Ici, trouvez des conseils et stratégies pour récupérer son ex : silence radio, règles, comportements à éviter. Partagez vos expériences, posez vos questions, et explorez les étapes pour surmonter les interdits et recréer des liens. Que vous débutiez ou cherchiez à comprendre, cet espace est là pour vous guider
BY pseiko10
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Peut être que le fait de coucher mon histoire (notre histoire) ici m'aidera peut être... En tous les cas, ce sera mon ultime exutoire pour tenter de passer à autre chose, si j'y arrive.

Je m'appelle Thomas, je sortais d'une relation de 3 ans avec Pamela, nous étions séparés, mais nous vivions encore sous le même toit, le temps qu'on se retourne. Je fréquentais un forum qui venait en aide aux personnes en surpoids régulièrement. Un soir, je me connecte et je constate que j'ai un message privé. Je clique et je lis un message assez humoristique d'une jeune femme qui s'extasie devant ma chemise kiabi (oui spéciale comme approche). Je lui réponds toujours sur le ton de l'humour que je n'ai pas les mêmes valeurs et que ce qu'elle prend pour une chemise kiabi est une chemise Hugo Boss. On échange quelques mails comme ça un peu désinvoltes, légers et elle me donne son msn pour engager la conversation de manière plus spontanée.

Il est 19h, je me connecte, elle aussi, nous commençons a discuter, vers 20h, elle allume sa cam, et je suis foudroyé. En un éclair je comprend que ma vie vient de basculer, qu'elle est celle dont je rêvais (physiquement déjà c'est sûr) mais au fil de la discussion dans la nuit je comprend que oui, c'est elle que j'attendais. Nous allons parler jusqu'à 2h du matin. Elle me donne son numéro et on coupe nos ordis. Je tergiverse quelques minutes, une trentaine je dirais, avant de lui envoyer finalement un sms pour lui dire que j'ai beaucoup apprécié cette discussion et que je lui souhaitais une bonne nuit. Elle me répond "eh bien, tu en as mis du temps pour m'envoyer ce sms que j'attendais. Bonne nuit à toi charmant jeune homme".

A partir de ce jour là, je n'ai cessé de penser à elle, jour et nuit, et pendant 3 semaines, nous avons échangé tous les jours, par sms, par sms (car je ne bossais pas, j'étais au chomage et j'étais en train de monter mon entreprise). Je m'arrangeais pour être discret, vis à vis de mon ex, que je ne voulais pas blesser, et je cherchais une solution pour trouver un logement pour éviter que la situation délicate ne s'éternise. Même si ma relation avec
Pamela était terminée depuis quelques mois, je ne voulais pas qu'elle se prenne de plein fouet la douleur de mon début d'histoire avec quelqu'un d'autre, même si rien n'était encore concret entre Laura et moi, puisque nous vivions à 200 km l'un de l'autre.

C'était début juillet, j'allais partir en vacances en Bretagne, seul, et c'est lors de cette semaine seul en Bretagne que l'intensité de ma relation avec Laura s'est accrue. Tant est si bien que j'ai raccourci mes vacances, pour aller la rejoindre. Je me souviens encore du trajet qui me menait à elle. Chaque kilomètre me paraissait long et court à la fois, mon coeur s'emballait. Je suis arrivé dans sa ville à 23H30, rendez vous devant la gare. Son père l'a déposé (car elle vivait chez son père, elle avait 8 ans de moins que moi) et nous avons visité sa ville en pleine nuit, dans une atmosphère romantique mais stressante aussi, car je la sentais beaucoup moins à l'aise et beaucoup plus stressée qu'au téléphone ou sur internet. En somme, ce soir là j'ai rencontré une autre femme, plus timide, plus réservée, moins sûre d'elle mais cette femme là m'a encore plus bouleversée que celle avec qui je discutais. J'ai fini par réussir à la rassurer, et à la rapprocher de moi et alors qu'on s'avançait vers ma voiture pour rentrer chez elle, je l'ai serré contre moi, et nous nous sommes embrassés.

On est allé chez elle, on a bu un verre, elle m'a dit de dormir là, je lui ai demandé si ça ne dérangeait pas son père, elle m'a répondu que non, qu'il était cool et qu'il savait qui j'étais. Nous avons passé la nuit à parler, à rire, et nous nous sommes endormis au petit matin. Lorsque je me suis réveillé, je suis directement allé me doucher puis je suis rentré dans la chambre, et je l'ai trouvé en train de pleurer. Je lui ai demandé ce qu'elle avait, elle m'a expliqué qu'elle m'avait menti, qu'elle n'avait pas de travail, qu'elle n'avait jamais travaillé. Qu'elle avait eu honte de me l'avouer, mais qu'elle s'en voulait de m'avoir menti. J'ai alors discuté un peu avec elle pour comprendre pourquoi mentir à ce sujet, ça n'aurait rien changer qu'elle bosse ou non à mes sentiments. Je lui ai dis qu'elle était jeune et qu'elle avait encore le temps de trouver sa voie et un boulot.

Je suis resté une semaine chez son père et avec elle, une semaine idylique, au coeur de l'été, pique nique au bord d'un lac, ballade un peu partout pour découvrir sa région, présentation directement avec sa famille, sa soeur, ses frères, sa mère (ses parents étaient divorcés). Bref, je vivais un rêve éveillé et physiquement entre elle et moi ça matchait, c'était juste le nirvana. C'était n'importe ou, n'importe quand.

Puis je suis rentré chez moi, il a fallu que j'annonce à Pamela que j'avais rencontré quelqu'un et qu'il était préférable que je m'en aille pour ne pas lui faire subir la situation et la douleur de savoir que j'avais rencontré quelqu'un si vite, même si rien n'était prévu. J'ai donc pris mes affaires et je suis parti vivre temporairement chez mes parents. Tous les week end j'allais rejoindre Laura avec qui tout se passait bien même si je percevais quelques petits problèmes dans son comportement.

Je ne pouvais pas lui caresser le visage, elle avait toujours un mouvement de recul, je ne pouvais pas hausser le temps elle semblait pétrifier, et s'engueuler, ou faire une remarque basique sur un désaccord semblait de suite la contrarier et lui faire plus de mal que ça n'aurait du. Alors je lui ai demandé pourquoi ? Elle m'a alors appris qu'elle avait vécu 2 ans avec un homme qui l'avait battue, violée et qui l'avait beaucoup rabaissée. J'ai tenté de la rassurer, d'être toujours à l'écoute et de lui dire que si je voulais approcher ma main de son visage c'était surtout pour lui apporter de la tendresse et de la douceur et non pas lui faire du mal et j'ai fini par réussir à ce qu'elle comprenne ça. Mais j'ai aussi fini par remarquer qu'elle était souvent beaucoup trop "courtisée" et qu'elle en jouait. Ses complexes liés à son poids et son histoire passée sans doute ont fait qu'elle avait constamment ce besoin de plaire et d'être rassurée. Et au bout de quelques mois, j'ai fini par me rendre compte qu'elle charmait beaucoup sur msn, et pouvait parfois avoir des dials assez chauds avec d'autres hommes. Pas de cam, pas de rencontres, mais parfois des dials hots. Lorsque je lui ai dis que j'avais découvert ça et que je ne pouvais passer outre, elle s'est littérallement effondrée, en m'expliquant qu'elle n'arrivait pas à contrôler, qu'elle savait que c'était mal, mais qu'elle se vengeait des hommes comme ça. En leur faisant miroiter quelque chose qu'ils n'auraient pas, qu'elle voulait leur faire du mal et jouer avec eux... Je lui ai dis qu'à mon sens elle se faisait du mal aussi, car c'était mal et que ça lui donnait une image dégradante d'elle même après surtout vis à vis de moi. Je lui ai cependant dit que j'avais besoin de prendre du recul car pour moi c'était déjà une sorte d'infidélité.

