SR entamé le 25 juin

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Bonjour,

je découvre ce site par hasard, enfin par hasard, non, hein, faut pas se voiler la face, mon ami ggogle et mes mots clés ont grandement aidé à ce que j'atterrisse ici.

Mon compagnon m'a quitté le 1er juin, disons que j'ai découvert son infidélité ce 1er juin, mais que dans sa tête il m'avait quitté déjà quelques temps avant ça, mais que je me voilais la face, que je n'entendais pas le mot "séparation" dans sa bouche. Pour le roman de notre histoire ça attendra ce soir, pour la faire courte, nous nous sommes rencontrés il y a 8 ans, et nous avons deux petites filles de bientôt 5 ans et 2 ans 1/2.

Mais déjà en parcourant très peu le site, j'ai vu cette notion de Silence Radio. Le truc que je n'arrive même pas à envisager une seule seconde, mais force est de constater que je me fourvoie dans mes techniques à la limite de la compulsion (facebook, piratage de mail, sms à foison pour ne pas dire jusqu'à l'overdose, piratage de ligne portable, etc...). Je vais donc devoir songer à mettre en application cette technique du SR.

Ma question, qui sera la première sur ce forum... Comment appliquer ce SR quand on a des enfants ? Autant je peux concevoir cette technique dans le cadre d'une séparation sans enfants, autant dès qu'il y a des enfants en jeu, je ne vois pas comment appliquer cette règle. Des idées ?

[admin]

Salut adadbje!

C’est Antoine Peytavin, fondateur de jerecuperemonex.com, le premier site sur la rupture amoureuse selon The Times.
Merci pour ton message ! La communauté va très vite te répondre pour t’aider.

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Bon, je renomme ce post, j'ai vu après l'avoir posté des sujets similaires à propos du SR quand on a des enfants. Voilà donc, j'ai découvert ce site mardi, et j'ai alors compris que j'allais droit dans le mur avec mes méthodes dignes de tous les interdits à ne pas commettre, et j'ai donc choisi de tourner à 180°

Mardi matin donc, mon ex m'a contacté par facebook pour régler quelques points : genre partage des meubles (il a pas grand chose), partage des fringues pour les filles (là heu étant donné que c'est toujours moi qui ait payer pour les fringues, je l'ai prié de se constituer une garde robe chez lui), partage de la garde des filles cet été s’asseyant royalement sur les démarches que j'ai pu mener dans l'urgence (genre inscription au centre aéré) et sur les dates de rentrée scolaire, rupture du pacs, et enfin savoir combien de temps je comptais squatter dans notre ex-appart, et enfin un "je prendrais bien les filles ce week-end"

Un peu plus tard je découvre JRME et le silence radio et je décide donc d'entrer dans cette nouvelle phase.

Mercredi matin, il m'appelle, je ne décroche pas. Il laisse alors un message "je prendrais les filles ce week-end, on ira les chercher après l'école et la crèche et on les ramènera dimanche soir" (le "on" c'est pour lui et sa mère qui fait office de chauffeur). Voilà donc, le "prendrais bien" devient "prendrais tout court". Et au passage, je m'assoie sur le mariage où j'étais sensé allée avec les filles ce samedi.

Depuis, je n'ai pas repris contact avec lui, je pars du postulat qu'il viendra les chercher, j'ai prévenu l'école et la crèche (je m'assois là aussi sur la fête de fin d'année de la crèche). Et j'attendrais sagement dimanche soir en me préparant psychologiquement à être forte, à récupérer les filles et à leur fermer la porte au nez rapidement.

Là je suis dans une posture d'un quasi SR stricte, mais ça va être dur de tenir ça avec les filles. Surtout que je ne sais pas quand sera juger le mode de garde des filles. Je dois appeler mon avocate pour lancer la procédure devant le juge aux affaires familiales. J'ai traîné des pieds à le faire depuis 15 jours attendant que ça me tombe dessus. Je ne sais pas ce qu'il a déjà lancé ou pas de son côté. Pensez-vous que (toujours dans cette optique de « je n'espère qu'une chose, qu'il revienne dans 1 mois ? 6 mois ? 1 an ? ») je doive être celle qui lance la procédure ou bien attendre qu'elle vienne de lui et de son avocate ?

