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#808672
Après vous avoir pas mal lu, j'ai décidé de vous parler de mon histoire qui s'est achevée il y a maintenant 2 mois et demi. Certes, il s'agit de mon vécu mais vous remarquerez souvent des similitudes avec ce que vous vivez également. Je le fais surtout pour me soulager et parce qu'il m'est finalement plus facile de me confier ici...

Nous nous sommes rencontrés très jeunes (15 ans pour moi et 17 pour elle). Ce qui ne devait être qu'un amour de vacances aura finalement duré plus de 21 ans ;) . Après avoir terminé nos études et trouvé un job (22 ans pour moi et 24 pour elle), nous nous sommes installés dans un appartement où nous avons vécu pendant 5 années. Il s'agissait bien évidemment de notre première expérience en couple. Les choses ont bien fonctionné, nous avions des projets communs et une vie sociale bien remplie. Surtout moi, ma compagne étant assez réservée mais nous avions trouvé un bon équilibre. Et puis est arrivée notre première fille (aujourd'hui âgée de 9 ans). Nous avons acheté une maison en 2005 et notre seconde fille est née 2 ans plus tard (7 ans aujourd'hui). Notre vie a alors pas mal tourné autour des enfants et de la maison. Comme beaucoup de couples, notre vie sociale s'en est trouvée impactée mais sans que cela ne nous affecte particulièrement à priori.

Ma vie professionnelle a pris une belle tournure avec des promotions qui se sont enchaînées ces dernières années. Tout le contraire pour mon ex-moitié. Enseignante, alors qu'avec les années qui passent elle aurait pu s'attendre à être assurée d'un emploi chaque rentrée scolaire, elle doit toujours se contenter de contrats de remplacement qui alternent avec des périodes de chômage.

Ça l'a beaucoup affecté au cours des dernières années mais sans pour autant qu'elle envisage une autre orientation professionnelle. Elle est passée par beaucoup de hauts et de bas (surtout des déceptions) mais elle est douée pour ce métier et je l'ai toujours poussée à garder courage et à se montrer patiente. D'autant que nous n'avions aucun problème financier et que nous avons toujours vécu dans ce que j'appellerais le confort. Il faut savoir que se lancer dans un autre job signifiait abandonner l'enseignement pour elle (problème de priorité, etc...).

Ma compagne n'a jamais déprimé au sens strict du terme. Du moins pas à mes yeux. Cependant, depuis l'année dernière, elle s'est mise à somatiser (crise d'angoisse, problèmes d'estomac, tachycardie, trouble du sommeil, ...). Pour bien comprendre, il faut savoir que ma compagne ne se plaint jamais et ne parle que très rarement de ce qu'elle ressent. Face à ces symptômes, j'ai adopté l'attitude qui me semblait à l'époque la plus appropriée. J'ai relativisé :? Lors d'une de nos rares conversations sur le sujet en juin 2012, elle m'a annoncé qu'elle ne se sentait vraiment pas bien et qu'elle avait l'impression d'être dépassée par les tâches de la vie quotidienne (les enfants, l'entretien de la maison, ...). Je lui ai dit de ne pas s'en faire pour ça et qu'on pouvait trouver des solutions (aide pour le linge et la maison, ...). Je lui ai dit de relativiser elle aussi. Que ce n'était vraiment pas important s'il y avait du linge en retard et un peu de poussière. Qu'il fallait qu'elle arrête de s'en faire pour ça. Que nous avions deux filles en bonne santé, à la scolarité parfaite, un toit sur la tête et aucun ennui financier. Bref, la belle vie... Et que si cela n'allait pas mieux, elle devrait peut-être en parler à psychologue. Tout cela, je l'ai dit avec bienveillance mais je sais aujourd'hui qu'elle a estimé que je la traitais de folle...

Aveugle que j'étais, je n'ai pas parlé, à l'époque, de nous, du couple que nous formions, ni, soyons honnête de ce que je pouvais mettre en place moi-même pour la soulager. Etant donné que cela n'avait pas d'importance pour moi (le linge en retard, le ménage, ...), pourquoi m'y investir plus ? :evil: Cool ma belle, respire et relativise :roll: Elle n'a pas voulu des solutions que je proposais étant donné qu'elle estimait qu'étant en partie en chômage, il était de son devoir d'assumer ces tâches.

