- 02 déc. 2013, 01:21
#794976
Bonjour à tous,
J'ai 32 ans et j'ai rencontré cet été une jeune femme de 24 ans que j'ai abordée.
Nous avions envie de nous voir mutuellement, avions beaucoup de plaisir à être ensemble, et également un désir partagé. Nous parlions beaucoup et nous manquions.
Évidemment notre différence d'âge ne nous posait pas de problème. Néanmoins, on ne peut ignorer que nous n'en étions pas au mêmes stades et que nous n'avions pas vécu les mêmes choses. Aussi en terme de maturité affective j'ai pu constater un certain décalage, normal. J'ai remarqué également chez elle son grand besoin de se sentir aimée. Elle était peu démonstrative à mon encontre.
Ayant toujours été habituée à tout avoir, elle arborait parfois un comportement improbable: je devais m'en aller de chez elle à 4 heures du matin et rentrer à pied chez moi (plus d'une heure de trajet)...ou quand j'avais l'opportunité de passer une nuit chez elle, elle aimait bien finir sa nuit seule (donc, il me fallait quitter vers 9h00)...
Cela m'a dérangé et je ne dis pas l'avoir accepté et je lui ai même signifié les limites de ce comportement. Elle me répondait qu'elle avait besoin de solitude de temps pour elle. Et il est vrai que cela faisait partir de son trait de personnalité, confirmé par ses amis, ses exs, etc. "Une célibatante" comme elle se plaisait à se définir. Je n'en croyais bien sûr pas un seul mot.
Une fille avec une carapace méticuleusement construite et renforcée par ses soins, derrière laquelle se cache une personne fragile qui se protège derrière une certaine image.
Elle aimait bien contrôler son espace/temps: nous ne nous voyions qu'une fois semaine à tout casser...cela finissait pas me déranger surtout quand nous arrivions à passer 10 jours sans nous voir: elle avait besoin de temps car beaucoup de travail universitaire...je finis par le comprendre. Mais de mon côté avec mes 40 heures de travail hebdomadaires je trouvais toujours un moment pour nous voir.
Les mois passèrent, elle se révélait de plus en plus et m'accordait plus de temps. Elle se plaisait à dire "nous avons plus de plaisir de nous retrouver quand nous ne nous sommes pas vus depuis un moment". ce qui n'est pas faux mais ce qui peut aussi être frustrant à long terme.
Bref, pour en venir au vif du sujet: j'ai eu le déclic très rapidement pour cette personne, elle avait ce petit quelque chose qui me parlait, faisait écho en moi. Sa culture, sa réflexion, son caractère bien tranché...son humour. Dès notre première ou deuxième rencontre en tête à tête, j'ai ressenti un vif intérêt à son égard.
Cet intérêt fut réciproque. Elle me disait que je lui plaisait sur beaucoup de points mais qu'il lui fallait du temps pour tomber en amour (ce qui faisait également écho en moi vu que je ne m'amourache pas aussi facilement et pourtant...pour elle...j'ai eu un coup de coeur passionnel.)
Nous étions bien ensemble, aimions passer du temps quand nous nous voyions. Nous pouvions commencer une soirée à 18 h et l'achever aux aurores...on ne s'ennuyait pas. Sa manière de me regarder, avec des yeux écarquillés et du désir , ses gestes doux et tendres, ses petits messages suaves au réveil me faisaient croire qu'elle ressentait quelque chose pour moi.
Mais voilà suite à une excellente soirée ensemble, paradoxalement, le lendemain elle m'envoie un message: "J'ai un doute sur nous, je ne saurais l'expliquer, ça se ressent. Quelque chose cloche et je ne sait pas ce que c'est."
Moi naturellement...je balise puissance +++ avant de la rassurer. Je ne comprends pas plus qu'elle vu qu'elle n'arrive pas à formuler ou communiquer son ressenti plus que cela.
Deux semaines passent...autre soirée somptueuse, avec toujours autant de contacts passionnés...tout coule. Aucune anicroche sauf au lit...et oui...pas de tabous : à 3 ou 4 heures du matin , bien épuisé depuis des mois, il y a certaines choses pour lesquelles je suis moins endurant. Et vu que ce n'était pas la première fois que nous le faisions sur des horaires plus que matinaux...cela n'a pas toujours été une réussite. Après mon point de vue est simple: un corps ça s'apprivoise, on doit apprendre à le connaître, si on veut se "caler".
