Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
#795399
Bonjour, pour une plus longue description de mon histoire au complet avec tout le background c'est >ici<.

Sinon, plus spécifiquement, ma question ici porte sur le dernier rebondissement en date, dont je ne sais pas si je dois l'interpréter comme un pas vers moi, ni déduire l'attitude à avoir.

Après la rupture, j'ai fait 1 semaine de larmes et supplications, puis 1 semaine de SR pour me protéger.
On travaille ensemble, il continuait à me parler avec insistance... alors en public j'ai essayé de garder bonne figure sans en rajouter, et en coulisse j'ai ignoré tout le reste.

Puis nous nous sommes retrouvés à la même fête. Un autre garçon me témoignait son intérêt depuis plus d'une heure, on discutait bien. J'ai été prendre l'air seule sur le balcon, mon ex est apparu en moins d'une minute. Il a commencé par plaisanter que rien de ce que disait cet autre mec n'était intéressant. Puis, il a demandé comment j'allais, et dit qu'il aimerait qu'on sorte 'dans le courant de la semaine' car il voulait qu'on se parle. Finalement 'le courant de la semaine' n'attendit même pas 24h, ce fut le lendemain après-midi qu'il m'a sollicitée pour un café. J'ai répondu avec un petit délai, histoire de, mais j'y suis allée.

Il voulait me dire 3 choses:
•Qu'il m'avait "menti", que contrairement à ce qu'il avait dit pendant la rupture pour me faire du mal, pour se prouver à lui-même qu'il était indépendant, il ne souhaitait pas voir d'autres femmes.
•Pour autant, qu'il n'est quand même "pas prêt à être dans une relation".
•Et qu'il a ces problèmes familiaux qu'il doit résoudre seul.

J'ai dit "je comprends".
Il m'a donné de bonnes nouvelles concernant ces problèmes familiaux, ça bouge enfin. Il a aussi parlé de partir au ski avec des amis à lui pendant l'hiver, et il m'a demandé si ça me ferait plaisir de venir. J'ai donné quelques bonnes nouvelles de mon côté aussi, et puis au moment de partir, il m'a serrée fort dans ses bras.

Alors bon, qu'est-ce que c'est que ça ? Il ne m'a pas dit qu'il m'aimait, il ne m'a pas dit qu'il voulait reprendre... mais est-ce que je dois comprendre que la porte est ouverte à rétablir une complicité, à se ré-apprivoiser dans le temps, comme à nos débuts où il n'était "pas prêt" non plus, et où on a commencé par être des amis, puis des amis un peu spéciaux, etc... ou faut-il absolument que je refuse tout contact s'il ne m'annonce pas de but en blanc que je suis la femme de sa vie et qu'il est prêt à reprendre direct MAINTENANT ? Je veux dire, un ex revient-il toujours d'un bloc ? Où dois-je considérer que ça en est ?

"Dans le doute s'abstenir", pour le moment je fais toujours SR, sauf 1 fois pour lui porter les dernières affaires à son frère et lui qui restaient chez moi, en coup de vent, sans m'attarder. On ne travaille pas en ce moment, et lui aussi fait SR depuis 1 semaine.

J'aimerais des avis sur tout ça s'il vous plaît.
#1351126

Salut ichdichauch!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#795906
Je suis rongée par la tentation de le contacter pour voir ce qu'il penserait d'une sortie. Mais si ce contact était malvenu, s'il avait tacitement besoin d'espace et de temps encore, j'ai pas envie de foutre en l'air une dernière impression qui était somme toute bien plus positive et encourageante que tout ce qui a pu se passer durant ce mois de rupture...

Je suis rongée je vous dis, j'ai super mal au ventre, je crains de céder au mauvais moment... ou bien au contraire de laisser passer ma chance.
#795926
On laisse jamais "passer sa chance"..Sauf quand on a 14 ans et demi.
Par contre a se précipiter, on peut ruiner celles qui demeuraient.

Si il avait envie de te voir, suite a votre discussion, il t'aurait contactée.
Et perso, je ne trouve pas que ça soit tellement un "pas vers toi" qu'il ait fait. Plutôt une main tendue en gage de bonnes relations-une déclaration de non-agression en quelque sorte.
#795929
Quitte à jouer franc-jeu et à pas faire celle qui tortille, j'ai ajouté à mon message facebook "je voulais te demander ce que tu dirais de sortir un de ces jours, vu qu'on bosse pas".

Elieza, tu penses donc que j'ai merdé ?
Qu'il n'y a là aucun signe de jalousie, de peur de me perdre, de... rien ?
Pas de terrain propice à tenter de restaurer une complicité ? tu me recommandes quoi concrètement ?
#795938
Et bien je pense qu'une semaine, c'est court, surtout dans votre situation.

Là, maintenant que tu as jeté la bouteille, attends que ce soit lui qui te recontacte.

Pour le reste…vous avez vécu une histoire, donc bien sur qu'il y a de l'attachement, voire une pointe de jalousie, personne n'aimant être remplacé.
Mais la réalité concrète, c'est que vous n'êtes plus ensemble. Et perso, je n'aime pas ces situations de "ni-ni". Ce n'est pas sain et toi ça t'empêches d'avancer sereinement: tu es en attente de "sa" décision" en quelques sorte, de ses progrès, sauf que toi tu n'as rien demandé, et tu mérites quelqu'un qui sait ce qu'il veut (toi en l'occurrence).

Ne pas être prêt, avoir des problèmes….franchement, tu trouves ça "franc du collier" toi?
Les problèmes, ça se résouds (et être deux, c'est encore mieux pour ça, d'avoir un appui, un pilier), ne pas être prêt….pour moi c'est comme dire: je ne suis pas prêt pour une relation AVEC TOI.

Mais ça n'est que mon humble opinion :)
#795957
Elieza, oui je vois ce que tu veux dire avec la situation de "ni-ni", c'est sûr ça ne sera pas confortable pour moi.
Ce ne serait pas confortable pour moi non plus si on se remettait ensemble, cash là maintenant, il y a clairement des choses à reconstruire de zéro, des deux côtés et entre les deux.

Je questionne juste un peu la méthode du SR brut, blanc ou noir...
Il me semble qu'il n'en va pas toujours ainsi en amour, surtout avec quelqu'un qui a des peurs, parfois aussi on s'apprivoise progressivement. Ça me semble irréaliste d'escompter des certitudes immédiates. C'est en tout cas ainsi que je l'ai pris dans mes filets la première fois, et je suis à peu près certaine que si à l'époque je lui avais imposé un "tout ou rien, maintenant ou jamais", il ne se serait jamais senti à l'aise auprès de moi, sentiments ou pas il aurait fui.

Quant aux problèmes familiaux, ce qui a tout fait craquer entre nous ça a justement été mon investissement excessif dans ces derniers, tandis que lui les fuyait. Ça me semble donc la chose saine à faire pour lui que d'enfin affronter ça tout seul.

Oui, je m'embête avec quelqu'un comme ça, qui se traîne des peurs qu'il faut prendre par le bon bout, mais je suis amoureuse de cet humain-là, il est spécial.

En tout cas... finalement il a répondu favorablement, on devrait se voir aujourd'hui ou demain, pour marcher en ville et peut-être se poser à un café. :?
#795964
Maintenant, je sais bien, il a quand même assez clairement évité toute promesse, il n'y a donc pas matière à tirer de certitudes, je ne peux pas m'emballer, je suis consciente que je me tiens en total porte-à-faux... il a avancé un pion, mais rien n'est joué.

En tout cas mon plan pour ce rendez-vous est de ne pas parler de la rupture, de la relation ni rien, je souhaite seulement passer un moment sympa et neutre, sans questions ni prises de tête.
Bref je ne tente rien, si ce n'est un contact dépassionné, après tous les remous qui nous ont éloignés.
#795987
Tout à fait, tu dois agir comme tu le sens, encore une fois, je ne fais que te donner un avis :)

Les risques en fait, c'est que déjà, tu peux te faire mal en attendant quelque chose qui ne viendra peut être pas, et ensuite, c'est qu'à lui donner "le temps"…ben finalement qu'il n'en fasse pas grand chose.
Apparemment, il est coutumier de ce genre de comportements de "fuite" (si je lis bien entre les lignes de ce que tu as écris), et sans forcément poser d'ultimatum, "disparaitre" de son champ de vision et d'audition peut le forcer a se positionner un peu plus clairement. Car il aura eu le temps et la latitude d'y réfléchir. Ta "présence" directe ou indirect empêche ce genre de réflexion.

Tout simplement pour ne pas être sans cesse dans une relation déséquilibrée ou tu donnes beaucoup, et lui, peu.
Vivre constamment dans l'angoisse que la personne recule ou pire, reparte, c'est juste ingérable.

Pour les problèmes familiaux, je ne parlais pas de les régler a sa place, loin de là. Simplement d'être là, a ses cotés, si jamais il en éprouvait le besoin pendant qu'il les règle, lui.

En tous cas, je te souhaite bon courage, tu as l'air d'avoir la tête sur les épaules, donc garde juste en tête: mesure et raison, pour ton bien être a toi, bien sur.
#796006
Quoiqu'il arrive, dans 10 jours il part passer 1 mois au Mexique, nous allons donc probablement avoir une belle interruption du son et de l'image, avant de se croiser à nouveau au travail l'année prochaine.
Je ferai la morte pendant cette période, et ce sera bien plus facile.

Tu vois juste, c'est quelqu'un qui a des comportements de fuite oui.
"Vivre constamment dans l'angoisse que la personne recule ou pire, reparte, c'est juste ingérable."
Tout à fait, je l'ai vécu à nos débuts, c'était très angoissant... ceci dit, à la fin ça valait la peine.

Je l'avais d'abord laissé prendre son temps sans décider, pour montrer que je le respectais, que je ne le forçais à rien. PUIS après des semaines à jouer à ça, j'avais fait mine de me lasser d'attendre et de comprendre qu'il ne voulait pas vraiment de moi, et LÀ, de peur de me perdre il m'a tout déclaré, et même plus que ce à quoi je me serais attendue.

Donc j'imagine quelque chose en deux phases, pour lui faire baisser sa garde avant de le ferrer, en m'éloignant...

L'important comme tu dis, c'est que je ne donne pas tout, que je ne fasse pas tout pour lui, que je ne sois pas à disposition ni dans l'attente comme j'ai pu l'être vers la fin de la relation... Je dois me faire désirer. Ça va être beaucoup de dosage et de prudence pour me préserver moi aussi.
Car "la tête sur les épaules", disons que je comprends les choses mais que je n'ai pas nécessairement autant de contrôle dans la pratique.

Merci pour tes réponses en tout cas, je vous tiens au courant.
#796207
Ça s'est passé a priori comme je l'espérais.
C'est à dire sans rebondissement de situation en bien ni en mal : rien d'ambivalent, ni de négatif, pas de questions, pas d'allusions à la rupture ni à la relation. On s'est juste donné des nouvelles, platoniquement, en souriant et en riant.

J'étais en mode "nature", je me suis dit que ça se grillerait immédiatement si je faisais un effort de coquetterie trop apparent, donc comme d'ordinaire, pas de maquillage, juste un sourire. Je sais que je suis déjà jolie comme ça de toute façon !

Il a parlé des tribulations de sa famille, que j'ai écouté en ne donnant aucun conseil ni avis intrusif comme j'ai pu en avoir la fâcheuse habitude autrefois, juste en acquiesçant d'un air compréhensif mais confiante qu'il s'en sortirait, bref je suis "de son côté" sans trop me mêler.

J'ai parlé de mon weekend à la neige, des nouveaux amis et activités que j'ai pour occuper mon temps de chômage, les fêtes où je suis allée... bon, ça faisait peut-être un peu "ma vie est super" sur les bords, mais il me demande, moi je réponds, je n'ai dit que des choses vraies.

Un instant j'ai été tentée d'être aux aguets d'éventuels signes (a-t-il eu les yeux humides en commençant à me parler ou bien s'est-il brûlé avec son café ?), mais après je me suis rappelé que c'était pas mon objectif du jour. Le jour où il voudra véritablement me faire un signe, il saura certainement le faire de façon claire. Inutile donc de guetter de petites subtilités que je risque surtout de m'imaginer de toute pièce.

Donc je suis globalement satisfaite par rapport à ce que j'attendais raisonnablement de ce rendez-vous : on a eu une conversation normale, pour la première fois depuis plus d'un mois. On était contents de se voir, sans accroc, on a un terrain pacifique-neutre.

Maintenant je pense que je peux reprendre mon SR plus tranquillement. De son côté il sait qu'on peut maintenant passer du temps ensemble sans "prise de tête" ni tension dramatique... maintenant je laisse mijoter...
Modifié en dernier par ichdichauch le 05 déc. 2013, 00:59, modifié 1 fois.
#797230
J'ai l'impression de mourir à petit feu. Je suis étonnée d'être encore là en fait.