Il faut aussi savoir que si j'ai retapé la maison seul et l'ai rendue habitable voire confortable, j'ai clairement levé le pied pendant ces dernières années pour tout ce qui touche aux finitions et que c'était régulièrement un sujet de discorde entre nous. Et je dis bien de discorde parce qu'on ne se dispute pas avec ma compagne. Elle vous fait une remarque, vous ne l'écoutez pas, elle intériorise et n'en reparle pas avant des semaines. Jamais d'ultimatum, jamais de crises, jamais de disputes... Le bonheur pour quelqu'un qui ne veut pas entendre :evil:
#1351313

Salut Laxmarrk!

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#809073
Nous avons poursuivi notre petite vie bien rangée, sans soucis... Ma compagne se met à sortir un peu plus seule avec un groupe de collègues (une ou deux fois par mois). Rien d'alarmant puisque nous avons toujours fonctionné comme ça, avec pas mal de libertés. J'ai toujours trouvé cela sain et normal. D'autant que ça a l'air de lui faire du bien, elle qui est si réservée d'habitude. Au fil du temps, elle raconte néanmoins moins spontanément ses soirées, rentre très tard (5 ou 6h du matin) et je constate que je ne suis jamais le bienvenu dans ces sorties.

En juin 2013, nous avons une nouvelle conversation. Je ne me souviens plus de la raison (sûrement ses sorties) mais on parle à nouveau de son mal-être et j'en viens finalement à lui demander si je n'en suis pas à l'origine et si elle pense à une séparation. Réponse négative : "non, je vais pas bien, toujours la même chose mais ça va aller...". Nous partons en vacances en août et ça ne se passe pas mal. Elle a l'air plutôt heureuse.

Arrive septembre qui est devenu un mois compliqué au fil des années. C'est la rentrée scolaire et comme chaque année, sa carrière piétine. Pas de désignation dans une classe, retour à la case départ comme d'habitude, il va falloir attendre au moins jusqu'en octobre pour voir si elle travaille. Et puis elle va avoir 39 ans. Elle vit assez mal le fait de vieillir et de ne pas se voir évoluer.

Le 10 octobre, le couperet tombe... Alors que je m'apprête à aller me coucher et qu'elle n'a pas dit grand chose de la soirée, elle m'annonce au moment où je me lève "Je voudrais bien qu'on se sépare, moi..." :evil: . Sur le coup c'est un énorme choc ! Avec le recul, je me dis que ce n'était pas vraiment le cas. Les signes étaient bien là mais je n'ai pas su les voir. Elle n'a rien prévu, n'a pas d'argent de côté, n'a pas trouvé de logement et ne sait pas comment elle va s'en sortir financièrement compte tenu de sa situation professionnelle chaotique. Quelles sont les raisons qu'elle invoque à ce moment là ? "Je me sens oppressée, je ne suis pas maître de ma vie et je continue d'aller mal. Je t'aime toujours mais je veux me prouver que je peux m'en sortir seule et voir si je peux aller mieux qu'actuellement".

Après avoir digéré un peu la nouvelle, après les larmes (les miennes parce qu'elle fait preuve d'un énorme détachement sur le sujet et semble vivre cela comme une expérience parmi d'autres), je lui dit qu'elle doit alors maintenant aller vite et quitter le domicile puisque c'est ce qu'elle veut.
#809074
Pour moi, c'est l'heure de l'électrochoc, je me réveille d'un long et joli rêve et commence à vivre les pires jours de ma vie en étant avec la femme que j'aime plus que moi-même tout en sachant que je vais la perdre. Et surtout en faisant bonne figure devant mes filles qui ne savent toujours rien.

L'heure de l'introspection aussi. Paradoxalement, nous parlons plus de nous au cours des semaines qui arrivent que nous ne l'avons fait durant toute notre vie commune. :? Je prends conscience de toutes les erreurs qui j'ai accumulées. Minimiser ses problèmes, me désinvestir du ménage, être présent tout en étant absent (devant la télé ou l'ordinateur alors qu'elle ne voyait que les tâches ménagères qui s'accumulaient, ...) et surtout ne plus lui montrer à quel point je l'aime et qu'elle est belle (cela coulait de source pour moi :evil: ). Bref, la routine nous a tué :roll: . Elle aussi reconnaît ses erreurs, son incapacité à communiquer, à dire vraiment les choses qui auraient pu éviter de nous amener là. Tout en disant qu'elle n'en est tout simplement pas capable.