Rapport râté, Mlle en pleur, moi de la rassurer sur sa féminité alors que de mon côté elle ne me rassurait pas forcément vue qu'elle avait plus tendance à sortir des phrases qui pouvaient vous couper la chique bien comme il faut. Malgré son caractère vif et ses paroles parfois déplacées...je l'aimais et étant d'une grande patience j'arrivais à calmer son brasier d'émotions parfois contradictoires. Un atout qu'elle m'a toujours reconnu posséder.
Bref...suite à cela, nous nous parlons: elle me dit "Tout va bien entre nous, j'aime être avec toi, je te trouve désirable, tu me plais, j'aime ta personnalité et les moments passés ensembles, nous devons un peu nous caler là dessus sinon tout va bien." (essayait-elle de se convaincre?)
30 minutes plus tard, nous nous couchons et là je la vois se refermer...et elle décide de mettre fin à la relation.
Bien sûr je ne comprends rien à rien.
J'ai eu une discussion avec elle et elle m'a expliqué ceci : "je t'aime énormément, j'aime être avec toi, passer du temps avec toi, je te désire, mais je n'ai pas les sentiment que j'aimerais avoir avec toi. J'ai voulu qu'ils viennent, j'ai espéré qu'ils arrivent mais au bout de 5 mois j'ai pas le "déclic"; je ne sais pas pourquoi peut-être sommes nous incompatibles? Je ne sais pas...."
Simple et concis me direz-vous mais alors comment expliquer son comportement, son regard, comment expliquer qu'elle disait à l'ensemble de ses amis (et leur montrait) qu'elle avait hâte de me voir. Comment expliquer tous ses gestes tendres, sa tendresse bref...la liste est longue : ces petites choses que l'on repère chez une fille qui a au moins des sentiments naissants?
Si elle a des sentiments naissant pourquoi ne pas avoir laisser la relation se poursuivre?
A-t elle peur de l'engagement (c'est apparemment une personne très solitaire qui étouffe très rapidement au contact des autres)?
A t 'elle laissé durer la relation pour voir où cela mènerait ? Si elle allait ressentir quelque chose de plus fort? ( mais alors là encore ça ne rentre pas dans ma tête (trop binaire parfois sûrement...) : si elle attendait et doutait comment a t elle pu avoir une attitude si aimante ? Se serait-elle convaincue elle-même de la faisabilité de cette relation jusqu'au jour où elle a senti une incompatibilité entre nous?)
Cela m'ennuierait profondément que le manque d'activités sexuelles régulières soient à l'origine de cette rupture...pour elle (comme pour moi c'est un acte de soudure du couple)...hélas cela nous aurait peut-être éloignés?
Après un SR de 2 jours (wouahh...c'est énorme...) de mon fait uniquement (elle avait peur que je la sorte de ma vie comme j'ai toujours fait avec mes exs), nous avons repris contact: elle me dit que je lui manque, que mes câlins lui manquent ainsi que le temps passé avec moi...que je lui plais toujours mais voilà on est bel et bien séparés....
Nous passons une soirée ensemble où elle me tenait par les poignées, me caressait les doigts, où nous nous sommes pris dans les bras l'un de l'autre...elle m'a demandé de lui avouer mes sentiments, ce que j'ai fait. Bien naturellement comme toute personne normalement constituée j'ai cru que nous reprenions notre relation et j'ai tenté de l'embrasser: elle n'a pas compris ma réaction....
Nous dialoguons parfois encore...il reste encore des ambigüités dans nos échanges....en fait c'est un peu comme si rien n'avait changé.
Je ne sais quoi penser, comprendre les raisons de cette rupture...je trouve tout cela contradictoire et déroutant.
Peut-être existait-il des forces contraires et inconscientes en elle : certaines en ma faveur et d'autres puissantes en ma défaveur...dur à dire. Dans tous les cas il manquait quelque chose qui donne envie de poursuivre et se projeter...mais là encore, comme je n'ai jamais vécu cela ni moi-même fonctionné ainsi: comment s'ouvrir à quelqu'un et ensuite lui dire que non finalement "je ne ressens pas d'amitié, mais pas d'amour non plus..." et moi de répondre "et bien vu ces bases, pourquoi ne pas simplement laisser aller?"L'intérêt pour quelqu'un je l'ai dès le départ...donc me mettre à sa place m'est difficile et il est difficile de comprendre.
Elle a parlé à une amie commune et lui a avoué "Je l'aime énormément, je ne peux me passer de lui, mais je n'ai pas eu le déclic..."
Si il existe encore quelqu'un qui a eu le courage de lire ce pavé monumental...je serais heureux qu'il puisse m'éclairer : qu'il y a t il à comprendre? Il y a t il une possibilité de reconquête?
