Toi aussi tu veux ta Happy End?
#883900
Finau a écrit :Super ton principe de journal! Je ne dois pas être le seul a me retrouver dans tes dires. Je vais continuer à lire chacune de tes journées!
Quelque chose m'a beaucoup marqué dans ce que tu as dit, c'est quand tu as parlé de la "peur" de ne pas pouvoir trouver quelqu'un avec qui rester toute ta vie. C'est débile comme sentiments on est d'accord? Malgré ca, je n'ai que 20 ans (Bientôt 21) je sors d'une relation de 2 ans et demi, et j'ai peur comme toi.
J'en viens a avoir peur de chaque jours qui passe, peur du lendemain, car ce lendemain sera toujours pareil. Vide. Je suis jeune, tu es jeune, et cette peur de ne jamais pouvoir vivre avec la personnes qu'il nous faut nous tirailles. Toi aussi tu veux ta Happy End?
Oula, je suis quand même un peu plus vieux que toi. Mais le problème ne change pas. ;-)
Oui je suis idéaliste et j'aimerais que lorsque je me mets en couple, sa longévité soit assurée et signée. Mais la réalité est telle que le monde "consumériste" d'aujourd'hui ne favorise pas ce genre de relation et qu'aucun "dieu", pacte, loi... ne peut assurer cela.

Pour passer au dessus de cette "peur", je pense que cela passe par l'acceptation total de soi. Apprendre à accepter qu'on ne peut rien contrôler de l'avenir. Se contenter de vivre le présent et donc d'en profiter. La théorie et la pratique, toujours le même débat. :-)

En ce qui concerne la peur d'un lendemain « toujours pareil », c'est mon quotidien. J'ai l'impression que je ne sers à rien. Quoi que je fasse, je ne suis que relativement peu content de moi. Même si je tends à mieux m'estimer.
Travailler à trouver ma voie (celle dans laquelle je suis heureux) pour rejoindre un aiguillage ou je rejoindrai la voie d'une femme, elle aussi heureuse. Voilà le combat de ma vie, que je ne lâcherai jamais. ;-)
#883903
jour 04 & 05 !

Coucou tout le monde.
Alors hier, j'ai tout accompli sauf avancer sur le projet pour l'association. En même temps je n’ai pas de super pouvoirs, je ne peux pas en faire plus que ce que le temps me donne. Etre raisonnable avec moi. Me pardonner de ne pas être parfait. Accepter aussi que ça puisse faire partie de mon charme. ;-)

Pour aujourd’hui, je me rends bien compte que je n’arriverai pas non plus à accomplir tout ce que j’avais prévu. Bon bah comme hier, on respire, ce n’est pas grave. Mon sport avance bien. Je souffre mais je me sens bien après. Je puise un peu dans mes limites. C’est bon pour l’estime. Ce soir je passe la soirée seul. A l'instant où j’écris c’est ligne, je pense que ça peut bien se passer. On verra vers 19h-20h…

Le post de Finau ci-dessus m’a fait penser à quelque chose à laquelle j’ai déjà beaucoup pensé, réfléchi, médité. Mais aujourd’hui je vais le partager ici. Cette « chose » est le besoin de vivre dans le regard de l’autre.

