- 21 juil. 2013, 13:57
#714547
Bonjour à tous.
Je suis déjà venue sur le forum en Mars, désespérée, au sens fort du terme, à la suite d'une rupture à laquelle je ne m'attendais pas du tout, liée à une histoire religieuse. Je sortais depuis 1 an et de mi avec Monsieur, très investi, très amoureux, mais ne supportant pas l'idée qu'en m'épousant il n'aurait pas une belle famille juive , et surtout, après le décès tout récent de son père, un beau papa juif. J'ai entrepris la conversion de façon personnelle, et je la continue avec ou sans lui . Mais je ne pouvais pas convertir ma famille, encore moins mon père qui est athée. A ce problème s'ajoutait 50% de mes origines: mon père est algérien. Il était mort de honte à l'idée d'annoncer ça à sa famille. Peur de trahir son père. Peur de se trahir. Pour lui sa communauté passe avant tout, avant sa propre vie. Il y a deux mois j'avais anticipé la nouvelle rupture parce qu'il m'avait fait une crise d'hystérie jointe à un torrent de larmes en essayant de me quitter, en répétant comme un fou ' je suis obligé, je suis obligé, tout ce qui n'est pas juif est antijuif' . J'ai pu voir l'étendu du problème et à quel point il était torturé. Notre relation, après la première rupture était sans tache . Nous nous amusions comme des fous, nous faisions des tas de choses ensembles, nous avions des projets solides...Mais après cette crise j'ai compris que tout recommencerait. Il a essayé pendant tout ce temps de se convaincre que nous deux c'était possible , qu'il finirait par assumer son union à une belle famille non juive, mais non.
Comme je l'avais anticipé, quand il m'a quitté il y a quatre jours, alors que ça faisait deux mois qu'on ne s'était pas vus parce qu'il est en stage à 'étranger (il m'écrivait plusieurs fois par heures dès son réveil, il me bombardait de photos, videos, nous étions interconnectés), j'ai fait comme si cela m'était indifférent. Pas de larmes, de menaces de suicides , de suppliques. Je lui ai dit que j'étais soulagée, que je m'y étais préparée ( c'est vrai) et que c'était mieux comme ça. Qu'il avait fini par me convaincre que nous n'avions pas d'avenir, et que nous perdions notre temps. Il était étonné que je ne sois pas affligée. Je l'ai remercié , en lui disant que je n'étais pas heureuse et que maintenant il m'avait libéré...J'ai essayé de le faire rire, de dédramatiser, bref d'être détachée. Il m'a envoyé un message dans la nuit pour me dire qu'il était au fond, qu'il aurait tellement voulu que je sois sa femme parce que j'étais son idéal, que plus rien ne serait pareil et qu'il mourait de me savoir libre à présent. Je lui ai répondu par un message réconfortant en lui disant qu'il avait fait le bon choix mais en précisant que cela me coutait parce que je n'avais jamais aimé qqun comme lui, mais que la vie continuait. Il n'a pas répondu. Quand nous nous étions quittés il m'avait dit qu'on se donnerait des nouvelles de temps à autres, et m'a demandé qu'à son retour on aille faire un tour. Je ne sais pas si je peux prendre ça pour argent comptant mais enfin. Dans son dernier message il me disait que je lui manquais encore plus qu'avant.
Je suis étonnée qu'il ne m'ait pas recontacté...je me demande si ma stratégie consistant à paraitre détachée est efficace...j'ai la mort dans l'âme et je serais capable d'aller au mexique à la nage pour lui dire combien je l'aime et combien il me manque, mais à quoi bon...C'est à lui de faire le travail. A notre première rupture j'ai fait une dépression, j'essaie cette fois de garder la tete à la surface. Que pensez-vous que je doive faire? Est-ce normal qu'il ne m'écrive pas?
Merci de m'avoir lue...