Merci par avance ^^
J'ai 32 ans et j'ai rencontré cet été une jeune femme de 24 ans que j'ai abordée.
Nous avions envie de nous voir mutuellement, avions beaucoup de plaisir à être ensemble, et également un désir partagé. Nous parlions beaucoup et nous manquions.
Évidemment notre différence d'âge ne nous posait pas de problème. Néanmoins, on ne peut ignorer que nous n'en étions pas au mêmes stades et que nous n'avions pas vécu les mêmes choses. Aussi en terme de maturité affective j'ai pu constater un certain décalage, normal. J'ai remarqué également chez elle son grand besoin de se sentir aimée. Elle était peu démonstrative à mon encontre.
Ayant toujours été habituée à tout avoir, elle arborait parfois un comportement improbable: je devais m'en aller de chez elle à 4 heures du matin et rentrer à pied chez moi (plus d'une heure de trajet)...ou quand j'avais l'opportunité de passer une nuit chez elle, elle aimait bien finir sa nuit seule (donc, il me fallait quitter vers 9h00)...
Cela m'a dérangé et je ne dis pas l'avoir accepté et je lui ai même signifié les limites de ce comportement. Elle me répondait qu'elle avait besoin de solitude de temps pour elle. Et il est vrai que cela faisait partir de son trait de personnalité, confirmé par ses amis, ses exs, etc. "Une célibatante" comme elle se plaisait à se définir. Je n'en croyais bien sûr pas un seul mot.
Une fille avec une carapace méticuleusement construite et renforcée par ses soins, derrière laquelle se cache une personne fragile qui se protège derrière une certaine image.
Elle aimait bien contrôler son espace/temps: nous ne nous voyions qu'une fois semaine à tout casser...cela finissait pas me déranger surtout quand nous arrivions à passer 10 jours sans nous voir: elle avait besoin de temps car beaucoup de travail universitaire...je finis par le comprendre. Mais de mon côté avec mes 40 heures de travail hebdomadaires je trouvais toujours un moment pour nous voir.
Les mois passèrent, elle se révélait de plus en plus et m'accordait plus de temps. Elle se plaisait à dire "nous avons plus de plaisir de nous retrouver quand nous ne nous sommes pas vus depuis un moment". ce qui n'est pas faux mais ce qui peut aussi être frustrant à long terme.
Bref, pour en venir au vif du sujet: j'ai eu le déclic très rapidement pour cette personne, elle avait ce petit quelque chose qui me parlait, faisait écho en moi. Sa culture, sa réflexion, son caractère bien tranché...son humour. Dès notre première ou deuxième rencontre en tête à tête, j'ai ressenti un vif intérêt à son égard.
Cet intérêt fut réciproque. Elle me disait que je lui plaisait sur beaucoup de points mais qu'il lui fallait du temps pour tomber en amour (ce qui faisait également écho en moi vu que je ne m'amourache pas aussi facilement et pourtant...pour elle...j'ai eu un coup de coeur passionnel.)
Nous étions bien ensemble, aimions passer du temps quand nous nous voyions. Nous pouvions commencer une soirée à 18 h et l'achever aux aurores...on ne s'ennuyait pas. Sa manière de me regarder, avec des yeux écarquillés et du désir , ses gestes doux et tendres, ses petits messages suaves au réveil me faisaient croire qu'elle ressentait quelque chose pour moi.
Mais voilà suite à une excellente soirée ensemble, paradoxalement, le lendemain elle m'envoie un message: "J'ai un doute sur nous, je ne saurais l'expliquer, ça se ressent. Quelque chose cloche et je ne sait pas ce que c'est."
Moi naturellement...je balise puissance +++ avant de la rassurer. Je ne comprends pas plus qu'elle vu qu'elle n'arrive pas à formuler ou communiquer son ressenti plus que cela.
Deux semaines passent...autre soirée somptueuse, avec toujours autant de contacts passionnés...tout coule. Aucune anicroche sauf au lit...et oui...pas de tabous : à 3 ou 4 heures du matin , bien épuisé depuis des mois, il y a certaines choses pour lesquelles je suis moins endurant. Et vu que ce n'était pas la première fois que nous le faisions sur des horaires plus que matinaux...cela n'a pas toujours été une réussite. Après mon point de vue est simple: un corps ça s'apprivoise, on doit apprendre à le connaître, si on veut se "caler".