Pendant une semaine, elle m'a bombardé de sms, de mails où elle disait reprendre un suivi psy, qu'elle m'aimait plus que tout, que sans moi elle ne s'imaginait pas vivre et qu'elle voulait vivre avec moi, contruire et avancer avec moi. Qu'elle ferait tout ce qu'il faudrait.
Alors de guerre las, je lui ai dis que je voulais bien tenter de passer l'éponge et de lui laisser une chance. Elle m'a alors donné tous ces mots de passe msn, mails etc etc etc. Et parfois je m'y connectais pour vérifier. Sauf qu'au bout de 3 mois, ça a fini par me ronger de l'intérieur, je ne trouvais rien sur ces mails, sur msn et je me suis dis que c'était facile de créer d'autres adresses, nerveusement je ne pouvais plus alors j'ai mis fin à la relation après 8 mois de bonheur mais de souffrance aussi parfois...

Fin du premier épisode
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Salut pseiko10!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
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#778573
Lorsque j'ai rompu fin mars avec elle, j'avais entamé une formation professionnelle pour ma création d'entreprise, formation dans ma région, qui me demandait beaucoup de concentration, et cette histoire me bouffait trop de l'intérieur pour réussir à me concentrer convenablement sur ma formation. J'ai donc pensé qu'en stoppant là cette relation compliquée, je réussirais mieux à m'imprégner de la formation et que je réussirais à passer à autre chose. Après tout, 8 mois d'une histoire certes intense mais si complexe dès le départ, je me disais que ça ne vallait peut être pas la peine, que c'était trop compliqué pour que ça puisse marcher.

Seulement, quand la tête arrête de fonctionner, c'est le coeur qui parle, et même si les premières semaines, j'ai réussi à penser que c'était la meilleure solution, et que le silence radio que j'avais choisi aussi pour m'aider aussi à passer à autre chose et pour l'aider elle sans doute un peu aussi, n'ont fonctionné qu'un temps. Très vite, un mois et demi après la rupture, ma tête et mon coeur n'ont cessé d'être tournés vers elle. Je me demandais ce qu'elle faisait, avec qui, comment elle allait, est ce qu'elle pensait à moi. Et puis elle a fini par rompre le silence radio pour prendre de mes nouvelles, on a reparlé doucement, mais sûrement, et puis on a décidé de se revoir fin mai pour un week end. A peine arrivé nous nous sommes sautés dessus, et nous avons fait l'amour. Mais elle m'avouait malgré tout que quelque chose était cassé, brisé. Ce que je comprenais aussi, la confiance de mon côté était en partie inexistante, et elle était blessée que je l'ai quitté. Mais nous avons continué à nous reparler et à nous revoir, et à faire l'amour donc quand nous nous revoyons.

Mais mi juin, elle est monté un week end sur paris pour la gay pride et elle est sortie avec un autre homme, enfin, un baiser, rien de plus, mais elle s'est "mise en couple" avec lui et me l'a annoncé. Je l'ai très mal pris, d'autant que je savais qu'elle n'aimait pas ce garçon, beaucoup plus jeune que lui en plus, et qu'elle allait lui faire du mal. Effectivement mi-juillet, elle le quittait sans l'avoir revu. Puis après l'avoir quitté, elle me demande ce que je fais pour son anniversaire, je lui réponds rien. Elle me propose alors qu'on le passe ensemble, j'accepte, mais je lui dis que je préfèrerais qu'on le passe ailleurs, ni chez moi, ni chez son père, elle accepte et je lui réponds donc que je vais lui faire une surprise, qu'elle devra se laisser guider.

Le vendredi en début d'après midi je suis arrivé pour la récupérer, elle est monté dans ma voiture et j'ai vu à son regard comme une étincelle, étincelle qui n'était plus là auparavant. J'avais décidé de l'emmener dans une ville à 200 km environ, le soleil brillait fort, l'été était installé. Sur le chemin elle ne cessait de me regarder, au bout d'une heure de route, je me suis arrêté sur un parking et je l'ai embrassé fougueusement, elle m'a rendu mon baiser, on s'est regardé et elle m'a dit que je venais de tout rallumer. On a continué la route, mais on a été pris sous un orage si fort qu'on a à nouveau dû nous arrêter, nous sommes passés à l'arrière de la voiture et nous avons fait l'amour.

Nous sommes arrivés en milieu d'après midi à l'hotel, nous avons déposé nos affaires et nous sommes ressortis pour visiter la ville. Puis le soir, nous sommes allés au restaurant, même le serveur n'osait pas nous déranger tant nos regards et nos mains ne cessaient de se croiser et de se serrer. Nous sommes ensuite rentrés à l'hotel, pendant qu'elle faisait sa douche, j'ai allumé des bougies dans la chambre, éteint les lumières, mis de l'encens et sorti de l'huile de massage. Lorsqu'elle est sortie, je l'ai invité à s'installer sur le lit, je l'ai massé, puis doucement nous avons glissé vers les délices charnels à nouveau. Le lendemain, nous avons continuer à découvrir la ville, même programme plus ou moins de la veille. Je lui ai fais passé un week end romantique pour son anniversaire, avec en tête le dernier espoir de la reconquérir, et que si ça ne marchait pas au moins, on se quitterait sur un merveilleux souvenir, même si il serait douloureux pour moi.

En la ramenant chez elle, j'ai senti ses larmes monter, j'ai senti son incapacité à me dire qu'elle voulait recommencer. Elle m'a remercié pour le week end magique et m'a dit Adieu, sans m'expliquer pourquoi, on ne pouvait toujours pas recommencer. Je suis rentré chez moi anéanti et dans l'incompréhension la plus totale, mais avec le sentiment de lui avoir montrer ce qu'elle perdait. Un homme amoureux, prêt à lui prouver qu'elle méritait mieux que ces histoires de merde qu'elle avait connus avant.

Le lendemain, en début d'après midi, je reçois malgré tout un sms de sa part "Je ne peux rien te promettre, mais je ne peux pas nier non plus que ce que j'ai ressenti ce week end était très fort, je veux bien recommencer, je t'aime". A partir de là, notre histoire a repris, c'était fort, intense. On a passé 15 jours en août ensemble, 15 jours après lesquels elle m'a dit vouloir vivre avec moi (elle qui avait peur de l'engagement, c'était étonnant). Je lui ai alors dis que j'allais trouver un taf dans sa ville puisque ma formation se terminait mi octobre, ça laissait le temps de prospecter.

Mi octobre donc j'ai envoyé des CV et j'ai été embauché comme téléconseiller. J'ai pris un appartement et je lui ai donné les clés, en lui disant que connaissant sa peur de l'engagement, ça lui laissait le temps de gérer, c'était à elle de voir quand elle voulait venir, combien de temps et qu'elle serait chez moi, comme chez elle. Elle a passé quasiment toute la durée de mon CDD chez moi, à quelques rares exceptions prêt. Notre vie était agréable, on était ensemble tous les jours, on dormait ensemble, on sortait au ciné, au resto, la vie était comme je l'aimais, routinière mais entrecoupée de bons moments qui cassaient cette routine. Mais mon CDD s'arrêtait et je ne pouvais financièrement pas garder l'appartement, de son côté, toujours sans emploi, elle ne pouvait pas non plus m'aider à le garder. J'ai donc rendu l'appart et repris ma vie chez mes parents à 150 km de là temporairement, le temps de trouver une solution pour pouvoir lier nos deux vies vraiment et de manière plus sécurisante et sûre pour tous les deux.