Depuis mercredi, je fais des cauchemars (ou de beaux rêves dont le retour à la réalité est douloureux), je me réveille chaque nuit à 3, 4 ou 5h du matin, toute pleine de douleurs, le ventre en bouillie. Ne pouvant me rendormir, j'ouvre l'ordinateur, et chaque fois je le vois lui aussi en ligne à ces mêmes heures étranges de la nuit, depuis son mobile (donc pas un ordinateur laissé ouvert malencontreusement)...
Je me surprends à tirer ces conclusions en mode Columbo, je me donne des claques, je sais que c'est pas bon pour moi, mais la machine à questions dans ma tête ne s'arrête pas.

Dans toute cette histoire, il aurait clairement été plus simple pour lui de m'ignorer, ou de me dire "casse-toi grognasse" (il l'a d'ailleurs un peu fait à un certain stade) et me tourner le dos pour de bon.

Tout ce qui se passe maintenant semble donc au delà de toute espérance "raisonnable", mais ne fait aucune promesse franche non plus. Je ne parviens pas à me réjouir vraiment du lien qui semble maintenu, et je ne peux m'empêcher de le voir comme une petite lueur non plus... seulement, toute forme de signe vraiment explicite d'un éventuel espoir a été soigneusement évité...

Il pourrait aussi bien avoir encore des sentiments mais ne rien laisser paraître parce qu'il est trop tôt et puis qu'il a besoin d'être sûr de son coup avant de prendre le risque de me/se/nous blesser encore, ou simplement ne rien ressentir et logiquement ne rien faire qui me laisserait l'imaginer.
Il est évidemment beaucoup trop tôt pour le savoir ou chercher à le découvrir... comment survivre à l'hiver avec cette incertitude et cette impuissance ? ça me perce et me broie complètement.
Modifié en dernier par ichdichauch le 09 déc. 2013, 23:27, modifié 6 fois.
#798253
Bon, il est vraiment tout pourri mon SR !

Hier matin, je me réveille, première pensée avant même d'ouvrir un oeil, je me rappelle d'un recours possible au travail pour solutionner des problèmes financiers dont il m'a fait part mercredi. Mon cerveau carbure même quand je dors... :roll:

Du coup je vous le donne en mille, je lui envoie un message facebook pour le lui suggérer, des fois que ça lui éviterait d'être dans la merde. Sans fioritures, sans invitation à tailler la discute ni à me donner des nouvelles, juste "au cas où ça aiderait, si tu ne l'as pas encore fait, tu peux... blablabla" point final.

Ça fait 2 contacts initiés par moi cette semaine, je sais.
Enfin là encore, je ne me suis pas faite rembarrer, apparemment il n'y avait justement pas pensé et m'en a remerciée. Puis il m'a de lui-même donné quelques nouvelles brèves.

Aujourd'hui, c'est lui qui me texte spontanément, pour m'annoncer la résolution de ces problèmes d'argent et à quel point il se sent soulagé de l'angoisse liée à ça. J'étais au travail, alors j'ai laissé passer 3 heures avant de le féliciter.

Bon, donc en termes de "SR" c'est euh... pas vraiment ça :siffle:
Mais bon, du coup je suis plus détendue. Il a initié lui-même le contact aujourd'hui et je me sens moins mal de l'avoir fait moi-même à deux reprises, bien qu'elles aient été bien reçues.
#799631
Lundi j'avais mon "up", et c'est parti pour le "down".

Tout ce que je voudrais savoir c'est s'il pense à moi.
Ma seule envie de me lever serait pour aller chez lui et le prendre dans mes bras.
À nouveau je ne travaille plus, et je repasse mes journée dans mon lit à pleurer et à ressasser.
Réfléchir ne me mène plus à rien, il n'y a plus de nouvelle réponse, rien de plus à comprendre, j'ai fait le tour.

J'ai compris ma part, mais je dois attendre que lui fasse son bout de la réflexion et me donne peut-être une nouvelle chance... "peut-être"... et pour ça faut que je lui laisse du temps et de l'espace... mais c'est horrible, sans même savoir si je n'endure pas toute cette souffrance, tout ce doute pour être déçue, achevée en bout de ligne...
Prendre soin de moi, mais je m'y efforce, et pourtant je pense toujours à lui en tâche de fond, même quand je ris, même quand je dors. Je ne sais pas vers quoi orienter mon deuil car je n'arrive ni à me convaincre que "c'est bien fini" ni à avoir la certitude que "c'est transitoire".

J'ai des idées noires... :-(
#799860
Bah, je le contacte parce que je pense à lui, je pense à lui parce que je le contacte... C'est un cercle je sais bien, et ça échappe carrément à mon contrôle conscient. Enfin, les vacances arrivent : il part ce week-end pour son mois au Mexique.

Et ce matin après une courte nuit de... 2h, j'ai décidé qu'il était perdu pour de bon. Que tout ce que je fais ça sert à rien. Ce demi-espoir pas clair me rend malade et ne sera peut-être pas récompensé en fin de compte. Je regrette encore de ne pas entendre un "oui ou merde" de sa propre bouche, et de garder 0,1% de ma tête qui se dit "qui sait"... mais s'il avait une réponse maintenant, il me la donnerait maintenant. Autrement, il faut croire que c'est "merde".
Il faut que j'essaye de vivre comme si tout était bien fini.

Donc j'ai commencé à déprimer d'une nouvelle manière, dirigée vers l'acceptation, et plus vers l'espoir et la peur.

Mais là, justement, comme par hasard, fallait que ça arrive, c'en est presque risible...
Il m'a écrit pour me dire "Hey, j'étais en train de penser que tu voudrais peut-être me voir et fumer un joint avec moi, avant mon départ ? Ce soir c'est le dernier soir avant que je parte pour le Mexique. Je viens de voir ton statut (indiquant que ce soir on va au bar avec les collègues et amis) je peux venir ?"

On ne peut donc pas faire son deuil 5 minutes ici...
Modifié en dernier par ichdichauch le 13 déc. 2013, 18:56, modifié 1 fois.
#799893
Bah, dans l'absolu je peux pas trop l'empêcher de se pointer à un bar qui est un lieu public et le point de ralliement de tous les collègues et copains. Enfin si je lui demande je suppose qu'il ne viendra pas par respect pour moi, mais bon, de toute façon j'ai accepté... qui vivra verra.

Ce que j'essaye de me dire c'est de rester sur ma décision de ce matin : s'il ne revient pas vers moi de façon plus explicite et claire, je continue de considérer que c'est bel et bien fini.

Et puis c'est pour qu'il s'en aille le lendemain pour 1 mois de toute façon, donc même en admettant que ça me foute mal, ben, je serai débarrassée de nouvelle tentations et j'aurais le temps de me remettre... Et a priori, dans un contexte où il y a d'autres gens pas loin, il ne devrait rien faire qui risque d'amener un drame.
#800470
Hé bien, encore un moment bizarre, difficile à décrire. Et totalement anti-SR bien sûr.

Au bar je ne lui parlais pas tant que ça, il me lançait des regards mais nous étions dans des conversations différentes la plupart du temps. Un de mes chefs m'a draguée ouvertement tout en parlant tous les deux de nos ex respectif/ves et de nos deuils ratés.
Ensuite les gens se sont levés, les uns pour rentrer chez eux, les autres pour poursuivre la soirée chez des amis de mon ex. J'ai suivi mon ex et ceux qui poursuivaient la soirée, bien que mon chef ait offert de me ramener chez moi en voiture, en disant que j'allais me faire du mal.
On a bien bu, fumé, ri, tellement qu'à partir de 2h du matin je ne me souviens que de bribes.

A priori j'ai été malade.
Et a priori mon ex est venu dans la salle de bains, me prendre dans ses bras, me tenir pour que je ne tombe pas, me dire des choses rassurantes. Je me souviens de ses bras, pas de ses mots.

Le lendemain je me réveille sur le fauteuil chez ses amis, lui il était reparti.
La gueule de bois puissante, je devrais même dire que j'étais encore bourrée de la veille. J'ai pris le café avec ses amis et leurs colocs, puis quand je me suis sentie capable, je suis sortie. Je voulais le trouver.
Je suis allée chez lui, mais je n'ai trouvé que son frère.
Je l'ai appelé, j'ai dit que je voulais juste le remercier pour la veille. Il a dit pas de problème, c'est dur à traduire correctement, mais "anytime, for you...". Et j'ai dit que j'aurais voulu lui faire un câlin d'au-revoir, mais comme il était chez un ami à l'autre bout de la ville, que c'était pas bien grave, au moins je l'ai dit.

Il a dit qu'il allait essayer de me libérer un moment quand même, pas sûr car il devait préparer son départ, mais qu'il me rappellerait le cas échéant. Sinon, dans le doute, je lui ai dit déjà au-revoir et bon voyage tout de suite.

Quelques heures après il me rappelle. Il dit qu'il avait envie de manger avec moi en ville, mais qu'en même temps il pense qu'il n'aura pas le temps du tout. Il dit que du coup il sait pas trop pourquoi il m'a rappelée quand même, peut-être juste pour me dire un dernier "salut", et puis un dernier "au revoir"...
Je dis que ça fait rien, il dit qu'il me rappellera à son retour dans un mois. Il me souhaite bonne année d'avance, moi aussi, puis on se dit vraiment "au-revoir".

Bon, voilà, lancez-moi vos pierres.
Pour maintenant c'est SR forcé puisqu'il est au Mexique pour un mois ! Bon, y'a pas de mérite, j'ai eu une volonté en caoutchouc jusqu'ici, mais dorénavant les tentations seront écartées.
Vous savez quoi, je vais probablement m'amuser, pendant ce temps !
#811962
Voilà déjà deux semaines de SR complet.
Ou presque, quelques jours après son départ il a commenté mon statut facebook, pour parler du beau temps qu'il fait au Mexique, mais moi je n'ai pas réagi. À part ça, depuis, plus aucun contact direct, et pour m'en assurer un peu plus j'ai désactivé le chat-Facebook avec lui...

Ceci dit quelques petites bombes à retardement sont venues me perturber après-coup quand même...

D'abord le collègue qui a cru bon de faire enquête lors de cette fameuse dernière soirée au bar, et de venir quelques jours plus tard me faire son rapport alors que je ne lui avais rien demandé. Son analyse : mon ex ne me lâchait pas du regard, avait un langage corporel clairement dirigé vers moi et cherchait manifestement tous les petits prétextes pour s’immiscer dans mes conversations.
Par contre, lorsque mon collègue a pris un air ingénu et demandé "et alors vous êtes encore ensemble ?" mon ex aurait expliqué longuement qu'il avait résolu d'être seul... d'après mon collègue, "trop" longuement, avec trop de répétitions et d'après lui, il semblait essayer de se convaincre lui-même. C'est clair que c'est pas très cohérent sachant que c'est lui qui avait voulu me voir ce soir là, et vu le déroulement de la soirée. Mais bon, ça reste l'interprétation d'un collègue qui a un parti pris pour moi...

Ensuite sa mère qui vient engager la conversation régulièrement avec moi sur Facebook. Elle me relatait entre autres la conversation à cœur ouvert que mon ex m'avait dit avoir eue avec elle, et qui semble avoir occasionné effectivement certaines prises de conscience et changements salutaires dans les relations au sein de la famille.
Une conversation que je l'avais toujours encouragé à avoir avec elle, et des changements qui évidemment entrent en résonance avec son "je dois résoudre mes problèmes de famille seul".

Et enfin, le couteau dans la plaie inévitable : ça aurait fait un an le soir du nouvel an. Il y a un an, il m'avait embrassée au douzième coup, sous les feux d'artifice et la neige du vieux-port de Montréal, bref un souvenir particulièrement intense, comment ne pas y penser, comment ne pas imaginer qu'il y pense peut-être aussi à l'autre bout de la Terre ? Ou au contraire pas du tout, enfin dans les deux cas je me torture anyway.

Alors j'ai une rechute de moral en ce début d'année, malgré les amis, la famille, les fêtes, le hammam et les massages, la coloration de mes cheveux, bref tout un programme de SR de reconstruction de soi très actif. J'essaye très sincèrement, je pense que j'ai bien compris à quoi devait normalement servir le SR, je m'applique. Mais dans la pratique, bah mon cerveau il fait multitâche et se poser des questions vaines en tâche de fond même si je l'occupe il sait très bien faire... Je me demande si c'est vraiment possible d'être pleinement reconstruit, parfaitement détaché au terme d'un SR, si l'intention est de revoir son ex à un moment donné de toute façon, à quel moment on oublie ? Et quand il y a tant de doute et d'ambivalence...