Les langues des amis se délient aussi et j'apprends qu'elle a eu une aventure avec un de ses collègues. Face à mes questions, elle qualifiera cela de pas important. Juste quelques baisers échangés alors qu'il la ramenait à sa voiture après ces fameuses soirées où elle rentre tard. J'apprendrai tout de même encore ( pas par elle) qu'il l'a "jetée" avant même que cela commence parce qu'elle est trop vieille (lui a 30 ans) et qu'il ne se voit pas faire sa vie avec elle qui a déjà des enfants. Et qu'elle en a souffert...

Malgré tout cela, comme je l'ai toujours auprès de moi, je décide de lui montrer que j'ai compris ce qu'elle me reprochait et que je peux changer. Et oui, je suis humain après tout :twisted: . Je deviens le plus attentionné des hommes et une véritable fée du logis. Présent plus que jamais avec mes filles... Avec pour résultat que ça lui fait "trop bizarre" de voir ça et que ça semble pas naturel... Tu m'étonnes :lol: . Elle a besoin de temps pour faire le point sur sa vie et surtout sur ce qu'elle veut vraiment pour l'avenir.

Quand je comprends que la séparation est finalement inéluctable, je décide que nous nous comporterons en adultes respectables. Elle trouve une maison pas trop loin à louer. Je l'aiderai financièrement (caution locative, je lui laisse la totalité des allocations familiales et continue d'assumer les charges du crédit de la voiture qu'elle utilise, ...). La garde alternée pour les enfants est décidée sans aucune difficulté. Je l'aide pour toutes les démarches qu'elle n'a jamais faites (contrat d'électricité, administration, ...).

Durant cette période, nous restons très proches. Baisers, caresses, nous prenons toujours notre bain ensemble comme nous l'avons toujours fait, nous partageons toujours le même lit mais n'avons plus de relations sexuelles (en tout cas au sens strict du terme.)
#809075
Durant cette période difficile, il n'y a pas de disputes pour ainsi dire, pas de haine. De toute façon, il ne sert à rien de se disputer avec ma compagne puisqu'elle se ferme et ne réponds pas. Autant se disputer seul... Ce n'est même pas marrant :twisted: . Nous discutons sereinement : est-ce que c'est bien ce qu'elle veut ? Elle n'en sait rien mais elle ne voit pas d'autres solutions pour l'instant. Est-ce qu'elle mesure les conséquences de ce que nous allons faire ? Elle ne veut pas y penser. Prenons un jour après l'autre... Bref, nous verrons... Amusant n'est-il pas ? :twisted:

L'annonce aux enfants se déroulent finalement bien mieux que je ne l'avais craint... De l'incrédulité... Ben oui, maman et papa ne se dispute jamais et ils nous annoncent qu'ils ne s'aiment plus et vont se séparer ? WTF ? :shock: . Mais les filles se projettent assez vite dans ce qui sera désormais leur nouvelle vie. C'est évidemment une bonne chose mais c'en est presque frustrant pour moi de constater que nous représentions finalement si peu de choses pour elles. Mais bon, faut croire que nous réussissons finalement bien notre séparation, c'est déjà ça n'est-ce pas :twisted: ?

Arrive le jour du grand départ à la mi novembre... Avec un déménagement qui durera finalement près de 15 jours et auquel je lui demanderai de mettre fin parce que bon... Ça commence à bien faire :roll: . Nous entamons donc notre nouvelle vie :? . Une vie bizarre où nous nous voyons presque tous les jours (elle redépose les enfants après l'école lorsque je travaille pour éviter qu'ils n'aillent à la garderie). Si nous ne nous voyons pas, il y a un appel téléphonique pour se raconter notre journée ou des échanges de sms pour se souhaiter une bonne journée ou une bonne nuit. Ces contacts se font aussi bien à mon initiative qu'à la sienne, selon un accord tacite. Si je l'ai fait la veille, elle le fait aujourd'hui, etc... Le moindre prétexte est de toute façon bon...

Au cours de ces rencontres, ma compagne sollicite de la tendresse... Elle ne part pas ou ne me laisse pas partir de chez elle sans ses bisous et sans venir se blottir dans mes bras. Des demandes auxquelles je me fais une joie de répondre :evil: partagé entre bonheur et frustration. A tel point que je lui demande un jour si elle se rend bien compte que nous sommes séparés et plus un couple. Elle répondra que nous sommes un couple en crise et qu'il n'y a pas de mal à cela puisqu'elle en a envie. Hey ! Le gars malheureux que je suis se dit qu'un couple en crise c'est toujours mieux que pas de couple du tout :roll: .