Puis ne vivant de plus en plus mal son surpoids, elle a décidé de se faire opérer pour maigrir, je l'ai encouragé dans ce sens, en lui disant que si c'est ce qu'elle voulait, si elle pensait que c'est ainsi qu'elle se sentirait mieux, alors, je serais derrière elle quoiqu'il arrive. Tout en lui maintenant que son problème de poids était lié à un problème bien plus profond, et qu'il serait bon qu'elle le règle avant, mais en bonne têtue qu'elle est, elle a occulté mon conseil. Mi décembre donc, elle s'est faîte opérée d'un by pass pour perdre du poids. Tout se passait super bien, elle se sentait mieux, plus épanouie, réussissait à se réapproprier son image petit à petit. Elle était plus amoureuse, plus proche de moi, c'était vraiment le pied et on faisait de vrais projets enfin.

Puis en juin, au détour d'une rue, elle a recroisé son "bourreau", elle ne me l'a pas dit de suite, mais quelques temps après j'ai bien vu que quelque chose n'allait pas, et c'est là que l'histoire a commencé à capoter réellement...

Suite au dernier épisode
#778601
En juillet nous sommes partis en vacances, mais j'ai constaté qu'elle commençait doucement à se renfermer sur elle même. Elle a commencé à faire des crises d'angoisse (elle y était sujette parfois dans des moments un peu difficiles pour elle). J'ai mis ça sur le fait qu'elle avait revu son ex, celui qui lui avait fait du mal et que ça faisait remonter sans doute des choses. J'ai donc réitéré mon conseil de reprendre un suivi psy pour régler ce problème là car ça continuait semble-t-il à lui bouffer la vie et à l'atteindre plus que ça ne devrait. Elle m'a promis de le faire en rentrant de vacances.

J'avais constaté aussi qu'elle ne faisait pas son suivi post chirurgie du by-pass, alors que c'est un suivi à vie, avec des controles tous les 6 mois, des vitamines à prendre et des prises de sang régulières à faire pour vérifier si il y a des carences ou pas. La trouvant fort fatiguée, fort blanche, je lui ai conseillé de faire un petit check up en rentrant de vacances en parallèle car je savais pour l'avoir vécu lors d'une histoire précédente que les carences peuvent entraîner des dépressions plus ou moins sévères. Lors de ces vacances, elle a appris qu'elle était prise en septembre pour une formation professionnelle, ça l'avait donc boosté malgré tout, et rêvait même de prendre un appart à elle pour s'envoler un peu en attendant qu'on emménage ensemble, je lui avais dis que je trouvais un peu dommage de prendre un appart pour 6 mois, alors qu'on devait emménager en janvier ensemble, mais bon, je l'ai laissé faire ce choix malgré tout.

En septembre donc, elle semblait très motivée, regonflée à bloc pour sa "nouvelle" vie mais sa santé me préoccupait quand même car je la sentais réellement très fatiguée. Elle a commencé sa formation, a trouvé un appartement, je l'ai aidé à emménager, elle était heureuse, euphorique mais moi beaucoup moins, je la sentais très fragile psychologiquement, prendre un appartement, se retrouver seule comme ça, en tête à tête avec elle même, en proie parfois à des angoisses, je m'inquiétais vraiment, et j'avais peur qu'elle fasse des conneries. Et j'avais raison. J'ai appris quelques semaines plus tard, qu'un soir, un mec de sa formation avait fait le "forcing" pour venir récupérer un cours, elle n'a pas dit non bien évidemment et ce mec là lui a sauté dessus, elle s'est bien évidemment laissée faire. Quand je l'ai appris j'ai hésité à pardonner. Je lui ai demandé des explications, pourquoi elle avait fait ça, combien de temps ça a duré, avait elle des sentiments pour lui ? Elle m'a répondu que ça n'avait duré que 3 mn en tout, qu'elle s'était sentie de suite sale et qu'elle lui avait dit de dégager. Qu'elle s'était sentie flattée sur le coup quand il l'a embrassé, mais qu'elle a ensuite eu peur qu'il soit violent si elle disait non (ça franchement j'y crois moyen mais bon ...) et qu'elle avait mis les choses au clair avec lui dès le lendemain. J'ai décidé de pardonner, non sans mal, mais je l'aimais, et savais qu'elle était en "perdition" et ça s'est confirmé par la suite.

En décembre, ses crises d'angoisses ont redoublé (ce qu'elle avait fait n'arrangeait sans doute rien), elle avait d'importantes carences en fer, était très pâle. Elle n'a pas fini sa formation, elle a arrêté avant, trop fatiguée et trop honteuse de croiser cet homme tous les jours qui lui renvoyait constamment à ce qu'elle avait fait. En janvier, elle s'est enfoncée un peu plus dans les crises d'angoisses, elle a fait plusieurs séjours aux urgences, a fait différents examens, elle est devenue hypocondriaque, pensant constamment qu'elle allait mourrir (les crises d'angoisse provoquent ce genre de sensation). J'ai tenté de comprendre, mais comme je l'avais prévenu plusieurs mois auparavant de se soigner, de prendre soin d'elle et qu'elle n'avait pas suivi mes conseils, j'étais aussi à bout de la voir s'enfoncer alors que je l'avais prédit quelques mois plus tôt. La voir comme ça alors que j'avais tiré les signaux d'alarme m'énervait et nous nous sommes pris la tête à ce sujet. Elle ne sortait plus, ne voyait plus personne et nous n'avions plus de relation intime. Je l'aimais mais je me sentais de plus en plus impuissant face à sa descente aux enfers.

Puis fin février 2013, elle m'a envoyé des sms avant que je vienne pour le week end. Je la sentais tourner autour du pot, comme quoi elle ne savait pas trop où elle en était, qu'elle voulait une vie de couple mais qu'elle n'avait envie de rien. Qu'elle voulait vivre à deux, mais qu'elle n'était pas prête. Qu'elle se sentait mal, qu'elle ne savait plus ce qu'elle voulait qu'elle était perdue. Bref, fatigué, usé, las, je lui ai dis j'arrive, je viens récupérer mes affaires et on arrête là puisque c'est visiblement ce que tu veux. Elle m'a simplement répondu "Pour les affaires, c'est pas urgent à la minute". Bref, j'y suis allé. J'ai pris mes affaires. Elle était assise sur son canapé, prostrée, regardant le sol, sans même me parler, sans même me donner d'explication à tout ça. Il a fallu encore que ça soit moi qui lui dise "Alors ça se termine comme ça, tu ne dis rien, tu n'as pas d'explications à me donner, pas envie de parler, pas envie de voir si on peut arranger les choses ?" elle m'a simplement répondu "Je ne sais plus... J'ai besoin de toi mais j'ai besoin d'être seule, il faut que je me retrouve, que je m'occupe de moi. Je suis paumée" Je lui ai dis que je lui souhaitais qu'elle sorte enfin de cette merde, de son histoire passée, de sa vie actuelle qui était plutôt destructurée et je suis parti. Avant ça, elle m'a serré contre elle en pleurant, et m'a demandé pardon.