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D'expérience, savez-vous combien de temps ça prend pour saisir le juge aux affaires familiales et pour que le jugement tombe quant à la garde des enfants dans le cas d'un pacs ? J'ai rdv le 10 juillet avec mon avocate. La procédure ne pourra débuter qu'à partir de là (avec les vacances en plus !), à supposer que lui n'est pas encore lancé la machine judiciaire.

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Tiens, il vient de m'appeler à l'instant. Je n'ai pas décroché. J'écoute alors ma messagerie persuadée de l'entendre me débiter toujours sur un ton monocorde quelque question ou affirmation d'ordre logistique, le tout en commençant par un "bonjour a...." bien cordial : je l'entends souffler, mais pas un mot, comme deux ou trois secondes de flottement, genre « je dis un truc ou je ne dis rien ? » et il a raccroché.
Il y a quinze jours il était passé dans la journée à l'appart récupérer le nécessaire pour les filles (fringues, pyjamas), je pense qu'il va faire de même. Reste que je ne lui ai pas encore dit "oui" ou "non" pour ce week-end et qu'il doit je pense s'interroger...
Je suis un peu paumée je dois dire entre un SR strict et le minimum que nous devrions échanger au sujet des filles.
Par exemple hier, l'orthophoniste de notre fille a travaillé avec elle sur un imagier pour lui expliquer la situation. La semaine dernière, avant de me mettre en SR, je lui avais dit que l’orthophoniste voulait le voir en début de semaine (c'était une mesquinerie de ma part, j'avais vu que son covoiturage retour après son 2ème week-end de batifolage était programmé pour le mercredi). Je sais depuis qu'il doit passer la voir lundi prochain. Difficile dans ces conditions de respecter un SR (il va falloir s'échanger des photos pour constituer cet imagier, mais je vais faire en sorte que le maximum passe par l'intermédiaire de l'orthophoniste)

[Elieza]

Coucou!
Pour le JAF je ne sais pas, d'autres sauront mieux te répondre que moi.
Pour le SR en revanche, comme vous avez des enfants, vous devez quand même communiquer a leur sujet. C'est a dire que vous communiquez UNIQUEMENT sur ce qui les concerne, et uniquement du factuel.
Pour le week end, tu aurais pu lui répondre par exemple, il ne s'agit pas non plus de faire la morte.
Pour le reste, dès qu'il essaie de parler d'autre chose, tu en réponds pas, ou tu changes de sujet si il est en face de toi.

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C'est très dur pour moi... Je ne sais d'ailleurs pas comment je vais réagir dimanche soir au retour des filles. Il y a 15 jours, alors que j'accumulais interdit sur interdit, ça a été l'horreur ! J'ai ouvert la porte, j'ai fondu en larmes devant les filles (lui et sa mère stoïques) la petite faisait l'anguille elle me fuyait, j'ai tenté de serrer la grande dans mes bras, elle m'a repoussé. Lui n'a rien dit, sa mère m'a juste donné un sac avec des fringues pliés et repassé et elle a ajouté que les petites c'était réveillées de la sieste à 19h. Quand ils ont fermé la porte, les filles et moi-même avons redoublé de pleurs. Je pouvais pas les approcher, elles appelaient "papa, papa, papa". J'étais pétrifié. J'ai rappelé C. -> répondeur, j'ai rappelé sa mère qui elle a décroché pour lui demandé ce qui avait été dit à mon sujet le week-end. Vu mon état, elle m'a proposé de revenir faire manger et coucher les filles. A peine avait-elle dit ça, que la porte d'entrée s'est ouverte (comme s'ils étaient restés derrière la porte ces quelques minutes). Ils se sont occupés des filles et moi je pleurais toutes les larmes de mon corps dans la chambre. C. est venu, il voulait appeler SOS médecin, il me disait de prendre soin de moi, et patati et patata... Ils ont couchés les filles et sont partis. BREF, LA CATA TOTALE. Donc dimanche prochain, il faut que je vois forte, que je ne flanche pas, et que je referme la porte bien vite, si possible sans leur laisser à lui et à sa mère (qui sera fatalement là pour conduire la voiture) l'opportunité de rentrer

