- 24 juil. 2013, 14:15
#717355
Bonjour à tous,
Je vais essayer de vous relater mon histoire, le plus fidèlement possible.
Il est important de commencer par un résumé rapide de mes relations passées, pour vous permettre de me connaître un peu mieux.
Mes parents m'ont eu très jeunes. De ce fait, ils ont toujours insisté, lors de mon éducation, pour que je sois indépendante, forte, et que je vive un maximum de chose, avant d'avoir une attache, ou des enfants.
Depuis mon jeune âge, j'ai eu l'opportunité de voyager, énormément. Parfois même dans des conditions assez compliquées. J'ai également vécu à l'étranger à moindre frais (grosse galère).
J'étais donc assez partagée entre le vécu de ma mère, et ma propre volonté. Mon coeur se pâmait de rencontrer l'amour, le vrai, l'incroyable. Mais ma raison me disait prudence...
Il était donc extrêmement rare, lors de mes relations, que je me livre, que je montre ma vraie personnalité ou que je m'adonne à un peu d'intimité (autre que physique).
Toute ma vie, j'ai eu la maladresse de croire que l'indépendance d'une femme, son détachement total, la rendait plus sexy, plus interessante. Ma génération était assez impitoyable avec les coeurs d'artichaut comme moi. Et pour ne pas passer pour une écervelée, mon comportement était tel, que je communiquais l'absolu contraire de ma volonté, au début de chaque relation.
Inutile de vous dire que mes relations étaient rarement longues et profondes... Et même si elle le devenait, je ne me relâchais pas pour autant. Un homme ne me voyait jamais démaquillée, en jogging, je ne dévoilais que rarement mon romantisme...
A mon retour de l'année passée à l'étranger, je me suis rendue compte d'une chose CAPITALE. On a beau voyager, rencontrer de nouvelles personnes et vivre des choses incroyables... Le jeu n'en vaut pas la chandelle, s'il n'est partagé avec la personne que l'on aime.
Aussi, mon coeur balançait, et étouffait ma raison... Je n'assumais toujours pas cette volonté d'être en couple, amoureuse.... J'en avais même honte..
J'ai finis par me mettre en couple avec un homme, qui était trop différent de moi... Extrêmement jaloux et qui de surcroit avait un énorme sentiment d'infériorité. Il a finit par me détruire (j'ai pris 10kg, j'ai changé de look, je ne maquillais plus, j'étais moins affirmée, il avait pour habitude de me contrôler en me culpabilisant)... Et a finit par m'abandonner.
J'ai mis quelque temps pour me reconstruire. Je me suis même promise de ne jamais laisser mon coeur décider. Alors je me suis "amusée". Le terme pour moi est faux, puisque je n'y ai trouvé aucun loisir, mais plutôt du dégout. J'ai enfermé mon coeur à triple tour. J'ai rencontré beaucoup d'hommes, je ne me suis jamais attachée... J'ai beaucoup consommé
Comme si c'était la seule chose que je pouvais avoir... Je me rendais compte que j'étais une jolie fille, qui plaisait. Mais ça s'arrêtait là. Finalement je détruisais mon estime, le respect que j'avais pour moi même. Je me faisais croire que je ne voulais pas plus, par fierté. Et j'allais même pas me faire croire que j'aimais ça, que ça me rendait très indépendante.
Au fond du gouffre, en pleine auto destruction (étude, travail, corps, famille, amitié), mon entourage ne me donnait pas le choix que de voir une thérapeute.
Qui a été d'une très grande aide. Et finalement, j'ai recommencé à croire en l'amour (même à ma psy, je ne le confiais pas).
Pour la suite de l'histoire, j'appellerai l'homme dont il est question dans ce forum, Dave.
Dave est arrivé dans mon entreprise il y a 2 ans et demi.
Je n'avais pas confiance en moi, mais en entreprise je suis extrêmement sociale, extravertie. J'ai rapidement fais sa connaissance, puisque nous travaillons tous en équipe. Il n'avait rien à voir avec les types qui pouvaient me plaire. C'était même tout le contraire.