De février à fin avril, elle a joué avec moi. Je ne sais plus, je crois que je t'aime mais ça me fait peur. J'ai besoin de toi mais besoin d'être seule. Je sais que quand j'irai mieux je reviendrai vers toi. Tu es le seul qui me comprenne, qui ai creusé, qui a été là pour moi. Bref elle soufflait le chaud et le froid jusqu'à ce que j'apprenne qu'elle avait quelqu'un. J'ai alors pris mon téléphone pour lui demander de confirmer et m'a dit que non. Mais quelques heures plus tard, elle m'a rappelé en me disant que si, elle fréquentait quelqu'un, que ça n'était que sexuel, qu'elle avait besoin de ne pas être seule pour ne pas péter un plomb plus que ça. Et elle m'a alors dit qu'il serait préférable pour nous deux qu'on coupe les ponts. Ce que j'ai fais et j'ai respecter mon SR.

C'est elle qui l'a rompu 15 jours plus tard, en me recontactant par sms fin mai. On a commencé à reparler, de tout, de rien, j'ai fini par apprendre qu'elle avait rompu avec cet homme. Doucement, petit à petit on a donc à nouveau repris notre relation, elle semblait sortir doucement de sa dépression, ses crises d'angoisse s'estompaient petit à petit. Elle me reparlait d'avenir, me parlait de nous, d'un nouveau souffle, d'une deuxième chance. En revanche, quelque chose me turlupinait. Alors qu'on avait donc repris notre relation, et que j'avais donc prévenu ma famille qui restait sur la réserve, de son côté elle n'avait rien dit.

Alors début août, je lui ai dis que je trouvais ça étrange, que je ne comprenais pas, que j'aimerais des explications de sa part, que je pouvais comprendre et être patient mais pas trop non plus et qu'il y avait des limites. Le lendemain de cette discussion, elle m'a appelé en me disant qu'on arrêtait là. Je lui ai demandé pourquoi. Elle m'a dit que la veille, elle avait bu un verre avec un homme, qu'elle avait eu le coup de foudre, que c'était l'homme de sa vie. Je lui ai alors dis qu'il n'était plus question de venir me rechercher si ça ne marchait pas avec lui. Que je lui souhaitais vraiment d'être sortie de sa dépression, de sa merde, parce que si ça n'était pas le cas, le bouche trou de service (moi) ne serait plus là. Depuis on s'est eu deux ou trois fois au téléphone pour des questions d'intendance ou je lui ai redis ma façon de penser sur sa manière d'agir.

Le dernier contact date d'il y a 5 semaines, elle m'avait renvoyé mon camescope par la poste, je lui avais juste répondu "colis bien reçu merci". Elle avait répondu "Ne me remercie pas c'est normal. En fait, en parallèle de mon boulot, j'ai repris des études de secrétaire médicale, la région m'en finance une partie. Bonne journée"

Je n'ai pas répondu, en quoi ça me regarde maintenant...

Aujourd'hui je reste amer et dans l'incompréhension. Je crois qu'elle n'est toujours pas tirée de sa dépression, qu'elle continue d'être paumée et de faire n'importe quoi. Je sais qu'elle reprend du poids, qu'elle ne va pas si bien que ça du peu d'écho que j'en ai, et ça me fait chier. Je l'aime toujours, mais il me faut guérir aussi de cette histoire car aujourd'hui, elle a quelqu'un, et qu'elle est soit disant in love de ce type. Mais elle reprend du poids, elle aurait soit disant perdu son travail, bref, tout ça me dit qu'elle ne nage pas tant que ça dans le bonheur et quelque part ça me tue, mais c'est son choix. Elle a préféré partir (fuir) dans d'autres bras, plutôt que de laisser une chance à une histoire qui a duré 4 ans, à quelqu'un qui aurait toujours été là pour la soutenir, même si c'était à elle de faire le job pour se tirer de là je l'aurais soutenu.

Alors oui SR pour moi, pour tenter de me tirer de cette histoire, de tirer une trait sur cette femme, qui pourtant me hante. Je reste persuadé d'un énorme gâchis, mais ce n'est pas la peine de forcer quelqu'un quand celui ci ne veut plus de nous.

Coucher cette histoire m'apaise un peu. Mais elle me manque. 5 semaines sans nouvelles (ou indirectement par des connaissances) et bientôt 3 mois que je ne l'ai pas vu, pas serré dans mes bras, c'est dur mais chaque jour passé sans la contacter est une victoire sur moi et pour moi malgré tout.

Je reste simplement convaincu que cette femme a encore choisi le chemin qui va la mener tout droit vers un mur, et que ce mur là cette fois risque d'être un peu plus dur à surmonter que les autres, peut être le mûr de trop.. Mais je ne lui souhaite vraiment pas.
#778628
Je note deux différences entre ton histoire et les feux de l'amour.

La première étant que dans les feux de l'amour, un scénario comme le tien n'aurait pas tenu sur 3 épisodes mais 78.

La seconde étant que dans les feux de l'amour, les séries ou les films en général, les violeurs existent mais les "Laura" n'existent pas. Partout, je vois des "Laura" dans le monde réel, mais dans les films, la peste le sera au pire avec d'autres femmes.

Heureusement, que tu as toujours gardé un minimum la tête froide, les femmes comme elle ont détruit des vies à la pelle.
#778641
Kirakuni a écrit :Tu l'a aimée comme tu as pu et effectivement elle a fait son choix. Si elle a fait encore une erreur, elle s'en mordra les doigts, c'est dommage :/
Je l'ai aimé tout court et je l'aime encore. La savoir à nouveau mal, limite à nouveau à deux doigts de retomber dans les griffes de la dépression c'est dur. Et je ne crois pas que son nouveau mec s'en soucis car il doit être à 1000 lieues de la connaître comme je la connaissais. Je crois même dire que je la connaissais mieux que sa propre famille.

Aujourd'hui, oui SR obligatoire, de toute façon quoi faire d'autre ? Mais elle me manque. Aussi paumée soit elle, cette femme m'a apporté bien plus que toutes les autres (et il n'y en n'a pas eu des masses) et je croyais vraiment pouvoir construire quelque chose à ses côtés, tout en étant conscient que ça serait difficile le temps qu'elle guérisse de ses blessures passées.

J'aimerais parfois oublier mon côté l'Abbé Pierre ça m'éviterait de culpabiliser de savoir qu'elle ne va pas bien et que je ne fais rien...
#778642
tenbu_hou_rin a écrit :Je note deux différences entre ton histoire et les feux de l'amour.

La première étant que dans les feux de l'amour, un scénario comme le tien n'aurait pas tenu sur 3 épisodes mais 78.

La seconde étant que dans les feux de l'amour, les séries ou les films en général, les violeurs existent mais les "Laura" n'existent pas. Partout, je vois des "Laura" dans le monde réel, mais dans les films, la peste le sera au pire avec d'autres femmes.

Heureusement, que tu as toujours gardé un minimum la tête froide, les femmes comme elle ont détruit des vies à la pelle.
Je ne sais pas si c'est une peste, je ne sais plus quoi penser à vrai dire. Je ne crois pas qu'elle ai joué avec moi, en tout cas pas pendant 4 ans.

Je crois sincèrement que cette femme est perdue, qu'elle ne sait ni ce qu'elle veut, ni où elle va et qu'elle tente désespérement de trouver le bon chemin sans jamais y parvenir.

Elle fuit les gens qui lui donnent les bons conseils, et écoutent plus souvent ceux qui lui conseillent les chemins qui la mènent droit dans le mur et je crois que c'est encore le choix qu'elle a fait. J'espère réellement pour elle qu'elle réussira enfin à se sortir de tout ça. Elle est jeune, elle est jolie, elle a toute la vie devant elle, et c'est une fille bien au fond d'elle. Si seulement elle arrivait à se sortir certains épisodes de son passé.