Et puisque nous sommes un couple en crise, je lui demande ce qu'elle compte faire à Noël puisque c'est moi qui ait les filles et que c'est un moment à partager en famille: "Bah si tu es d'accord, je viendrai à la maison et on fera ça ensemble..." Tu parles que je suis d'accord :twisted: . Faut savoir que ce ne sera pas la première fois qu'on mange "en famille" depuis qu'elle est partie puisque cela s'est déjà fait deux fois où nous parlons de tout et de rien comme au beau vieux temps.
#809077
Une semaine avant Noël, je lui en reparle mais elle décline finalement... Elle dit qu'elle ne se sentirait pas à sa place et ça ferait un peu bizarre. Elle préfère aller à une soirée avec ses collègues. Toujours les mêmes, une belle brochette de personnes séparées ou célibataires sans attache réelle. Je suis bien évidemment effondré et cela se voit. Je lui dit que je comprends pas vraiment comment elle pourrait être plus à sa place ailleurs qu'en famille le réveillon de Noël. Mais que je respecte sa décision et ne reviendrai pas sur le sujet.

Et puis il y a mes satanés amis qui croient bon de me faire un compte rendu de ce qu'ils voient. A savoir que Madame continue de fréquenter le brave gars qui l'a "jetée" il y a quelques mois et échange ici et là quelques bisous avec lui (et certainement plus mais je veux pas savoir). En même temps qu'avec moi... Un jour avec moi, un soir avec lui... Elle est pas belle la vie ? :twisted: .

Et là c'est le déclic... Je lui parle, elle comprend que ça me blesse mais elle est paumée et a besoin de temps. Elle ne fait pas ça pour me faire souffrir mais ne sait vraiment pas où elle en est. Je comprends aussi que ces dernières semaines, elle ne s'est absolument pas posée pour réfléchir à sa vie mais a plutôt continué sa fuite en avant.

Je me sens vraiment con... Con d'avoir de ne pas avoir vu... Con de n'avoir penser qu'à une seule chose depuis son départ, le moment de son retour... Con d'avoir voulu précipiter les choses. Mais bon je suis humain et puis surtout au cours de ces quelques semaines, je suis parvenu à surmonter le sentiment que j'avais tout raté et que je n'étais qu'une merde. J'estime même que je suis quelqu'un de bien, qui ne mérite pas de souffrir à ce point. Parce que je souffre, vous pouvez me croire...

Je décrète donc le SR mais avant je demande qu'on se rencontre une dernière fois en tête à tête afin de parler de la maison dont on devra décider du sort. Une chose que ma compagne a toujours refuser de faire, estimant qu'il était trop tôt et qu'il fallait qu'on se donne du temps.

Elle a finalement accepté qu'on se voit le 26 décembre. Après 3 jours de SR où nous ne sommes pas entrés en contact même pour se souhaiter un bon réveillon. Madame est venue à la maison avec dans les mains mon cadeau de noël, que j'ai refusé en lui expliquant que je souhaitais que nous mettions fin à ces attentions... Peut-être un peu rude mais j'en avais besoin.

Nous avons discuté du prix qu'elle souhaitait fixer pour la maison et je lui ai annoncé que je me donnais quelques semaines pour voir si je la gardais ou non. Elle ne peut évidemment pas comprendre que je ne le fasse pas et voulait même diminuer le prix pour que je puisse la garder. Je lui ai expliqué que ça n'était pas la seule chose à prendre en considération... Mais j'ai bien vu qu'elle acceptait mal le fait que je ne conserve pas la dernière chose que nous avons en commun. Après cette discussion, je lui ai demandé si elle avait autre chose à dire et que si ça n'était pas le cas, le sujet était clos et qu'elle pouvait s'en aller. Elle s'est mise à tourner dans la pièce sans parler...

