- 13 nov. 2013, 02:41
#786069
Pour ceux qui désire la version longue, voici mon histoire avant d'arriver ici (bon c'est pas si long) :
http://www.jerecuperemonex.com/forum/li ... 35713.html
Pour ceux qui veulent la version courte... Tout est dans le titre.
Non, je déconne. ^^
En (gros) résumé des épisodes précédents :
Elle et moi sommes des trentenaires. Malheureux en couple chaque un.
Après de grosse galère amoureuse, ne croyant plus à l'amour, je me suis en couple avec une femme qui semble être plus une très bonne amie qu'une compagne.
Quand à elle, elle est mariée avec un ami d'enfance. Ils ont une maison et deux enfants.
Après le mariage, sont maris a changé et est devenu très égoïste. Elle gère tout, toutes les tâches ménagère, les enfants, le travail,... Tout... Alors que lui passe son temps devant des jeux vidéos ou sa télé. Il lui fait des belle promesse, mais ne les tien pas. Il pique souvent de grosses colères où il devient violent. Lorsqu'elle fini par lui demandé si il se moque d'elle, il lui répond : "Comment tu peu me demander ça? Tu es méchante! Tu sais bien que je t'aime comme un fou! C'est de ta faute!" (Et je vous promets que son catalogue de "je suis une victime" est très long.) Et elle, elle culpabilise.
Au travers d'une activité commune sur internet, nous nous trouvons. Tout les deux, c'est le coup de foudre. C'est waouw! Nous sommes fou amoureux l'un de l'autre. Plus nous nous connaissons, plus nous nous rencontrons, plus nous nous aimons, plus nous faisons l'amour,... Tout est toujours mieux. Je n'y avais pourtant jamais cru, mais dans sa bouche, j'y ai cru : "Nous sommes des âmes sœurs".
Mais nous culpabilisons d'être dans l'adultère. Perdu, nous allons chaque un de notre côté chez une psy. Je suis près à tout quitter pour elle. Mais elle, hésite... Elle a trop peur de briser sa famille. Retirer le père de ses enfants. Même si elle n'est plus amoureuse de lui. Elle comprend que si elle veux sauver sa famille, ils doivent faire des efforts. Lui, il les promets, et elle, elle les fait. Et forcement... Un amant n'a pas sa place dans un couple qui est censé allez mieux. Elle me quitte.
Nous entrons en SR, elle le brise sans cesse. Et nous en étions là...
Voici la suite.
Pendant le SR, elle a voulu le quitter, lui ne fait aucun des efforts promis. Ses valises étaient prêtes, elle en a parlé à ses enfants et à sa mère. Et lui, lui a dit : "Tu veux foutre ma vie en l'air? C'est ça? Ben, je vais la foutre en l'air, je vais me tuer et tu en sera responsable." Il lui fait peur... Elle crie... Elle lui dit qu'elle restera. Elle le prend comme un échec et se dit qu'elle ne partira jamais... Pourtant lors d'une autre dispute, elle lui dit que s'il ne change pas d'ici fin décembre, elle le quittera.
Pourtant, a force de SR et de recontacte, nous craquons l'un et l'autre et nous nous parlons. Elle m'aime toujours autant. Elle n'arrive pas à être heureuse sans moi. Je laisse un vide en elle. Nous parlons, beaucoup,... Mais sa menace de suicide me permet de tout voir sous un autre angle, celui d'une histoire du passé, et là je comprend... Je comprend la manipulation de son maris. Ses mots, ses reproches, ses actes fait et non-fait. Elle croit que j'essaye de lui monté la tête pour qu'elle le quitte. Alors nous en parlons à nos psy respectifs qui confirment tout deux sa manipulation.
Mais rien à faire. Elle lui a donné un ultimatum de fin décembre. Et cet ultimatum, implique que si lui fait des efforts, elle doit en faire aussi. Et comme elle fait déjà tout... Sauf un... Coucher avec lui. Alors elle se force de lui dire "oui" de temps en temps. Mais lui est toujours aussi égoïste et violent même au lit.
