- 11 nov. 2013, 14:27
#785202
Voilà bientôt 6 mois que mon "ex" m'a quittée. Six mois de galère pour réussir à retrouver un semblant de vie normale. Je suis passée par tous les états, tristesse, dépression, colère, somnifères, drogue, alcool, mecs à tout va, bref, 2013 n'est pas mon année. J'ai vraiment eu très peur, notamment avec la drogue et les médicaments. J'ai décroché, et ça fait maintenant 3 semaines que j'arrive à dormir sans somnifère (alors que je faisais des crises d'angoisse si je n'en avais plus). Je devrais m'en réjouir, mais la vérité, c'est que je m'en fous.
J'ai changé de ville, j'ai repris mon master que j'avais arrêté l'an dernier, j'ai un appartement génial, j'ai fait des tas de nouvelles rencontres, perdu du poids, fait un stage de théâtre, bossé tout l'été, bref, j'ai essayé de ne pas me laisser aller et de multiplier les activités. Mais j'ai l'impression que depuis 6 mois, je porte un masque. Un fichu masque, et je n'arrive pas à m'en défaire, sinon je m'écroule.
Je fais des études de science politique trilingue, ça fait bien dit comme ça, mais en réalité, ces études me révulsent. Le conformisme de la fac, associé à mon grand besoin d'expression qu'il m'est totalement impossible de satisfaire dans un tel environnement, me rendent folle. Je prends mon tram tous les matins bien gentiment à 7h45, rentre le soir aux alentours de 19/20h, me fais à manger, regarde un film dans mon lit, m'endors, et le lendemain c'est reparti.
Je suis tellement malheureuse, et mon ex me manque tellement. Il est parti de chez moi mi-mai, et depuis ce moment où il a franchi ma porte, je n'ai plus eu une seule nouvelle de lui. J'ai tenu bon aussi de mon côté, il y a juste eu un petit texto il y a 2 mois pour lui dire que je l'aimais et qu'il me manquait, pas de réponse évidemment (je n'en attendais d'ailleurs pas, je savais à quoi m'en tenir).
J'ai rencontré beaucoup de mecs, je sais que je plais, j'ai conscience de mon image de fille un peu tête brûlée et hyper fragile à la fois. Mais je suis étouffée par ma propre boulimie affective, j'en ai marre. Je ne veux plus des autres mecs, je veux mon ex. Et je sais que c'est impossible. A chaque fois que je rencontre quelqu'un, cela me rend triste et me fait encore plus regretter mon ex.
J'ai honte de moi, et je culpabilise énormément. Je culpabilise de ne pas être plus courageuse et plus responsable, au bout de 6 mois, d'en être toujours au même point : j'aime mon ex, malgré son caractère à la con et sa dureté à mon égard lors des derniers mois. Chaque jour qui passe je repense à ces 4 années passées avec lui, nos moments de bonheur, nos pétages de plombs, et je me dis que finalement, il était bien le seul à me comprendre. Je regrette tellement. Je ne cesse de me dire que j'aurais pu faire mieux, être mieux. Il me manque. J'ai envie de pleurer. Sa musique me manque, son odeur, son sourire, son intelligence et sa finesse d'esprit, sa manière d'appréhender le monde. J'ai l'impression que jamais plus je ne trouverai quelqu'un d'aussi brillant.
J'avais juste envie de poster un petit message ici pour ne pas craquer et me vider un peu la tête. Je me sens vraiment très seule. Je ne devrais pas, parce qu'au fond je ne le suis pas. Mais voilà, j'ai le cœur en miettes, et les longues heures passées en amphi à la fac ne m'aident vraiment pas.
Bon courage à vous tous.
J'ai changé de ville, j'ai repris mon master que j'avais arrêté l'an dernier, j'ai un appartement génial, j'ai fait des tas de nouvelles rencontres, perdu du poids, fait un stage de théâtre, bossé tout l'été, bref, j'ai essayé de ne pas me laisser aller et de multiplier les activités. Mais j'ai l'impression que depuis 6 mois, je porte un masque. Un fichu masque, et je n'arrive pas à m'en défaire, sinon je m'écroule.
Je fais des études de science politique trilingue, ça fait bien dit comme ça, mais en réalité, ces études me révulsent. Le conformisme de la fac, associé à mon grand besoin d'expression qu'il m'est totalement impossible de satisfaire dans un tel environnement, me rendent folle. Je prends mon tram tous les matins bien gentiment à 7h45, rentre le soir aux alentours de 19/20h, me fais à manger, regarde un film dans mon lit, m'endors, et le lendemain c'est reparti.
Je suis tellement malheureuse, et mon ex me manque tellement. Il est parti de chez moi mi-mai, et depuis ce moment où il a franchi ma porte, je n'ai plus eu une seule nouvelle de lui. J'ai tenu bon aussi de mon côté, il y a juste eu un petit texto il y a 2 mois pour lui dire que je l'aimais et qu'il me manquait, pas de réponse évidemment (je n'en attendais d'ailleurs pas, je savais à quoi m'en tenir).
J'ai rencontré beaucoup de mecs, je sais que je plais, j'ai conscience de mon image de fille un peu tête brûlée et hyper fragile à la fois. Mais je suis étouffée par ma propre boulimie affective, j'en ai marre. Je ne veux plus des autres mecs, je veux mon ex. Et je sais que c'est impossible. A chaque fois que je rencontre quelqu'un, cela me rend triste et me fait encore plus regretter mon ex.
J'ai honte de moi, et je culpabilise énormément. Je culpabilise de ne pas être plus courageuse et plus responsable, au bout de 6 mois, d'en être toujours au même point : j'aime mon ex, malgré son caractère à la con et sa dureté à mon égard lors des derniers mois. Chaque jour qui passe je repense à ces 4 années passées avec lui, nos moments de bonheur, nos pétages de plombs, et je me dis que finalement, il était bien le seul à me comprendre. Je regrette tellement. Je ne cesse de me dire que j'aurais pu faire mieux, être mieux. Il me manque. J'ai envie de pleurer. Sa musique me manque, son odeur, son sourire, son intelligence et sa finesse d'esprit, sa manière d'appréhender le monde. J'ai l'impression que jamais plus je ne trouverai quelqu'un d'aussi brillant.
J'avais juste envie de poster un petit message ici pour ne pas craquer et me vider un peu la tête. Je me sens vraiment très seule. Je ne devrais pas, parce qu'au fond je ne le suis pas. Mais voilà, j'ai le cœur en miettes, et les longues heures passées en amphi à la fac ne m'aident vraiment pas.
Bon courage à vous tous.