Au final, j'ai craqué et je lui ai, à nouveau, expliqué que j'avais le sentiment d'avoir fait tout ce que je pouvais pour sauver ce qui pouvait l'être, que j'avais le sentiment d'avoir accepté des choses que beaucoup d'hommes auraient refusés et que j'avais le sentiment que nous ne nous étions pas vraiment donnés une chance d'être à nouveau heureux... Mais que désormais, je pouvais vivre avec... Et que j'estimais avoir droit à une autre vie que celle qu'elle me réservait ces dernières semaines. Et qu'enfin, tant que ce collègue était dans l'équation, il n'y avait pas d'avenir. Que je pensais qu'elle en était certainement aujourd'hui plus amoureuse que de moi même si elle refuse de se l'avouer...

Durant ce monologue, elle a pleuré... Constamment... Mais n'a strictement rien dit... Pas un mot... La seule chose qu'elle a demandé c'est si elle pouvait venir se blottir dans mes bras. Ce que j'ai refusé en lui disant que cela n'était dorénavant plus possible.

Elle est partie, défaite... C'était, il y a maintenant 3 jours. J'ai maintenu le SR si ce n'est pour nous arranger pour les filles puisque je pars 4 jours avec des amis pour le réveillon de nouvel an et que ma cadette fête ses 7 ans le 31 décembre sans moi.

J'ignore si je fais bien... En fait je ne sais rien du tout... Si ce n'est que je souffre le plus souvent à en crever et qu'elle me manque à point que je ne pouvais pas imaginer. Et que je sais qu'elle restera quoiqu'il arrive mon âme soeur, la femme avec qui je voulais vieillir et que j'aurais voulu rendre heureuse.

Merci à tous ceux qui seront arrivés au bout de ce long post... Les monologues c'est ma spécialité ces temps-ci. Mais ça m'a fait du bien...

Et si vous avez un avis sur tout cela, des conseils, des remarques... Ils sont les bienvenus... Je crois que j'en ai besoin en ce moment. :mrgreen:
#809081
Tu ne t'es pas trop mal démerdé. Pour le reste, ta femme est une indécise, qui refuse lâchement de voir ce que son indécision te coûte. Je pense que tu pourrais sans doute la récupérer en appuyant sur les bons boutons (elle est complètement paumée et n'a jamais vécu avec un autre homme, elle te tombe dans les bras quand elle se sent mal comme si tu étais son papounnet) ... mais à quoi bon ? Elle veut essayer, laisse-la essayer. Tant mieux si elle se casse la gueule : elle reviendra sans que tu aies besoin de bouger le petit doigt. Tant mieux si elle s'en sort : elle avait besoin de se le prouver à elle-même. Alea jacta est.

Je pense que tu fais à peu près tout ce qu'il faut. Tu t'es bien laissé un peu pigeonner au début, mais rien de trop grave. Laisse-la un peu dans la jungle sans l'aider, et vois ce qui advient. Bon courage.
#809107
Merci d'avoir lu ma longue prose Seigneur des Mouches...

Je n'ai pas dû si mal me débrouiller que ça à retranscrire notre histoire puisque tu résumes très bien la situation ;)

Madame ne dit d'ailleurs pas autre chose que toi en me disant qu'elle a besoin de temps. Elle utilise d'ailleurs exactement les mêmes termes que toi "je suis paumée". Trois mots que je ne peux plus lire ou entendre :mrgreen: tellement je voudrais qu'elle se pose enfin et (re)donne un sens à sa vie... Même si c'est sans moi :roll:

Le temps, satanée chose quand on est dans notre situation. Un temps qu'il faut apprendre à gérer et à relativiser comme c'est si bien expliqué sur ce forum.

La chose que je veux éviter avant tout c'est qu'elle revienne pour de mauvaises raisons et qu'au final nous repartions sur les mêmes bases qu'avant... C'est en grande partie pour cela que j'ai voulu que les choses se passent bien, que je l'ai aidée financièrement et que j'ai pardonné (enfin j'essaye :? ) la trahison et le mensonge. La seule chose qui me fait encore souffrir aujourd'hui c'est de la laisser vivre son aventure avec son collègue et d'attendre qu'il passe à nouveau à autre chose.

Remarque, j'aurais pu tomber plus mal puisqu'elle aurait pu rencontrer un amoureux passionné qui ne demandait qu'à faire sa vie avec elle. Néanmoins, revenir parce qu'il n'en voudra plus, je ne suis pas non plus sur que ça soit une bonne raison.

