BY SaRaceIlmePlak - 07 oct. 2013, 10:25
- 07 oct. 2013, 10:25
#773396
Voilà, je me présente, je suis Audrey, nouvelle sur ce forum, que je connaissais déjà, il y a longtemps suite à une rupture douloureuse.
J'étais amie avec J, nous nous connaissions depuis 1 an lorsue nous sommes sortis ensemble. Je suis rapidement tombée enceinte. On ne peut pas parler d'accident, nous ne noue protégions pas. Lorsque je lui ai annoncé que j'étais enceinte il était content et nous avons décidés de garder E, notre fille.
Notre histoire a connu des hauts et des bas, comme chacun. On a toujours essayé de discuter, de chercher des solutions. Lui était jeune, habitait encore chez sa mère, moi je vivais depuis 6 ans de manière autonome (alternant vie de couple, célibat).
On a du précipiter beaucoup de choses. Il a toujours été un peu distant, pas forcément enclin à la tendresse. Mais c'était un conjoint respectueux, communicatif, zen.
Je me suis souvent emporté contre son attitude détachée. Il a toujours été solide affectivement, moi j'étais un bloc de manque affectifs (enfance difficile).
Au bout d'un an de vie commune avec bébé, suite à une dispute, il voulait me plaquer. Il m'a fait entendre qu'il resterait le temps que notre fille grandisse un peu, mais je savais qu'il partirait à un moment. Et avec ce sentiment dans le ventre, je n'ai pas réussi à être rassurée et à me développer dans cette relation.
Pour contrer la séparation il a trouvé un travail à 80km de la maison. Ne pouvant pas assumer les frais d'une maison, j'ai emménagé dans un appart avec la petite et lui a prit un studio près de son nouveau job. Nous avons passé un an à nous voir seulement les week end.
J'ai du travailler ma dépendance affective au corps pour accepter cette situation. J'y suis parvenue correctement, j'en suis fière. Moi qui avait le rêve d'une vie familiale solide, je me retrouvais dans une situation atypique, commençant une nouvelle formation et à assumer le quotidien avec un bébé.
Quant arrivait le weekend, je ressentais le besoin de vider mon sac. Cette vie seule a été difficile, mais je l'ai acceptée, j'y ai trouvé mon compte. Nous avions une différence d'âge. Il a 25 ans, moi 29. J'avais peur de saper notre relation avec mes casseroles, mes manques, mes besoins. J'ai donc accepté cette distance pour préserver notre relation au maximum et ne pas tomber dans une dépendances affective. Et pourtant, je ressens bien qu'elle existait malgré tout.
J'avais toujours en tête, l'idée qu'il partirait un jour, lorsque je serais "sur pied".
C'est ce qui s'est passé.
J'ai trouvé un matin au réveil un mot sur le bar, je l'ai lu. Il a été clair :
"Tu m’appelleras surement en lisant ce mot, mais tu ne m'as pas complété suffisamment. J'estime que tu es suffisamment sur pied pour continuer ton chemin de ton côté. Je n'abandonne pas notre fille, elle reste le symbole de notre amitié et ma volonté de lui construire un monde meilleur. Nous nous reverrons, mais je n'ai plus de lueur dans le regard à ton égard".
Je l'ai appelé en suivant, j'ai pleuré, j'ai creusé. Il en avait rencontré une autre. J'ai raccroché je suis allée travailler. Comme une enclume.
Je l'ai rappelé le lendemain après midi et là il a pété les plombs: il m'a traité de suceuse de b***, que je sortais avec mon patron, que ça ne lui faisait rien. Il rigolait au téléphone, tellement il était heureux de la rejoindre, qu'il lui avait dit je t'aime, qu'ils n'arretaient pas de s'appeler, qu'il ne viendrait pas ce week end chercher notre fille comme convenu, qu'il était entrain de traverser la france pour rejoindre sa chérie. Que eux deux étaient pareils, qu'il avait enfin trouvé son alter égo et qu'il n'arrivait pas à se forcer à m'aimer, qu'il n'avait jamais ressenti ça avec moi..."
Je ne suis jamais sortie avec mon patron, je ne l'aurais jamais trompée. Je l'aime profondément. Il m'a appris beaucoup de choses, mais m'a également détruite.
Je n'ai pas pu lui faire entendre raison, je suis perdue. Il m'a complètement zappé.
Je suis là à essayer tant bien que mal de bosser. Je ne mange plus, je n'arrive plus à assumer mon role de mère (célibataire). J'ai un trou à la place du coeur.