J'étais nullement attirée par son physique, ni même sa façon d'être ou son style. Mais ce garçon (il est plus jeune que moi), m'intriguait.
J'ai finis par le connaître un peu mieux, je lai même vu à plusieurs reprises à l'extèrieur du travail. Souvent surprise par sa jeune fougue, je détectais malgré son jeune âge énormément de maturité (surtout comparé à des ex plus vieux que moi). Mais il ne se passait rien.
Assez rapidement, j'ai ressentis (ça va vous paraître dingue), énormément d'électricité entre nous. Prendre l'ascenseur avec lui, ou travailler proche de lui était insurmontable pour moi. Et s'il avait le malheur de me toucher le bras ou la hanche, mon coeur débordait, et je faisais un véritable malaise.
J'ai eu extrêmement peur. Me demandant tout d'abord, si il était bon de faire quoi que ce soit avec cette personne. Je n'étais pas attirée spécialement par son physique, ni par ses goûts... Je ne comprenais vraiment pas mon débordement. (Même si je marche au coup de coeur, au charme, à ce que dégage la personne, mais jamais le reste).
Etait-ce simplement le fait de flirter, de ne pas s'avoir ce qu'il pense... Je ne pensais même pas à lui quand il n'était pas là. Je connaissais ses horaires par coeur, et m'arrangeait toujours pour être au top physiquement et mentalement ces jours là.
Je décidais alors de me lancer, pour en savoir un peu plus...
Au bout de quelques mois, en hiver, je me suis alors risquée à me retrouver seule au même moment avec lui. A plusieurs reprise, ce fut un échec. Finalement un soir, à notre pause, il prit mes mains dans les siennes, pour les réchauffer. Je le serrais dans mes bras prétextant que le froid était insoutenable. Nous nous regardâmes droit dans les yeux, je me sentais fondre, et à la fois à deux doigts de mourir. Et là, tout naturellement, nous nous sommes embrassés.
Et là amis, JRMistes, je vous assure, que j'ai eu une sorte de révélation. Frappée par la foudre, mon coeur s'est calmé, je voyais clair, il fallait que je sois avec lui. Nous étions fais pour être ensemble.
Le calvaire commençait. Dave avait vécu plusieurs relations difficiles avant moi. Et pour des raisons que j'ignorais à l'époque, il avait peur de s'engager. Il était impossible de lire en lui, la seule chose que je savais avec certitude, c'est que son orgueil pouvait atteindre des sommets improbables.
Nous nous sommes vus à plusieurs reprises, sans définir quoi que ce soit entre nous. Mais je me mettais un point d'honneur à ne pas l'inviter à dormir chez moi.
J'ai découvert son orgueil, lors d'une soirée organisée par l'entreprise. Nous décidâmes évidemment de rester discret. Nous avions en revanche décidé de rentrer chez moi, vu qu'il vivait un peu loin. Sur un malentendu, nous nous sommes pris le bec, deux personnes trop fière... et il prit la route de son côté, moi du mien.
Encore aujourd'hui quand on en parle nous ne sommes pas d'accord, car nous vivions deux choses différentes. Il décidait de filtrer mes appels, mes sms. J'appris qq jours plus tard au boulot, qu'il avait embrassé ma collègue qui a un leger handicape facial.
Face à cela je décidais de l'oublier totalement. Laissant la rumeur se propager, et les collègues l'affliger de railleries.
J'ai vu pendant qq temps un autre collègue, pour des raisons purement physiques, d'assouvissement corporel. Lorsque cette relation "tampon" se termina, je réalisais combien j'avais envie d'être amoureuse. J'avais enfin fais le deuil de mon ex jaloux. J'étais prête à m'engager à vivre les choses à deux.