Je me rends compte que je ne suis fier de moi que si des personnes sont fières de moi. Je suis bien incapable (ou plutôt j’ai plus de mal) d’être fier de moi pour moi. Je dois avoir l’aval d’une personne extérieur. Je pense sincèrement que cela fait partie de la clef de mon problème.
Dans une relation, je vais par exemple avoir souvent le besoin de demander à ma compagne si elle est fière de moi, si je fais bien les choses. Or ce n’est pas à elle de jouer ce rôle. C’est ma compagne, pas ma maman. Et puis je pense être assez grand pour savoir si c’est bien ou pas. En règle plus générale, je vais toujours tout faire pour qu’on soit content de moi. Si une personne sur 100 n’est pas contente de moi, c’est cette « putain » de personne que je vais retenir et pas les autres. Vivre dans le regard des autres. C’est l’enfer en pire, je vous le dis. J’avoue ne pas trop savoir comment lâcher prise face à ce problème qui, je pense, est un des éléments nocifs au couple.
BY Finau
#884020
confluence a écrit : En ce qui concerne la peur d'un lendemain « toujours pareil », c'est mon quotidien. J'ai l'impression que je ne sers à rien. Quoi que je fasse, je ne suis que relativement peu content de moi. Même si je tends à mieux m'estimer.
Travailler à trouver ma voie (celle dans laquelle je suis heureux) pour rejoindre un aiguillage ou je rejoindrai la voie d'une femme, elle aussi heureuse. Voilà le combat de ma vie, que je ne lâcherai jamais. ;-)
Je vois ce que tu veux dire, j'ai aussi totalement changé de voie, je ne me reconnais plus, c'est un nouveau mois depuis 3 mois, cela ne me déplait pas. Je pars du principe que lorsqu'on subit une rupture, il faut en profiter pour rebondir!
Attention a ne pas ce perdre pour autant!
BY Finau
#884086
confluence a écrit : Je me rends compte que je ne suis fier de moi que si des personnes sont fières de moi. Je suis bien incapable (ou plutôt j’ai plus de mal) d’être fier de moi pour moi. Je dois avoir l’aval d’une personne extérieur. Je pense sincèrement que cela fait partie de la clef de mon problème.
Dans une relation, je vais par exemple avoir souvent le besoin de demander à ma compagne si elle est fière de moi, si je fais bien les choses. Or ce n’est pas à elle de jouer ce rôle. C’est ma compagne, pas ma maman. Et puis je pense être assez grand pour savoir si c’est bien ou pas. En règle plus générale, je vais toujours tout faire pour qu’on soit content de moi. Si une personne sur 100 n’est pas contente de moi, c’est cette « putain » de personne que je vais retenir et pas les autres. Vivre dans le regard des autres. C’est l’enfer en pire, je vous le dis. J’avoue ne pas trop savoir comment lâcher prise face à ce problème qui, je pense, est un des éléments nocifs au couple.
Une fois de plus, moi et d'autres devont nous retrouver la dedans. Moi je pense que tout cela est normal. On n'éxiste par l'intermédiaire du regarde de l'autre. C'est normal, pour se sentir éxister, d'avoir besoin de la reconnaissance, d'un avis de l'autre.
Souvent quand nous sommes comme ca, nous nous lions avec quelqu'un, qui elle/lui n'a justement pas besoin de l'avis des autres et s'en fiche. Dans ce cas, vous vous complétez.
BY Kakahuet
#884388
Finau a écrit :
confluence a écrit : Je me rends compte que je ne suis fier de moi que si des personnes sont fières de moi. Je suis bien incapable (ou plutôt j’ai plus de mal) d’être fier de moi pour moi. Je dois avoir l’aval d’une personne extérieur. Je pense sincèrement que cela fait partie de la clef de mon problème.
Dans une relation, je vais par exemple avoir souvent le besoin de demander à ma compagne si elle est fière de moi, si je fais bien les choses. Or ce n’est pas à elle de jouer ce rôle. C’est ma compagne, pas ma maman. Et puis je pense être assez grand pour savoir si c’est bien ou pas. En règle plus générale, je vais toujours tout faire pour qu’on soit content de moi. Si une personne sur 100 n’est pas contente de moi, c’est cette « putain » de personne que je vais retenir et pas les autres. Vivre dans le regard des autres. C’est l’enfer en pire, je vous le dis. J’avoue ne pas trop savoir comment lâcher prise face à ce problème qui, je pense, est un des éléments nocifs au couple.
Une fois de plus, moi et d'autres devont nous retrouver la dedans. Moi je pense que tout cela est normal. On n'éxiste par l'intermédiaire du regarde de l'autre. C'est normal, pour se sentir éxister, d'avoir besoin de la reconnaissance, d'un avis de l'autre.
Souvent quand nous sommes comme ca, nous nous lions avec quelqu'un, qui elle/lui n'a justement pas besoin de l'avis des autres et s'en fiche. Dans ce cas, vous vous complétez.
Euh Finau, désolé mais tu fais totalement fausse route.... NON, on n'existe pas par l'intermédiaire du regard des autres... On existe pour et par SOI ! c'est bien là qu'est votre problème...
Et non encore, se mettre en relation avec quelqu'un qui est l'opposé, n'est pas "être complémentaire" bien au contraire, ça va vous bouffer jusqu'au bout...