Un autre effort, elle essaye de m'écrire moins... Surtout qu'il la surveille plus encore. Bien entendu, je le vis mal. Mais elle aussi... Comme si elle désirait me quitter, mais trop amoureuse de moi, elle n'y arrivait pas. Au fil des semaines, des mois, elle fait vraiment tout pour lui sauf arrête de parler et de m'avouer ses sentiments. Mais lui est de pire en pire. Surtout depuis qu'un job lui est tombé dans les bras (parce qu'il a une chance de cocu...
Sérieusement, il ne cherchait même pas du travail et un ancien parton l'appelle pour une place en or...). Il commence à jouer au petit chef teigneux, même à la maison.
Chaque jour, elle fait mine d'être heureuse. Mais je la vois se vider... Allez de plus en plus mal. Sauf quand elle est avec moi. Je m’inquiète, j'insiste,... Elle me raconte tout... au fils des mois, presque chaque jour son histoire. Et a chaque fois, elle "pardonne" ou dit que c'est de sa faute. Comme toujours, il victimise et elle le protège. Même si pour cela elle accepte de prendre toute la faute sur elle.
Et là, je comprend enfin la dynamique de leur couple. Systématiquement, il victimise de tout, systématiquement elle pense devoir le protéger. Je lui explique, elle comprend. Au cour de ces mois, elle a beaucoup ouverts les yeux sur lui.
Du coup, elle commence à lui dire "non". Mais il y a une semaine, alors qu'elle lui dit non face à une de ses pulsion sexuelle, il la brutalise pour la prendre de force. Il ne s’arrêtera que lorsqu'elle se mettra à pleurer. Cette histoire me rend malade. Lui me dégoutte. (J'imagine que ça se lit...
) Comment peut-elle toujours lui pardonner, le protéger? Comment peu t'elle rester avec lui? Est-ce qu'elle l'aime à ce point là? Est-ce que je ne suis qu'une bouffée d'air? Je ne serais pas son âme sœur? L'homme de sa vie, ce serait lui?
Elle me promet que non. Elle était complètement à bout. Elle ne savait plus quoi faire. Elle demande du réconfort, mais moi je désirais la sortir de là. Pas pour moi, mais pour la sortir de cet enfer. Je veux qu'elle ouvre les yeux sur ses manipulations, sur ses violences, sur ses fausses promesses... Elle craque... Et finalement, elle me quitte vendredi...
Nous nous étions promis de discuter, une dernière fois… ou pas. De faire nos adieux… ou pas. Du moins de mettre les choses à plat. Week-end et lundi férié, le plus tôt n’était que ce mardi. Et ce mardi est arrivé.
Pas de suspense, il y a eu des explications, des larmes, du rire, des « je suis désolée, je t’aime ». Et la même conclusion au final. Les choses se sont passé en trois temps.
Au début, elle m’a expliqué comment elle a eu une grosse dispute qui s’est finie en discussion ce samedi soir. Elle avait bu pour l’aider un peu. L’aide fut venue, puisqu'elle a tout déballé. Tout… ou presque… (le presque c’est moi). Elle lui a donné tous ses reproches, comme père, maris, amis, amant,…
« Je lui ai fait beaucoup de mal.
- Non, tu lui a dit la vérité. Le mal c’est toi qui l’a subit. Lui, ne fait que voir la vérité en face du mal qu’il a commis, ce n’est pas toi qui lui fait du mal. »
Et cette fois, il semble avoir compris. Elle m’a dit être allée très loin, de pousser avec lui jusqu’à l’analyse. Point par point, reproche par reproche. Il a avoué être un père absent et un mari détestable. Maintenant il le réalisait et qu’il ferait des efforts. Elle lui a dit ne plus être amoureuse de l’homme qu’il est devenu. Elle lui avait donné l’ultimatum fin décembre et qu’elle n’avait pas donné cette date cet été à la légère. Que pour l’instant, il se plantait et qu’il avait donc un mois et demi pour rattraper le coup. Et les menace de suicide ne prendrait plus.