Même si je choisissais d'ignorer Dave au travail, je sentais toujours la chaleur, et le magnétisme qui émanait de son corps. Nous avons finis par recommencer à nous sourire, à flirter, à discuter, à s'embrasser violemment dans les vestiaires.
Nous nous sommes vus alors à plusieurs reprises. Je lui expliquais que je voulais partager ma vie avec qqun, que j'étais enfin prête à vivre ces choses sans peur. Il m'expliqua que lui aussi, en avait envie, et avec moi. Il m'expliquait également qu'il était vierge. Que c'était un choix personnel. Il a eu l'occasion de perdre sa virginité (relation longue), mais par choix, il ne pouvait se résoudre à coucher avec une fille qui ne le méritait pas. Alors je le mettais en confiance, que s'il le fallait, j'attendrais des années qu'il soit prêt (j'étais très sincère). Et si alors, l'envie le prenait de le faire avec moi, nous le ferions dans des conditions très romantiques, en prenant notre temps.
J'étais réellement sincère, j'ai très mal vécu ma première fois, je ne voulais pas qu'il en soit de même pour lui.
Le lendemain de cette soirée, pleine de révélations, je devais partir en vacances pour me ressourcer. Finalement ses promesses de donner des nouvelles, s'estompèrent instantanément. La déception me gagnait. Pour la première fois de ma vie, je livrais mes vraies intentions, je dévoilais honteuse ma volonté au grand jour, et voilà que le garçon fuyait. Une fois n'est pas coutume, je décidais de me perdre, et d'oublier dans les bras d'un autochtone.
De retour au boulot, j'appris très vite que Dave était passé à autre chose. Il avait embrassé une de mes collègues. Tout en le sachant, je décidais de lui lancer des oeillades meurtrières. Ignorant tout mon comportement, il se risquait à me sourire comme autrefois.
J'étais décidé à ne pas me laisser faire. J'entrepris de changer de comportement, pour me venger. Je m'avérais être adorable et gentille. Lors d'une discussion, je l'invitais à passer qq jours dans la maison de mes parents en campagne, pour venir se baigner et se reposer. Il accepta avec plaisir. A cet instant, je ne pu m'empêcher de lui balancer en pleine face ce que j'appris sur lui. Il eu l'air extrêmement supris. Il m'expliquai alors qu'il s'agissait de rumeur absurde. Mais malgré tout il n'expliqua pas son comportement, d'absence et de fuite. Il s'excusa platement.
Finalement le week-end dans la maison de campagne, se transforma en deux semaines, magnifiques. Je découvris une autre personne. Un homme loyal, avec de nombreuses valeurs qui nous étaient communes, sur qui je pouvais me reposer en toutes circonstances, un véritable gentleman. Cependant, un coeur brisé, triste se trouvait là en face de moi. Un enfant qui avait vécu des choses difficiles dans sa famille... Des échecs amoureux, des trahisons à répétitions.
Nous étions en train de nous construire une bulle, où tout est calme, où tout est parfait, où l'union faisait la force.
Un jour une collègue qui était également mon amie, m'appella en urgence. Elle m'expliquait que Dave avait menti. Il avait effectivement embrassé notre collègue, qui pensait réellement qu'ils étaient alors ensemble. J'étais dévastée. Dave se confondit en excuses. Je lui dis qu'une chose m'horripilait, et me mettait hors de moi. Le mensonge. La collègue en question m'appella pour tirer les choses au clair. Je lui passais Dave pour qu'il puisse mettre les choses à plat, et qu'il fasse un choix, qui se porta sur moi.
Il travailla alors dur pour me faire oublier cet épisode. Effectivement nous n'étions pas ensemble lorsque l'evenement se produisit mais le fait est qu'à ce moment précis j'étais dans l'attente de ces nouvelles. Je le trouvais franchement gonflé. Il m'expliquait qu'il avait peur que notre relation devienne trop sérieuse.