Allez, maintenant on se prépare pour les 4 jours de réveillon qui m'attendent et ne devraient pas manquer de me changer les idées. C'est toujours ça de pris :mrgreen:
#809177
Mon seul conseil va rejoindre celui de SDM (avec lequel je suis souvent d'accord :p). Laisse la faire sa vie, se planter ou non. Elle doit faire ça seule pcq c'est la seule façon pour que, si elle revient un jour, elle ait zéro regret par rapport à cette période.

En tout cas je trouve que tu gères très bien ! Comme tu dis c'est plus de la moitié de ta vie, vous avez une famille, des enfants et en plus c'est la période des fêtes ! Bref je trouve que tu t'en sors admirablement bien (même si je me doute que c'est très dur...) tu peux être fier de toi :)

Je ne sais pas si elle reviendra, c'est probable mais pas certain, mais en tout cas prends soin de toi, construis ta vie comme si elle n'allait jamais revenir pcq c'est la seule façon pour toi d'avancer si elle ne revient pas et la seule façon de repartir sur de vraies nouvelles bases si elle revient.

:bisou:
#809883
Bonjour à tous,

Merci pour vos commentaires et vos encouragements...

Vous me confirmez ce que j'avais fini par comprendre. La clé est de lâcher prise et de la laisser faire ce qu'elle souhaite pour se (re)construire. Le "pire" étant que je comprends son besoin. Elle n'a jamais connu que moi depuis qu'elle a quitté le domicile parental où elle a été élevée par ses grands parents (donc 2 générations d'écart) et où elle était couvée.

Je pense qu'une fois qu'on a habité ensemble, compte tenu de l'absence de rentrées financières stables pour elle, elle ne s'est jamais vraiment sentie autonome et indépendante. En tout cas jamais maître de sa vie même si je vous assure que je n'ai jamais rien fait pour lui faire sentir ça (au contraire je lui ai toujours dit que ce n'était pas important). J'ai certainement peu à peu endossé le rôle du papounet comme le dit SDM, rassurant mais dont elle dépendait pour énormément de choses (administratives, financières et soyons honnête la majorité des grandes décisions que nous avons prises).

Arrivée à presque 40 ans, je conçois que cela l'ait déstabilisée. Si vous ajoutez à cela mon désinvestissement au niveau du ménage et de la maison, l'installation de la routine au niveau du couple (où comme beaucoup d'hommes je n'ai pas compris son besoin que je lui montre que je l'aime plus que tout au monde) et surtout nos difficultés de communication (principalement chez elle puisqu'il lui est totalement impossible d'exprimer ce qu'elle ressent), je crois que tout les ingrédients d'un cocktail bien détonnant étaient réunis.

La bonne nouvelle c'est que j'ai conscience aujourd'hui de tout cela. Et que quoiqu'il arrive, cela fait partie de la longue liste des choses à ne plus jamais reproduire si nous voulons un jour donner une chance à notre couple.

Cela et le temps... Le paramètre le plus difficile à gérer pour moi mais certainement le plus important. Je dois me convaincre chaque jour que je ne dois absolument pas précipiter les choses. Je me suis d'ailleurs convaincu que quoiqu'elle décide, elle ne rentrerait pas à la maison avant la fin du bail d'un an (au minimum) de la maison qu'elle loue.

Le temps que nous apprenions à nous redécouvrir et à nous aimer de nouveau sans retomber dans les travers du passé. Que l'on apprenne à nouveau à se manquer et que les retrouvailles en vaillent vraiment la peine.

Mais, je vais vite en besogne dans ma tête, n'est-ce pas ? :twisted: Alors pour tenir, je m'occupe de moi (j'ai perdu bcp de poids et retrouvé ma ligne de jeune homme, changé de coiffure, je refais petit à petit ma garde robe :mrgreen: ) et de la maison (je mets un point d'honneur à terminer les travaux qui nous ont pourris la vie et à la nettoyer de fond en comble). Et puis je suis bien entouré par des amis que je ne pensais pas avoir :roll: . Et je ne vous parle même pas de mes filles si parfaites...

C'est cela qui me fait tenir aujourd'hui et garder le cap de ma vie ;) .

Maintenant en route pour mon réveillon de 4 jours. Le pied pour maintenir mon SR :twisted: .

