- 23 oct. 2013, 12:00
#779239
Bonjour à tous,
Je vais essayer de vous raconter mon histoire aussi brièvement que possible et de manière concise.
Nous étions ensemble depuis quatre ans. Nous étions parti vivre ensemble aux US, en Italie, avec des retour en France entre. Au début de cette année, elle perd son père, et sa grand mère du même cancer en l'espace d'un mois. J'étais là pour elle, on a traversé cette période difficile ensemble. Fin juillet, elle me demande en mariage en me disant que chaque jour qui passe nous nous aimons plus encore. Nous sommes fous de joie, sur notre nuage. Nous annonçons la nouvelle à nos familles nos amis. Elle est très heureuse et excitée à l'idée du mariage. Elle s'agite dans tous les sens pour les préparatifs.
De mon côté, je travaille beaucoup, car elle a beaucoup d'exigences. Devenir propriétaires sous peu, se marier, partir en super voyage de noces, partir en voyage souvent, s'arrêter de travailler pour s'occuper de notre enfant plus tard. Je m'investit à fond et décroche une grosse augmentation. En même temps je souffre en plus d'acouphènes (sifflement permanent dans la tête), ce qui fait qu'en plus de ma sollicitation professionnelle, je suis parfois un peu fatigué tendu, et que je veux me reposer, car le repos apaise mes acouphènes.
Nous partons en voyage ensemble une semaine en septembre. Pendant la semaine, elle a un petit problème physique, je lui dit que ce n'est rien de grave mais qu'elle devrait quand même aller voir un médecin. Elle commence à penser qu'elle a le cancer. Le lendemain, elle découvre un email de sa soeur qui lui explique que l'héritage se passe vraiment mal et qu'elles risquent de devoir de l'argent aux banques. En rentrant, elle continue de s'investir dans le mariage, continue de m'aimer, d'écrire qu'elle est folle de moi. Mais dix jours après notre retour, elle appelle longuement une personne, rencontrée au travail certainement, qui vient de se marier, et vient d'avoir une fille qui a le même prénom que ma fiancée. Lui aussi semble avoir perdu quelqu'un à cause du cancer, ou même souffrir lui même du cancer. Elle parle de longues heures avec lui mais je ne le découvrirais que bien plus tard. Puis début octobre, je n'ai pas la pêche, je suis fatigué, et je souffre de mes acouphènes. Je lui dit, et me repose sur elle, surement trop, en pensant qu'elle était toujours portée par le mariage. Elle continue de parler beaucoup avec la personne, mais ne me parle peu voire pas du tout de ses doutes. Quelques jours plus tard, elle apprend que le tribunal vient de rejeter la demande d'adoption de son défunt père. Son père devait se faire adopter pour avoir le nom du père qui l'a élevé. Pour ma fiancée, c'était avoir un nouveau nom, et donc commencer une nouvelle vie. Elle a d'abord eu son grand père, qui lui annonce que c'est bon, qu'elle va enfin pouvoir s'appeler comme lui, elle est folle de joie, réserve le resto en tête à tête pour le soir même, puis une heure plus tard l'avocat lui annonce le contraire. Grosse montagne russe d'émotions. Elle rentre à la maison en pleurs, on se croise car je dois repartir au boulot. J'essaie de la consoler, puis elle appelle sa soeur et me demande d'annuler le resto. Le soir en rentrant je lui demande comme ça va, et elle me dit que ça va beaucoup mieux, qu'elle a pris du recul par rapport à ça. Je me dit que c'est bon, que ça va, pas de raison de s'inquiéter. Puis deux jours plus tard, tout explose. Je lui dit que je l'impression que quoi que je fasse, je la gonfle. Je lui dit que je ne vais pas très bien et que j'ai besoin d'elle. C'est là que son attitude change complètement et qu'elle se ferme comme une huitre, et qu'elle baisse complètement les bras.