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Bon rebondissement, ma mère vient de m'appeler, je devinais forcément pourquoi : comme je ne réponds pas, il l'a appelé elle. Il est très énervé ! Apparemment hier soir, il a vu que je ne dormais pas à l'appart (c'était la première fois depuis le 12 juin que ça arrivait, mais comme j'avais une réunion hier soir, pour ne pas réveiller les filles, je les ai déposées chez ma mère et je suis allée dormir là bas après ma réunion), il me soupçonne de garder l'appart pour les faire chier, lui et ses parents, mais de ne pas y vivre vraiment. Il a dit à ma mère que si c'était le même cinéma dimanche soir qu'il y a quinze jours, il ne me rend pas les filles. Donc s'il rappelle, je dois décrocher donc ? Et ne parler que des filles, c'est bien ça ?

[Elieza]

Oui tout à fait.
Ta maman ne peut elle pas être présente avec toi dimanche soir pour "réceptionner" les filles et t'éviter ainsi la confrontation? Ou une amie, enfin quelqu'un de confiance qui fera le tampon le temps que les esprits s'apaisent....et pour tes filles, il faut absolument que tu te redresses...tu craques tant que tu veux quand elles ne sont pas là, mais dès que tu es avec elle, il faut que tu ailles bien: un enfant a besoin d'être sécurisé, si elles te sentent chancelante, cela va développer de la peur et de l'angoisse chez elles!

Courage!

[Frimousse20]

Coucou
Bon je n'ai que 20 ans, bien loin de connaître les situations de garde alternée etc...
Tout ce que je peux te dire c'est que s'il s'agit de problèmes administratifs ou liés à tes filles il ne faut pas que tu fasses la morte vis-à-vis de ton compagnon. Comme te l'a conseillé Elieza également

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Il m'a rappelé et j'ai décroché... J'ai tenté la méthode SR, mais c'est compliqué de réfléchir à la méthode dans le feu de l'action. Alors là, il m'annonce qu'en fait de week-end il compte les garder une dizaine de jours chez ses parents (comme je sais qu'il doit être en ville lundi pour un rdv avec l'orthophoniste de notre fille, j'en déduis qu'il ne sera pas avec elles du coup). Là j'étais pas d'accord, c'est certes la dernière semaine de l'année scolaire, mais une éducatrice vient tous les lundis suivre notre fille aînée à l'école (c'est tout récent, depuis quelques semaines seulement), et toujours lundi j'ai programmé la visite de l'école avec la directrice pour montrer les locaux à la petite qui doit rentrer en maternelle en septembre. Là il a un peu cédé, non sans me reprocher de ne pas être mis au courant de ces démarches... mais bon, il est au courant pour le suivi par une éducatrice, et la visite de l'école pour la petite a été convenu ce matin à 8h30 en déposant la grande. Et maintenant, il me dit qu'il n'y a pas de négociation possible, si je ne suis pas contente, il les prends le week-end prochain aussi et ce pour tout le mois de juillet. Aucune négociation quant au fait que je dois "fêter" mon anniversaire et celui de ma mère le week-end prochain. J'ai eu selon lui les filles tout le mois de juin (il ne se fait pas tant de nœuds au cerveau sur la logistique quand il s'agit de faire 500km pour aller retrouver sa "sophie" dans le sud de la France pour des week-ends écartage de cuisses !!!). J'ai raccroché en disant que je préviens mon avocate.
Je dois la rappeler à 14h30, mais a priori d'après la personne que j'ai eu ce midi au téléphone, il n'a pas le droit, ça pourrait se finir par une réquisition des filles par les flics... :'( C'est vraiment pas la vie que je voulais avec lui... Et je me demande si j'arriverais à le "récupérer" un jour après être passés par de tels agissements.

[Elieza]

Oui, enfin la en l’occurrence, c'est le bien être de tes filles et le tien qui passe avant tout...la reconquête, on s'en fout un peu.....