oui la meilleure chose que vous avez à faire est de gratter sur ce sujet là... essayez de rechercher des éléments dans votre vie d'enfant car il est bien connu que c'est dans ces années là que les principales choses se mettent en place...
N'y a t-il pas eu un conflit (même bénin) avec votre mère ? un manque de confiance de sa part? etc...
#884571
Totalement en accord avec Kakahuet sur ce point.
1) Oui, recevoir de la reconnaissance d'autrui est important et valorisant. Mais ça ne peut pas être le moteur. Le moteur, c'est soi. Ce qu'on prouve à nous même sans l'aval des autres ! Kakahuet, tu remarqueras que je suis conscient du problème quand même. Et que je bosse dessus même si c'est compliqué. Je pense que c'est un des gros points à dénouer chez moi. J'accepte que ça peut prendre du temps.
2) Mon expérience personnelle et tout ce que j'ai pu lire sur le couple confirme que des personnes opposées, l'une dans le besoin constant de réconfort et l'autre aucunement dans ce besoin, vont droit dans le mur. Tout cela rejoint le point 1. Il faut s'accomplir sauf pour apporter de l'énergie et la moitié et non plus "boufer" son énergie. Bref, c'est rapidement résumé mais ceux qui savent me comprendront.

Finau, pense-y. Réfléchis à tes précédentes relations, essaye de faire le point. On est ici pour s'entre aide.
#884586
jour 6 !

Soyons bref aujourd'hui. Ma journée se passe bien. Que dire de plus sinon qu'il me manque toujours une "madame". Mais cela ne m'empêche pas de vivre.

Cependant, je repensais à mon ex. Car oui, j'y repense. Et quand j'y repense, je me demande si c'est mal d'y penser. Je pense que je suis humain. Qu'il est normal de se demander ce qu'elle devient. Après tout, je n'en sais rien et je préfère ne pas trop me renseigner car je sais que ça pourrait me faire du mal. Encore une fois, tout ça me semble très humain. Je l'ai aimée, je pense que je l'aime encore quelque part. Comme j'aime encore toutes mes exs quelque part. On a vécu des choses, ça ne s'efface pas, ça fait partie de ma vie.

Mais avec la dernière ex en particulier, il y a quelque chose que je trouve dingue. Pour (re re re) résumer (brièvement), elle m'a dit un soir "c'est fini" et le lendemain, je suis parti. Elle a vu ma souffrance, mes pleurs, mon désespoir car, non, je ne m'y attendais pas. On s'est revu une fois pour s'échanger les dernières affaires et puis elle m'a proposé de ne plus se contacter pour que je puisse me reconstruire au mieux. Sur ce point, c'est évidement que ça aide. D'un point de vue physique, je me suis remis sur pied assez rapidement. D'un point de vue sentimental, je suis toujours seul après plus de 6 mois et je n'ai pas le courage de reconstruire même si l'amour d'une femme me manque et que j'ai toujours besoin de donner de l'amour.

Tout ça pour dire que je me demandais si elle pensait encore à moi de temps en temps. Ai-je compté pour elle ? Tout ça s'est tellement arrêté vite (d'une seule traite) que j'ai des fois l'impression de n'avoir rien représenté. Quand je vois (sur le forum) tous ces couples qui sont incapables de définitivement se séparer (ils se jouent à la roue de secours - suis-moi je te fuis, fuis-moi, je suis te suis -> et je ne critique pas, j'ai vécu cela aussi précédemment), cela prouve quand même que les séparations sont difficiles. Les liens crées, même s'ils sont usés jusqu'à la corde, sont difficile à rompre définitivement. Mes liens avec elles ont été rompus d'un coup. Pas de SR (sauf un SR définitif que je vis actuellement) car son message a été très clair "c’est fini". S'est-elle inquiète juste une seule fois pour moi ? Je n'en sais rien. Quelle drôle d'impression. Alors qu'elle existe encore des les terroirs de mes souvenirs, des fois, j'ai l'impression que dans ses tiroirs à elle, il ne reste plus grand chose de moi.