Le lendemain, j'achète des fleurs, ce qui avait une grosse signification pour moi. Le jour suivant, je vais acheter des croissants, du jus d'orange. On passe l'après midi avec des amis proches, on est complices, elle leur annonce toute heureuse qu'on va se marier. Le lendemain, on fait des pancakes, je fait plein de choses pour lui montrer que je veut profiter du moment présent avec elle. Le soir elle va chez sa mère, discute, puis dors là bas. Le lendemain je la retrouve à la maison au retour du boulot. On a une discussion positive. Elle me dit "est-ce que nous on s'ennuiera jamais?", et "est-ce que j'aurais le droit de manger au lit maintenant?". Je lui dit bien sur que oui, et le pense vraiment. Dans la douche, je lui dit qu'il serait bien qu'elle aille consulter un psy, car elles a trop de choses par rapport à son père dans la tête. Elle se braque un peu et bloque la discussion, mais pas de manière virulente. Quelques minutes plus tard elle me dit "tu crois que je fais une dépression?", je lui dit oui, mais que je suis là, et qu'avec sa famille on va l'aider et qu'on l'aime. Elle repart chez sa mère. Le soir elle rentre à la maison et me dit qu'elle va rester chez sa mère. Je lui dit pas de problème si ça te fait du bien. Elle me dit que oui et qu'elle veut voir si je lui manque. Le mercredi je lui envoie un texto pour lui dire que je sais pourquoi elle va mal, et que je suis là pour elle. Ensuite je la rappelle le vendredi soir, et on discute longtemps. D'abord avec ma version, où je lui dit qu'elle doit animer sa vie, faire des choses (elle ne faisait plus rien, dormais beaucoup, elle travaille en décalé, 6h-13h30, et attendait que je rentre du travail, mais comme j'étais fatigué des fois, je n'étais pas toujours très dispo). Elle n'est pas contente et me dit que je n'ai rien compris. Finalement je change mon fusil d'épaule et lui dit que je suis désolé d'avoir été aussi impliqué dans ce que je faisait et de pas avoir forcément passé plus de temps avec elle, à m'occuper d'elle. Cela dit, j'avais toujours des petites attentions pour elle, je ne l'ai jamais mise de côté, j'étais juste un peu moins dispo, ça arrive. Et lorsque je prends cette version, elle accepte. Je lui demande pardon, mais elle me dit qu'elle va partir de la maison, qu'elle a pris sa décision, et qu'elle veut être seule, elle veut vraiment être seule, prendre un appart etc... Je lui ai dit qu'on était trop à vif pour prendre une décision comme ça, et qu'on devait pas être extrêmes. On a convenu de se revoir ce vendredi, depuis silence radio. Je sais qu'elle est chez sa mère tous les soirs, et va dans sa chambre tôt, et appelle la personne qu'elle a rencontré pendant une heure tous les soirs.
Personne ne comprend comment d'un jour à l'autre elle a pu complètement changer. Moi je pense vraiment qu'elle fait une dépression, et que si elle dit qu'elle est malheureuse, c'est peut être en partie du à moi parce que j'avais un coup de mou, mais je crois que son malheur est bien plus profond (tous les évènements liés à son père). Je lui ai écrit une lettre, dans laquelle je m'excuse de m'être reposé sur elle ces derniers temps mais que je l'ai fait parce que je pensais qu'elle allait bien, et une autre dans laquelle je m'excuse de m'être tellement préoccupé du futur que j'en ai oublié de vivre le présent, mais que maintenant je m'autorise à être, et veux être heureux aujourd'hui et pas demain. C'est encore moi qui fait l'effort de me remettre en question, mais je pense que ça va lui passer au dessus. Elle est vraiment partie dans son idée de je fais ma vie seule, je me prends un appart, etc... Je sais qu'elle souffre, mais je suis blessé qu'elle baisse les bras devant un petit coup de mou, alors qu'elle a devant elle quelqu'un qui s'investit, qui est à l'écoute, et prêt à se remettre en question et tout faire pour s'améliorer.
La situation est très difficile à vivre pour moi, car j'ai peu d'éléments de sa part, et que je ne la reconnais plus. Personne ne la reconnait.