Il parait que le changement depuis ce week-end est « phénoménal ». Il a décidé d’arrêter les jeux vidéo. Il a juste demandé s’il pouvait reprendre la guitare « comme ça je pourrais jouer pendant que tu chantes comme nous le faisions dans le temps » (Il n’y a que moi qui trouve ça gros ? =/ ).
Désormais, il doit véritablement faire des efforts. Mais du coup… Elle aussi. C’est pourquoi, elle maintient sa rupture avec moi. Nous coupons les ponts. Car oui, nous savons que nous n’arriverons pas à être ami. Car je n’arriverais pas à faire semblant.
Je lui ai demandé de m’expliquer pourquoi lui ? Je lui ai demandé de se mettre à ma place. Et pour le faire, je lui ai raconté une histoire. L’histoire de sa fille, 20 ans plus tard et de son compagnon. Et de tout ce qu’il lui disait et faisait. Et à la fin, je lui ai demandé ce qu’elle dirait à sa fille ? Ce qu’elle ressentirait pour cet homme et de son comportement ? J’ai imaginé un dialogue entre sa fille et elle. Elle m’a dit que cet homme qui traiterait sa fille de la sorte, elle serait prête à le tuer. Elle a bien reconnu l’histoire constituée que de faits réels… Son histoire. Elle a bien compris que ses paroles qui semble alors logique sont les miennes. Elle a saisi que les paroles de sa fille était les siennes.
Elle a fondu en larme en me répétant qu’elle était désolée. Je pense qu’elle a enfin compris que si je lui faisait remarquer le mal que perpétuait son maris, ce n’était pas (uniquement) pour la récupérer mais pour son bien (avant tout). Que si sa mère et son meilleur ami réagissait en sermonnant son maris, ce n’était pas pour les embêter, mais par réelles inquiétudes.
Ensuite, c’est là que nous nous sommes mis à discuter de nous. Elle m'a remercié pour tout ce que je lui avait apporté. Comment je l'avais rencontrée trop tard (après qu'ils ne s'engagent trop loin) et trop tôt (sans moi, elle n'aurait jamais été voir un psy et elle aurait craqué). Elle m'a répété à quel point elle est toujours amoureuse de moi. A quel point son choix est illogique. Mais c'est le père de ses enfants... Et cela personne ne peu le changer.
J’ai lu dans son regard à quel point elle ne savait plus que faire, ni qui choisir. J’ai lu qu’elle était toujours amoureuse de moi. Elle me l’a dit aussi. Mais j’ai lu sa détermination. Elle doit allez au bout de son histoire avec lui. Et cela, je l’ai bien compris. Mais quel est le bout ? Jusqu'où peut-il aller avant que ce ne soit de trop pour elle ? Selon ma psy, il la tien sous son emprise. Elle est devenue comme une femme battue qui protège son maris. Même si les coups sont verbal et gestuel la plus part du temps.
On me le dit, chasser le naturel, il revient au galop... Il recommencera un jour... Et si ce jour, elle en aura la force, alors elle le quittera. Et si elle m'aimera toujours, peut-être, elle reviendra.
Je dois faire confiance en la vie... Et là, je sais, je dois faire mon deuil, faire mon SR qu'elle s'impose aussi. J'ai l'impression d'être revenu exactement à la même situation, mais en pire...
Et honnêtement, même si je sais tout cela, ce n'est pas facile. Je souffre... Je trouve cela injuste... Mais je sais... Elle doit allez jusqu'au bout. Tout tenter pour "le père de ses enfants".