A demain.
BY Finau
#884769
confluence a écrit :Totalement en accord avec Kakahuet sur ce point.
1) Oui, recevoir de la reconnaissance d'autrui est important et valorisant. Mais ça ne peut pas être le moteur. Le moteur, c'est soi. Ce qu'on prouve à nous même sans l'aval des autres ! Kakahuet, tu remarqueras que je suis conscient du problème quand même. Et que je bosse dessus même si c'est compliqué. Je pense que c'est un des gros points à dénouer chez moi. J'accepte que ça peut prendre du temps.
2) Mon expérience personnelle et tout ce que j'ai pu lire sur le couple confirme que des personnes opposées, l'une dans le besoin constant de réconfort et l'autre aucunement dans ce besoin, vont droit dans le mur. Tout cela rejoint le point 1. Il faut s'accomplir sauf pour apporter de l'énergie et la moitié et non plus "boufer" son énergie. Bref, c'est rapidement résumé mais ceux qui savent me comprendront.

Finau, pense-y. Réfléchis à tes précédentes relations, essaye de faire le point. On est ici pour s'entre aide.
J'ai eu le temps de lire également ces bouquins parlant de desperados et de trou noir affectif, de ces personnes "névrosées" ce complétant.
Je n'ai jamais eu de probleme d'enfance, ma vie à toujours été "facile", mais j'ai toujours eu besoin d'avoir quelqu'un, ce "binome". Que ce soit un pote de la maternelle au lycée, puis ensuite une petite amie qui prend le relais, car post bac tous les potes prennent une route différente.
Je suis conscient qu'il ne faut pas "totalement" exister à travers l'autre, mais heureusement/malheureusement je ne me sens jamais aussi vivant qu'en la présence de la personne que j'aime et qui m'aime. Ce qui me rend le plus heureux du monde est de faire plaisir à la personne que j'aime. J'aime également que cette personne me fasse plaisir, est des petites attentions. Mais ce n'est pas la même chose.
Je suis néanmoins un très bon sportif, mes résultats, mon classement national me satisfait, mais c'est incomparable avec ce qu'a pu m'apporter mon ex, et avec ce que m'apportera la next ;P!
Je suis néanmoins ouvert à vos avis et point de vue! En effet nous sommes là pour nous entraider!
BY Finau
#884783
confluence a écrit :jour 6 !
Tout ça pour dire que je me demandais si elle pensait encore à moi de temps en temps. Ai-je compté pour elle ? Tout ça s'est tellement arrêté vite (d'une seule traite) que j'ai des fois l'impression de n'avoir rien représenté. Quand je vois (sur le forum) tous ces couples qui sont incapables de définitivement se séparer (ils se jouent à la roue de secours - suis-moi je te fuis, fuis-moi, je suis te suis -> et je ne critique pas, j'ai vécu cela aussi précédemment), cela prouve quand même que les séparations sont difficiles. Les liens crées, même s'ils sont usés jusqu'à la corde, sont difficile à rompre définitivement. Mes liens avec elles ont été rompus d'un coup. Pas de SR (sauf un SR définitif que je vis actuellement) car son message a été très clair "c’est fini". S'est-elle inquiète juste une seule fois pour moi ? Je n'en sais rien. Quelle drôle d'impression. Alors qu'elle existe encore des les terroirs de mes souvenirs, des fois, j'ai l'impression que dans ses tiroirs à elle, il ne reste plus grand chose de moi..
Tu ne vas pas forcément aimer ma réponse mais c'est: Ne te pose même pas la question. C'est naturel de pensé à elle, mais cette question, elle, ne serre a rien. Personne ne peut te répondre à part elle. Alors peut être que certain vont te dire: "Telle nombres de mois/années ce n'est pas rien, elle pense forcement un peu à toi. mais qu'en savent-ils?"
Ne te pose simplement pas la question, imagine.. Tu sais qu'elle pense à toi, tu vas te dire "C'est con, pourquoi ne sommes nous pas ensemble" et dans le cas contraire tu serais abattue de te dire que tu as compté si peu a ses yeux...