Vos avis et conseils m'intéresse beaucoup.
Je vais essayer de vous raconter mon histoire aussi brièvement que possible et de manière concise.
Nous étions ensemble depuis quatre ans. Nous étions parti vivre ensemble aux US, en Italie, avec des retour en France entre. Au début de cette année, elle perd son père, et sa grand mère du même cancer en l'espace d'un mois. J'étais là pour elle, on a traversé cette période difficile ensemble. Fin juillet, elle me demande en mariage en me disant que chaque jour qui passe nous nous aimons plus encore. Nous sommes fous de joie, sur notre nuage. Nous annonçons la nouvelle à nos familles nos amis. Elle est très heureuse et excitée à l'idée du mariage. Elle s'agite dans tous les sens pour les préparatifs.
De mon côté, je travaille beaucoup, car elle a beaucoup d'exigences. Devenir propriétaires sous peu, se marier, partir en super voyage de noces, partir en voyage souvent, s'arrêter de travailler pour s'occuper de notre enfant plus tard. Je m'investit à fond et décroche une grosse augmentation. En même temps je souffre en plus d'acouphènes (sifflement permanent dans la tête), ce qui fait qu'en plus de ma sollicitation professionnelle, je suis parfois un peu fatigué tendu, et que je veux me reposer, car le repos apaise mes acouphènes.
Nous partons en voyage ensemble une semaine en septembre. Pendant la semaine, elle a un petit problème physique, je lui dit que ce n'est rien de grave mais qu'elle devrait quand même aller voir un médecin. Elle commence à penser qu'elle a le cancer. Le lendemain, elle découvre un email de sa soeur qui lui explique que l'héritage se passe vraiment mal et qu'elles risquent de devoir de l'argent aux banques. En rentrant, elle continue de s'investir dans le mariage, continue de m'aimer, d'écrire qu'elle est folle de moi. Mais dix jours après notre retour, elle appelle longuement une personne, rencontrée au travail certainement, qui vient de se marier, et vient d'avoir une fille qui a le même prénom que ma fiancée. Lui aussi semble avoir perdu quelqu'un à cause du cancer, ou même souffrir lui même du cancer. Elle parle de longues heures avec lui mais je ne le découvrirais que bien plus tard. Puis début octobre, je n'ai pas la pêche, je suis fatigué, et je souffre de mes acouphènes. Je lui dit, et me repose sur elle, surement trop, en pensant qu'elle était toujours portée par le mariage. Elle continue de parler beaucoup avec la personne, mais ne me parle peu voire pas du tout de ses doutes. Quelques jours plus tard, elle apprend que le tribunal vient de rejeter la demande d'adoption de son défunt père. Son père devait se faire adopter pour avoir le nom du père qui l'a élevé. Pour ma fiancée, c'était avoir un nouveau nom, et donc commencer une nouvelle vie. Elle a d'abord eu son grand père, qui lui annonce que c'est bon, qu'elle va enfin pouvoir s'appeler comme lui, elle est folle de joie, réserve le resto en tête à tête pour le soir même, puis une heure plus tard l'avocat lui annonce le contraire. Grosse montagne russe d'émotions. Elle rentre à la maison en pleurs, on se croise car je dois repartir au boulot. J'essaie de la consoler, puis elle appelle sa soeur et me demande d'annuler le resto. Le soir en rentrant je lui demande comme ça va, et elle me dit que ça va beaucoup mieux, qu'elle a pris du recul par rapport à ça. Je me dit que c'est bon, que ça va, pas de raison de s'inquiéter. Puis deux jours plus tard, tout explose. Je lui dit que je l'impression que quoi que je fasse, je la gonfle. Je lui dit que je ne vais pas très bien et que j'ai besoin d'elle. C'est là que son attitude change complètement et qu'elle se ferme comme une huitre, et qu'elle baisse complètement les bras.