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Ben j'arrive pas à m'enlever cette idée de reconquête de la tête
J'ai eu mon avocate au téléphone qui m'a dit que je pouvais faire ce que je voulais et ne pas lui donner les filles si je veux, que ça n'aura aucune conséquence pour moi, puisqu'il n'y a pas de jugement prononcé à ce jour, je n'enfreins aucune décision de justice.

[Elieza]

Et tu comptes faire quoi du coup?
je sais bien que tu penses a la reconquête, mais la honnetement et objectivement, tu crois que vous êtes dans un état d'esprit qui s'y prête? Non. Et il faudra de nombreux, nombreux mois avant que ca se calme.....donc la concentre toi sur autre chose.

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Je pense lui laisser les filles ce soir, en espérant qu'il les ramène bien dimanche soir (mais je pense que oui vu mes arguments "école"). Par contre vendredi prochain, je vais faire en sorte qu'il ne les récupère pas, elles fêterons donc mon anniversaire et celui de ma mère. Et je ferais démarrer le centre aéré à la grande (je trouve ça important qu'elle entre dans le bain en même temps que les autres enfants). Pour les week-ends suivants on verra bien... Il y a toujours le risque qu'il récupère les filles à la sortie de la crèche ou du centre aéré...

[Elieza]

Bon, je sais que c'est pas évident, mais il fut que vous arriviez a trouver un terrain d'entente "entre adultes"....même si la discussion n'est pas aisée, essaye de lui faire comprendre que pour l'instant aucune décision de justice n'a été rendue, et que le fait de garder les filles contre ta volonté ne va vraiment pas l'avantager devant un juge....ne fais pas passer ça pour une menace ou du chantage, mais quand il te dit il n'y a pas de négociation, et bien si. Il n'a pas le monopole des décisions, surtout en ce qui concerne vos enfants...
Il faut que vous puissiez vous mettre d'accord rapidement sur la logistique en attendant la décision du juge, mais il faut que vous preniez les décisions a deux. Les adultes, c'est vous, vous n'êtes pas des chiffonniers, ou des enfants qui vous battez pour un jouet.

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Mais tu penses qu'une reconquête est toujours possible après de nombreux mois dans notre situation ? En fait j'ai trouvé des textes qu'il a écrit qui montrent dans quelle mauvaise passe professionnelle, physique, psychique, il était des derniers mois. Je pense que malgré sa légèreté apparente mon projet de maison le renvoyait à ses échecs mais qu'il était trop fière pour l'avouer. Là il a dit que l'ironie de notre situation c'est qu'il allait sans doute de voir se mettre à bosser (je pense que c'est son avocate qui lui a conseillé pour mettre toutes les chances de son côté, mais n'ayant jamais travaillé (au sens, horaire de travail, patron, etc...) à 40 ans, je ne sais pas ce qu'il pourrait trouver). Mais au fond de moi, je veux croire que cette passe pourrait lui ouvrir les yeux.

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En fait, je pense que la com n'a jamais été notre fort. Cf mon roman dans « votre histoire », je tombe enceinte fin 2007, jamais on n'a évoqué la question du mode de garde. C'était tacite entre nous. La normalité aurait voulu qu'on en parle, même si c'était pour en arriver à la conclusion qu'on a appliqué. Et je trouve que cette "anecdote" est à l'image de ce que fut notre mode de communication.
Et là ben le système trouve ses limites :\

[Elieza]

Ah je resitue...c'est vous qui êtes entassés dans un petit appart du centre ville ok ok....

Ecoute, je vais peut être être un peu cash, mais tu as déja été très très très patiente...je en doute aps que cette situation te convenait sinon tu ne l'aurais aps acceptée, mais tu penses vraiment que tu ne mérites pas mieux qu'un ado attardé qui vit sa ptite vie tranquille sans trop se soucier d'autre chose que sa ptite personne au final?