Dave a un comportement particulier vis à vis des autres. Il fausse son comportement, il a un véritable masque. Il se déteste mais communique le contraire, en somme pour se proteger. Je finis par tomber amoureuse de Dave sans son masque. Je suis la première à l'avoir perçu de cette façon. Rapidement notre complicité était poussée à son paroxysme. Dave m'offrit sa virginité.
C'est à ce moment précis que je découvris pourquoi Dave avait si peur de s'impliquer sur le plan physique. Déjà, il avait honte de son corps. Et d'autre part, parce que Dave tomba dans les pommes à la minute où nous avions finis. Son cerveau surchauffe et créé des décharges dans son coeur, ainsi que de tremblements important. Etendu sur le sol, ne respirant plus, je le cru d'abord mort. Entre deux souffles, il me demanda ses médicaments. Une fois revenu à la vie, il m'expliquai ses problemes de santé. Rapidement je fis un lien avec des symptomes observés. Il se mit à pleurer. Je n'oublierai jamais ce moment. I était terrorisé que je le vois dans cet état. Effectivement à plusieurs reprises, lorsque nous essayions d'être intimes, il se mettait à pleurer... Il avait eu un traumatisme plus jeune, expliquant ainsi son comportement. Il ne souhaitait pas se livrer plus. J'ai également eu vent à ce moment là, de ses relations passées.
Ses ex ont eu très peur de ses symptômes. Plusieurs même ne les acceptaient pas.
La relation complice, se transforma vite. Nous ne pouvions plus nous séparer. Petit à petit je me mis à vivre chez ses parents. Alors que j'avais l'habitude d'alterner entre la maison de mes parents, et les divers appartements que j'avais eu...
Je me suis accoutumée à ce mode de vie parfait, cette chambre qui était devenu notre cocon. Nous vivions comme des enfants. Loin de mes problèmes et des siens. Un véritable havre de paix.
Nous étions en bonne voix de finir comme dans les contes de fées...
A suivre...
Ma présentation
http://www.jerecuperemonex.com/forum/pr ... 36023.html
Je vais essayer de vous relater mon histoire, le plus fidèlement possible.
Il est important de commencer par un résumé rapide de mes relations passées, pour vous permettre de me connaître un peu mieux.
Mes parents m'ont eu très jeunes. De ce fait, ils ont toujours insisté, lors de mon éducation, pour que je sois indépendante, forte, et que je vive un maximum de chose, avant d'avoir une attache, ou des enfants.
Depuis mon jeune âge, j'ai eu l'opportunité de voyager, énormément. Parfois même dans des conditions assez compliquées. J'ai également vécu à l'étranger à moindre frais (grosse galère).
J'étais donc assez partagée entre le vécu de ma mère, et ma propre volonté. Mon coeur se pâmait de rencontrer l'amour, le vrai, l'incroyable. Mais ma raison me disait prudence...
Il était donc extrêmement rare, lors de mes relations, que je me livre, que je montre ma vraie personnalité ou que je m'adonne à un peu d'intimité (autre que physique).
Toute ma vie, j'ai eu la maladresse de croire que l'indépendance d'une femme, son détachement total, la rendait plus sexy, plus interessante. Ma génération était assez impitoyable avec les coeurs d'artichaut comme moi. Et pour ne pas passer pour une écervelée, mon comportement était tel, que je communiquais l'absolu contraire de ma volonté, au début de chaque relation.
Inutile de vous dire que mes relations étaient rarement longues et profondes... Et même si elle le devenait, je ne me relâchais pas pour autant. Un homme ne me voyait jamais démaquillée, en jogging, je ne dévoilais que rarement mon romantisme...
A mon retour de l'année passée à l'étranger, je me suis rendue compte d'une chose CAPITALE. On a beau voyager, rencontrer de nouvelles personnes et vivre des choses incroyables... Le jeu n'en vaut pas la chandelle, s'il n'est partagé avec la personne que l'on aime.
Aussi, mon coeur balançait, et étouffait ma raison... Je n'assumais toujours pas cette volonté d'être en couple, amoureuse.... J'en avais même honte..