Comme je le disais sur un autre post, je commence à songer à fumer de l'herbe de temps en temps, pour m'aider à me détendre et à arrêter de psychoter, de tourner en rond dans ma tête pendant que j'essaye d'aller de l'avant...
#814516
Je ne sais pas s'il y en a qui lisent encore ce post, mais je le tiens à jour, histoire d'avoir un suivi de bout en bout...
Vos avis sont toujours les bienvenus !

Mon blues du nouvel an a été dur, mais je m'en suis remise. Je pense que globalement ma courbe de moral est ascendante, mais avec encore des hauts et des bas à pic un peu brutaux. Donc je me donne le temps, chaque fois que je me sens mal, je me dis que ça va se tasser, que ça ne veut pas forcément dire que je ne m'en sors pas, c'est juste des moments de faiblesse normaux.

Et finalement, je m'en sors bon an mal an. Par moments j'arrive à envisager la vie sans lui sans trop d'angoisse, à me dire que même si je n'y suis pas prête actuellement, si cette histoire tombe irrémédiablement à l'eau, un jour je serai heureuse peut-être...

Par ailleurs, il y a eu du nouveau, comme je le racontais dans une autre section.

Comme je le disais, le premier de l'an, je me résignais à la triste réalité : quand bien même ce jour symbolique lui aurait fait penser à moi, il m'avait dit "bonne année d'avance" avant de partir, et c'était certainement pour se dispenser d'un message de courtoisie le jour J, partir l'esprit tranquille, sans obligation de me contacter.

Pourtant, discrètement, dans la nuit du 1er au 2 janvier, vers 2h du matin (dans son fuseau horaire), il a mis un "j'aime" sur mon statut facebook de vœux de bonne année à tous mes contacts. C'est un peu mince, notez, ça ne l'engage à rien, ça ne dit pas grand chose, ça montre juste qu'il a pensé à moi un peu, sans plus.

Puis, dans la nuit du 4 au 5, vers minuit (dans son fuseau), cette fois un vrai message de lui dans ma messagerie. J'ai beaucoup hésité à l'ouvrir, j'ai attendu une bonne demi-journée, puis finalement voilà ce qu'il disait :

hey [prénom], comment ça va ? tu as apprécié ton voyage ? la météo à Montréal est probablement mauvaise, mais j'espère que tu t'amuses quand même..
ce voyage est super spirituel pour moi, genre vraiment très.. humm "éclairant" ? genre j'apprends beaucoup sur moi-même et sur ma vie, et je réalise beaucoup de choses, en les voyant sous un angle différent. bon de toute façon, on se retrouve quand je reviens !


(Je ne sais pas si je l'ai bien fait comprendre depuis le début, mais il n'est pas francophone, nous communiquons en anglais, donc ici je traduis pour vous aussi fidèlement que possible.)

Alors bon, dur de savoir exactement de quoi il parle au juste.
Aux dernières nouvelles il n'était pas censé me recontacter de tout son mois au Mexique. Il m'a souhaité bonne année d'avance avant de partir, et m'avait dit "je te rappelle à mon retour", j'avais donc bien compris qu'entre temps ce serait SR, c'était ça le deal. C'est d'ailleurs ce que moi-même je lui avais dit en rompant : "sois célibataire au Mexique, on verra à ton retour" et il était d'accord avec ça, il avait besoin "d'un mois strictement sans contact". Même s'il m'a aussi dit "ne m'attends pas".

Donc une partie de moi se dit que le fait qu'il rompe ainsi le silence alors que le voyage devait être une coupure pour lui, avec cette annonce de prise de conscience, alors qu'il écrit rarement plus de deux lignes de suite, semble symboliquement fort...

L'autre partie de moi me rappelle qu'en même temps son message ne révèle rien, que ces réalisations ne sont pas forcément celles que je peux espérer ni même en rapport quelconque avec nous. Peut-être qu'il me dit ça parce qu'il se sent juste proche de moi et qu'il a envie de me parler de ses réflexions en général, peut-être que je lui manque en tant que confidente.

Enfin bref, quand rien n'est sûr ni clair, j'aime autant ne pas me faire de film, disons que dans cet état d'esprit sans attente je risque moins d'être déçue... en tout cas, je ne compte pas répondre à son message, et aller au bout du mois de coupure, il reste une grosse semaine.
#816569
J'ai parcouru un peu ton histoire, et je viens de lire avec attention tes trois derniers messages qui sont très touchant.
Il ne faut pas perdre espoire, surtout pour toi ! Que ce soit avec lui ou avec un autre, le bonheur finira par arriver, souvent au moment où on s'y attend le moins. Persévère, continu à te reconstruire, tu es sur la bonne voie on dirait !

Prendre le temps de réfléchir à son message et à la réponse que tu veux y apporter est la meilleure chose à faire je pense. Le SR sert aussi à ne pas prendre de décision précipitée !
#816671
Merci de tes encouragements Matches :)

Tout compte fait j'ai décidé de ne pas répondre du tout à son message, et d'aller au bout du mois de SR. Moi-même je n'étais simplement pas "prête" à lui écrire. Et je l'expliquais ailleurs sur le forum : au tout début, il a dit lui-même avoir besoin d'un mois strictement sans contact pour faire le point, mais il n'a jamais su s'y tenir tant qu'il m'avait sous le nez. Si je m'en tiens à ce raisonnement, je ne devrais pas m'engouffrer dans la brèche aussitôt qu'il cède, au lieu de ça j'aurai de la volonté pour deux, pour nous laisser tous les deux aller au bout des choses. C'est important, et je pense qu'il le comprendra.

Depuis quelque temps j'ai l'impression d'avoir atteint un certain déclic émotionnel (voir l'article "le déclic qui vous permet d'avancer"). Pas le détachement absolu (puisque j'y pense), mais l'absence de souffrance ou d'obsession. Comme je vois que cette "phase" semble se maintenir stablement depuis quelques jours, et puisqu'il revient dans moins d'une semaine, je sens le moment opportun pour faire le point dans ma tête...

Le déclic en question me permet d'envisager un échec hypothétique avec une relative sérénité, enfin, je suis prête à le vivre, à l'accepter, à le surmonter et à aller de l'avant si je le dois. Mais puisqu'il ne faut justement rien exclure, je pense aussi à l'hypothèse d'une reconquête en marche, c'est en fait celle à laquelle je me sens la moins préparée maintenant, c'est drôle... J'essaye de déterminer, avant de me trouver face à lui, ce que je ressens, ce que je veux et à quoi je suis prête, les chances que je nous donne de se rendre à nouveau heureux...

Mais quand je fais le tour, beaucoup de questions restent sans réponse, et je m'aperçois que je vais rencontrer un homme nouveau...
Cet homme ce n'est plus celui qui me manquait si terriblement, ce n'est plus celui qui m'a tant fait de mal non plus... Je ne peux dire aujourd'hui ce que je ressens exactement pour lui, ni le bonheur que j'entrevois pour nous, il est un mystère pour moi.
Si le SR a agi de son côté autant que du mien, comme son message semble le suggérer, nous sommes neufs, tous les deux. Nous avons tout à nous prouver l'un à l'autre, et si possible avec simplicité et confiance, les maîtres mots qu'il me faut intégrer d'ici là pour donner les meilleures chances à cette rencontre...
#817159
Hahaha, je me marre avec attendrissement en relisant les pages 1 et 2 de ce topic.
C'est fou ce que nos cerveaux sont des bouillons de n'importe-quoi dans les premiers temps post-rupture... et surtout quand le contact avec l'ex est repris/maintenu aussi précocement que je l'ai fait (enfin c'est aussi lui qui m'embête depuis le début hein).

Je ne regrette pas forcément la manière dont j'ai joué cela dit.
Bon, 1 point pour vous, c'est sûr que je ne me suis pas aidée à aller de l'avant dans un premier temps. Mais je pense aussi qu'avec le minimum de self-control et de positivité que j'ai concentré dans ces contacts (car oui, ici j'étais en mode madeleine, et face à lui je flambais tout mon stock de coolitude et de poker-face), je crois avoir réussi ce que je voulais : laisser mon ex partir en SR mexicain avec imprimée dans sa tête une dernière image de moi et de nos rapports vachement pacifiés, assainis et simplifiés...

Au moins il n'a plus l'air traumatisé par moi (oh gosh, cette peur qu'il dégageait lorsque je commettais mes interdits...).

En tout cas si ça ne marche pas, pas de regrets.

Mais c'est clair que quand je vois la porte-parole officielle de kleenex et prozac que j'étais le mois dernier, et l'évolution après un mois de vrai SR... Waw. Je me sens super grandie et de nouveau moi-même. Pourtant je me souviens bien, je ne voyais pas comment ça pourrait être différent un mois plus tard s'il n'y avait pas d'évolution concrète de la situation... je disais avoir l'impression d'avoir déjà fait le tour complet de la question, la douleur restait et je ne voyais pas ce qu'il me restait à comprendre...

La coupure totale des contacts et le temps fonctionnent donc vraiment ! C'est magique.

C'est là encore qu'on a l'impression d'avoir vraiment deux cerveaux, un "vrai", et un "con" qui se déclenche quand il est alimenté en super-douleur-sans-plomb.
#817184
C'est là encore qu'on a l'impression d'avoir vraiment deux cerveaux, un "vrai", et un "con" qui se déclenche quand il est alimenté en super-douleur-sans-plomb.
Sans plomb???? Super plombé oui!!! C'est de la fonte liquide :lol: :lol:

C'est marrant, tu écris comme quelqu'un que j'ai croisé aujourd'hui... Va savoir où :roll:
#817221
C'est chouette que tu ressentes cette prise de conscience par rapport aux premiers jours après la rupture ! Je me rappel qu'à ma première rupture, j'ai mis un temps fou à relativiser et à me reconstruire (heureusement que maintenant, je connais le chemin) et je vois tout à fait à quoi tu fais allusion quant tu dis
Pourtant je me souviens bien, je ne voyais pas comment ça pourrait être différent un mois plus tard s'il n'y avait pas d'évolution concrète de la situation...
;)

En tout cas, j'ai aussi l'impression que ça va mieux pour toi, et ça c'est chouette !
#819123
Bon, il revient demain. À partir de demain, il aura de nouveau la possibilité de me téléphoner ou de me texter, et je lèverai également le blocage de la messagerie instantanée sur facebook.

Depuis une dizaine de jours, je gère enfin son absence avec sérénité, mais serai-je à même de gérer sa présence ?

Je crains que ça me fasse reculer de quelques cases côté détachement et reconstruction. En tout cas déjà aujourd'hui je ne suis pas tout à fait tranquille, j'appréhende.

D'autant que, quoiqu'il ait à me dire monsieur privilégiera toujours le face à face. Les sms ou facebook c'est bien pour se fixer un rendez-vous ou dire des conneries, mais pour lui les "vraies choses" ça se dit en chair et en os (c'est pour ça que son message était surprenant d'ailleurs). Et même si la communication écrite est pleine de lacunes et d'artificialité, moi je suis moins à l'aise quand je dois réagir en live à ce genre de situation.

Je ne peux absolument rien prévoir, il faut que j'y aille la tête vide d'a priori ou d'attentes... et cependant une fois sur place, selon ce qui se passera, il faudra bien que je trouve une réaction intelligente à avoir.
Bon, je pense qu'il faut que je me mette en mode relaxation, confiance en soi et détachement à fond...
Modifié en dernier par ichdichauch le 15 janv. 2014, 01:36, modifié 1 fois.
#819141
Peut-être que cela te fera un peu reculer oui, c'est à toi de voir. S'il te faut un peu de temps avant de le voir en live, laisse toi le temps. Et au moment du rendez-vous, essai (si tu le peux) de choisir un lieu qui te plait, où tu te sentiras à l'aise. ;)
#819487
Merci à vous deux ! :-) Des conseils simples, concis, et de bon aloi je pense.
Oui, je prendrai mon temps, et j'irai la tête vide...

Et puis j'ai trouvé, face à toute éventuelle situation désarmante, ma botte secrète :
"je ne peux pas te répondre maintenant, je vais y réfléchir."