J'aurais aimé être celui qui la guérit de tout ça, je n'y suis pas parvenu. Cette histoire comme je le disais restera une grosse blessure, un sentiment d'inachevé, de profond gâchis car lorsqu'on a vécu quelques moins ensemble, j'ai vécu le bonheur à l'état pur...
#778692
Tu es sûr que c'est de l'amour?
Moi j'en vois pas!

Je vois plutôt un gars qui s'est senti devenir un sauveur et qui a décidé de prendre tous les problèmes de cette fille pour les siens!
Surtout à la fin de ton épisode 3 , où tu répètes que tu comprends pas , tu espresque le seul qui pourrait l'aider, a soutenir etc ! Il y aura toujours quelqu'un qui prendra ta place, qui aura envie de la sauver , qui se sentira important car de son côté elle ne peut pas aimer, elle est touchée par les marques d'affection mais elle est dans une phase de destruction! impossible d'y sortir car elle ne le veut pas vraiment ! pas encore!
je tiens à te dire que c'est pas sa l'amour! et ça ne veut pas dire qu tu l'aimes plus que les autres!
Hormi les relations sexuelles mais ton comportement est paternel, beaucoup trop! Si tu lis certaines livres sur les dépendats affectifs, tu verras rapidement que votre relation était basée sur = toi tu donnes pour être important à ses yeux, et à tes yeux aussi et elle, a pris sans pratiquement rien donner!

Tu sais, j'ai eu une expérience un peu similaire il y a quelques années! Il n'y a que maintenant que je travaille sur moi même pour avoir une relation stable et équilibrée! (ca demande du temps ) et j'ai rencontré un gars qui voulait me sauver de tous mes maux! plus je me faisais du mal, plus je lui faisais du mal plus il tentait de comprendre,de m'analyser, de m'aider!
au final, ça na pas marché! jetais dépressive et il m'a énervé ! on s'est énervé et j'ai réalisé mes blocages, mes problèmes toutes seule avec la volonté de les régler! et j'ai plus ou moins réussi :)

tout ça pour dire que tu devrais pas être triste! tu as fait ce que tu as pu mais tu devrais aussi te concentrer sur toi même et chercher une relatio épanouissante où une femme peut aussi te donner :)

et concernant ton dernier message , cela confirme ce que je pense ! comment peux tu dire que tu aurais aimé la sauver de cette histoire ? tu n'es pas son père , ni son psy et en plus , elle n'a meme pas voulu que tu la sauves alors ouvre tes yeux!
tu peux être important en d'autres choses, si tu as besoin d'augmenter ton estime de toi même= fait des projets, occupe toi de toi ! mais ne deviens pas le sauveur de quelqu'un qui ne veut pas être sauvé !
#778699
Je sais que j'ai agit comme un "psy" souvent, mais pas comme un père. Mais je confirme bien que c'est de l'amour, ma phrase était peut être maladroite, en disant que j'aurais être celui qui la guérit de tout ça, mais j'entendais surtout par là que je pensais avoir réussi à lui prouver que tous les hommes n'étaient pas violents ou mal intentionnés.

Je travaille sur moi depuis plusieurs mois, et je n'ai pas réellement de problème d'estime de moi. C'est moi, je suis comme ça avec mes amis, avec ma famille, j'aime écouter les autres et les aider si je le peux. Parfois je ne le peux pas.

Et je ne dirais pas qu'elle ne m'a rien donné, elle m'a donné bien plus que mes autres relations, et lorsqu'on a vécu ensemble, elle a beaucoup donné, beaucoup fait pour nous justement.

Alors peut être que de l'extérieur ça donne effectivement l'impression de dépendance affective de ma part, mais je n'en suis pas certain, car aujourd'hui je suis tourné sur le présent et l'avenir, je n'attend plus qu'elle revienne, je sors, je vois du monde, je rencontre des femmes. Mais je l'aime, et oui ce sont des sentiments amoureux. Cependant j'ai accepté que de son côté elle ai préféré arrêter là. Pour quelle raison je n'en sais rien, et je n'aurai jamais de réponses. Mais oui elle me manque, et oui ça m'embête de savoir qu'elle va mal, mais j'ai accepté qu'effectivement je ne pouvais rien faire, et que si elle voulait s'en sortir, elle était la seule à pouvoir le faire. Je l'ai simplement compris trop tard. Je voulais l'aider parce que je l'aimais et non pas parce que ça me donnait une belle image de moi ou une image de preux chevalier. Lorsqu'on aime quelqu'un on a envie qu'il soit bien, et si ce n'est pas le cas, on essaie de l'aider, ou de l'accompagner.

En tout cas c'est ma vision des choses
#778709
Il est vrai que je résume beaucoup l'histoire, et que du coup, on ne retient d'elle que le fait qu'elle aille mal ou soit paumée.

Mais pour remettre aussi un peu les choses dans l'ordre, on a aussi passé de très bons moments quand tout allait bien, avec une énorme complicité, beaucoup de rires, des nuits blanches à parler de tout de rien, à faire des projets. La voir me procurait toujours cette même sensation dans le ventre, et la quitter après un week end ensemble me déchirait toujours littéralement les tripes. Vivre la semaine loin d'elle était toujours pour nous assez terrible. Nous partagions la passion de la photo ensemble, et nous avions agit au sein d'une association ensemble qui nous avait amené à voyager un peu au 4 coins de la France. Tout ceci nous avait rapproché, nous avait uni plus fort et avait un peu éloigné les "tracas" de la miss et c'était juste bon et simple à vivre. Il a fallu qu'elle revoit effectivement son "tortionnaire" pour que tout vol en éclat.

Et je préfèrais largement la période ou on partageait tout ça simplement et de manière heureuse que la période elle va mal, je dois être là pour elle. Je ne pense donc pas m'être posé en "sauveur", j'ai simplement pris cette place, lorsqu'il a fallu, qu'elle a replongé parce qu'il me semblait normal, de l'aider. Mais oui, c'était sans doute là mon erreur.
#778829
tu"as"raconté"qu"elle"s'est"faite"wiolée"chez"elle"
par"un"camarade"de"classe"qui"a"fait"le"forcing"
pour"aller"chez"elle"récupérer"un"cours"et"
qu"il"a"eu"un"rapport"sexuel"car"elle"await"peur"
qu"il"dewienne"wiolent"si"elle"ne"se"soumettait"pas

lui"dire"que"c'est"un"wiol"est"important
l"encourager"à"déposer"plainte"aussi
#778833
pseiko10 a écrit :


En septembre donc, elle semblait très motivée, regonflée à bloc pour sa "nouvelle" vie mais sa santé me préoccupait quand même car je la sentais réellement très fatiguée. Elle a commencé sa formation, a trouvé un appartement, je l'ai aidé à emménager, elle était heureuse, euphorique mais moi beaucoup moins, je la sentais très fragile psychologiquement, prendre un appartement, se retrouver seule comme ça, en tête à tête avec elle même, en proie parfois à des angoisses, je m'inquiétais vraiment, et j'avais peur qu'elle fasse des conneries. Et j'avais raison. J'ai appris quelques semaines plus tard, qu'un soir, un mec de sa formation avait fait le "forcing" pour venir récupérer un cours, elle n'a pas dit non bien évidemment et ce mec là lui a sauté dessus, elle s'est bien évidemment laissée faire. Quand je l'ai appris j'ai hésité à pardonner. Je lui ai demandé des explications, pourquoi elle avait fait ça, combien de temps ça a duré, avait elle des sentiments pour lui ? Elle m'a répondu que ça n'avait duré que 3 mn en tout, qu'elle s'était sentie de suite sale et qu'elle lui avait dit de dégager. Qu'elle s'était sentie flattée sur le coup quand il l'a embrassé, mais qu'elle a ensuite eu peur qu'il soit violent si elle disait non (ça franchement j'y crois moyen mais bon ...) et qu'elle avait mis les choses au clair avec lui dès le lendemain. J'ai décidé de pardonner, non sans mal, mais je l'aimais, et savais qu'elle était en "perdition" et ça s'est confirmé par la suite.