Lorsqu'on aime, on ne se sépare jamais vraiment... Lorsqu'on s'aime, on s'embrasse pour se dire "au revoir", on se dit "je t'aime". Mais à peine nos corps séparés, on se retrouve en pensée la seconde d'après.... C'est pourquoi, au lieu de nous dire "adieu", nos derniers mots furent "Je t'aime".
http://www.jerecuperemonex.com/forum/li ... 35713.html
Pour ceux qui veulent la version courte... Tout est dans le titre.

En (gros) résumé des épisodes précédents :
Elle et moi sommes des trentenaires. Malheureux en couple chaque un.
Après de grosse galère amoureuse, ne croyant plus à l'amour, je me suis en couple avec une femme qui semble être plus une très bonne amie qu'une compagne.
Quand à elle, elle est mariée avec un ami d'enfance. Ils ont une maison et deux enfants.
Après le mariage, sont maris a changé et est devenu très égoïste. Elle gère tout, toutes les tâches ménagère, les enfants, le travail,... Tout... Alors que lui passe son temps devant des jeux vidéos ou sa télé. Il lui fait des belle promesse, mais ne les tien pas. Il pique souvent de grosses colères où il devient violent. Lorsqu'elle fini par lui demandé si il se moque d'elle, il lui répond : "Comment tu peu me demander ça? Tu es méchante! Tu sais bien que je t'aime comme un fou! C'est de ta faute!" (Et je vous promets que son catalogue de "je suis une victime" est très long.) Et elle, elle culpabilise.
Au travers d'une activité commune sur internet, nous nous trouvons. Tout les deux, c'est le coup de foudre. C'est waouw! Nous sommes fou amoureux l'un de l'autre. Plus nous nous connaissons, plus nous nous rencontrons, plus nous nous aimons, plus nous faisons l'amour,... Tout est toujours mieux. Je n'y avais pourtant jamais cru, mais dans sa bouche, j'y ai cru : "Nous sommes des âmes sœurs".
Mais nous culpabilisons d'être dans l'adultère. Perdu, nous allons chaque un de notre côté chez une psy. Je suis près à tout quitter pour elle. Mais elle, hésite... Elle a trop peur de briser sa famille. Retirer le père de ses enfants. Même si elle n'est plus amoureuse de lui. Elle comprend que si elle veux sauver sa famille, ils doivent faire des efforts. Lui, il les promets, et elle, elle les fait. Et forcement... Un amant n'a pas sa place dans un couple qui est censé allez mieux. Elle me quitte.
Nous entrons en SR, elle le brise sans cesse. Et nous en étions là...
Voici la suite.
Pendant le SR, elle a voulu le quitter, lui ne fait aucun des efforts promis. Ses valises étaient prêtes, elle en a parlé à ses enfants et à sa mère. Et lui, lui a dit : "Tu veux foutre ma vie en l'air? C'est ça? Ben, je vais la foutre en l'air, je vais me tuer et tu en sera responsable." Il lui fait peur... Elle crie... Elle lui dit qu'elle restera. Elle le prend comme un échec et se dit qu'elle ne partira jamais... Pourtant lors d'une autre dispute, elle lui dit que s'il ne change pas d'ici fin décembre, elle le quittera.
Pourtant, a force de SR et de recontacte, nous craquons l'un et l'autre et nous nous parlons. Elle m'aime toujours autant. Elle n'arrive pas à être heureuse sans moi. Je laisse un vide en elle. Nous parlons, beaucoup,... Mais sa menace de suicide me permet de tout voir sous un autre angle, celui d'une histoire du passé, et là je comprend... Je comprend la manipulation de son maris. Ses mots, ses reproches, ses actes fait et non-fait. Elle croit que j'essaye de lui monté la tête pour qu'elle le quitte. Alors nous en parlons à nos psy respectifs qui confirment tout deux sa manipulation.