Même si une rupture n'est jamais facile a vivre, ca peut être aussi le début d'autre chose...pour toi, pour lui....quand a se remettre ensemble après de nombreux mois...mon père et ma mère se sont remis ensembles après.....24 ans de séparation, pendant lesquels il a fait totalement le mort....donc rien n'est impossible. Mais vraiment, essaie de te concentrer un peu sur toi. je pense qua là, c'est le plus important. Et vivre une rupture dans le conflit n'est pas indiqué pour se remettre sur pied. Alors oui, c'est pas facile d'éviter les conflits, mais il faut que ca reste...décent on va dire.
Il y a des mots, des actes, qui font qu'on atteint le point de non retour, et il ne faudrait pas que vous en arriviez là.

[adadbje]

C'est clair que la situation me convenait dans une certaine mesure... Je ne demandais qu'une chose exporter notre vie à 10km de là, en trouvant un endroit proche des écoles/commerces/etc... Finalement, dans nos grande ville, une vie de quartier se rapproche beaucoup d'une vie dans une commune de l'agglomération. Ses déplacements étaient concentrés, une boulangerie, une moyenne surface, l'école à proximité... Alors certes pour se faire une toile, il aurait dû prendre les transport en commun, mais c'était selon moi une concession réalisable. Professionnellement, il restait à domicile, j'assurais déjà la logistique pour transporter les cartons de livres depuis l'imprimerie, et je le conduisais quand il fallait faire un dépôt dans une librairie ou la logistique des grosses courses. J'avais alors aussi du temps pour moi, pour mes loisirs. Il existe bien des couples où monsieur travaille et madame est à la maison, nous c'était l'inverse, mais ça pouvait fonctionner.

[cam24]

coucou, j'ai 42ans, dépacsée du père de ma fille, il n'y a pas eu de juge familial, nous nous entendons bien certes depuis la séparation et avons mis en place une garde alternée (chacun son tour 1 semaine sur 2), d'après ce que j'ai compris tu veux le récupérer mais là il me semble essentiel de veiller au bien être des filles, ce que tu fais probablement, lui a déjà quelqu'un dans sa vie, alors il est impératif de mettre l'organisation des enfants en place avec ton "ex", c'est entre toi et lui je ne vois pas en quoi sa mère intervient, ne laisse pas faire cela, c'est lui qui a fauté et le boss c'est toi, le fait de vouloir le récupérer : c'est autre chose il faut te montrer forte et ne lui montres pas que tu es mal en point il pourrait s'en servir pour les filles, ne te laisse pas faire je sais c'est pas facile courage

[Elieza]

Oui Abadge, j'ai pas dit que ca pouvait pas fonctionner...sauf qu'a un moment ca a coincé.....

As tu eu des nouvelles depuis?

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Il a récupéré les filles ce soir à la crèche et à l'école avec sa mère. Je ne les ai pas vus. Je croise les doigts pour qu'ils les ramènent dimanche soir. Pour la suite, je suis encore incertaine. J'ai téléphoné à mon avocate, et voilà ce qu'elle me dit : "ben si vous ne voulez pas lui les donner, vous ne lui donnez pas, c'est aussi simple que ça". Je suis restée scotchée... Comme je l'avais été lors de notre 1ère entrevue. C'était le 12 juin, je voulais m'assurer que j'avais bien le droit de réintégrer le domicile ou déménager, et elle m'avait dit "booo, mais vous pouvez aller où bon vous semble, ya pas problème". Je lui ai donc demandé si je ne risque pas d'en subir le préjudice après, mais selon elle, il n'y a pas de décision de justice à ce jour, je n'enfreins rien donc, et je peux ne pas lui laisser les filles. Mais je sais alors que sa colère sera monstre !

[Elieza]

Et ne pourais tu pas appeler sa mere a lui? Hisotoire qu'elle fasse la médiation?

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Je te recopie ici ce que j'ai écrit dans l'autre post à propos de ses parents

Mais juste une précision : ses parents donc, enfin surtout sa mère, car je n'ai que très peu d'écho du fond de la pensée de son père, le soutienne mordicus ! J'avoue que je ne comprends pas bien comment des gens qui ont bossé dur toute leur vie pour acquérir ce qu'ils ont aujourd'hui, peuvent cautionner un tel mode de vie, mais c'est ainsi.