Oui, elles sont sophistiquées, mes stratégies. :mrgreen:


Je n'aurai peut-être pas à en faire usage, mais j'aime pouvoir penser que je saurai parer un éventuel vautrage en live. Comme ça je serai confiante quoiqu'il arrive.
Allez, SIMPLICITÉ...
#819949
Rhaaaaa mais bien sûr!! Ton pseudo est une réponse à ce que tu aimerais entendre de sa bouche..
Qu'il t'a peut être avoué d'ailleurs...
Ayé, raccroché les wagons.
Rien à voir, mais j'ai vu un film avant hier, "Tel père tel fils", qui m'a bien plu.. Surtout après coup.
Le lendemain quoi, j'ai visualisé à nouveau et là! révélation...
Il y a des films comme ça, un peu comme certaines histoires où après coup ( :shock: ) on se dit, Il s'est passé quelque chose d'intimement énorme..
#819969
Louma, contraction de deux prénoms...
Accessoirement, une grue pour certaines prises de vues au cinéma...
Et je travaille dans l'image, entre autres... Ayé, la boucle est bouclée pour rester sur le post de Da ;)

Merci pour le compliment, ce que j'attends, c'est le dernier opus de Myazaki, "le vent se lève",
il sort le 22 janvier en France, ça promet...

Bon, mais sinon, un message personnel depuis son retour ?
#820001
ichdichauch a écrit :C'est le moment idéal pour avoir des boutons de fièvre sur la gueule, tiens.
Je compatis, je me rappel avoir voulu me débarrasser d'un bouton de fièvre trop rapidement pour les même raison, j'avais presque une balafre sur le visage. :lol:

Bon, j'espère que ça va bien se passer Lundi ! Tu as le week end pour t'occuper et penser à autre chose avant "le grand saut" si je puis dire. Tiens nous au courant ! :)
#820013
Ah, ça y est, ça mord, petit échange de sms :

-Hey [prénom] ! Comment vas-tu ?
-Hey, je vais bien, et toi ?
-Super, c'est génial d'être rentré, rencontrons-nous ce week-end ! Je travaille lundi aussi
-Tu suggères quoi/où/quand ?
-Je veux juste parler, peu importe où, je te dirai quand j'aurai une idée, peut-être genre samedi ou dimanche
-Oui, samedi et dimanche sont à peu près tes principales options dans un "week-end" lol Bon bah tu me diras.
Modifié en dernier par ichdichauch le 17 janv. 2014, 05:50, modifié 1 fois.
#820021
ha ha ça mord...

le ton est sympa, bien vue la décontraction...
De ton côté, drôle.. de son côté, gros classique, mais je suppose que ça tournait déjà comme ça avant...
Assurément tu ne seras pas impressionnée à l'heure du rdv..Bon signe.

En même temps fais gaffe, c'est peut être de la coquetterie à deux balles, mais je ne lui aurais donné qu'un jour possible, le dimanche (histoire qu'il ait le temps de trouver un peu d'originalité dans ses mots ;) ) là tu fais quand même la fille archi disponible pour lui...
#820025
Oui, ma meilleure amie me dit aussi que j'aurais dû prendre les devants et fixer, si ce n'est le lieu, au moins la date qui me convient. J'avais juste honnêtement pas d'inspiration dans l'instant lol.

C'est vrai que dimanche me/nous laisse la plus grande marge d'anticipation (et de cicatrisation de ma gueule, j'ai de la chance je crois que ça devrait se résorber vite, et contrairement à Matches je laisse ça tranquille lol).

Bah, je peux toujours faire ça maintenant, ça fera genre je viens tout juste de me faire proposer un plan pour samedi, dernière démarque, les tickets restants partent vite.
Bon, emballez c'est pesé, "en fait, faisons ça dimanche."

Edit: réponse "Ok cool, je m'apprêtais à te demander si t'avais des trucs de prévus"
#820029
Plus qu'à trouver un truc passionnant à faire samedi, l'air de rien..

Sinon vu un autre film hier, qui m'a bien plu même si je comprendrais les réserves de certain(e)s...
Le titre est absolument bien trouvé, surtout répété ici entre les murs virtuels du forum: "l'amour est un crime parfait".
#820795
Je serais à ta place je ne ferais pas le malin... Certainement stressé..
Mais vu que je n'y suis pas et qu'une rencontre de mon côté n'est plus à l'ordre du jour,
je suis bien placé pour te rappeler la nécessaire légèreté floconneuse qui doit flotter entre tes deux oreilles demain...

Tiens, à écouter sur le chemin...
http://www.youtube.com/watch?v=guYYhvbZI-A
#820832
dermatologie-dermatologie-photographie-herpes-labial-bouton-de-fievre-jYs38RgegT.jpg
Si c'est ce que tu vois dans la glace ce matin, déplace ton rdv de quelques jours ;)

ou assume suivant ta volonté de reprendre l'histoire...

Après tout, tu te dis qu'il vient à la rencontre de ta beauté intérieure ;) le reste il connaît dans les moindres détails...
Vous n’avez pas les permissions nécessaires pour voir les fichiers joints à ce message.
#820947
hum, non, ça fait plus propre, moins purrulent, j'en ai qu'un sur la lèvre un peu rouge mais pas défigurant, plus proche de >ça<
Et ceux d'il y a deux jour (au menton) ont presque disparu.

Je ne pense pas annuler. Il m'a déjà vue comme ça, et puis ça testera sa motivation, tiens.
Et puis comme ça, même si je le trouvais à genou avec 36 roses et un quatuor à cordes, il n'y aura pas de "dérapage" buccal irréfléchi.

Bon, ça promet, apparemment il était encore connecté sur facebook à 4h du matin.

(222e message, youpidou !)
#820954
Ouais, ça ne devrait pas le traumatiser..
Va savoir si c'est pas toi qui te trouvera à genou en dérapage buccal fléchi et irréfléchi ;)
Surprenant retournement de l'histoire!
Tu as prévu un bouquin? si jamais tu t'ennuies pendant qu'il te livrera ses profondes réflexions sur votre futur..
#820961
C'est contagieux ce truc, donc pour que je lui fasse un dérapage buccal (fléchi de surcroît, mais quel canaillou), faudrait vraiment que je lui en veuille à mort lol

J'ai pas prévu de bouquin, non, je n'en lis pas en fait, quand je n'ai rien à faire j'observe les gens et les détails qui m'entourent, ça m'occupe beaucoup.
Ceci dit, pour exprimer ma lassitude, je pourrai toujours mettre un écouteur de baladeur dans mon oreille.
#821014
Par contre faut que tu soit prudent lors de ton premier RDV fait court et ne t'attarde pas trop sur la relation soit leger et surtout pas d'ebgagement a long term
Traite cela comme avec un premier RDV amoureux ... tu veux pas l'effrayer en lui disant que tu veux des enfants :-)
#821029
Merci Rocky...
Ceci dit, je ne sais pas si tu as eu le courage de tout lire, mais ce n'est pas exactement un tout premier rendez-vous (et euh... j'ai pas vraiment l'intention de demander à faire des enfants à qui que ce soit...), en fait j'ai fait les choses un peu dans le désordre dans le mois qui a suivi la rupture, on va essayer de la faire façon "Bref" :

Après quelques interdits de supplication, j'ai fait un court SR, mon ex est revenu pour reparler de la rupture, s'excuser et s'expliquer (mais pas revenir).
J'ai refait un court SR, puis suite à un craquage de ma part, on a eu un premier rdv de 3h sans prise de tête ni allusion à la rupture qui s'est bien passé.
Quelques échanges de sms bateau, puis craquage de sa part à lui, il a voulu me voir à une dernière soirée avant son voyage d'un mois, on s'est pratiquement pas parlé mais il a eu une attitude très ambivalente.
Le lendemain, adieux ambigus au téléphone.

Et seulement ensuite, un vrai long SR d'1 mois pendant son voyage au Mexique.
Enfin sauf que de son côté, message sibyllin sur facebook et "j'aime" occasionnels sur mes statut.
Puis dès le lendemain de son retour, empressement de me parler ce week-end.

Et moi je pense que lui il va vouloir amener quelque chose sur le tapis cette fois. Il est nul avec les mots, mais il a tout de même certains codes que je connais, quand il veut voir quelqu'un juste comme ça il dit qu'il veut "hang out" ("aller traîner" plus ou moins), chez lui le verbe "talk" ça veut généralement dire "j'ai quelque chose à te dire spécifiquement".
#821176
Bon, il dit qu'il a été super malade depuis 24h et qu'il doit rester à l'intérieur, il demande si je veux venir chez lui. C'est pas loin, c'est plus proche qu'un éventuel rdv en centre-ville. Mais bon, c'est "chez-lui"... et apparemment il y tient, malgré qu'il soit malade...
Là j'hésite encore...

Rencontre au sommet entre un mourant et une boutonneuse ?
#821198
Hum, y'a pas grand chose aux alentours de chez lui, il faudrait marcher un moment (et c'est Montréal ici, je rappelle lol).

edit:
comme je ne répondais pas...
- ...ou peut-être qu'on devrait reporter ça à dans la semaine
- les deux sont possibles, dépendamment de comment tu te sens.
- pour être franc, je lutte pour rester en vie, là... dans la semaine c'est mieux
- Ok, soigne-toi bien.
- Merci

Ouais, je suis encore une fois bien arrangeante mais il faut avouer qu'entre les boutons et la perspective d'avoir cette conversation en lui tenant la boîte de mouchoirs... bon, voilà quoi, ça m'arrange aussi de reporter.
Ça fait juste chier parce que j'aurais pu prévoir autre chose aujourd'hui. Je vais voir ce que font les copains.
#821219
Bonjour l'infection dans la pièce...;)
Faut sortir une prune ou une décoction de foie de grizzly au genièvre!! pas moins de 79 degrés d'alcool!!

Mouais, aller chez lui, c'est pas la même chose qu'un rade... Il t'appelle, tu viens :?:
A toi de voir, je passe... :arrow:
#821231
Je n'avais pas vu ton message précédent...

Donc reporté. Oui, c'est drôle de se faire souvent tout un foin, et à l'arrivée ça ressemble à pas grand chose ;)
Si t'arrives pas à rejoindre tes potes, on se branche sur skype pour faire une partie de backgammon..
J'ai une heure avant d'aller faire mes 35km de footing sur le périph'
#821973
Et le suspense perdure, il était malade aujourd'hui encore et n'est pas venu travailler (c'était donc pas du flan).

Ce matin, son frère a eu quelques mésaventures et mon ex est venu me raconter ça sur facebook... puis sans doute pour écarter le souvenir des temps où je me retrouvais systématiquement à dépatouiller les bidons de sa famille, il a conclu "mais je ne te demande pas de faire quoi que ce soit.. Il fallait juste que je parle de ça à quelqu'un qui comprend...".
J'en avais pas l'intention de toute manière.
#821994
Et le suspense perdure, il était malade aujourd'hui encore et n'est pas venu travailler (c'était donc pas du flan).
L'info est totalement incomplète.. (une journée d'attente pour un récit aussi plat? ah suis déçu)

Il manque le réveil, les deux heures de maquillage devant le miroir et les 14 tenues essayées avant de trouver le petit ensemble sympa décontracté qui fait genre "je me suis pas habillée pour toi.."
Il manque tes battements de coeur crescendo quand tu es arrivée ce matin sur le parking..
Tes regards incessants vers son poste de travail et ce déhanchement instantané quand tu as cru le reconnaître au loin...
Et surtout une productivité nulle que tout le monde déplore autour de toi... :lol: :lol: :lol:

Faut captiver tes lecteurs Ich.. C'est pas tout de les ameuter, après faut les garder, au moins essayer ;)

Donc, tu étais relax? (telle était ma question en fait )
#822024
Hihi, bah j'étais un tout petit peu tendue le matin en arrivant, un peu en retard, j'ai un peu retenu mon souffle en entrant dans la pièce où je pensais le voir parmi mes collègues, mais non.
Je portais effectivement une tenue nouvelle mais de seconde main, élégante mais sans manières, étudiée et choisie avec soin la semaine dernière, lorsque j'ai su qu'il voulait me voir ce week-end. J'avoue. Tous ces efforts gâchés, rhalala !

C'est moi qui ai dû annoncer à notre chef qu'il était malade la veille et que c'était peut-être la raison de son absence (le genre de truc qui laisse penser à tout le bureau qu'on était ensemble hier... la gêne) et quand le chef l'a appelé sur son portable et que j'ai entendu qu'il se faisait porter pâle, j'étais tout de suite beaucoup plus relax !

Et j'ai bien bossé, non mais tu crois quoi, après 2 mois d'arrêt à errer chez moi comme une âme en peine, tu penses si j'étais contente d'avoir de nouveau du pain sur la planche ! En plus je l'aime, mon job, et j'aime le faire bien. Ça fait un bien fou !