Le lendemain, j'achète des fleurs, ce qui avait une grosse signification pour moi. Le jour suivant, je vais acheter des croissants, du jus d'orange. On passe l'après midi avec des amis proches, on est complices, elle leur annonce toute heureuse qu'on va se marier. Le lendemain, on fait des pancakes, je fait plein de choses pour lui montrer que je veut profiter du moment présent avec elle. Le soir elle va chez sa mère, discute, puis dors là bas. Le lendemain je la retrouve à la maison au retour du boulot. On a une discussion positive. Elle me dit "est-ce que nous on s'ennuiera jamais?", et "est-ce que j'aurais le droit de manger au lit maintenant?". Je lui dit bien sur que oui, et le pense vraiment. Dans la douche, je lui dit qu'il serait bien qu'elle aille consulter un psy, car elles a trop de choses par rapport à son père dans la tête. Elle se braque un peu et bloque la discussion, mais pas de manière virulente. Quelques minutes plus tard elle me dit "tu crois que je fais une dépression?", je lui dit oui, mais que je suis là, et qu'avec sa famille on va l'aider et qu'on l'aime. Elle repart chez sa mère. Le soir elle rentre à la maison et me dit qu'elle va rester chez sa mère. Je lui dit pas de problème si ça te fait du bien. Elle me dit que oui et qu'elle veut voir si je lui manque. Le mercredi je lui envoie un texto pour lui dire que je sais pourquoi elle va mal, et que je suis là pour elle. Ensuite je la rappelle le vendredi soir, et on discute longtemps. D'abord avec ma version, où je lui dit qu'elle doit animer sa vie, faire des choses (elle ne faisait plus rien, dormais beaucoup, elle travaille en décalé, 6h-13h30, et attendait que je rentre du travail, mais comme j'étais fatigué des fois, je n'étais pas toujours très dispo). Elle n'est pas contente et me dit que je n'ai rien compris. Finalement je change mon fusil d'épaule et lui dit que je suis désolé d'avoir été aussi impliqué dans ce que je faisait et de pas avoir forcément passé plus de temps avec elle, à m'occuper d'elle. Cela dit, j'avais toujours des petites attentions pour elle, je ne l'ai jamais mise de côté, j'étais juste un peu moins dispo, ça arrive. Et lorsque je prends cette version, elle accepte. Je lui demande pardon, mais elle me dit qu'elle va partir de la maison, qu'elle a pris sa décision, et qu'elle veut être seule, elle veut vraiment être seule, prendre un appart etc... Je lui ai dit qu'on était trop à vif pour prendre une décision comme ça, et qu'on devait pas être extrêmes. On a convenu de se revoir ce vendredi, depuis silence radio. Je sais qu'elle est chez sa mère tous les soirs, et va dans sa chambre tôt, et appelle la personne qu'elle a rencontré pendant une heure tous les soirs.
Personne ne comprend comment d'un jour à l'autre elle a pu complètement changer. Moi je pense vraiment qu'elle fait une dépression, et que si elle dit qu'elle est malheureuse, c'est peut être en partie du à moi parce que j'avais un coup de mou, mais je crois que son malheur est bien plus profond (tous les évènements liés à son père). Je lui ai écrit une lettre, dans laquelle je m'excuse de m'être reposé sur elle ces derniers temps mais que je l'ai fait parce que je pensais qu'elle allait bien, et une autre dans laquelle je m'excuse de m'être tellement préoccupé du futur que j'en ai oublié de vivre le présent, mais que maintenant je m'autorise à être, et veux être heureux aujourd'hui et pas demain. C'est encore moi qui fait l'effort de me remettre en question, mais je pense que ça va lui passer au dessus. Elle est vraiment partie dans son idée de je fais ma vie seule, je me prends un appart, etc... Je sais qu'elle souffre, mais je suis blessé qu'elle baisse les bras devant un petit coup de mou, alors qu'elle a devant elle quelqu'un qui s'investit, qui est à l'écoute, et prêt à se remettre en question et tout faire pour s'améliorer.
La situation est très difficile à vivre pour moi, car j'ai peu d'éléments de sa part, et que je ne la reconnais plus. Personne ne la reconnait.
Vos avis et conseils m'intéresse beaucoup.