Merci de m'aider, de me faire part de vos ressentis, de m'accompagner sur ce chemin. Je saurais vous le rendre;-)
J'étais amie avec J, nous nous connaissions depuis 1 an lorsue nous sommes sortis ensemble. Je suis rapidement tombée enceinte. On ne peut pas parler d'accident, nous ne noue protégions pas. Lorsque je lui ai annoncé que j'étais enceinte il était content et nous avons décidés de garder E, notre fille.
Notre histoire a connu des hauts et des bas, comme chacun. On a toujours essayé de discuter, de chercher des solutions. Lui était jeune, habitait encore chez sa mère, moi je vivais depuis 6 ans de manière autonome (alternant vie de couple, célibat).
On a du précipiter beaucoup de choses. Il a toujours été un peu distant, pas forcément enclin à la tendresse. Mais c'était un conjoint respectueux, communicatif, zen.
Je me suis souvent emporté contre son attitude détachée. Il a toujours été solide affectivement, moi j'étais un bloc de manque affectifs (enfance difficile).
Au bout d'un an de vie commune avec bébé, suite à une dispute, il voulait me plaquer. Il m'a fait entendre qu'il resterait le temps que notre fille grandisse un peu, mais je savais qu'il partirait à un moment. Et avec ce sentiment dans le ventre, je n'ai pas réussi à être rassurée et à me développer dans cette relation.
Pour contrer la séparation il a trouvé un travail à 80km de la maison. Ne pouvant pas assumer les frais d'une maison, j'ai emménagé dans un appart avec la petite et lui a prit un studio près de son nouveau job. Nous avons passé un an à nous voir seulement les week end.
J'ai du travailler ma dépendance affective au corps pour accepter cette situation. J'y suis parvenue correctement, j'en suis fière. Moi qui avait le rêve d'une vie familiale solide, je me retrouvais dans une situation atypique, commençant une nouvelle formation et à assumer le quotidien avec un bébé.
Quant arrivait le weekend, je ressentais le besoin de vider mon sac. Cette vie seule a été difficile, mais je l'ai acceptée, j'y ai trouvé mon compte. Nous avions une différence d'âge. Il a 25 ans, moi 29. J'avais peur de saper notre relation avec mes casseroles, mes manques, mes besoins. J'ai donc accepté cette distance pour préserver notre relation au maximum et ne pas tomber dans une dépendances affective. Et pourtant, je ressens bien qu'elle existait malgré tout.
J'avais toujours en tête, l'idée qu'il partirait un jour, lorsque je serais "sur pied".
C'est ce qui s'est passé.
J'ai trouvé un matin au réveil un mot sur le bar, je l'ai lu. Il a été clair :
"Tu m’appelleras surement en lisant ce mot, mais tu ne m'as pas complété suffisamment. J'estime que tu es suffisamment sur pied pour continuer ton chemin de ton côté. Je n'abandonne pas notre fille, elle reste le symbole de notre amitié et ma volonté de lui construire un monde meilleur. Nous nous reverrons, mais je n'ai plus de lueur dans le regard à ton égard".
Je l'ai appelé en suivant, j'ai pleuré, j'ai creusé. Il en avait rencontré une autre. J'ai raccroché je suis allée travailler. Comme une enclume.
Je l'ai rappelé le lendemain après midi et là il a pété les plombs: il m'a traité de suceuse de b***, que je sortais avec mon patron, que ça ne lui faisait rien. Il rigolait au téléphone, tellement il était heureux de la rejoindre, qu'il lui avait dit je t'aime, qu'ils n'arretaient pas de s'appeler, qu'il ne viendrait pas ce week end chercher notre fille comme convenu, qu'il était entrain de traverser la france pour rejoindre sa chérie. Que eux deux étaient pareils, qu'il avait enfin trouvé son alter égo et qu'il n'arrivait pas à se forcer à m'aimer, qu'il n'avait jamais ressenti ça avec moi..."
Je ne suis jamais sortie avec mon patron, je ne l'aurais jamais trompée. Je l'aime profondément. Il m'a appris beaucoup de choses, mais m'a également détruite.
Je n'ai pas pu lui faire entendre raison, je suis perdue. Il m'a complètement zappé.
Je suis là à essayer tant bien que mal de bosser. Je ne mange plus, je n'arrive plus à assumer mon role de mère (célibataire). J'ai un trou à la place du coeur.
Merci de m'aider, de me faire part de vos ressentis, de m'accompagner sur ce chemin. Je saurais vous le rendre;-)