En décembre, ses crises d'angoisses ont redoublé (ce qu'elle avait fait n'arrangeait sans doute rien), elle avait d'importantes carences en fer, était très pâle. Elle n'a pas fini sa formation, elle a arrêté avant, trop fatiguée et trop honteuse de croiser cet homme tous les jours qui lui renvoyait constamment à ce qu'elle avait fait. En janvier, elle s'est enfoncée un peu plus dans les crises d'angoisses, elle a fait plusieurs séjours aux urgences, a fait différents examens, elle est devenue hypocondriaque, pensant constamment qu'elle allait mourrir (les crises d'angoisse provoquent ce genre de sensation).


#778857
Hello pseiko

J’ai lu toute ton histoire et je trouve ça fantastique que tu sois capable de te livrer si sincèrement et en même temps faire preuve de tant d’analyse et…

Et j’aimerais pouvoir rédiger un message plein d’encouragements, de compassion, d’empathie et de force. Parce que tu le mérites, parce que tu as agis de toutes sortes de façons belles et aimantes, parce que tu t’es battu par volonté de faire triompher quelque chose de bien et de beau.

Et cependant, je ne peux m’y résoudre, parce que depuis des heures ce qui me prend au tripes et me donne une sale envie de dégueuler, de hurler et de sangloter stupidement, ce sont les points que tu ne relèves pas et que ceux qui me précèdent ignorent, sauf - oh, enfin! - Seregarderlunlautre! (Merci toi!!! ;) :D )
pseiko10 a écrit :un soir, un mec de sa formation avait fait le "forcing" pour venir récupérer un cours, elle n'a pas dit non bien évidemment et ce mec là lui a sauté dessus, elle s'est bien évidemment laissée faire. Quand je l'ai appris j'ai hésité à pardonner. Je lui ai demandé des explications, pourquoi elle avait fait ça, combien de temps ça a duré, avait elle des sentiments pour lui ? Elle m'a répondu que ça n'avait duré que 3 mn en tout, qu'elle s'était sentie de suite sale et qu'elle lui avait dit de dégager.
Ça, ça s'appelle un viol, purement et simplement, that's all folks!, et au lieu de lui "pardonner" sa "tromperie" (beurk! Beurkbeurkbeurk!") ton boulot de mec aimant aurait dû être de l'amener direct chez les flics déposer plainte.

Alors tu as tes doutes et je les comprends. Tu as probablement 25 arguments pour la blâmer elle plutôt que lui, et là je te réfère aux milliers de sites/millions d'articles qui parlent de ça.

Je vais juste aborder un point en particulier: "Mais elle s'est laissé faire!"
- Ouaip, elle a l'habitude de se faire démonter la tronche, et probablement qu'elle n'a pas eu trop envie de se retrouver en bonus avec deux dents en moins et un nez pété
- Effet de sidération - google est ton pote
- elle l'a peut-être embrassé, pour tout un tas de raisons mixées qui en aucun cas prouvent qu'elle a été consentante.


Tu sais que tu t'es comporté sur ce point là comme une belle enflure? Pas étonnant qu'elle t'ai dégagé... Elle a du crever de douleur pure, pauvre minette, être battue, insultée, violée, et pire que tout, pas crue et méprisée. Mon cœur saigne pour elle, maintenant et pour longtemps.

Maintenant, descend de ton grand cheval de prince charmant, et essaie de piger que la blâmer pour ce qu'elle a subit c'est une erreur terrible. Mais rattrapable. Encourage là à porter plainte, encourage là à être soutenue par un psy et PUTAIN ARRÊTE D'ÊTRE AUSSI AGRESSIF AVEC ELLE PARCE QU'ELLE N'AVANCE PAS COMME TU VEUX.

T'as un sacré côté contrôlant-sauveur qui transparait dans ton texte, et tu crois peut-être sincèrement qu'aimer, c'est quelque chose de cet ordre là...

Non, aimer c'est ce que tu n'as pas su faire et ce que je n'ai pas tout à fait su faire non plus en te répondant - tellement je suis pleine de tristesse et de colère et de dégoût -: C'est la compassion, l'empathie et le respect de l'altérité.

Fais-le. Fais-le mieux que moi. Aime-la plus que je ne l'aime moi, en cet instant...
#778911
Ça, ça s'appelle un viol, purement et simplement, that's all folks!, et au lieu de lui "pardonner" sa "tromperie" (beurk! Beurkbeurkbeurk!") ton boulot de mec aimant aurait dû être de l'amener direct chez les flics déposer plainte.


Et sincèrement tu crois que j'ai fais quoi en creusant, quand j'ai cherché à savoir comment ça s'était passé ? Je lui ai dis que pour moi c'était purement et simplement une agression sexuelle, qu'il fallait porter plainte, et j'ai même envoyé un mail à ce mec pour le lui dire. J'ai résumé l'histoire, sinon j'aurais écrit un roman bien plus long, parce que l'histoire a duré 4 ans.

Alors oui je lui ai dis que c'était un viol et qu'il fallait porter plainte. Elle m'a assurée que non, que ça n'en était pas un car elle n'avait simplement pas dit non, qu'elle n'avait pas pris son pied certes, mais que pour elle, ça n'en était pas un.

Je suis allé à la sortie des cours un soir, pour choper ce mec, il a déguerpit fissa, et elle m'a engueulé d'être venue pour lui casser la tronche. J'ai ensuite trouvé des messages de sa part à lui, et il répondait sereinement. Alors qu'il se soit invité chez elle, le terme forcing était peut être mal choisi, il a prétexté un cours qu'il n'avait pas pour venir chez elle. Quant à la suite, ce n'est pas un viol. Elle en a parlé à sa mère quelques temps plus tard, et elle lui a dit qu'elle m'avait trompé, qu'elle se sentait mal, qu'elle ne comprenait pas pourquoi elle l'avait fait, mais que ça n'était pas un viol.

Alors non je ne me présente pas comme un sauveur, loin de là. J'essaie d'expliquer l'histoire du mieux que je le peux. J'ai moi aussi au départ penser que c'était un viol, mais on est resté encore plusieurs mois ensemble et elle a bien fini par confirmer que ça n'en était pas un, que si ça avait été le cas, elle m'aurait écouté lorsque je lui ai dis qu'il fallait aller porter plainte...

Merci donc d'éviter de me dire que je suis un bel enfoiré, sans avoir toutes les infos nécessaires.
#778914
Et la manière dont je l'ai appris ne laisse aucun doute sur le fait que ça n'était pas un viol.

J'étais en vacances chez elle, je travaille à mon compte et je n'avais pas mon ordinateur, j'avais donc l'autorisation de me servir du sien pour répondre aux mails de mes clients. Un matin, j'ai donc allumé l'ordi. J'ai voulu d'abord par automatisme me connecter à mon compte facebook avant de lire mes mails.
Je suis directement tombé sur son compte à elle. Bien évidemment j'aurais du fermer la cession et ouvrir la mienne, mais depuis quelques mois elle parlait beaucoup avec une copine, et j'étais curieux de savoir ce que pouvait bien se raconter deux nanas entre elles.