Un bon réveillon et une belle (meilleure) année à tous !
#809884
Arrête d'écrire, je risque de tomber amoureuse de toi. :mrgreen:

Allez, plaisanterie à part, je trouve ta réflexion très saine, très constructive. Beaucoup de recul et d'humanité. C'est plein de classe et d'élégance. :-Bra

Courage, ça portera ses fruits.
#809901
:oops: :oops: :mrgreen:

Merci Palimpseste ;)

Un ami m'a dit au moment de la séparation que j'avais une attitude de "grand seigneur" mais qu'il ne s'était pas attendu à autre chose de ma part... D'autres ont certainement pensé que j'étais "bon et con" mais n'ont pas osé le dire :twisted: .
Mais c'est ce que je suis et j'en suis fier. Et ça fait plaisir de lire que cette attitude peut aussi être "élégante et classe".

Mais tu n'aurais pas dit cela de moi il y a seulement 3 mois de cela... Crois moi... :twisted:

Cette séparation m'a profondément changé et m'a fait prendre conscience de beaucoup de choses. Et même si tout cela se termine mal, je pense que c'était, à titre purement égoïste, une des meilleures choses qui pouvait m'arriver. Non, je (nous) n'étais (étions) pas heureux... J'"existais", c'est tout. Et ce, depuis plusieurs années... Je laissais le temps filer... Dans un petit cocon, sans vraiment jamais profiter du moment présent.

Je ne suis aujourd'hui pas très fier de ce que j'étais devenu. Mais plutôt content de ce que je pourrais (re)devenir. Un peu comme si je me réveillais d'un long rêve bien monotone. Aujourd'hui, j'ai des objectifs et des buts à atteindre et c'est plutôt agréable à vivre.

Et je ne suis pas sûr que j'aurais été capable de cette prise de conscience si ma compagne avait uniquement essayé de me le dire (elle a d'ailleurs essayé, bien que très maladroitement). Je pense que je n'en aurais tout simplement pas cru mes oreilles et que j'aurais minimiser, histoire de protéger mon égo... Là, j'ai été forcé de le perdre avant de travailler lentement à le retrouver (et je suis convaincu que je suis sur la bonne voie...).

Reste que si moi j'ai été capable de ce travail, il faudra voir si avec le temps, ma compagne peut aussi y arriver.

Parce que si j'avais mon lot de torts dans cette histoire d'amour qui se termine, elle en avait quelques uns également (ce qu'elle n'a jamais nié d'ailleurs). Quand je disais que mon égo se portait bien mieux :mrgreen:
#809968
Ouaou c'est dingue.
J'ai l'impression de lire mon histoire sauf que moi c'est le prince qui n'était finalement pas si charmant sinon tout correspond à peu près le temps ensemble, l'âge de notre rencontre, etc.
Alors non tu n'es pas "ni trop bon ni trop con" tu es juste quelqu'un qui a mal et qui ne comprend pas. Dans tous les cas je ne sais pas si cela va t'aider mais moi aujourd'hui tu m'as aidé tu ne peux pas t'imaginer à quel point ! ça fait maintenant un peut plus de 8 mois qu'il est parti et je me pose toujours les mêmes questions mais comme toi j'essaie d'avancer (perte de poids, changement de coiffure, etc).
Alors un grand merci et profite bien de tes 4 jours de fête
#812278
bonsoir: très touchante ton histoire , bien relatée je comprends ce que tu ressent laisse le temps faire, occupe toi de tes filles et prend soin de toi , si un jour j ai le courage je te relaterai mon histoire j espere que tu as passé un bon reveillon avec tes amis
#812520
Bonsoir à tous,

@ Vive le Chocolat : Ça me fait plaisir si ce que tu as pu lire t'as fait du bien... Ce n'est pas tant le fait de ne pas comprendre qui me perturbe mais plutôt l'indécision de Madame et de n'avoir aucune prise sur les évènements puisque "notre" sort n'est plus entre mes mains... Et ça j'avoue que ça me ronge au quotidien. Et pourtant crois bien que j'essaye de ne pas gaspiller d'énergie à changer des choses sur lesquelles je n'ai aucune prise. Le dire et le savoir c'est une chose, le faire au quotidien ça reste un vrai défi...

@ Michelle : Merci pour les encouragements. Mon réveillon s'est très bien passé. C'était pile ce dont j'avais besoin... Seul bémol, un gros coup de mou à minuit où j'ai fini par prendre l'initiative et par souhaiter une bonne année à Madame. Un SMS auquel elle a rapidement répondu. Mais qui en a finalement entraîné un autre où je lui tout de même dit qu'elles m'avaient manqué (ma fille cadette est née un 31 décembre). Madame m'a rapidement répondu que pour elle aussi "c'était dur dur"...