PS: Pour ce qui est des gens qui joues à fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, c'est bien pire.
Maintenant dire qu'après 6 mois tu n'arrive pas faire confiance en l'amour ou tout autres formulation, ca ca n'appartient qu'à toi. Si tu te met un coup de pied au cul, que tu te force un peu, t'en fais pas que ca va revenir...
Imagine l'étendue de possibilitées qui s'offre a toi, et savour. Vois chaque femme qui te plais comme un défi, et fais de ta vie un jeu!
#885064
Salut Finau,

Pour résumer les deux posts.

1) Oui évidement, un partenaire c'est important. Mais ça ne peut et ne doit pas être l'unique ressource. Ne vivre que dans les yeux de sa moitié est suicidaire. ;-) L'enjeu est d'arriver à se sentir vivant aussi seul et pas uniquement avec la moitié. Pour reprendre ton exemple de "sportif", ne serait-il pas mieux d'être autant heureux quand tu fais ton sport que quand tu fais quelque chose avec ta moitié. Que t'apportera de plus ta next ?

2) Concernant mon "jour6 ", évidement que je sais qu'il est préférable de ne pas regarder en arrière. Mais je fais part de mon côté humain. Je ne suis pas une machine, j'ai eu des sentiments, j'ai des souvenirs. Vouloir tout effacer me semble malsain aussi. Concernant mon célibat, sans doute que pour le moment je ne suis pas si mal que ça dedans. Je fais ce que je veux quand je veux. Je n'ai pas de compte en rendre. Les avantages, les inconvénients. Tout ça tout ça. ;)
BY Finau
#886150
Salut confluence,

1) Tu as totalement raison sur ce point. Malheureusement, la joie éprouvé avec ma (ex) moitié n'a été égalé par rien. Rien n'y personne ne peut changer ca :(! Même le sport n'y fait rien. Je m'investie a fond dans tous ce que j'entreprend, et bien que j'en tire de la fierté, je n'en tire pas la joie et l'apaisement ressenti avec une personne qu'on aime.. Je n'ai donc pas trouvé d'avantages a vivre seul, vraiment aucuns. Peut être mon ex était elle idéale.. (I'm joking, of course)

2) Je te décrivais la ligne "idéale" a suivre, evidemment comme tu l'as si bien souligné: Nous ne sommes pas des machines.
Courage!

PS: Ton journal est il déjà fermé? ;)
#886176
Jour 9

Tout va bien. J'ai mes période ou je suis productif et j'adore ces moments où j'avance, je suis efficace. Bref, je suis fier de moi. Et puis il y a ces autres moments où je ne fais rien. Je sais qu'on ne peut pas être toujours dans l'action mais quand je suis comme ça, je me sens vraiment mal après. Du coup, je culpabilise de ne pas avoir utiliser "ce temps" pour construire, réaliser quelque chose. Le lâcher prise...

Ces derniers jours je fais beaucoup de sport. Ça me fatigue mais bon dieu que ça me fait du bien. Ce que je remarque, c'est que lorsque je fais du sport, j'ai des envies, des projets, j'ai envie de faire plus de choses folles, d'oser ces grandes aventures que j'ai dans la tête depuis des années. Je m'en sens capable. Et puis, quand le sport est fini, cette peur revient. Qu'on se comprenne, je sors de ma zone de confort mais pas assez loin (mais ce ne sera jamais assez puisque j'ai ce côté éternel insatisfait). Mais le sujet de ce paragraphe, c'est plutôt que le sport, en effet, est positif car mes idées négatives sont juste inexistantes quand j'en pratique. Je me sens fort et je crois en moi. Dommage que ça ne dure pas après l'exercice... ;-)
#895378
Jour 30 si je compte bien. :D

Bon allez, petit récap sur ce premier mois d'une reconstruction volontaire, assumée et partagée. Marre de se plaindre (même si j'adore ça), on se bouge et on avance ! Ça c'est l'idée de mon journal. :lol:

Soyons honnête, je' n'ai pas l'impression d'avoir fait des super pas en avant. :lol: :lol:

En fait, ces dernières semaines, j'étais en blocus car malgré mon "grand age" j'ai eu cette folie de reprendre des études.
Dans le sens où ce n'est pas complètement commun, je peux dire que c'est beau car ce n'est pas facile tous les jours. Dans un autre sens, ça empêche d'avancer ailleurs. Mais bon, je ne suis jamais satisfait et content de moi et ça m'énerve. Je sais que j'ai pleins de bonne choses en moi. Je le remarque. Mais bon, cette capacité à ne pas s'aimer alors que je sais que je suis blindé de qualités, il y a de quoi devenir dingue. Ce que je suis sans doute. Vive mes contradictions.