J'ai finis par me mettre en couple avec un homme, qui était trop différent de moi... Extrêmement jaloux et qui de surcroit avait un énorme sentiment d'infériorité. Il a finit par me détruire (j'ai pris 10kg, j'ai changé de look, je ne maquillais plus, j'étais moins affirmée, il avait pour habitude de me contrôler en me culpabilisant)... Et a finit par m'abandonner.
J'ai mis quelque temps pour me reconstruire. Je me suis même promise de ne jamais laisser mon coeur décider. Alors je me suis "amusée". Le terme pour moi est faux, puisque je n'y ai trouvé aucun loisir, mais plutôt du dégout. J'ai enfermé mon coeur à triple tour. J'ai rencontré beaucoup d'hommes, je ne me suis jamais attachée... J'ai beaucoup consommé
Comme si c'était la seule chose que je pouvais avoir... Je me rendais compte que j'étais une jolie fille, qui plaisait. Mais ça s'arrêtait là. Finalement je détruisais mon estime, le respect que j'avais pour moi même. Je me faisais croire que je ne voulais pas plus, par fierté. Et j'allais même pas me faire croire que j'aimais ça, que ça me rendait très indépendante.
Au fond du gouffre, en pleine auto destruction (étude, travail, corps, famille, amitié), mon entourage ne me donnait pas le choix que de voir une thérapeute.
Qui a été d'une très grande aide. Et finalement, j'ai recommencé à croire en l'amour (même à ma psy, je ne le confiais pas).
Pour la suite de l'histoire, j'appellerai l'homme dont il est question dans ce forum, Dave.
Dave est arrivé dans mon entreprise il y a 2 ans et demi.
Je n'avais pas confiance en moi, mais en entreprise je suis extrêmement sociale, extravertie. J'ai rapidement fais sa connaissance, puisque nous travaillons tous en équipe. Il n'avait rien à voir avec les types qui pouvaient me plaire. C'était même tout le contraire.
J'étais nullement attirée par son physique, ni même sa façon d'être ou son style. Mais ce garçon (il est plus jeune que moi), m'intriguait.
J'ai finis par le connaître un peu mieux, je lai même vu à plusieurs reprises à l'extèrieur du travail. Souvent surprise par sa jeune fougue, je détectais malgré son jeune âge énormément de maturité (surtout comparé à des ex plus vieux que moi). Mais il ne se passait rien.
Assez rapidement, j'ai ressentis (ça va vous paraître dingue), énormément d'électricité entre nous. Prendre l'ascenseur avec lui, ou travailler proche de lui était insurmontable pour moi. Et s'il avait le malheur de me toucher le bras ou la hanche, mon coeur débordait, et je faisais un véritable malaise.
J'ai eu extrêmement peur. Me demandant tout d'abord, si il était bon de faire quoi que ce soit avec cette personne. Je n'étais pas attirée spécialement par son physique, ni par ses goûts... Je ne comprenais vraiment pas mon débordement. (Même si je marche au coup de coeur, au charme, à ce que dégage la personne, mais jamais le reste).
Etait-ce simplement le fait de flirter, de ne pas s'avoir ce qu'il pense... Je ne pensais même pas à lui quand il n'était pas là. Je connaissais ses horaires par coeur, et m'arrangeait toujours pour être au top physiquement et mentalement ces jours là.
Je décidais alors de me lancer, pour en savoir un peu plus...
Au bout de quelques mois, en hiver, je me suis alors risquée à me retrouver seule au même moment avec lui. A plusieurs reprise, ce fut un échec. Finalement un soir, à notre pause, il prit mes mains dans les siennes, pour les réchauffer. Je le serrais dans mes bras prétextant que le froid était insoutenable. Nous nous regardâmes droit dans les yeux, je me sentais fondre, et à la fois à deux doigts de mourir. Et là, tout naturellement, nous nous sommes embrassés.