Mais rien à faire. Elle lui a donné un ultimatum de fin décembre. Et cet ultimatum, implique que si lui fait des efforts, elle doit en faire aussi. Et comme elle fait déjà tout... Sauf un... Coucher avec lui. Alors elle se force de lui dire "oui" de temps en temps. Mais lui est toujours aussi égoïste et violent même au lit.
Un autre effort, elle essaye de m'écrire moins... Surtout qu'il la surveille plus encore. Bien entendu, je le vis mal. Mais elle aussi... Comme si elle désirait me quitter, mais trop amoureuse de moi, elle n'y arrivait pas. Au fil des semaines, des mois, elle fait vraiment tout pour lui sauf arrête de parler et de m'avouer ses sentiments. Mais lui est de pire en pire. Surtout depuis qu'un job lui est tombé dans les bras (parce qu'il a une chance de cocu...

Chaque jour, elle fait mine d'être heureuse. Mais je la vois se vider... Allez de plus en plus mal. Sauf quand elle est avec moi. Je m’inquiète, j'insiste,... Elle me raconte tout... au fils des mois, presque chaque jour son histoire. Et a chaque fois, elle "pardonne" ou dit que c'est de sa faute. Comme toujours, il victimise et elle le protège. Même si pour cela elle accepte de prendre toute la faute sur elle.
Et là, je comprend enfin la dynamique de leur couple. Systématiquement, il victimise de tout, systématiquement elle pense devoir le protéger. Je lui explique, elle comprend. Au cour de ces mois, elle a beaucoup ouverts les yeux sur lui.
Du coup, elle commence à lui dire "non". Mais il y a une semaine, alors qu'elle lui dit non face à une de ses pulsion sexuelle, il la brutalise pour la prendre de force. Il ne s’arrêtera que lorsqu'elle se mettra à pleurer. Cette histoire me rend malade. Lui me dégoutte. (J'imagine que ça se lit...

Elle me promet que non. Elle était complètement à bout. Elle ne savait plus quoi faire. Elle demande du réconfort, mais moi je désirais la sortir de là. Pas pour moi, mais pour la sortir de cet enfer. Je veux qu'elle ouvre les yeux sur ses manipulations, sur ses violences, sur ses fausses promesses... Elle craque... Et finalement, elle me quitte vendredi...
Nous nous étions promis de discuter, une dernière fois… ou pas. De faire nos adieux… ou pas. Du moins de mettre les choses à plat. Week-end et lundi férié, le plus tôt n’était que ce mardi. Et ce mardi est arrivé.
Pas de suspense, il y a eu des explications, des larmes, du rire, des « je suis désolée, je t’aime ». Et la même conclusion au final. Les choses se sont passé en trois temps.
Au début, elle m’a expliqué comment elle a eu une grosse dispute qui s’est finie en discussion ce samedi soir. Elle avait bu pour l’aider un peu. L’aide fut venue, puisqu'elle a tout déballé. Tout… ou presque… (le presque c’est moi). Elle lui a donné tous ses reproches, comme père, maris, amis, amant,…
« Je lui ai fait beaucoup de mal.
- Non, tu lui a dit la vérité. Le mal c’est toi qui l’a subit. Lui, ne fait que voir la vérité en face du mal qu’il a commis, ce n’est pas toi qui lui fait du mal. »
Et cette fois, il semble avoir compris. Elle m’a dit être allée très loin, de pousser avec lui jusqu’à l’analyse. Point par point, reproche par reproche. Il a avoué être un père absent et un mari détestable. Maintenant il le réalisait et qu’il ferait des efforts. Elle lui a dit ne plus être amoureuse de l’homme qu’il est devenu. Elle lui avait donné l’ultimatum fin décembre et qu’elle n’avait pas donné cette date cet été à la légère. Que pour l’instant, il se plantait et qu’il avait donc un mois et demi pour rattraper le coup. Et les menace de suicide ne prendrait plus.