Par contre, a priori, demain il sera là ! *ventre serré*
#822050
Et heu... bon ça me regarde pas, mais après une journée sous le bombardement intensif de tes glandes sudoripares (phéromones et j'en passe), ben la petite tenue nouvelle mais de seconde main, élégante mais sans manières, étudiée et choisie avec soin la semaine dernière... direct à la machine !!
Donc, re-conférence au sommet demain matin avec ton placard!! Et vas y que je passe au plan B, largement moins seyant..
Trop nulle c't 'histoire.. ;)

A force, moi je dis, dans une semaine vous vous serez toujours pas vus, finalement, sans crier gare, comme ça, vous vous croiserez un matin près du lac gelé.. sans un mot .. assis sur un banc à regarder les gamins patiner...
#822064
J'ai de la chance, je sue très peu, mais bon, merci de te soucier de mon hygiène, évidemment que je vais réétudier mon accoutrement pour demain ! XD

Mais bon, j'ai du stock, c'est pas comme si je me promenais en sac à patates le reste du temps.

Hey, always look on the bright side of life, j'ai plus de tenue, mais mes boutons ne sont plus qu'une vague rougeur. :)
#822570
Il était toujours malade aujourd'hui.

En cette fin d'après-midi je ne me sens pas bien... je cogite...

Parfois je pense que je lui ai pardonné, que je suis en paix avec cette histoire, et que la vie continue.
Et parfois moins...
Là je repense à ce qui s'est passé, je ressens de la colère, de l'humiliation, et je me demande comment je pourrai un jour faire de nouveau confiance à quelqu'un.

J'ai peur de le revoir maintenant, j'ai peur que des sales trucs remontent dans ma tête. Il veut me parler, je sais pas ce qu'il veut, et je sais pas ce que je veux. Quand je pense à ce qu'il m'a fait, je me sens blessée et je ne vois pas ce qui pourrait me rassurer, me faire cesser de craindre que ça arrive encore à tout moment si je rouvre mon cœur.

Il a pu, pendant des mois, me convaincre qu'il était quelqu'un d'aussi doux, respectueux, qui voulait mon bonheur, la bonne personne qui me ferait du bien. Et pourtant j'étais partie méfiante. Il est parvenu à m'y faire croire, et si soudain me traiter comme il l'a fait...
Même si je comprends la mécanique qui a amené la crise...
On peut se sentir coincé, ne pas savoir comment s'expliquer, comment communiquer, mais il m'a dit des mots, des choses sans respect, des choses pour me faire mal, des choses dont (de son propre aveu) il n'aurait pas supporté le dixième...

Et je ne sais pas d'où il a sorti cette capacité à faire du mal. Je ne l'ai pas vu venir. J'ai senti venir le malaise, oui, mais la méchanceté, elle, sortait de nulle part. Comment je peux avoir confiance, après ça ?
Comment je peux me dire que quelqu'un qui m'apporte toutes les preuves que je peux me fier à lui ne va pas se réveiller un beau matin et ne trouver de meilleure solution aux problèmes que de me faire ça...

Je comprends pas ça, et je ne sais pas comment je pourrai un jour pardonner, que ce soit à lui, ou à la vie, à "l'autre" universel pour s'être révélé capable d'une telle séduction-trahison. Je ne sais pas ce qu'il faudrait que j'entende ou que je voie pour croire que ceci est bien un accident du passé, et que je n'ai plus à le craindre. Je ne sais plus comment aimer.
#822593
Durant ces huit ans et demi, elle me parlait parfois de ces pulsions qu'elle avait, son dark side avant de me rencontrer..
-mais comment ça se manifestait? tu faisais quoi?
-ben, d'un coup je me foutais de faire du mal à l'autre, et même je cherchais à lui faire mal, par des attitudes, des mots blessants, et je me cassais d'un coup...
-Mais avec moi, tu n'as jamais eu ces pulsions là, tu as toujours été douce, aimante..
-Oui, avec toi, c'est différent, en fait tu m'as toujours impressionnée, je n'ai jamais eu le désir de te faire du mal...


Ca c'était encore quelques mois avant son départ brutal. Et sa rupture par mail.
Quelques messages plus tard, dans ma plus grande incompréhension, elle m'a avoué que son côté sombre s'était exprimé contre moi.. "Un truc qui sort du gouffre, un truc qui fait que je suis devenue impitoyable malgré tout le mal que tu ressentiras"

Brrrrrrrrrrrrrr...... tout d'un coup ça pèle dans le salon ;)
Modifié en dernier par louma le 21 janv. 2014, 23:58, modifié 1 fois.
#822608
Je ne sais pas, il y a une poignée de jours, j'étais prête à tout voir comme une page blanche, les ardoises à zéro, deux personnes neuves... il y avait prescription pour tout, ce n'est pas que je pardonnais gratuitement, mais je nous donnais une chance d'y parvenir.

Celui que j'ai connu m'était si spécial, c'était si différent de mes coups de foudres passés, j'ai aimé l'aimer, et je l'avoue, j'aimerais pouvoir encore l'aimer. Mais je ne sais pas, après ce qu'il m'a fait. Je crois que j'en ai peur autant que j'en ai envie, sans doute même plus, ça me terrifie.

Et je suis on ne peut plus consciente que cette peur serait justement invalidante pour une hypothétique réconciliation...

L'attente de cette confrontation me fait tourner en rond dans ma tête, je ne sais décidément pas ce que je veux.
#823292
Bon, aujourd'hui je suis un peu plus calme.
Je suis sortie jouer aux bowling avec des copains, j'ai discuté avec une amie, j'ai choppé un rhume, ça m'a calmée lol

Et sinon, lui hé bien il est toujours malade, c'est son frère qui le remplace au travail.
Je l'ai eu brièvement au téléphone ce midi, il tentait de joindre son frère justement, mais il m'a quand même demandé un peu comment j'allais avant. J'ai dit que j'allais bien, que j'avais la crève mais que ça pouvait pas être pire que lui.

Son frère m'a dit qu'il aurait choppé une cochonnerie exotique dans un aéroport, on sait pas trop, en tout cas j'ai bien fait de pas aller la chopper. Avant de raccrocher, mon ex lui aurait aussi demandé de me souhaiter un gute Besserung (bon rétablissement) de sa part.

C'est bien urbain de sa part...

Aujourd'hui je me dis que ce que je veux c'est du temps. Je me sens bien seule, pour le moment.
Je suis plus calme, la crève me ralentit et me rend toute placide. Je bois du thé et je m'engonce dans mon gros pull (ouais, fini la petite tenue mignonne, le petit pull moulant, il fait -25° et je suis malade, merde !).
#823301
sms de lui à l'instant :
J'espère que tu n'es pas trop malade
[prénom], écoute, je voulais te parler à propos de pensées que j'ai écrites sur notre précédente relation, je pense que le mieux c'est que je te laisse décider quand nous aurons cette conversation


Et d'après son frère, aux dernières nouvelles, il va essayer de venir au travail demain, malgré qu'il est encore un peu mal.

Pff, qu'est-ce que je fais, quand c'est annoncé comme ça... tout pour rendre le truc flippant, quoi.
Modifié en dernier par ichdichauch le 23 janv. 2014, 22:53, modifié 1 fois.
#823365
Mon ex-Femme aussi a eu des antecedents familiaux ... histoire compliquer.... avec toujours la mere qui a un peu pete les plombs et maintenant dependante finacierement et affectivement (elle vi chez la soeur aux US)
Mon exF vient des US on a vecu 10 ans en Angleterre et maintenant en Allemagne.

Dis-moi, ton allemand ca vient d'ou ?

Cela fait combien de temps que vous etiez ensemble ?
#823893
Première journée de boulot. Calme et tendue à la fois. Entre deux eaux.

On travaille dos à dos, il me demande régulièrement de l'aide et des avis, comme il vient d'arriver sur le projet qu'on a déjà commencé depuis lundi, je réagis normalement, professionnelle sans être froide. J'ai juste du mal à le regarder dans les yeux mais je fais l'effort justement pour que ça ne foute pas la gêne.

Hors de la salle où on bosse, c'est étrange, on s'est à peine croisés de la journée, je n'ai pas intentionnellement calculé mon coup mais de fait j'appréhendais et c'est sans doute un acte manqué, nos pauses se sont à peine chevauchées, on ne faisait que se croiser (et là par contre il y avait une petite gêne, plus perceptible que dans nos échanges "pro").

Finalement à la fin de la journée, on est sortis au même moment, et cette fois il n'y avait que nous, dans le local à casiers, dans le couloir, petits échanges gênés... "ah, j'ai oublié un truc", je cours jusqu'au bureau, je reviens, il m'a attendue.

Alors il a bien fallu commencer à parler, j'ai commencé, je me suis enquise de sa guérison. Il m'a dit qu'il allait mieux, et qu'au Mexique il a appris que rien n'arrivait par hasard, et d'après lui son mal de ventre a été causé par l'appréhension d'aller au boulot... avec une cheville endolorie par une foulure qu'il s'est faite là-bas (car l'an dernier il a déjà aggravé une autre foulure en persistant à marcher et à aller travailler alors qu'elle n'était pas guérie, et c'est un casse-cou qui ne tient pas en place, il vit très mal ces blessures qui le limitent), et il dit que c'était probablement ça qui lui causait de l'anxiété sinon il ne voyait "pas d'autre raison".

Puis il m'a demandé comment avait été mon séjour en France, j'en ai parlé un peu, puis il a parlé un peu de son séjour au Mexique. Des banalités vraiment, la météo, les beaux endroits, la bonne bouffe... et puis il est descendu à son arrêt, alors "à demain", sourire, voilà.

J'ai pas voulu parler de "la conversation" qu'il veut qu'on aie, j'avais déjà mal au ventre toute la journée de le savoir assis juste derrière moi, et de penser à ces révélations qu'il veut me faire. Ce message qu'il m'a envoyé hier, c'est un peu l'équivalent de demander à quelqu'un de s'asseoir avant de lui dire quelque chose, ça fait tellement monter la tension par anticipation, quelle que soit la nouvelle...

J'ai pas voulu mettre ça sur le tapis donc, je ne me sentais déjà pas sereine de le revoir à la base, même pour rien de spécial... je voudrais que les choses soient plus simples, moi j'ai peur de cette "conversation" façon "faut qu'on parle". Je pensais que tout était dit... et puis je décortique peut-être trop mais "précédente relation" il a dit ?

Je me demande quand je me sentirai capable de l'affronter, car d'un autre côté, je voudrais savoir une fois pour toutes.
Une fois que ce sera fait... je serai peut-être encore agitée pour d'autres raisons, mais ça aura bougé.
Mais bon, je voudrais juste être sûre d'être en état de gérer mes réactions émotionnelles, quelle que soit la teneur de ce qu'il a à me dire... j'ai déjà du mal à le regarder dans les yeux pour parler de nos vacances...

J'ai envie de savoir, mais je peux pas y aller dans cet état de tension-là...
#824602
Finalement, aujourd'hui, après le travail, nous nous sommes assis dans un café pour discuter.

Je lui ai demandé si c'était vraiment important, ce qu'il avait déjà insisté 3 fois pour me dire, et semblait s'annoncer si solennel, parce que de mon côté je pensais innocemment que tout avait été dit, que cette conversation me faisait un peu flipper et que je me demandais ce qu'il pouvait dire qui changerait la donne.

Il a commencé à se raviser, à dire qu'il n'aurait pas dû annoncer ça comme ça, effectivement, et puis que ce n'était peut-être pas la peine finalement, qu'en me voyant et en me parlant aujourd'hui, il se disait que j'avais surpassé ça, et lui aussi, que c'était peut-être pas la peine de revenir là-dessus, et qu'on devrait s'en tenir à là où on avait laissé les choses...

Oui mais bon, maintenant il en avait trop dit ou pas assez, moi je commençais à me sentir à peu près bien jusqu'à ce qu'il commence à annoncer ces révélations, alors ça allait me turlupiner s'il n'allait pas au bout de sa pensée. Une fois rendus là, il fallait qu'il me dise.

Il a commencé par me demander si je me sentais blessée par ce qu'il a dit et fait... euh... silence incrédule de plus de 10 secondes... bien évidemment que j'ai été blessée, je ne vois pas qui ne l'aurait pas été. Et il m'a alors dit que vraiment il regrettait tout ce qu'il m'a dit, toutes ses méchancetés, le salaud qu'il a été, de m'avoir délaissée et mal traitée dans les derniers temps de la relation alors que je me démenais pour bien faire et pour tout arranger... qu'il avait fait n'importe quoi, qu'il avait menti, qu'il avait eu tort dans tout ce qu'il avait dit de moi, tort sur tout...

Il a dit qu'il ressentait la nécessité de rompre mais qu'il ne savait pas comment le faire, ni comment l'expliquer.
Qu'aujourd'hui encore, il ne sait pas vraiment pourquoi il m'a quittée.