J'ai encore deux semaines d'examens qui arrivent mais j'aime venir ici et tenter d'encourager deux trois personnes. C'est plus facile d'encourager les autres que soi-même. Pas vrai ?

Pour le moment, je pense que tout se passe bien. Donc cool quoi. Par contre, je ne vous cache pas que le soir, avant un examens surtout, seul dans ma appart, c'est le cafard. J'aurais bien besoin d'une chaleur humaine. Alors j'ai pas envie de potes car ce n'est pas cette chaleur là dont j'ai besoin en ces jours particuliers. J'ai envie de chaleur paisible, calme, intime. Si c'est pour me bourrer la gueuler avec un examen, bof quoi. L'envie de pouvoir se poser avec "elle", discuter calmement autour d'un petit plat, se détendre (sexe, pas sexe, ce n'est pas la question) et m'apaiser avant d'aller dormir pour affronter le lendemain. Voilà ce qu'il me manque là, maintenant ! Et cette attention, un pote ne peut pas me la fournir.

Donc en vrai, je passe mes veilles d'examens, seul, dans mon salon, à panique comme un con sur mon avenir et mes examens. Dans mes réflexions, de mes angoisses. C'est juste l'éclate. :lol:

Sinon bah je vis, je sors, j'étudie, je travaille, je suis actif et je suis DANS la vie !!!
Love !
BY confluence
#902647
Bordel ! Mais comment est-ce possible de se détester autant. Je n'ai pas un gramme, un pourcent, un goute d'estime pour ma petite personne. Comment-est-ce possible ? Je fais un maximum de chose pour essayer de m'estimer, me prouver que je suis quelqu'un et rien. Rien ne change. Que dois-je faire !!!!!!!!!!!!!!!
Personne ne peut aimer une personne qui ne s'aime pas. Je le sais mais je ne peux pas me changer. Je suis ce que je suis !

Je me sens MONSTRUEUSEMENT inutile !
Je me sens incapable et nul.
Je me sens transparent, insignifiant.

Je ne sais vivre que dans le regard de l'autre. Je suis simplement incapable de faire les choses pour moi. Mon action doit être orientée vers mon "prochain". Faire les choses pour moi, je n'y vois pas (et je pense que je n'y verrai jamais) l'intérêt. Faut-il se rendre à l'évidence ?

Toute les personnes qui m'entourent peuvent me dire tout ce qu'elles veulent. Que je suis plein de qualités, ça rentre pas dans ma tête. Faut-il que je fasse 4 fois l'allez-retour vers Mars pour que je deviennes fier de moi. Ne puis-je pas être fier de ce que je suis là, maintenant, à l'instant. Pourquoi ne suis-je jamais satisfait de rien. JAMAIS !
J'ai une modestie affolante et un Ego (malsain) de merde !

Dois-je postuler à une émission de merde de télé-réalité pour avoir le sentiment d'exister ? Ce n'est tellement pas moi et pourtant j'ai tellement le sentiment d'être cette victime du culte de l'apparence. Besoin d'être connu, reconnu. Mais de quoi ??? Et je refuse d'être victime. Et pourtant je mets les choses en place. ce n'est pas comme ça je restais chez moi à pleurer. Je sature !

J'en ai marre, marre, MAAAAARRRRRREEEEEEE !!!!!!!
BY Elieza
#902652
Et ben alors confluence?
Quoi qu'on en dise, on vit tous a travers les autres/ pour les autres (-l'autre). Nous sommes des animaux sociaux.
Tu n'es pas obligé de tout faire uniquement pour toi, je pense qu'il faut arriver a trouver un juste équilibre.