Et là amis, JRMistes, je vous assure, que j'ai eu une sorte de révélation. Frappée par la foudre, mon coeur s'est calmé, je voyais clair, il fallait que je sois avec lui. Nous étions fais pour être ensemble.
Le calvaire commençait. Dave avait vécu plusieurs relations difficiles avant moi. Et pour des raisons que j'ignorais à l'époque, il avait peur de s'engager. Il était impossible de lire en lui, la seule chose que je savais avec certitude, c'est que son orgueil pouvait atteindre des sommets improbables.
Nous nous sommes vus à plusieurs reprises, sans définir quoi que ce soit entre nous. Mais je me mettais un point d'honneur à ne pas l'inviter à dormir chez moi.
J'ai découvert son orgueil, lors d'une soirée organisée par l'entreprise. Nous décidâmes évidemment de rester discret. Nous avions en revanche décidé de rentrer chez moi, vu qu'il vivait un peu loin. Sur un malentendu, nous nous sommes pris le bec, deux personnes trop fière... et il prit la route de son côté, moi du mien.
Encore aujourd'hui quand on en parle nous ne sommes pas d'accord, car nous vivions deux choses différentes. Il décidait de filtrer mes appels, mes sms. J'appris qq jours plus tard au boulot, qu'il avait embrassé ma collègue qui a un leger handicape facial.
Face à cela je décidais de l'oublier totalement. Laissant la rumeur se propager, et les collègues l'affliger de railleries.
J'ai vu pendant qq temps un autre collègue, pour des raisons purement physiques, d'assouvissement corporel. Lorsque cette relation "tampon" se termina, je réalisais combien j'avais envie d'être amoureuse. J'avais enfin fais le deuil de mon ex jaloux. J'étais prête à m'engager à vivre les choses à deux.
Même si je choisissais d'ignorer Dave au travail, je sentais toujours la chaleur, et le magnétisme qui émanait de son corps. Nous avons finis par recommencer à nous sourire, à flirter, à discuter, à s'embrasser violemment dans les vestiaires.
Nous nous sommes vus alors à plusieurs reprises. Je lui expliquais que je voulais partager ma vie avec qqun, que j'étais enfin prête à vivre ces choses sans peur. Il m'expliqua que lui aussi, en avait envie, et avec moi. Il m'expliquait également qu'il était vierge. Que c'était un choix personnel. Il a eu l'occasion de perdre sa virginité (relation longue), mais par choix, il ne pouvait se résoudre à coucher avec une fille qui ne le méritait pas. Alors je le mettais en confiance, que s'il le fallait, j'attendrais des années qu'il soit prêt (j'étais très sincère). Et si alors, l'envie le prenait de le faire avec moi, nous le ferions dans des conditions très romantiques, en prenant notre temps.
J'étais réellement sincère, j'ai très mal vécu ma première fois, je ne voulais pas qu'il en soit de même pour lui.
Le lendemain de cette soirée, pleine de révélations, je devais partir en vacances pour me ressourcer. Finalement ses promesses de donner des nouvelles, s'estompèrent instantanément. La déception me gagnait. Pour la première fois de ma vie, je livrais mes vraies intentions, je dévoilais honteuse ma volonté au grand jour, et voilà que le garçon fuyait. Une fois n'est pas coutume, je décidais de me perdre, et d'oublier dans les bras d'un autochtone.
De retour au boulot, j'appris très vite que Dave était passé à autre chose. Il avait embrassé une de mes collègues. Tout en le sachant, je décidais de lui lancer des oeillades meurtrières. Ignorant tout mon comportement, il se risquait à me sourire comme autrefois.