(À ce moment là, on dirait que tout est encore possible... "mais")

Il sait juste qu'il ressent ce besoin d'être seul, et de remettre de l'ordre dans sa vie sans moi.
Car d'ailleurs il m'avait fait porter ses problèmes familiaux alors que ça n'aurait jamais dû être mon rôle.

Alors ce que j'ai répondu, ça avait un petit côté "lettre d'acceptation", j'ai dit que cette rupture était certainement ce qui devait arriver, que c'était ce qu'il fallait faire car on était partis sur une relation qui ne pouvait pas fonctionner comme ça. Que s'il se souvenait bien, initialement c'est même moi qui menaçais de partir, car je n'en pouvais plus de son attitude et je ressentais déjà le dysfonctionnement... Mais que par la suite il m'a juste été difficile quand même d'admettre qu'on ne pouvait pas l'éviter, qu'il n'y avait rien à tenter pour surmonter le problème, que ça échappait à mon pouvoir.

Car effectivement, plus j'en faisais pire c'était, et la façon dont j'étais mêlée à ses problèmes familiaux ne pouvait rien donner de bon. Je voulais toujours tout résoudre, tous les problèmes, je m'acharnais, j'en faisais trop. J'intervenais partout, je donnais mes conseils avant même qu'on me les demande (même s'ils étaient bons), je faisais les choses pour lui, à sa place. Et notre relation (qui était censée être quelque chose de positif dans sa vie) était trop étroitement entremêlée avec ses problèmes familiaux (quelque chose de négatif), c'était malsain et ça n'aurait pas pu marcher comme ça. Et puis mon aide omniprésente venait aussi heurter sa fierté, en le plaçant en victime et moi en sauveuse.

J'ai dit que je l'avais compris très rapidement après la rupture, et que j'avais résolu dores-et-déjà que je voulais bien éventuellement être là pour l'écouter en parler si ça lui faisait du bien, le soutenir moralement, mais de ne plus jamais intervenir concrètement, m'investir, m'ingérer, ni faire les choses à sa place.

L'échange était fluide, on en arrivait aux mêmes conclusions, on complétait nos phrases, on se comprenait.

Puis il a conclu que donc finalement, il était content qu'on se soit parlé et compris là dessus.
Il a dit dans le fond, tout ce dont il a besoin, c'est de temps.
Il aimerait que pour maintenant, on continue les choses comme elles sont parties actuellement. Qu'on reste amis proches, garder la porte ouverte, il a bien aimé notre dernière soirée avant son départ, il a envie de m'inviter à venir avec lui à d'autres fêtes, de passer du temps ensemble...
Là je lui ai dit hola, doucement quand même... Même si je me sens mieux, à l'heure actuelle, trop se voir risque encore de me remuer des choses. J'en aurais envie, mais je ne veux pas me faire du mal, je dois aussi faire gaffe à moi, alors je l'ai averti qu'on va peut-être y aller doucement d'abord.

Je sais pas trop... d'un côté c'est ce que je souhaitais, je ne me voyais pas le reprendre dès demain non plus, alors je voulais du temps, moi aussi. Qu'on reparte de zéro, comme des amis un peu proches, et qu'on voie dans le temps les choses se mettre en place d'elles-mêmes...
Mais je ne sais pas si je devrais le voir ainsi, serait-on en mode reconquête progressive, à se ré-apprivoiser lentement, sans se presser, une option peut-être séduisante ? Mais je sens que je risque aussi de me retrouver à nouveau en position d'attente, en "stand-by", et qu'évidemment ce n'est pas bon.

Il parle de grands projets de voyages sur l'année, des trucs de plusieurs mois, et même si je sais qu'il ne les réalisera pas tous (c'est juste matériellement impossible, tout ce qu'il a en tête) et qu'il change d'avis comme de chemise sur ce genre de chose, ça semble annoncer qu'à l'heure actuelle, dans son esprit, le temps dont il dit avoir besoin pourrait bien s'étaler au moins sur l'année.

J’interprète, j'extrapole, mais j'ai juste du mal à évaluer les possibilités, là.

Au moins l'anticipation anxieuse vis à vis des révélations est retombée, j'en avais hyper mal au ventre (j'ai d'ailleurs finalement pris un anxiolytique... pas bien, mais de fait ça m'a beaucoup soulagée), mais je vous avoue être saoulée qu'il ait à ce point fait monter le suspense et la tension dramatique pour finalement en revenir... au même point.
Si on y regarde bien, c'est le même schéma que la discussion que je décris dans le premier message de ce topic : regrets pour sa conduite, problèmes à résoudre seul, pas prêt /besoin de temps. Il a juste développé et explicité chaque point un peu plus, je me suis davantage exprimée moi-même... mais on en est toujours là.

Et je suis surtout très triste, je dois vous avouer. Maintenant que je l'ai revu, regardé dans les yeux, entendu me parler, je crois que je suis encore amoureuse...
Modifié en dernier par ichdichauch le 26 janv. 2014, 17:33, modifié 1 fois.
#825466
Les gens, s'il vous plaît, j'ai besoins d'avis, je me sens très mal.

Je ne sais pas quoi penser de cette amitié qu'il me propose, des espoirs, existants ou inexistants, alors qu'il ramène sur le tapis ce sur quoi j'étais en passe de réussir à tourner la page, alors qu'on se comprend enfin sur ce qui ne pouvait pas fonctionner, que nous le changeons chacun de notre côté, que ces choses pourraient se résoudre, et qu'il ne parle désormais plus que d'un besoin de temps et de solitude... tout en demandant décidément encore et toujours ma proximité dans son champ de vision.

De mon côté, si nous devons nous remettre ensemble, je pense que je voudrais que ça se fasse dans le temps, également, je ne le sens pas de se précipiter pour se remettre ensemble directement, j'aurais besoin moi aussi de temps, un temps à se ré-apprivoiser, à se voir en toute simplicité, à retisser quelque chose de nouveau progressivement.

Mais je ne sais pas si c'est bien cela qu'il entend et qu'il propose, j'ai peur d'une situation déséquilibrée où je serais en fait bien sagement en stand-by, où il me garderait commodément dans les parages comme une option qui peut attendre. Et moi je ne veux assurément pas en être encore là dans un an.

Je songe à lui parler, ou lui écrire une lettre, lui exposant ce que j'envisage et propose pour nous (prendre notre temps pour se ré-apprivoiser comme je disais plus haut) mais lui disant que s'il ne croit pas qu'il y ait quelque chose à réparer et à laisser se faire entre nous de cette façon dans le temps, ou qu'il n'en est pas sûr, je ne veux pas souffrir une amitié où je ne saurais pas sur quel pied on danse (ni une où je saurais tout espoir vain).

J'écris cette lettre pour moi-même, pour l'instant, pour au moins faire la clarté dans ma propre tête, mais ayant du mal à interpréter son discours et son attitude, je ne sais pas encore si je lui dirai/donnerai... peut-être que je devrais considérer ce qu'il m'a dit comme assez encourageant et ouvert à la reconquête, que ce serait lui foutre la pression de lui demander d'être plus tranché, peut-être que je devrais simplement le laisser venir... ou du moins attendre un peu de voir s'il en a l'air ou pas avant de lui balancer mon ultimatum...
mais je sens que je redeviens accrochée à lui, que j'ai de nouveau des espoirs et des attentes pour "nous", et si ça n'est pas tout à fait ça, j'ai très peur de me faire beaucoup de mal.
#825828
Hé bien trop tard, j'ai agi.

J'ai passé tout le week-end à souffrir et écrire en pleurant ce long texte pour mettre les choses à plat et lui soumettre mes conditions.
Je lui ai téléphoné, et le lui ai lu à peu près.

En gros il y avait 2 options. Soit il croit qu’il y a quelque chose à arranger et à laisser se faire entre nous dans le temps, et à ce moment, oui on peut être amis et reprendre tout depuis le début, en prenant notre temps, en ne précipitant pas les choses... Soit il en est moins sûr (ou sûr du contraire) et à ce moment je ne veux pas entretenir une relation amicale ambiguë ou stérile qui ne ferait qu'alimenter des doutes et de la souffrance pour moi...

De cette façon, je serais fixée :
Oui = Oui
Non = Non
Je ne sais pas = Non

J'ai tout balancé, tous mes sentiments, le choix à faire.
Sa réponse... au début, très sûr de lui : c'est fini, la page est tournée sur notre relation pour lui, il n'y a plus rien à espérer.

Alors je tentais de conclure en une phrase résumé "très bien, c'est donc ta réponse, tu n'as plus de sentiments, il n'y a rien qui puisse ressortir d'une amitié maintenue, donc je considère que c'est mort et je passe à autre chose."

Et là il ne m'a pas rendu les choses faciles, car il a continué de parler... et c'était un vrai chantier.
"oui, je veux que tu passes à autre chose, et moi c'est clair que je ne suis pas prêt à être dans une relation avec toi, il me faudrait peut-être deux ans, ou trois, mais ce qui est sûr c'est que la personne que je suis aujourd'hui, tu ne pourras jamais être avec, il faut vraiment que je grandisse, maintenant je pense que c'est terminé pour nous, il y a trop de choses qui ne fonctionnent pas dans ma vie, il faut que je me débarrasse des sentiments amoureux que j'ai pour toi, et je suis désolé de t'avoir donné des signes contradictoires, je suis nul en rupture, j'ai jamais fait ça, et puis je ne sais pas ce que je veux c'est vrai, quand j'étais au Mexique je suis passé par plein d'états d'esprit différents, tu sais, je disais à tous mes amis que je voulais vraiment me remettre avec toi et essayer de faire fonctionner les choses à mon retour..."

Oh putain, arrête, tais-toi, tais-toi, tais-toi !...
Que tu ne saches pas ce que tu veux, ou que tu sois sûr que rien n'est possible, ça revient au même, je considère que c'est mort entre nous. Et à tes risques et périls si tu te décides plus tard, prie pour être chanceux parce que moi je ne t'attendrai pas...

Enfin c'est à peu près ce qu'on s'est dit.
Il m'aura rendu les choses difficiles jusqu'au bout, en révélant finalement qu'il avait en fait encore des sentiments confus pour moi, et il m'a fallu trancher dans le vif, encore une fois, à sa place, me quitter moi-même.

Maintenant, nous travaillons ensemble, nous avons des amis et activités communs et c'est compliqué, mais il me faut viser, sinon un SR total, en tout cas une distance et une indifférence marquées, et ce de manière définitive... Le dernier mot a été dit...

J'en chie émotionnellement, je revis une nouvelle rupture, et... je ne me sens pas capable de décrire mes sentiments maintenant, j'ai un mal vraiment, vraiment, vraiment profond, indicible, et une envie de fuir de la réalité...
#826431
:( ma pauvre je te plains vraiment .... c'est horrible ce qui t'arrive .... il n'y a rien de pire que d'aimer toujours quelqu'un et de continuer à devoir le voir régulièrement ... je comprends très bien ce que tu peux ressentir ... pour le vivre actuellement ....courage ..courage ... il me suffit de la croiser de loin au boulot pour avoir l'impression de me faire broyer de l'interieur ....sans savoir ce qu'elle ressent encore vraiment pour moi .... contrirement à toi je n'ai pas encore eu le courage de lui poser toutes ces questions quand à notre avenir .... je laisse passer le temps ...
Je pense fort à toi ...
#826594
Bonjour

Erf, j'avoue que j'étais passé totalement à côté de ton histoire et j'ai quasiment tout lu ...
Moi, je pense (mais ce n'est que mon avis) que tu as bien fait de provoquer les choses... cela prouve quand même une volonté de savoir où tu en étais (sachant la situation de proximité, ça peut éviter les situations malsaines).

Et que dire? que lorsque quelqu'un ne semble pas savoir où il en est, il faut considérer que c'est mort ? ben oui...
Que le dialogue et la comm peut rattrapper le coup ? je ne suis pas convaincu...

En tous cas, je trouve que tu as eu du courage de prendre la décision qui s'impose plutôt que de continuer à espérer quelque chose qui ne viendra peut être jamais... c'est dur, c'est moche, c'est source de souffrance, on a l'impression de se couper le bras, mais au moins tu n'as ta conscience pour toi et ça, ça n'a pas de prix (mais tu ne t'en apercevra que bien plus tard)...
Bon courage à toi ... !
#826677
Si je vous dis que même comme ça c'est difficile de lacher prise ?
Il a encore des sentiments, c'est évident. Il est embourbé dans des peurs et des traumatismes trop forts pour pouvoir y croire, le vouloir, et trop forts d'après lui pour que je puisse agir dessus même dans le temps... Et j'ai du mal à me détourner du puits noir où j'ai vu disparaître celui que j'aimais, parce que j'ai entendu sa voix dans le fond, parce que je crois qu'il m'entend encore quand je l'appelle...
#827415
Je... je ne désespère pas...
Je souffre, je ne dors pas une heure d'affilée, je ne vous fait pas un dessin de tout ce qui me fait mal dans mon corps, de la pointe de fer rouillé que j'ai dans le cœur... et ce soir, soudain, je plane un peu.