Si tu as envie d'en discuter de visu, fais signe.
Et essaie de garder le moral.
BY confluence
#902656
J'ai juste l'impression que tout mon monde est superficiel.
Tout ça m'angoisse. J'ai l'impression qu'il n'y a rien de concret dans ma vie.
Et quand bien même je trouverais une nouvelle copine, je sais que "j'aime trop, j'aime mal" (Brel).
Je suis pas bien seul, je ne serai pas mieux en couple.
Seul, je suis seul, en couple, j'étouffe...
Où est ma place ?
Bref...
Modifié en dernier par confluence le 16 juin 2014, 16:27, modifié 1 fois.
BY dams61
#902658
Prends du recul, respire et ne t'enferme pas dans tes pensées bidons qui ne te font pas avancer

Investi toi dans le boulot, une passion, mais prends tu plaisir a ce que tu fais et vide toi la tete, le sport est tres bon pour ca
BY confluence
#902670
Haha,
Déjà je suis un homme. Mais je prends comme un compliment. C'est gentil tout plein. ;-)
Et le cul d'enfer, je sais que je l'ai déjà. C'est ça qui m'agace. J'ai "tout" (enfin beaucoup de choses) pour moi et je n'en profite pas.
"Où sont les femmes ???" ;-)
BY dams61
#902675
Je te comprends, je suis aussi sentimental. Il faut se faire un peu violence, on est la pour les rassurer qu'elles se sentent en sécurité et non pas qu'elles se sentent obliger de prendre le role de notre mere.

Aller, vas faire grossir tes muscles, tu verras c'est plus agreables d'avoir a offrir plus de surface pour les caresses, sort amuse toi batifolle et la joie reviendra.

Pour ca faut se comporter en bonhomme et se sortir les doigts du cul, se relever le paquet et bomber le torse, un petit sourire aux levres et c'est le debut de la gloire
BY dams61
#902680
Oui je sais je suis con et j'utilise beaucoup de comparaison douteuse, mais c'est le meilleur moyen selon moi pour en rire et constater qu'on est seul a pouvoir se rendre heureux, car on est la seule personne a prendre soin de nous toute notre vie
BY confluence
#902696
Mais nonnnnnnnn, je n'ai jamais dit que tu étais con.
J'ai dit que ce que tu venais de dire était très juste. C'est quand on ne se prend pas la tête que tout va. ;-)
BY dams61
#902699
Justement pour moi con c'est un compliment, je suis con et j'aime ca, ca me permet de dédramatiser les choses ;)

Le remede a beaucoup de maux est le rire, et le rire commence par l'auto dérision ;)
BY Dirac
#909829
Salut,

J'ai 10 ans de moins que toi mais je me reconnais complètement dans tes posts. Je vais te partager ma manière de voir les choses...

Moi non plus j'ai aucune confiance en moi. Pourtant, "je suis parfait, j'ai pas de défaut". Je fais du sport à bon niveau, des grandes études, on me dit beau gosse, mais j'ai l'impression d'être une sous-merde, de ne servir à rien. Je vis totalement dans le regard des autres, dans l'angoisse d'être jugé. Comme tu dis, 1 personne sur 100 qui me juge et c'est le désastre. Aucun amour propre.

Et moi de mon côté je pense avoir développé une dépendance affective. Je croyais que trouver quelqu'un me redonnerait confiance en moi, mais non. La présence de cette fille, j'en ai fait comme une dépendance, et une angoisse de la perdre. Je lui ai transmis mon anxiété, mon fatalisme, jusqu'à ce qu'elle me largue. Honnêtement j'en arrive à me demander si c'était de l'amour, ou de la pure dépendance affective. Et maintenant j'angoisse sans elle, je me dis que j'arriverai jamais à rester avec quelqu'un toute ma vie, que c'est trop tard, etc.

Comme tu l'as dit, on est comme on est. Mais pour moi le problème vient avant tout de nous. Tant qu'on ne s'accepte pas comme on est, tant qu'on n'ait pas un minimum d'amour propre et qu'on se sent bien seul, dans nos baskets, on ne peut pas construire quelque chose. Alors oui c'est pas facile. J'ai aucune idée de comment faire pour gagner en confiance. Peut-être en se mettant des races et à "foncer dans le tas". J'ai l'impression que c'est la seule solution...
BY confluence
#918167
Dirac a écrit :Salut,

J'ai 10 ans de moins que toi mais je me reconnais complètement dans tes posts. Je vais te partager ma manière de voir les choses...