C'est là que j'ai lu une conversation gênante qui m'a poussé à en lire plus.
Sa copine disait "Et comment ça va les amours ?" Laura répondait qu'elle se posait beaucoup de questions, qu'elle était perdue. Sa copine lui répondait donc "bah si ça ne va pas, tu fais un break avec les deux !" Laura lui a alors répondu : "Non depuis que j'ai couché avec M, je me suis rendu compte que j'aime Thomas, ça va mieux entre nous".

C'est comme ça que j'ai appris les choses. Alors quand on dit à sa copine "depuis que j'ai couché avec M", on ne parle pas d'un viol. C'est un acte délibéré. Elle m'a ensuite donné sa version la moins "pire" sans doute pour que je pardonne ou pour atténuer les choses, mais toujours est il que ça n'en était pas un, ni pour elle, ni pour sa copine, ni pour sa mère, ni pour le gars en question d'ailleurs.

Elle a cédé à ses avances un soir, s'est sentie mal de suite derrière, a regretté et n'a pas renouvelé avec lui. Et tout son comportement après, me fait bien penser qu'il ne s'agissait pas d'un viol mais bien d'une coucherie d'un soir qu'on regrette instantanément. Et c'était son cas.
#779152
hey_Puppis! ;) merci

pseiko_ton_histoire_est_clairement_très_dure_à_lire

ton_ex_est_une_femme_SAINE:ses_réactions_le_prouwent;
en_effet_suite_aux_agressions_qu'elle_a_subi_elle_compense_
par_une/des_dépressions_successiwes

Puppis_te_propose_de_t'informer_sur_des_sites_pour_
comprendre_ce_que_wit_ton_ex-partenaire

je_lis_que_dans_son_entourage_elle_ne_reçoit_pas_le_soutien_adéquat

quand_tu_racontes_ton_histoire_tu_éwoques_beaucoup_
qu'ELLE_a_fait_ceci_qu'ELLE_a_fait_cela_mais
_ce_que_l'on_comprend_c'est_que_se_sont_surtout_les_autres_personnes_
qui_tentent_d'agir_sur_elle_toi_notamment_et_qu'elle_tente_tant_bien_
que_mal_de_réagir

le_consentement_est_une_notion_importante_et_très_claire;il_est_nécessaire_
dans_tout_rapport_d'échange_awec_autrui:SANS_ce_consentement_
qui_doit_être_LIBRE_(sans_crainte_immédiate_ect)il_y_a_abus

notez_que_l'âge_le_sexe_mais_également_la_condition_des_personnes_
déterminent_si_la_wiolence(menaces_intimidation_autre)empêche_
de_prendre_une_décision_libre_réellement

je_ne_wais_plus_interwenir_sur_ce_topic_qui_moi_aussi_m'écoeure

j'y_lis_cependant_une_très_belle_note_d'espoir:cette_jeune_femme_
sait_awancer_et_laisse_peu_à_peu_l'entourage_qui_ne_la_soutient_pas_réellement

une_dernière_note_à_l'auteur_du_topic:douceetjolie_souligne_également_
ton_manque_d'empathie_à_l'égard_de_ton_ex

pour_ceux_qui_lisent_bien_sûr_qu'il_y_a_encore_mille_choses_à_dire:
où_est_le_procès_contre_son_autre_ex_qui_la_battue_wiolée
sa_mère_sa_copine_le_gars_eux-sawent_si_elle_a_été_consentente :?: :?:
cette_femme_n'a_pas_d'espace_pour_wiwre_qui_elle_est(pas_encore_et_
je_lui_souhaite_de_dewenir_bientôt_heureuse)
ect

pseiko_mowe_your_ass!!!!
change!!
ta_belle_généreuse_et_ex_aujourd'hui_éwolue(heureusement_pour_elle)
alors_ou_tu_te_bouges_grawwwwwe_en_réglant_chaque_point
(dewiens_un_partenaire_accepte_la_comme_elle_est_entre_autres_
woir_les_conseils_qui_t'ont_été_donné)_ou_point_de_reconquête_possible_semblerait-il
#779174
Alors là je suis un peu dégouté également...

En 4 ans, le procès de cet autre homme avec lequel elle a vécu l'enfer je l'ai fais, on en a beaucoup parlé ensemble, longuement. Je lui ai souvent dit qu'il fallait qu'elle se batte pour elle et pour lui prouver que ce qu'il lui avait dit en la dénigrant comme il l'avait fait serait sa plus belle victoire et je l'ai toujours encouragé dans tout ce qu'elle entreprenait. Que ça soit professionnellement ou personnellement.

Je savais son passé et les blessures qui en découlait, et si il y a bien quelque chose qu'elle ne m'a jamais reproché et encore aujourd'hui c'est bien le fait que j'ai été le seul de tous ces compagnons à l'écouter, la comprendre, la rassurer.

Alors non ça n'était pas un viol, le contenu de la discussion avec son amie le prouve, cet homme lui tournait autour, elle l'a embrassé une première fois de son plein gré quelques jours avant. Je n'ai pas encore une fois donné tous les détails. Il faudrait sinon beaucoup de pages à remplir.

Je ne comprend donc pas qu'on me fasse un procès qui me semble faux, si ça avait un viol, croyez bien que j'aurais insisté voir que j'aurais été porté plainte seul, sans son consentement si il avait fallu, mais le fait et que ça n'en était pas un. C'est elle qui parlait spontanément de cette relation avec lui à sa mère et son amie, ce ne sont pas elles qui lui ont demandé quoique ce soit.

Je pensais trouver une écoute, pas forcément du soutien mais au moins un espace où je pourrais coucher ma douleur, car oui j'aime cette femme et je lui souhaite d'être heureuse, c'est bien tout ce que je peux lui souhaiter. Mais ça n'enlève pas ma douleur de la rupture ni d'un sentiment de gâchis dans cette histoire.

Je ne suis pas tout blanc et j'ai ma part d'erreurs aussi, mais si il y a bien une chose qui est certaine, c'est que ça n'était pas un viol.

Je m'arrêterai là aussi, car j'ai l'impression de ne pas avoir été clair ou d'être compris de travers.
#779177
D'ailleurs, pour terminer lorsqu'elle est revenue vers moi en mai de cette année, pour recommencer, pourquoi m'a t-elle dit qu'elle s'en voulait de se qui s'était passé, qu'elle avait du mal à se pardonner son infidélité ? Qu'elle en avait parlé avec son psy et qu'elle n'avait toujours pas trouvé l'explication.

Je lui avais alors répondu que pour ma part, je lui avais pardonné et qu'il était temps qu'elle se pardonne à elle même car ça ne l'aiderait pas de ruminer sans cesse cet épisode. Alors peut être que je suis maladroit dans ma façon de m'exprimer, je ne sais pas, mais je vais du coup arrêter, parce que quoique je dise, c'est visiblement mal interprété.
#779312
un soir, un mec de sa formation avait fait le "forcing" pour venir récupérer un cours, elle n'a pas dit non bien évidemment et ce mec là lui a sauté dessus, elle s'est bien évidemment laissée faire. Quand je l'ai appris j'ai hésité à pardonner. Je lui ai demandé des explications, pourquoi elle avait fait ça, combien de temps ça a duré, avait elle des sentiments pour lui ? Elle m'a répondu que ça n'avait duré que 3 mn en tout, qu'elle s'était sentie de suite sale et qu'elle lui avait dit de dégager.
A la première lecture de ce passage, j'ai eu un sourire quand j'ai lu "forcing", je savais bien que le mec n'avait sûrement pas forcé grand chose. Le mec n'y est strictement pour rien, celui-là au moins. Je ne t'ai pas non plus questionné sur la manière dont tu l'avais appris parce que mon alerte à salope était déjà au niveau 8 sur une échelle de 5. Ne le prend pas mal, camarade, je fais appel à ta raison.