Je sais pertinemment ce que la raison dicte.
Mais je fais quelque chose de complètement incontrôlé, je fais ce que mon cœur me dit.
Je lui écris.

"Moi aussi j'ai appris.
Des choses que je savais déjà, des choses qui étaient déjà vraies, il y a un an.

J'ai appris à ne pas faire des problèmes d'autrui - de tes problèmes - les miens.
J'ai appris à ne pas te considérer comme un enfant, j'ai appris à me réfréner d'apporter aides ou conseils intrusifs, même lorsque tu en demandais, et à te faire confiance à la place.

Et depuis que je le fais, je te vois faire de grands changements dans ta vie déjà, je te vois faire face à des choses que je t'avais toujours vu fuir, je te vois rechercher les solutions et l'aide appropriées, et je crois que tu apprends énormément.
Je sais que tu affrontes encore pas mal de merdes, d'émotions, probablement de peurs, je sais que tu as encore beaucoup à faire, mais je suis déjà si heureuse pour toi, parce que ta vie prend un tournant, je le vois d'où je me tiens. Tu te sens peut-être perdu, mais au moins les choses bougent, tu fais un pas à la fois, tu te diriges quand même vers quelque part.

C'est aussi comme ça que je veux voir ma propre vie, les leçons que j'apprends, les émotions que je traverse, les changements que je fais de mon côté... nous ne voyons pas encore la lumière, tout comme l'hiver ne semble jamais en finir, mais assurément chaque jour est un pas que nous faisons, vers quoi que ce soit qui nous attend - et je suis confiante que si nous faisons la bonne chose chaque jour, l'issue finale en sera bonne.

J'aimerais peindre sur tous les murs cette phrase de Mandela, "J'ai appris que le courage n'était pas l'absence de peur, mais le fait d'en triompher. L'homme courageux n'est pas celui qui ne ressent pas la peur, mais celui qui vainc celle-ci.".
Ce courage dont il parle, c'est ce que je vois en toi, et ce que tu voyais en moi, lorsque tu me décrivais comme une personne sans peur. Je vise toujours à être cette personne, quoiqu'il arrive.

J'ai appris que, quelles que soient tes peurs, quelles que soient les miennes, et quels que soient nos problèmes respectifs, leur place n'a jamais été en travers entre nous. Nous n'avons jamais vraiment eu besoin de porter les fardeaux l'un de l'autre, ce qui est à toi est à toi, ce qui est à moi est à moi, et entre nous, nos mains qui se tiennent ou rien.

Aujourd'hui, ces peurs et ces problèmes t'écrasent, je comprends que tu as besoin de concentrer ton énergie pour surmonter cette période de ta vie. Et je comprends qu'avoir confiance en une nouvelle relation pour être équilibrée, simple et non énergivore, après tout ce que nous avons traversé, est un pari risqué à ce stade. Tu es sur un rude sentier de changement, et bien que j'aurais aimé être à tes côtés tandis que tu fais ce que tu dois faire, je comprends.

Je me souviendrai toujours des 2 personnes courageuses que nous sommes avant tout."



Ce message a mûri dans mon cœur toute la journée.
Initialement il était complètement différent, je pensais lui parler de ce que nous étions autrefois, de l'homme qu'il était, que j'ai aimé et que vu disparaître sous toutes ces peurs, cette confusion et ces blocages, que je n'arrivais pas à désespérer d'atteindre ou de voir se sortir de là... un truc nostalgique et suppliant, qui saigne et qui larmoie, un beau gros interdit... Et doucement mon regard a tourné du passé vers le futur, du déni à l'acceptation, du négatif au positif... C'est un vœu de bonheur, un encouragement, un message d'affection... j'avais besoin de le faire.

edit: et il le prend bien.
Il dit qu'il trouve mon message poétique, et très profond. Qu'il n'aurait jamais été capable de le formuler ainsi, qu'il n'y avait pas pensé de cette manière, mais qu'il est d'accord.
Puis, au passage, hop, une bonne nouvelle vient de tomber encore concernant la résolution de ses problèmes familiaux, et avec elle "une nouvelle peur de vaincue".
Modifié en dernier par ichdichauch le 29 janv. 2014, 11:51, modifié 2 fois.
#828760
Je ne sais pas s'il a conscience de ce qu'il perd, mais il va le regretter.

Tu es la seule à pouvoir juger de la véritable situation. Si vous deux, c'est encore possible.
Mais a priori, tu es toujours folle amoureuse. Tu as raison d'écouter ton cœur, mais prends à cœur d'écouter ta raison.
Tu es une personne intelligente, réfléchie, ... surement anxieuse. Tu dois beaucoup cogiter, et te perdre... C'est le premier problème à régler, car il t'empêche de faire quoi que ce soit. Je parie que tu n'arrives même plus à rester concentrée sur un film ? En fait, je ne sais pas si tu en es encore à ce stade, à quel point tu as avancé, mais c'est le pire moment d'une rupture, pire que la période des pleurs qui eux, au moins, soulagent. On vit sans passion, on ne sait plus quoi faire pour avancer, et on en vient finalement à écouter son cœur, persuadés que c'est la bonne solution. Malheureusement, il ne prends pas toujours les bonnes décisions... Encore moins dans l'état où il l'est.
Je te conseille vivement de lire et relire les articles de ce site ou d'ailleurs, qui, même s'ils ne sont pas toujours pertinents, peuvent contenir une idée intéressante et adaptée, qui peut confirmer un ressenti, ou t'aider à faire la synthèse de ce capharnaüm qui encombre ton cerveau. Parle, et écoute les gens, leurs expériences, leurs conseils : tu sauras faire le tri, et espérer LA phrase qui entrainera le déclic. Il peut venir de toi, mais ce sera long et fatiguant, c'est le moment où tu as besoin des autres pour accélérer les choses.

Régler le problème ? Non. Penser à autre chose, c'est ça le but.
Reconquête, abdication, ensemble, célibataire, amoureuse?, et lui?... On s'en fout ! Toi, ton travail, toi, ta famille, toi, tes amis ! Bosse, sors (en semaine aussi bien sûr!) et profite des tiens. De ceux qui sont toujours là, et qui peuvent aussi compter sur toi, les piliers de ta vie, sans condition (l'amour n'entre pas dans cette catégorie).
Seule ce soir ? Fatiguée, y a personne... Enferme-toi dans ta passion. Hé mais t'adorai faire ça, avant, pourquoi tu t'y remettrai pas ? Fume un joint s'il est habituellement euphorisant, mais pas s'il a tendance à te faire bloquer. Ça, ça dépends des gens. Squatte internet, les chaines youtube à la con, regarde des conneries à la télé, joue aux jeux video, fait des trucs débiles et débilisants qui te reposeront le cerveau. Même si tu n'échapperas pas au phénomène "retour à la réalité", ça te fera un bien fou.
Force-toi, fait tout ce que tu peux pour ne plus penser à lui, interdit-le toi. Autorise-toi plutôt à faire des rencontres, et te faire draguer, à faire des folies.

Envie de lui écrire ? Tu en as besoin ? Je comprends.
Mais n'as-tu pas besoin d'écrire, tout simplement, et pas forcément lui envoyer ?
Pourquoi ? Tu pourras te convaincre que tu as bien fait, et c'est peut-être le cas, sauf que ça entretient les espoirs que tu penses peut-être ne plus avoir. Ça te fait penser à lui. Il te donnera toujours de nouveaux éléments pour cogiter.
Garder une proche amitié avec lui ?
Tant que tu n'en seras pas détachée, tu en souffriras. Sans parler du jour où il en pincera pour une autre.
Ce n'est pas à l'ordre du jour ? Demain en est un autre.

Je te souhaite bon courage, et tu as mon soutien si tu en as besoin. N'hésites pas.
J'ai été touché par ton histoire et ta façon de raconter, alors j'avais envie de partager ces quelques conseils : fais le tri ! ;)
#830078
J'ai tellement mal, je le vis vraiment comme une deuxième rupture. Et le lâcher prise est d'autant plus dur que j'ai maintenant une quasi-certitude sur ses sentiments, que nous avons parfaitement cerné la nature du problème, qu'on est parfaitement d'accord sur ce sujet, et même que nous faisons ce qui doit être fait... alors "pourquoi ?"... ce qui bloque encore me paraît tellement n'avoir pas lieu d'être...
Je sais bien, je sais bien, que je ne peux pas forcer la disparition de ses angoisses ni les raisonner...

J'ai tellement de mal qu'il m'ait asséné un "non, jamais" alors que dans le reste de son discours tout me semble possible avec un peu de temps.
Même juste avant de livrer cette réponse aux sonorités irrévocables, il me disait qu'il était content que je l'aie appelé et lui ai exposé mon ressenti car "il nous faut vraiment améliorer notre communication"... juste avant de me dire que nous ne pourrons jamais être ni amis ni ensemble, "pourquoi ?" ...

Il m'a déjà dit "non jamais" il y a 3 mois, et pourtant, il me dit en larmes, et je le crois, qu'il n'y a pas si longtemps il se visualisait réellement en train de retenter quelque chose avec moi... j'ai l'impression qu'il a péché par excès de spontanéité, qu'il n'avait pas réalisé qu'il était trop tôt et que certaines émotions n'étaient pas retombées, et la confrontation en live l'a fait complètement paniquer à nouveau.

Suite à sa réaction favorable et convaincue par mon long message, j'ai d'abord été tentée d'y voir une porte entrouverte et de lui envoyer une autre réponse, plus courte...

J'avais envie de lui dire que cette façon de penser les choses dont il dit qu'il n'aurait pas été capable, c'est pourtant de lui que je l'ai apprise.
Je me souviens, lorsque c'était le chaos dans ma vie à moi, et lui qui était en attente d'une résolution de mon côté, il m'avait tout simplement livré sa confiance, tenant ce même discours "au moins les choses bougent, je sais qu'elles se dirigent vers le mieux, tout ira bien quoiqu'il arrive". À l'époque je le pensais trop immature (voyez, je suis pas aveugle non plus) pour qu'une relation entre nous ait des chances d'être sérieuse, c'était moi qui lui disais "laisse tomber, ça n'arrivera jamais entre nous" , mais ce discours profond et confiant qu'il m'a tenu, je me souviens, est ce qui avait fait basculer mon opinion de lui... (et me grouiller de régler ma vie pour pouvoir être avec lui !)

Je vous dis tout ça ici pour décharger mon cœur, car je me retiens encore de lui envoyer cette réponse...
Même s'il a étonnamment bien accepté mon premier message, je crains que cette fois si je lui dis cela, il ne sente plus clairement que je cherche à le convaincre qu'il est en fait plus prêt, plus mature, plus fort qu'il ne se croit, plus prêt à "nous" qu'il ne veut bien l'admettre. Qu'il ressente mes attentes, ma tentative, et me rejette à nouveau cette fois. Autant rester sur cette note pour le moment...

Une amie m'a conseillée un peu hier, et m'a fait réfléchir... vraisemblablement si l'on considère ce retour et ce rejet successifs comme un genre de seconde rupture, alors ce que j'ai écrit en début de semaine s'apparente à un genre de lettre d'acceptation qui semble promettre la compréhension et donc le respect de sa décision ("malgré que" je tenais vraiment à ce qu'il sache que j'ai changé, que tout a changé, que tout promet tant, et que tout peut être bien plus simple et stable qu'il ne le craint encore aujourd'hui)...

Et je me souviens du conseil que je répétais vigoureusement à da16: "maintenant fais ce que tu as dit dans ta lettre" au risque sinon de perdre toute crédibilité, il me faut comprendre et accepter comme je l'ai promis... donc entrer en SR autant que possible (en travaillant ensemble et avec lui qui engage la conversation au passage assez souvent...) et tâcher maintenant d'aller mieux et de contrôler ce sentiment atroce... de manque, oui.

J'y ai vraiment cru, les amis, je sais que j'ai dit vouloir y aller "la tête vide", mais honnêtement, qui donc revient vers son ex 2 mois et demi plus tard en annonçant avoir "compris beaucoup de choses" et en sollicitant une discussion au plus tôt juste pour déclarer une nouvelle fois qu'il n'est pas prêt ? S'il n'a pas eu initialement, dans sa tête, l'intention d'amener une nouvelle qui change la donne ? Oui, je m'attendais quand même à quelque chose d'autre, oui, j'en ai quand même rêvé...