Je suis déjà venue sur le forum en Mars, désespérée, au sens fort du terme, à la suite d'une rupture à laquelle je ne m'attendais pas du tout, liée à une histoire religieuse. Je sortais depuis 1 an et de mi avec Monsieur, très investi, très amoureux, mais ne supportant pas l'idée qu'en m'épousant il n'aurait pas une belle famille juive , et surtout, après le décès tout récent de son père, un beau papa juif. J'ai entrepris la conversion de façon personnelle, et je la continue avec ou sans lui . Mais je ne pouvais pas convertir ma famille, encore moins mon père qui est athée. A ce problème s'ajoutait 50% de mes origines: mon père est algérien. Il était mort de honte à l'idée d'annoncer ça à sa famille. Peur de trahir son père. Peur de se trahir. Pour lui sa communauté passe avant tout, avant sa propre vie. Il y a deux mois j'avais anticipé la nouvelle rupture parce qu'il m'avait fait une crise d'hystérie jointe à un torrent de larmes en essayant de me quitter, en répétant comme un fou ' je suis obligé, je suis obligé, tout ce qui n'est pas juif est antijuif' . J'ai pu voir l'étendu du problème et à quel point il était torturé. Notre relation, après la première rupture était sans tache . Nous nous amusions comme des fous, nous faisions des tas de choses ensembles, nous avions des projets solides...Mais après cette crise j'ai compris que tout recommencerait. Il a essayé pendant tout ce temps de se convaincre que nous deux c'était possible , qu'il finirait par assumer son union à une belle famille non juive, mais non.
Comme je l'avais anticipé, quand il m'a quitté il y a quatre jours, alors que ça faisait deux mois qu'on ne s'était pas vus parce qu'il est en stage à 'étranger (il m'écrivait plusieurs fois par heures dès son réveil, il me bombardait de photos, videos, nous étions interconnectés), j'ai fait comme si cela m'était indifférent. Pas de larmes, de menaces de suicides , de suppliques. Je lui ai dit que j'étais soulagée, que je m'y étais préparée ( c'est vrai) et que c'était mieux comme ça. Qu'il avait fini par me convaincre que nous n'avions pas d'avenir, et que nous perdions notre temps. Il était étonné que je ne sois pas affligée. Je l'ai remercié , en lui disant que je n'étais pas heureuse et que maintenant il m'avait libéré...J'ai essayé de le faire rire, de dédramatiser, bref d'être détachée. Il m'a envoyé un message dans la nuit pour me dire qu'il était au fond, qu'il aurait tellement voulu que je sois sa femme parce que j'étais son idéal, que plus rien ne serait pareil et qu'il mourait de me savoir libre à présent. Je lui ai répondu par un message réconfortant en lui disant qu'il avait fait le bon choix mais en précisant que cela me coutait parce que je n'avais jamais aimé qqun comme lui, mais que la vie continuait. Il n'a pas répondu. Quand nous nous étions quittés il m'avait dit qu'on se donnerait des nouvelles de temps à autres, et m'a demandé qu'à son retour on aille faire un tour. Je ne sais pas si je peux prendre ça pour argent comptant mais enfin. Dans son dernier message il me disait que je lui manquais encore plus qu'avant.
Je suis étonnée qu'il ne m'ait pas recontacté...je me demande si ma stratégie consistant à paraitre détachée est efficace...j'ai la mort dans l'âme et je serais capable d'aller au mexique à la nage pour lui dire combien je l'aime et combien il me manque, mais à quoi bon...C'est à lui de faire le travail. A notre première rupture j'ai fait une dépression, j'essaie cette fois de garder la tete à la surface. Que pensez-vous que je doive faire? Est-ce normal qu'il ne m'écrive pas?
Merci de m'avoir lue...
Modifié en dernier par libellule2802 le 01 août 2013, 19:18, modifié 1 fois.
, ce genre de trucs), je l'ai envoyé balader avec une grande violence.
je sais je n'aurais pasdu lui envoyer la photo. Au moinsje ne lui ai pas écrit c'est deja ca. Je sais que ce n'est pas facile pour lui seulement je sais aussi qu'il a horreur d'être triste y a qu a voir cmt il a reagi au deuil de son pere. Du coup il refoule et profite de la vie a fond. Alors il fera tout pour se remettre de moi. Tout a l'heure dans ub elab se faiblesse il a envoye 'je meurs' a ntre ami commun. . Voynt qu'il ne répondait pas il a fini par demander ce qu'il avait fait ce we... Xe qui prouve qu'il a repris vite le dessus sur sa peine...
merci pour votre soutien en tout cas. Je suid heureuse quand je vois les notifications de nouveau message ! Pour moi c' est peut être naïf mais je pensais que l'amour primait. Je n'ai jamais cru que ce pouvait etre le racisme ou le communautarisme. Je comprends ce que tu dis pour les convertis parce que c'est notamment ca qui me freine. J'ai ma conviction religieuse et ma foi je me dis que c'est suffisant et que je n'ai pas a passer par la reconnaissance communautaire pour être sincère si je vis sans la religion. Mais tout le monde merejettera., vive les religions faites de rejet... Je suis un peu blasée a ce niveau. Pour mon 'ex' (dur de l'appeler comme ca) je me dis que chaque jour qui passe sans ses nouvelles veut dire qu'il m'aime moins, ca veut dire qu'il se détache.