J'étais décidé à ne pas me laisser faire. J'entrepris de changer de comportement, pour me venger. Je m'avérais être adorable et gentille. Lors d'une discussion, je l'invitais à passer qq jours dans la maison de mes parents en campagne, pour venir se baigner et se reposer. Il accepta avec plaisir. A cet instant, je ne pu m'empêcher de lui balancer en pleine face ce que j'appris sur lui. Il eu l'air extrêmement supris. Il m'expliquai alors qu'il s'agissait de rumeur absurde. Mais malgré tout il n'expliqua pas son comportement, d'absence et de fuite. Il s'excusa platement.
Finalement le week-end dans la maison de campagne, se transforma en deux semaines, magnifiques. Je découvris une autre personne. Un homme loyal, avec de nombreuses valeurs qui nous étaient communes, sur qui je pouvais me reposer en toutes circonstances, un véritable gentleman. Cependant, un coeur brisé, triste se trouvait là en face de moi. Un enfant qui avait vécu des choses difficiles dans sa famille... Des échecs amoureux, des trahisons à répétitions.
Nous étions en train de nous construire une bulle, où tout est calme, où tout est parfait, où l'union faisait la force.
Un jour une collègue qui était également mon amie, m'appella en urgence. Elle m'expliquait que Dave avait menti. Il avait effectivement embrassé notre collègue, qui pensait réellement qu'ils étaient alors ensemble. J'étais dévastée. Dave se confondit en excuses. Je lui dis qu'une chose m'horripilait, et me mettait hors de moi. Le mensonge. La collègue en question m'appella pour tirer les choses au clair. Je lui passais Dave pour qu'il puisse mettre les choses à plat, et qu'il fasse un choix, qui se porta sur moi.
Il travailla alors dur pour me faire oublier cet épisode. Effectivement nous n'étions pas ensemble lorsque l'evenement se produisit mais le fait est qu'à ce moment précis j'étais dans l'attente de ces nouvelles. Je le trouvais franchement gonflé. Il m'expliquait qu'il avait peur que notre relation devienne trop sérieuse.
Dave a un comportement particulier vis à vis des autres. Il fausse son comportement, il a un véritable masque. Il se déteste mais communique le contraire, en somme pour se proteger. Je finis par tomber amoureuse de Dave sans son masque. Je suis la première à l'avoir perçu de cette façon. Rapidement notre complicité était poussée à son paroxysme. Dave m'offrit sa virginité.
C'est à ce moment précis que je découvris pourquoi Dave avait si peur de s'impliquer sur le plan physique. Déjà, il avait honte de son corps. Et d'autre part, parce que Dave tomba dans les pommes à la minute où nous avions finis. Son cerveau surchauffe et créé des décharges dans son coeur, ainsi que de tremblements important. Etendu sur le sol, ne respirant plus, je le cru d'abord mort. Entre deux souffles, il me demanda ses médicaments. Une fois revenu à la vie, il m'expliquai ses problemes de santé. Rapidement je fis un lien avec des symptomes observés. Il se mit à pleurer. Je n'oublierai jamais ce moment. I était terrorisé que je le vois dans cet état. Effectivement à plusieurs reprises, lorsque nous essayions d'être intimes, il se mettait à pleurer... Il avait eu un traumatisme plus jeune, expliquant ainsi son comportement. Il ne souhaitait pas se livrer plus. J'ai également eu vent à ce moment là, de ses relations passées.
Ses ex ont eu très peur de ses symptômes. Plusieurs même ne les acceptaient pas.
La relation complice, se transforma vite. Nous ne pouvions plus nous séparer. Petit à petit je me mis à vivre chez ses parents. Alors que j'avais l'habitude d'alterner entre la maison de mes parents, et les divers appartements que j'avais eu...
Je me suis accoutumée à ce mode de vie parfait, cette chambre qui était devenu notre cocon. Nous vivions comme des enfants. Loin de mes problèmes et des siens. Un véritable havre de paix.
Nous étions en bonne voix de finir comme dans les contes de fées...
A suivre...
Ma présentation
http://www.jerecuperemonex.com/forum/pr ... 36023.html
Modifié en dernier par kinymoon le 25 juil. 2013, 02:17, modifié 2 fois.