- 16 avr. 2009, 16:13
#91253
Je réalise le coeur même du problème qui m'a amené à tant de souffrance.
J'ai aimé un homme, éperdument. Il ne m'aimait pas, alors que pourtant il me disait belle, intelligente, rare, merveilleuse. Et vous savez pourquoi ?
Je lui donnait tout. Amour, énergie, corps et âme.
Je suis allé vers lui. C'est moi qui suis tombé amoureuse, qui le lui ai déclaré, confié, et qui ai voulu d'une relation sérieuse.
ll m'appelait ? J'étais là.
Il me trompait ? Je pardonnais.
Il me culpabilisait ? J'encaissais.
Pendant un an, j'ai fermé ma gueule, à attendre...attendre...un signe.
Je lui cuisinait des petits gateaux, lui amenait des bons petits plats, venait le voir tard dans la nuit quand il avait terminé de réviser chez lui tout seul ses cours...belle, prete, parfumée, disponible, toujours avec le sourire, le "oui" aux lèvres.
Il ne partait jamais en week end avec moi ? C'est pas grave, il faut savoir laisser les hommes libres.
Il ne m'offrait jamais rien, pas même une fleur pour mon anniversaire ? C'est pas grave, il n'a pas besoin de prouver qu'il est gentil en offrant des choses.
Il ne voulait pas s'engager ca il avait trop peur de tomber amoureux ? C'est pas grave, j'acceptes. Je peux attendre si je l'aimais vraiment. L'essentiel, c'est de le soutenir.
Quel effort à t'il eu à faire ? Pour qui, pour quoi aurait il pu/du se battre ? En quoi était ce difficile ?
On se lasse de ce que l'on obtient sans effort. Tout amour sans effort est inutile.
Et aujourd'hui, vous savez quoi ? Je ne lui en vaut pas à lui, mais à moi. Je m'en veux à en mourir. De ne pas avoir été une femme forte, courageuse, qui osait mettre des barrières, dire ce qu'elle voulait vraiment. De ne pas avoir compris plus tôt que c'est en s'affirmant qu'on est respecté, et aimé à notre juste valeur.
Quelle valeur avais-je à tout lui céder, à lui obeir, à tout lacher quand il m'appelait ?
Quelle valeur avais-je à accepter qu'il imite le chien qui bave quand je l'appelais ? à prendre mes affaire sans broncher et à claquer la porte doucement quand il me disait "barres-toi" après qu'on ai passé une nuit ensemble ?
Quelle valeur avais-je à l'inviter au restaurant le landemain qu'il m'ait dit "il n'y a que le sexe qui m'interesse, alors arrete tes petits jeux" ?
Quelle valeur avais-je à faire sa vaisselle pendant qu'il jouait à la guitare une chanson dédiée à son ex ?
Je n'étais qu'une pauvre petite merde. Une rare, généreuse, belle et sublime petite merde qu'il avait "tant de chance de connaître".
J'ai perdu ma dignité. Et il m'a quitté.
Alors si jamais vous sentez que vous auriez pu faire du mal à vos ex, que vous culpabilisez d'avoir réagi de telle ou telle manière, de vous être emportez à un moment ou il ne fallait peut être pas...ne regrettez pas. Car à ce moment là, ça avait surement un sens de réagir ainsi. Mais mieux valait réagir, que de garder ça en soi, et croire que c'est en souffrant en silence qu'on est le plus agréable.
Le pire, c'est de ne RIEN dire. De tout laisser passer, et de revenir de plus belle.
Il ne sert à rien d'être trop bon(ne). On ne fait pas fuir l'amour à être trop exigent. Au contraire.
Ayez confiance en vous, et dites vous que ce n'est pas une personne parmi le monde entier qui doit remettre en cause ce qui est au plus profond de votre être. Jamais.
J'ai aimé un homme, éperdument. Il ne m'aimait pas, alors que pourtant il me disait belle, intelligente, rare, merveilleuse. Et vous savez pourquoi ?
Je lui donnait tout. Amour, énergie, corps et âme.
Je suis allé vers lui. C'est moi qui suis tombé amoureuse, qui le lui ai déclaré, confié, et qui ai voulu d'une relation sérieuse.
ll m'appelait ? J'étais là.
Il me trompait ? Je pardonnais.
Il me culpabilisait ? J'encaissais.
Pendant un an, j'ai fermé ma gueule, à attendre...attendre...un signe.
Je lui cuisinait des petits gateaux, lui amenait des bons petits plats, venait le voir tard dans la nuit quand il avait terminé de réviser chez lui tout seul ses cours...belle, prete, parfumée, disponible, toujours avec le sourire, le "oui" aux lèvres.
Il ne partait jamais en week end avec moi ? C'est pas grave, il faut savoir laisser les hommes libres.
Il ne m'offrait jamais rien, pas même une fleur pour mon anniversaire ? C'est pas grave, il n'a pas besoin de prouver qu'il est gentil en offrant des choses.
Il ne voulait pas s'engager ca il avait trop peur de tomber amoureux ? C'est pas grave, j'acceptes. Je peux attendre si je l'aimais vraiment. L'essentiel, c'est de le soutenir.
Quel effort à t'il eu à faire ? Pour qui, pour quoi aurait il pu/du se battre ? En quoi était ce difficile ?
On se lasse de ce que l'on obtient sans effort. Tout amour sans effort est inutile.
Et aujourd'hui, vous savez quoi ? Je ne lui en vaut pas à lui, mais à moi. Je m'en veux à en mourir. De ne pas avoir été une femme forte, courageuse, qui osait mettre des barrières, dire ce qu'elle voulait vraiment. De ne pas avoir compris plus tôt que c'est en s'affirmant qu'on est respecté, et aimé à notre juste valeur.
Quelle valeur avais-je à tout lui céder, à lui obeir, à tout lacher quand il m'appelait ?
Quelle valeur avais-je à accepter qu'il imite le chien qui bave quand je l'appelais ? à prendre mes affaire sans broncher et à claquer la porte doucement quand il me disait "barres-toi" après qu'on ai passé une nuit ensemble ?
Quelle valeur avais-je à l'inviter au restaurant le landemain qu'il m'ait dit "il n'y a que le sexe qui m'interesse, alors arrete tes petits jeux" ?
Quelle valeur avais-je à faire sa vaisselle pendant qu'il jouait à la guitare une chanson dédiée à son ex ?
Je n'étais qu'une pauvre petite merde. Une rare, généreuse, belle et sublime petite merde qu'il avait "tant de chance de connaître".
J'ai perdu ma dignité. Et il m'a quitté.
Alors si jamais vous sentez que vous auriez pu faire du mal à vos ex, que vous culpabilisez d'avoir réagi de telle ou telle manière, de vous être emportez à un moment ou il ne fallait peut être pas...ne regrettez pas. Car à ce moment là, ça avait surement un sens de réagir ainsi. Mais mieux valait réagir, que de garder ça en soi, et croire que c'est en souffrant en silence qu'on est le plus agréable.
Le pire, c'est de ne RIEN dire. De tout laisser passer, et de revenir de plus belle.
Il ne sert à rien d'être trop bon(ne). On ne fait pas fuir l'amour à être trop exigent. Au contraire.
Ayez confiance en vous, et dites vous que ce n'est pas une personne parmi le monde entier qui doit remettre en cause ce qui est au plus profond de votre être. Jamais.