Oui, à un moment aussi je m'étais détachée et il ne me manquait plus trop, et même dans ce moment là, je pense que mes sentiments, le souvenir de l'équilibre et du bonheur qui a été le nôtre pendant la majorité du temps, avant qu'on ne rentre brusquement dans le schéma malsain qui a sonné la fin de notre relation, le souvenir de ce qui marchait, de ce qu'il m'apportait, de ce qu'on avait de spécial et de différent de toutes mes autres relations, valait vraiment la peine qu'on y donne une chance et que je l'écoute s'il revenait vers moi.

Je pense qu'il n'y a pas que de l'attachement dans mes sentiments. Même si c'est effectivement cet attachement qui me fait souffrir à l'heure actuelle et dont il faut que je parvienne de nouveau à me défaire.
#830309
Euh est ce que j'aurais un double féminin et ma copine un double masculin du côté de Montréal ?!
Je me retrouve tellement dans ce que tu décris de ta situation et de ce que tu peux ressentir ...
Je me sens tellement mal et effectivement on ne peut pas forcer la disparition de leurs angoisses de les raisonner... on se sent tellement impuissant et désemparé.... on a beau avoir compris ....tout compris de comment et du pourquoi on en est arrivé la .... avoir tous les tenants et aboutissants on ne peut rien de plus qu'attendre .... et cette attente me ronge de l'intérieur inexorablement ...
Mais je me suis juré de l'attendre ...pour ne pas enterrer l'espoir parce que je crois en elle ...même si elle est entrain( c'est l'impression que j'ai ) de se reconstruire une carapace....pour se protéger...
Notre histoire ne peut pas se finir comme çà dans l’indifférence et l'oubli ...alors oui comme je l'ai dis je vais essayer de me tenir à un strict SR ( 5 semaines ont passé depuis son annonce de vouloir mettre notre relation entre parenthèse ) parce que je vois bien que mes tentatives (irraisonnées) dès que je la croisais au boulot de communiquer sont restées lettre morte ...
Me tenir à ce que je lui ai dis dans ma lettre et lui faire confiance ..... la laisser ...et comme tu le dis si bien essayer non pas d'aller mieux mais d'aller moins mal parce que ce sentiment atroce de manque d'elle de vide ne se comblera pas ...tout juste est il et sera t il éclipsé de temps en temps au gré des occupations ....mais il revient et reste et restera toujours ancré au fond de mon cœur ...
Non ichdichauch il n'y a pas que de l'attachement dans tes sentiments et c'est bien parce que tu l'aimes que tu souffres ...qu'on souffre ....et c'est bien çà qui me fait peur c'est que je ne pourrais pas me défaire de ce sentiment parce qu'il est gravé dans mon cœur...mon pseudo aurait du être ( on se l’écrivait et on se le disait tellement ) "so do i" ou " milliards puissance infinie au carré"...ou "jusqu'à la lune aller retour" .... c'est si dur ....
Courage ...
#830401
Tu sais da16, j'oscille.

Toi tu as résolu d'attendre et de ne pas lâcher l'affaire, moi je sens que j'en souffrirais trop, plus que je ne peux physiquement l'endurer (vous rigoliez de mes boutons de fièvre, mais je somatise plus sérieusement à d'autres niveaux, ma santé pâtit directement de cette anxiété), je ne veux pas être détruite. Même dans l'optique de le récupérer, ça n'aurait rien de séduisant de toute manière.

Je suis dans une telle situation d'urgence émotionnelle, je ne peux pas me maintenir indéfiniment à coup d'anxios et d'alcool. L'urgence c'est de me sauver... Et je ne vois qu'une chose, il faut que je lâche l'affaire. Que je me désensibilise de lui et que je me recentre, que j'apprenne (ou continue d'apprendre puisque j'y étais à peu près) à vivre seule et à aimer ma vie telle qu'elle est. Il faut que je trouve d'autres choses plus immédiatement gratifiantes en lesquelles croire que l'amour.

Il faut que j'abandonne pour le moment, je m'use à y croire. Un ami à qui j'ai fait lire ma lettre m'a dit "moi, après ça, je tue ma mère et je pars avec toi en Amérique du Sud". Mon ex, lui, a dit qu'il n'avait pas vu les choses ainsi et qu'il était "d'accord"... d'accord avec quoi ? De quoi l'ai-je convaincu au juste ? En tout cas pas de me revenir pour l'instant. Et cette lettre c'était tout ce que je pouvais faire, mon dernier joker, j'ai mis mes dernières forces, les dernières onces de confiance et de positivisme que je pouvais encore condenser dans cet ultime soubresaut. Je n'ai plus rien à donner, et il n'y a d'ailleurs rien que je puisse faire de plus de toute façon.

J'ai lancé ma graine, je l'ai arrosée de ce qui me restait de sueur et de sang, il faut que je l'oublie là, car elle pourrait aussi bien y mourir sans que tout ça n'ait rien pu y changer, elle pourrait aussi bien mettre plus de temps à songer à s'ouvrir que je ne saurai conserver ma santé mentale si je reste là à la scruter. Si elle veut bien germer, elle le fera dans mon dos, et me surprendra peut-être quand elle aura assez grandi pour que je la voie de loin. Encore faudra-t-il que mon cœur ait la force et le désir de risquer la blessure à nouveau. Là je me sens vidée, plus capable.

Je ne veux pas me détruire...



da16, tu sais, apprends de ma mésaventure, sois prudent si jamais ton ex fait mine de vouloir reparler de vous, fais très attention au faux retour. Très attention. Alors que moi j'étais en mode "mouais, on va bien voir" et qu'il a réussi à me ré-harponner, toi qui es dans une optique ouvertement plus accro déjà à la base... Ne laisse pas ton cœur s'extasier, ne te précipite pas de cueillir le fruit à peine mûr, l'intérieur est peut-être encore vert.
#830434
Bonjour,
ichdichauch a écrit :moi je sens que j'en souffrirais trop, ...je ne veux pas être détruite. L'urgence c'est de me sauver....
C'est EXACTEMENT la bonne vision des choses... dit toi que peu de personnes en arrivent réellement à cette pensée qui fait que l'on se rend compte que l'on est à un point tel qu'il faut réellement "appuyer sur le bouton rouge"...
Je ne peux que t'encourager à continuer sur cette voie, même si c'est la plus difficile...

ichdichauch a écrit : Et je ne vois qu'une chose, il faut que je lâche l'affaire. ... que j'apprenne à vivre seule et à aimer ma vie telle qu'elle est. Il faut que je trouve d'autres choses plus immédiatement gratifiantes en lesquelles croire que l'amour.....
Tout à fait d'accord et ta "rédemption" (^^) ne peut QUE passer par là ...
L'amour n'est qu'une conséquence logique de l'apprentissage d'une vie dans laquelle on se sent à l'aise... tant que ce n'est pas le cas, les relations sont souvent vouées à l'échec...(à plus ou moins long terme)

ichdichauch a écrit :Je n'ai plus rien à donner, et il n'y a d'ailleurs rien que je puisse faire de plus de toute façon......
Là encore tu touches du doigt quelque chose de primordial... En essayant vainement de "récupérer" (mouhahahaa) "l'autre" on s'épuise et on néglige de vivre...Or c'est unn cercle vicieux... plus on essaye de se raccrocher aux branches, plus les branches ploient sous le poids de notre souffrance et en fin de compte, la loi de la gravité fait qu'elles cassent... toujours....
De plus, dans cette "partie", on n'est pas seuls à avoir les cartes en main... alors si "l'autre" ne veut pas/plus, comment le forcer à revenir ? (oui il y a les potions magiques, un coup sec derrière la nuque ou d'autres méthodes plus radicales mais peu de gens s'appellent Dolores Clairbone, hein)



ichdichauch a écrit :da16, tu sais, apprends de ma mésaventure, sois prudent si jamais ton ex fait mine de vouloir reparler de vous, fais très attention au faux retour. Très attention. Alors que moi j'étais en mode "mouais, on va bien voir" et qu'il a réussi à me ré-harponner, toi qui es dans une optique ouvertement plus accro déjà à la base... Ne laisse pas ton cœur s'extasier, ne te précipite pas de cueillir le fruit à peine mûr, l'intérieur est peut-être encore vert.
Je ne peux que plussoyer ton conseil ... même si je suis certain que la personne concernée ne le suivra pas ...
Les "faux retours" sont légions... et s'il y a eu quelque chose de cassé dans la relation, il est très difficile de le réparer...
De plus, c'est d'un confort pour "l'autre" là encore puisqu'il /elle sait qu'on est ç leur pieds et que dès qu'ils claqueront des doigts on va accourir... jusqu'à ce qu'il se lassent encore et qu'ils partent en se disant "bah non finalement je préfère autre chose"....

Une relation peut se constuire lorsque les deux parties la font vivre et grandir, tout seul ce n'est pas possible...

je finirai juste en disant que tu es très lucide par rapport à cette relation, et on sent que tu as encore du mal à te dégager des sentiments primaires... fait attention à toi et de ne pas retomber dans une spirale négative, ça serait dommage de perdre tout l'acquis que tu as maintenant...
Et je te promets que ça te servira pour tes prochaines relations... c'est mathématique ! :)

bonne journée !
#830857
Merci Kahuète...

En tant qu'hypersensible, j'ai développé un regard analytique sur mes propres émotions, pour ne pas devenir complètement folle, mais comme tu dis, ça m'empêche pas d'être très prise dedans.
C'est comme être bourré, même en supposant que tu sois conscient de l'être, t'en es pas moins bourré (en revanche il n'est rien de pire que de l'être et de se croire lucide).

Je suis quelqu'un qui donne beaucoup, et qui ne sait pas quoi faire d'autre pour être aimée.
Je ne sais que tendre l'autre joue.

Un ami m'a envoyé cet article, je m'interroge sur mon aptitude réelle au bonheur...

http://www.huffingtonpost.fr/emma-seppa ... 45189.html

En tout cas "tes prochaines relations" c'est pas quelque chose que je veux entendre en ce moment.
Comme je l'ai dit, encore faudra-t-il que mon cœur ait la force et le désir de risquer la blessure à nouveau. J'ai plus envie de souffrir.

Je songe à me chercher un psy, parce que je crois que j'ai des trucs qui remontent et des trucs à régler... mais bon, un psy ça coûte des sous que je n'ai pas.
#831997
Bon, ça fait quand même du bien de renoncer, lâcher prise, je vais quand même nettement mieux depuis mon petit burn-out de dimanche. Plus d'anxiolytique pour la journée, plus de verre de vin pour dormir, juste ma tisane apaisante fétiche.

Après, je vous avoue aussi qu'il y a encore des petites vagues de "aïe aïe aïe" auxquelles je dois dire "stop".
J'ai encore pensé à lui écrire une lettre alacon hier, dans mon bus du soir, mais je me suis rappelée à l'ordre et au bon sens, j'ai tenu bon.

Lui, il est gentil avec moi, il me déleste spontanément d'un peu de boulot, il me raconte sa life inopinément, il essaye de me faire rire sur le chat de l'entreprise (je réponds pas, alors il dit "bon, c'était pas si drôle que ça je suppose...", dans le vent, na.) ou pendant les parties de babyfoot.

J'essaye de marquer une certaine distance, je tiens bon.
Je tâche de me concentrer sur d'autres choses, d'autres idées, d'autre projets, d'autres satisfactions.
#832149
Je sais pas pourquoi j'ai eu un goût prononcé pour écrire des lettres alacon tout au long de cette année..
Ca prend un temps fou que j'aurais employé à faire des choses bien plus efficaces..
Ah oui, parce que question rendement, zéro! c'est comme si j'avais semé des graines de plantes rares et bio (ben oui, elles étaient bien écrites mes jolies tites lettres ;) ) sur un parking de mammouth...

Bref, content que tu tiennes Ich'
#832166
La seule chose positive quand on écrit des lettres (parce qu'il y en a) c'est que :

- On écrit avec ses petites mimines et ça devient rare ces temps-ci (enfin en supposant qu'on ne tape pas direct sur l'ordi)
- On fait gaffe à l'orthographe et aux tournures de phrases... on écrit un premier jet, on relit, on corrigge, on améliore et on se sent beaucoup mieux... car ça reflète le fond de notre personnalité (à condition d'être honnête dans ses écrits)..
- Des fois on croit qu'on est un super écrivain ...( ah ben non finalement, raté ! :()
- On n'a que de rares retours sur ce genre de sujets...Et même un retour genre "c'est bôôôô, ça m'a émotionné " sans rien derrière, bah ... same player shoots again ..

Bref, le faire c'est bien parce que ça NOUS fait du bien :)
mais je ne pense pas que ce soit vraiment du temps perdu :)