Il parait que le changement depuis ce week-end est « phénoménal ». Il a décidé d’arrêter les jeux vidéo. Il a juste demandé s’il pouvait reprendre la guitare « comme ça je pourrais jouer pendant que tu chantes comme nous le faisions dans le temps » (Il n’y a que moi qui trouve ça gros ? =/ ).
Désormais, il doit véritablement faire des efforts. Mais du coup… Elle aussi. C’est pourquoi, elle maintient sa rupture avec moi. Nous coupons les ponts. Car oui, nous savons que nous n’arriverons pas à être ami. Car je n’arriverais pas à faire semblant.
Je lui ai demandé de m’expliquer pourquoi lui ? Je lui ai demandé de se mettre à ma place. Et pour le faire, je lui ai raconté une histoire. L’histoire de sa fille, 20 ans plus tard et de son compagnon. Et de tout ce qu’il lui disait et faisait. Et à la fin, je lui ai demandé ce qu’elle dirait à sa fille ? Ce qu’elle ressentirait pour cet homme et de son comportement ? J’ai imaginé un dialogue entre sa fille et elle. Elle m’a dit que cet homme qui traiterait sa fille de la sorte, elle serait prête à le tuer. Elle a bien reconnu l’histoire constituée que de faits réels… Son histoire. Elle a bien compris que ses paroles qui semble alors logique sont les miennes. Elle a saisi que les paroles de sa fille était les siennes.
Elle a fondu en larme en me répétant qu’elle était désolée. Je pense qu’elle a enfin compris que si je lui faisait remarquer le mal que perpétuait son maris, ce n’était pas (uniquement) pour la récupérer mais pour son bien (avant tout). Que si sa mère et son meilleur ami réagissait en sermonnant son maris, ce n’était pas pour les embêter, mais par réelles inquiétudes.
Ensuite, c’est là que nous nous sommes mis à discuter de nous. Elle m'a remercié pour tout ce que je lui avait apporté. Comment je l'avais rencontrée trop tard (après qu'ils ne s'engagent trop loin) et trop tôt (sans moi, elle n'aurait jamais été voir un psy et elle aurait craqué). Elle m'a répété à quel point elle est toujours amoureuse de moi. A quel point son choix est illogique. Mais c'est le père de ses enfants... Et cela personne ne peu le changer.
J’ai lu dans son regard à quel point elle ne savait plus que faire, ni qui choisir. J’ai lu qu’elle était toujours amoureuse de moi. Elle me l’a dit aussi. Mais j’ai lu sa détermination. Elle doit allez au bout de son histoire avec lui. Et cela, je l’ai bien compris. Mais quel est le bout ? Jusqu'où peut-il aller avant que ce ne soit de trop pour elle ? Selon ma psy, il la tien sous son emprise. Elle est devenue comme une femme battue qui protège son maris. Même si les coups sont verbal et gestuel la plus part du temps.
On me le dit, chasser le naturel, il revient au galop... Il recommencera un jour... Et si ce jour, elle en aura la force, alors elle le quittera. Et si elle m'aimera toujours, peut-être, elle reviendra.
Je dois faire confiance en la vie... Et là, je sais, je dois faire mon deuil, faire mon SR qu'elle s'impose aussi. J'ai l'impression d'être revenu exactement à la même situation, mais en pire...
Et honnêtement, même si je sais tout cela, ce n'est pas facile. Je souffre... Je trouve cela injuste... Mais je sais... Elle doit allez jusqu'au bout. Tout tenter pour "le père de ses enfants".
Lorsqu'on aime, on ne se sépare jamais vraiment... Lorsqu'on s'aime, on s'embrasse pour se dire "au revoir", on se dit "je t'aime". Mais à peine nos corps séparés, on se retrouve en pensée la seconde d'après.... C'est pourquoi, au lieu de nous dire "adieu", nos derniers mots furent "Je t'aime".
Modifié en dernier par Link le 07 févr. 2014, 12:51, modifié 1 fois.