Réussir à se voir soi-même avec compassion et amour... et non constamment vouloir se voir par les regards des autres... nos attitudes sont le reflet de notre propre vision sur soi.
Une des choses primordiale et vitale, pour moi, est de toujours pouvoir me regarder dans la glace avec un regard profond et avec le sourire (une satisfaction d'être en amour avec soi-même)
Alors une fois cela réussis, l'image que les autres nous renvois sera en harmonie avec celle que l'on a soi-même sur soi! Et capable de rejeter celle qui est négative et dénaturé
Une extrait qui aide à comprendre et visualiser ce qui se passe en nous :
"
Vous écrivez que nous sommes tous conditionnés par le rêve de la planète, lequel comprend toutes les règles de la société, ses croyances et ses lois, telles que les expriment les diverses religions, les gouvernements et les écoles. Lorsque nous sommes “ dressés ” de cette manière, ne soumettons-nous pas notre essence véritable au rêve de la planète ?
Oui, et je nomme d’ailleurs ce processus la domestication des humains. Enfant, le rêve extérieur “ capte ” notre attention et nous enseigne que croire. Lorsqu’on est encore tout petit, on ne choisit pas ses croyances, mais on donne son accord à l’information qui nous est transmise par le rêve de la planète. A mesure que nous grandissons, nos parents, nos éducateurs, nos guides religieux ainsi que les médias nous enseignent à rêver de la même façon que tout le monde. Semblable à une jeune éponge qui absorbe tout, on se crée un système de croyances concernant ce qui est juste ou faux, bon ou mauvais, beau ou laid. Nous ne choisissons pas ces concepts : ils sont programmés en nous. Le rêve de notre vie se déroule alors en accord avec notre système de croyances.
Au cours de la domestication, on devient progressivement un être humain “ acceptable ” grâce à un système de récompense et de punition. Si on respecte les règles et si on fait ce qu’il faut pour plaire à papa et maman et à ses professeurs, on est un “ gentil garçon ” ou une “ gentille fille ”. Dans le cas inverse, on est un “ vilain garçon ” ou une “ vilaine fille ”. Pour éviter d’être rejeté, on se conforme à l’image de nous que se forgent les autres. Au bout du compte, on s’identifie tellement à cette image de soi-même, au masque que l’on porte, que l’on se perd complètement dans le rêve de la société, sans savoir que l’on rêve.
A ce stade, n’avons-nous pas complètement intériorisé le rêve extérieur, au point de ne plus avoir besoin de quiconque pour nous domestiquer ?
Exactement. Nous devenons notre propre dresseur. Nous nous récompensons lorsque le rêve extérieur dit que notre comportement est acceptable, et nous nous punissons lorsque ce n’est pas le cas. Lorsque nous sommes domestiqués, tout notre système de croyances est comme un Livre de la Loi que nous utilisons pour juger toutes nos expériences, même si ces jugements vont à l’encontre de notre propre nature intérieure. Lorsque nous violons l’un de ces Commandements - “ Tu ne feras pas ceci ou cela ” - nous sommes punis par notre Juge intérieur, cette part de notre esprit qui édicte des sentences fondées sur notre système de croyances. Puisque ce Juge intérieur nous condamne presque tout le temps, nous subissons une punition sous forme de rejet de soi, de culpabilité, de honte et d’anxiété.
L’autre partie de notre psychisme à laquelle s’adresse ces jugements est la Victime, le “ pauvre de moi ” qui pense qu’il n’est “ pas assez fort, pas assez intelligent, pas assez bon, pas assez digne ”. La Victime dit : “ Je suis un perdant ; tout le monde vaut mieux que moi, alors à quoi bon essayer ? Je n’y parviendrai jamais ”. Le Juge est d’accord avec ces affirmations et décrète : “ Oui, tu n’es vraiment pas à la hauteur ”, et la Victime n’a plus qu’à subir la culpabilité et la punition. On croit que ce Livre de Loi, que le Juge et la Victime sont réels, mais ce ne sont que des croyances qui nous ont été imposées par le rêve extérieur et que l’on accepte comme vraies. Etant donné que nombre de nos croyances nous condamnent à souffrir, il nous faut changer celles qui nous maintiennent dans un état de peur et de limitation.
En fait, d’après les Toltèques, la plupart de nos croyances nous font souffrir, n’est-ce pas ?
Oui, et la raison pour laquelle elles nous font souffrir est qu’on ne les examine pas. La plupart des choses auxquelles croient les gens ne sont que des accords, des croyances consensuelles auxquelles ils ont donné leur accord sans jamais les avoir remises en question. Dans le rêve de la planète, les gens souffrent, vivent dans la peur, et créent toutes sortes de mélodrames douloureux. Etant donné que le rêve extérieur est régi par la peur et rempli d’injustice, de violence et de guerre, les Toltèques considèrent que c’est un cauchemar. Dans notre état normal, nous vivons dans un brouillard d’accords que nous avons conclus avec nous-mêmes, avec notre famille, nos amis, la société et avec Dieu. Pour changer ce cauchemar en un rêve de paradis sur terre, il nous faut briser ces accords fondés sur la peur qui nous privent de notre liberté personnelle et de notre pouvoir."
Tiré de :
http://www.cercledevie.com/index.php?op ... &Itemid=50
Don Miguel Ruiz a écrit les 4 Accords Toltèques (j'aime cette philosophie, sans pour autant en faire une vérité et religion... ce n'est qu'une piste et il faut prendre ce qui nous convient et laissé le reste aux autres!).