Toutes les femmes violées ne deviennent pas forcément des salopes; et tous les hommes victimes de salopes ne deviennent pas des violeurs. Ca suffit les excuses bidons : "j'ai beaucoup souffert", "j'ai perdu mon chien", "mon grand-père est mort à Auswitch". Qu'elle aille se faire soigner, point-barre.
#779438
Pseiko, je ne doute en aucun cas que tu aies tenté de l'aider.

Ceci dit, creuser côté psy quand on est pas outillé c'est à peu près aussi efficace qu'opérer une appendicite sans leçons d'anatomie et de chirurgie. Je ne te blâme pas, hein, tu as fait ce qu'il te semblait juste dans la situation, de ton mieux et avec les meilleures intentions, je n'en doute pas. Je constate que tu t'es donné à 200% dans une situation où tu ne maitrisais que peu de paramètres, et c'est peut-être là que se niche ton erreur... Mais tu as été aimant, pas tout à fait assez, pas tout à fait justement et cependant aimant. C'est pas grave, c'est juste une leçon que nous traversons TOUS sans la moindre exception.

Je vais parler un peu de moi, à cru, pas un truc qui me plait particulièrement d'évoquer mais qui est comme l'éléphant au milieu de la pièce - autant lui serrer la trompe.

La vie de ton ex me parle intimement, elle me murmure des réminiscences de cauchemars et de squelettes glacés qui m'ont bercés dans des placards. J'ai connu la violence, la vie de famille qui te laisse exsangue et suicidaire et couverte de cicatrices, celles d'autres mais surtout celles que tu t'es infligées. Je connais toutes ces fois où je n'ai jamais dit non, mais je n'ai jamais dit oui non plus, et que j'ai portées en étendard parce qu'être "responsable de" c'était toujours mieux que d'être encoooore "victime de". Les fanfaronnades, les 4 heures du mat' où tu te retrouves angoissée, paniquée, et où surtout tu te hais plus que tout, les remarques des "potes" entre familiarité, agressivité et dédain: "ah, ma salope", les urgences gynécologiques où j'ai été malmenée, déconsidérée, traitée comme une moins que rien, les dépistages avec leur attente atroce et leur cortège de pensées suicidaires....

Et derrière tout ça, La Voix, celle qui te répète en boucle que jamais personne ne t'aimera, que tu mérites tout ce qui t'arrive, que tu es tellement dégueulasse, fondamentalement, depuis le premier jour, que c'est normal et que c'est de ta putain de faute.

Tu m'aurais dit que j'avais été violée il n'y a pas si longtemps, j'aurais réagis comme ton ex. (Après tout, vu l'espèce de pourriture infecte que j'étais, comment aurais-je pu concevoir avoir été violée? Pour ça, il aurais au moins fallu que je sois désirable, et ça, sûrement pas. Donc, dans mon esprit tout moisi, la moindre des choses c'était de ressentir une forme de gratitude humiliante envers le mec qui avait bien voulu baiser mon tas de gras répugnant). C'est violent? :| Bien moins que ce qui cause ce genre de pensées.....

Je n'ai jamais porté plainte. Je me suis contentée de me mépriser tout en affichant une rébellion de circonstance. Et des dépressions en boucle, des ruptures, tant amoureuses qu'amicales que familiales.

Tu sais quoi, Pseiko? C'est toujours toujours plus compliqué et long qu'on ne l'imagine. Autant dans ton récit que dans ma réponse. Il y a cependant des réponses à tous les problèmes (Ma philosophie: S'il n'y a pas de solution, alors ça n'est simplement pas un problème).

Toi, mon ami, tu as besoin d'apprendre ce que c'est que le lâcher-prise. Tu crois que tu lui as rendu service en interférant dans sa vie quotidienne? Tu as essayé, et ce que je peux tirer de ton récit c'est que tu t'es mangé du bitume. Comme quoi c'est manifestement pas efficace. Tu as besoin d'apprendre à aimer quelqu'un d'autonome, et ça signifie que tu as besoin d'apprendre à être autonome. Pas indépendant, hein, autonome.

Leçon numéro 1:
Lorsque tu te trouves face à une demoiselle ou à un damoiseau en détresse, n'essaie pas de donner de réponses. Écouter avec plein de compassion, de tendresse, d'humilité, c'est 75% du boulot accompli. Le reste c'est pour les pros. Le reste c'est laisser à l'autre la charge de lui-même parce que confiance et tout et tout.

Pas du tout leçon numéro 2:
t'as un sacré boulot à faire sur toi-même, qui concerne plein de trucs aussi différents que les rapports hommes-femmes, tes parents, tes propres problèmes de poids (tu éludes pas mal ce truc à ton sujet... :? Mais de ce que j'ai lu en filigrane toi aussi tu as une fascination à ce sujet, non?) En bref, apprend à t'occuper de toi. Positivement. Pour ne pas te mettre à contrôler l'autre.


Je m'arrête là pour ce soir, alors qu'il y a plein de trucs que j'ai envie d'ajouter... Plus tard.

Un mot cependant pour
tenbu_hou_rin a écrit : parce que mon alerte à salope était déjà au niveau 8 sur une échelle de 5.
et
tenbu_hou_rin a écrit :Toutes les femmes violées ne deviennent pas forcément des salopes; et tous les hommes victimes de salopes ne deviennent pas des violeurs. Ca suffit les excuses bidons : "j'ai beaucoup souffert", "j'ai perdu mon chien", "mon grand-père est mort à Auswitch". Qu'elle aille se faire soigner, point-barre.
Je suis vraiment désolée, triste et pleine de sympathie pour toi, quand je lis autant de colère et de rancœur en aussi peu de lignes.

J'essaie de trouver une façon de te répondre qui te mette face au tas d'insultes que tu émets, sans t'humilier, et tout ce que je vois, c'est en appeler à un Œdipe pas réglé du tout. C'est moche et très facile(?). Donc j'en reviens aux basiques: qu'est-ce qui fait que tu as besoin de montrer une attitude aussi agressive, méchante et frustrée?
#779449
D'abord ça :

Puppis :
Ça, ça s'appelle un viol, purement et simplement, that's all folks!, et au lieu de lui "pardonner" sa "tromperie" (beurk! Beurkbeurkbeurk!") ton boulot de mec aimant aurait dû être de l'amener direct chez les flics déposer plainte.
Ensuite ça :
Puppis
Pseiko, je ne doute en aucun cas que tu aies tenté de l'aider.
C'est du foutage de gueule.

Ton message aurait dû commencer par : "je te prie de m'excuser d'avoir accusé un innocent de viol", puis "Pseiko, je te prie de m'excuser de t'avoir accusé de non assistance à personne en danger". Tu as dit de la merde et Pseiko te l'a prouvé par A+B. Tu reconnais, tu t'excuses, tu es humble, ou alors tu dégages.

Tu crois que c'est de la gentillesse de faire cela? Je pense au contraire qu'il faut lui ouvrir les yeux. Pour ma part, je ne m'excuserai jamais de préférer mon logos à ta pleurniche.

Enfin pour te répondre:
Donc j'en reviens aux basiques: qu'est-ce qui fait que tu as besoin de montrer une attitude aussi agressive, méchante et frustrée?
J'ai été violé par le chien d'un nazi dans un camp d'extermination, c'était horrible.