Bref au temps pour le SR... Je l'ai repris depuis mais il est désormais régulièrement rompu par Madame qui demande des nouvelles et s'"étonne" de la distance que j'instaure désormais. Je viens finalement de craquer à nouveau en lui expliquant que j'avais l'impression d'avoir tout dit et que tout cela ne menait à rien à partir du moment où je suis le seul à parler de "nous"... Et qu'il valait donc mieux en rester là.

Je viens d'avoir une réponse : "On en parle après les congés. Je vais faire un gros effort, promis..."

Faut savoir que Madame ne parle jamais de ce qu'elle a sur le coeur et que je ne sais pas vraiment où elle en est... Si ce n'est qu'elle se dit "partagée" ou "paumée"... Même si elle fait un gros effort, je ne suis pas vraiment sur que tout cela soit vraiment productif. Ni si j'ai vraiment envie de savoir ce qu'elle pourrait me dire... Mais bon... Je me dit que si je me prépare bien (c'est-à-dire au pire ou à rien), je devrais survivre... Donc je lui ai finalement laissé le soin de fixer le lieu et le moment.
Nous verrons bien...

Retour en SR maintenant... Faut juste que je tienne :?
#812637
oui tu tiendras , du temps il faut juste du temps à tout les 2 cependant évite d etre trop ds l attente de sa réaction ton histoire me touche car la mienne est semblable sauf que c moi qui suis la méchante et qui est partie mon ex c accroché de façons très maladroite voire stupide reproche que l on ne peut te faire , la je viens de le revoir après l avoir laissé sans nouvelles depuis 4 mois , les choses sont plus apaisées , alors avance tiens bon mon ex attends aussi que je fixe le moment et l endroit de tt façons conciliation ou non très proche les dés sont jetés mais se préserver absolument a bientôt
#812950
Encore une fois merci Michelle pour les encouragements ;)

Et personnellement, je crois qu'il n'y a pas si souvent que cela de "méchants" dans nos histoires. Juste des personnes qui n'évoluent pas au même rythme, qui n'ont plus les mêmes attentes ou les mêmes sentiments. Mais je pense avoir compris que ce n'était pas vraiment dans ce sens là que tu te qualifiais... Plutôt la perception que les autres en ont. Ouhhh la vilaine qui a quitté son mari :twisted:

Comme tu le fais remarquer, je crois que la clé pour moi c'est effectivement de ne plus être dans l'attente... Laisser les choses se passer même si aujourd'hui, l'imaginer dans les bras de cet "autre" me bouffe littéralement. D'autant plus quand je repousse les marques d'affection que Madame continue de me témoigner... Ces bisous et ces étreintes qu'elle tente de "prendre au vol" à chaque fois que nous nous voyons :roll: . Avec le sentiment que lorsque je les lui refuse, c'est ailleurs qu'elle va les chercher... Que ce soit fondé ou non d'ailleurs puisque je n'en sais rien.

Alors j'essaye de me convaincre que tant que le temps n'a pas fait son oeuvre, tant qu'elle ne sait pas où elle en est et qui elle aime vraiment, ces marques d'affection sont de toute façon dénuées de sens et ne font que ralentir et compliquer encore plus le processus. Mais refuser cela à la femme qu'on aime alors qu'on en crève littéralement d'envie, je dis que c'est inhumain :mrgreen: .

Reste que comme j'ai pu le lire sur d'autres posts, je suis également convaincu que si on doit un jour se retrouver et vivre quelque chose de nouveau, ce ne sont pas les quelques semaines ou mois qu'elle passera dans les bras d'un autre qui lui feront tout oublier. Restera à voir si je pourrai toujours le comprendre à ce moment et si je pourrai pardonner... Et ça, plus le temps passe et moins j'en suis sur... :?

Mais ça fait trop de questions pour aujourd'hui :mrgreen: J'ai largement de quoi m'occuper... Au boulot :mrgreen:
#977079
Je remonte ce post qui a presque un an.
Je vis a peu près la même situation : la routine du couple et un jour l'un des 2 se recueille et secoue tout le système en place.
J'aurai aime connaitre la suite de ton histoire, un an après.
Au final, ou en es tu ?

Je trouve que tes propos sont pleins de sagesse et effectivement d'une grande classe. Tu es quelqu'un de bien !