Moi non plus j'ai aucune confiance en moi. Pourtant, "je suis parfait, j'ai pas de défaut". Je fais du sport à bon niveau, des grandes études, on me dit beau gosse, mais j'ai l'impression d'être une sous-merde, de ne servir à rien. Je vis totalement dans le regard des autres, dans l'angoisse d'être jugé. Comme tu dis, 1 personne sur 100 qui me juge et c'est le désastre. Aucun amour propre.

Et moi de mon côté je pense avoir développé une dépendance affective. Je croyais que trouver quelqu'un me redonnerait confiance en moi, mais non. La présence de cette fille, j'en ai fait comme une dépendance, et une angoisse de la perdre. Je lui ai transmis mon anxiété, mon fatalisme, jusqu'à ce qu'elle me largue. Honnêtement j'en arrive à me demander si c'était de l'amour, ou de la pure dépendance affective. Et maintenant j'angoisse sans elle, je me dis que j'arriverai jamais à rester avec quelqu'un toute ma vie, que c'est trop tard, etc.

Comme tu l'as dit, on est comme on est. Mais pour moi le problème vient avant tout de nous. Tant qu'on ne s'accepte pas comme on est, tant qu'on n'ait pas un minimum d'amour propre et qu'on se sent bien seul, dans nos baskets, on ne peut pas construire quelque chose. Alors oui c'est pas facile. J'ai aucune idée de comment faire pour gagner en confiance. Peut-être en se mettant des races et à "foncer dans le tas". J'ai l'impression que c'est la seule solution...
Désolé de te répondre si tard DIRAC,

Je pense que tu viens de très bien résumer les choses. Je pense que tu vois clair. Après, le comment s'en sortir, c'est une autre question.

Des fois j'en viens à penser qu'en étant enfant, mes parents ne m'ont pas assez poussé à faire des choses, à me construire, à me dire que j'étais capable (on m'a inscrit dans presque aucune activité extra-scolaire). Au lieu de ça, mes souvenir me font plus penser à des genre de menaces/chantage genre :"Si tu ne réussi pas tes études, tu seras rien dans ta vie". Toujours dans le négatif donc. Je n'ai pas eu de "valorisation" mais plutôt de la motivation par le stress. "Si tu fais mal ... tu vas mal (finir)".

Mais je pourrais aussi rappeler ici que ce que je dis là est une très bonne excuse pour rejeter sur l'autre le problème. Or, je suis aujourd'hui seul responsable de ma vie et c'est à moi de vouloir ce que je veux en faire. Donc mon excuse est mauvaise. ;-) Ensuite, pour être honnête, je ne peux pas dire que mon enfance ait été difficile, j'ai eu des parents aimant qui ont fait ce qu'ils ont pu.

Encore merci pour ta réflexion constructive Dirac. :-)

Ce serait bien que des personnes ici nous offrent des idées. ;-)
BY confluence
#918279
anisotrope a écrit :confluance.... :-) , je parlais pour Dirac.....
Je me disais bien que mon pseudo n'avait rien à voir de...
Bref, je prends la porte que tu veux. :-)
BY Dirac
#918511
Effectivement dans la science aussi, bien vu anisotrope :p

confluence je ne pense pas que ça soit une excuse. L'enfance forge forcément la personne qu'on est. Moi à l'inverse j'ai tellement été pouponné par mes parents que j'ai l'impression d'être incapable de faire quoi que ce soit, et je ne me sens pas comme un adulte. C'est complètement lié.

Bordel j'ai relu ton topic et qu'est ce que je me ressens dans tout ce que tu dis... J'ai pris rendez-vous chez un psy pour déballer un peu tout ça. Tu n'as jamais consulté un psy ?
BY Dirac
#918707
Et il n'y a pas des domaines de la vie où tu te sens vraiment épanoui, sûr de toi ?

Je dis ça parce que je pratique un sport depuis longtemps et c'est vraiment là où j'ai pleinement confiance en moi, j'aime me sentir observé et ça me booste. Dans la "vraie" vie, c'est totalement le contraire, au point de me pourrir la vie... Ca me laisse penser qu'il y a quelque chose qui cloche mais que ça peut se résoudre :?