Rapport râté, Mlle en pleur, moi de la rassurer sur sa féminité alors que de mon côté elle ne me rassurait pas forcément vue qu'elle avait plus tendance à sortir des phrases qui pouvaient vous couper la chique bien comme il faut. Malgré son caractère vif et ses paroles parfois déplacées...je l'aimais et étant d'une grande patience j'arrivais à calmer son brasier d'émotions parfois contradictoires. Un atout qu'elle m'a toujours reconnu posséder.
Bref...suite à cela, nous nous parlons: elle me dit "Tout va bien entre nous, j'aime être avec toi, je te trouve désirable, tu me plais, j'aime ta personnalité et les moments passés ensembles, nous devons un peu nous caler là dessus sinon tout va bien." (essayait-elle de se convaincre?)
30 minutes plus tard, nous nous couchons et là je la vois se refermer...et elle décide de mettre fin à la relation.
Bien sûr je ne comprends rien à rien.
J'ai eu une discussion avec elle et elle m'a expliqué ceci : "je t'aime énormément, j'aime être avec toi, passer du temps avec toi, je te désire, mais je n'ai pas les sentiment que j'aimerais avoir avec toi. J'ai voulu qu'ils viennent, j'ai espéré qu'ils arrivent mais au bout de 5 mois j'ai pas le "déclic"; je ne sais pas pourquoi peut-être sommes nous incompatibles? Je ne sais pas...."
Simple et concis me direz-vous mais alors comment expliquer son comportement, son regard, comment expliquer qu'elle disait à l'ensemble de ses amis (et leur montrait) qu'elle avait hâte de me voir. Comment expliquer tous ses gestes tendres, sa tendresse bref...la liste est longue : ces petites choses que l'on repère chez une fille qui a au moins des sentiments naissants?
Si elle a des sentiments naissant pourquoi ne pas avoir laisser la relation se poursuivre?
A-t elle peur de l'engagement (c'est apparemment une personne très solitaire qui étouffe très rapidement au contact des autres)?
A t 'elle laissé durer la relation pour voir où cela mènerait ? Si elle allait ressentir quelque chose de plus fort? ( mais alors là encore ça ne rentre pas dans ma tête (trop binaire parfois sûrement...) : si elle attendait et doutait comment a t elle pu avoir une attitude si aimante ? Se serait-elle convaincue elle-même de la faisabilité de cette relation jusqu'au jour où elle a senti une incompatibilité entre nous?)
Cela m'ennuierait profondément que le manque d'activités sexuelles régulières soient à l'origine de cette rupture...pour elle (comme pour moi c'est un acte de soudure du couple)...hélas cela nous aurait peut-être éloignés?
Après un SR de 2 jours (wouahh...c'est énorme...) de mon fait uniquement (elle avait peur que je la sorte de ma vie comme j'ai toujours fait avec mes exs), nous avons repris contact: elle me dit que je lui manque, que mes câlins lui manquent ainsi que le temps passé avec moi...que je lui plais toujours mais voilà on est bel et bien séparés....
Nous passons une soirée ensemble où elle me tenait par les poignées, me caressait les doigts, où nous nous sommes pris dans les bras l'un de l'autre...elle m'a demandé de lui avouer mes sentiments, ce que j'ai fait. Bien naturellement comme toute personne normalement constituée j'ai cru que nous reprenions notre relation et j'ai tenté de l'embrasser: elle n'a pas compris ma réaction....
Nous dialoguons parfois encore...il reste encore des ambigüités dans nos échanges....en fait c'est un peu comme si rien n'avait changé.
Je ne sais quoi penser, comprendre les raisons de cette rupture...je trouve tout cela contradictoire et déroutant.
Peut-être existait-il des forces contraires et inconscientes en elle : certaines en ma faveur et d'autres puissantes en ma défaveur...dur à dire. Dans tous les cas il manquait quelque chose qui donne envie de poursuivre et se projeter...mais là encore, comme je n'ai jamais vécu cela ni moi-même fonctionné ainsi: comment s'ouvrir à quelqu'un et ensuite lui dire que non finalement "je ne ressens pas d'amitié, mais pas d'amour non plus..." et moi de répondre "et bien vu ces bases, pourquoi ne pas simplement laisser aller?"L'intérêt pour quelqu'un je l'ai dès le départ...donc me mettre à sa place m'est difficile et il est difficile de comprendre.
Elle a parlé à une amie commune et lui a avoué "Je l'aime énormément, je ne peux me passer de lui, mais je n'ai pas eu le déclic..."
Si il existe encore quelqu'un qui a eu le courage de lire ce pavé monumental...je serais heureux qu'il puisse m'éclairer : qu'il y a t il à comprendre? Il y a t il une possibilité de reconquête?
Merci par avance ^^