En fait, ces gens ont accumulé presque une dizaine d'appartements au fil des années. Le fils ainé débute des études dans notre ville (~1990) hop ils investissent dans un premier T1 pour lui, trois ans plus tard C. débarque à son tour pour les études, hop ils investissent dans un autre T1, l'appartement sur le même palier que le premier est en vente, hop ils achètent, 10 ans plus tard, le dernier rejeton arrive à son tour, hop ils lui refilent l'appart de C. et achètent un bien plus grand pour C. et sa copine de l'époque, je tombe enceinte, hop ils achètent cet appart pour nous, etc... Tous ces achats sont en fait effectués sous forme de SCI, sociétés civiles immobilières constituées des cinq membres de la famille (et hop bye bye les frais de succession le jour où ils ne seront plus là, mais tout ça englobé dans un bon discours de syndicalistes de gauche). C'est donc à ma demande, que nous avons trouvé cet arrangement : ils m'ont fait signé un bail à mon nom exclusif, et je leur versais un loyer équivalent à celui que je percevais de mon locataire.

Donc au fil des années, tout ça a commencé à me peser. D'autant plus que qui dit SCI dit déclaration fiscale, que seule madame maitrise. Donc depuis notre PACS signé en 2009, chaque année, on avait droit à des chiffres sortis du chapeau, dont je ne comprenais ni les tenants, ni les aboutissants. En gros, c'est belle-maman qui gérait sa partie de notre feuille de déclaration commune. J'ai donc commencé à émettre des réserves sur le sujet, à vouloir notre indépendance vis-à-vis de ça. Mais personne n'a jamais voulu me comprendre, ni C., ni ses parents. Même le fait de les mettre face à leurs incohérences politico-fiscales ne les ébranlait pas. C'était donc très tendus entre eux et moi aussi.

Quand, j'ai décidé de stopper le payement du loyer en septembre 2012, je n'ai pas averti C. Je suis donc restée des mois dans le questionnement : savait-il que je ne payais plus ses parents ? Le lui ont-il dit ? Je n'ai eu la réponse qu'en février 2013, lorsqu'au détour d'un mail, sa mère me glisse "par ailleurs nous n'avons pas reçu de loyer de ta part depuis le mois de septembre, nous te demandons de bien vouloir régulariser la situation, en plusieurs mensualités si ça t'arrange". Tu, tu, tu ! Et C. dans tout ça ? Je lui ai donc répondu que c'était de question, je lui ai rappelé que cette décision était motivée par le fait que je les rendais responsable d'avoir ainsi déresponsabilisé leur fils, et qu'ils n'avaient qu'à demander sa part à C. Et là elle me réponds : "mais tu es l'unique titulaire du bail". En gros, c'est pas le problème de C. c'est mon problème !!! Leur fils n'a rien à voir là dedans.

Donc les derniers jours, sentant que cette histoire partait de plus en plus en eau de boudin, et repensant à cette première psy et à mon "judéo-christianisme" j'ai donc décidé de lâcher sur cette question, d'en prendre mon parti, par contre un chez nous adapté à notre famille, ça j'y tenais plus que tout. Et le samedi 1er juin, j'ai donc présenté mes excuses à sa mère... et je lui ai dit que je lâchais pour les histoires fiscales. Oui, oui, le samedi 1er juin ! Ce jour-là même où je découvrais son infidélité.

Ce fameux week-end du 1er juin, alors que ni C. ni "sophie" ne décrochait leur portable, pas plus que le téléphone de la chambre d'hôtel, c'est peut-être con, mais j'ai rappelé sa mère pour lui faire part de l'ironie de la situation, à savoir que le jour même où je me décide à leur présenter mes excuses, j'apprends qu'il est en train de s'envoyer en l'air avec une autre. Passé la surprise, parce qu'elle se demandait quand même si j'avais des preuves de ce que j’avançais, et semblait fortement en douter, elle a fini par me dire que je l'avais bien cherché, que j'avais mené C. à bout ses deux dernières années, et que pour la tromperie, je pouvais m'assoir dessus comme nous étions simplement pacsés. Elle m'a aussi dit que C. obtiendrait la garde de ses filles, qu'il n'y avait pas de raison, lorsque dans un couple, c'est monsieur qui travaille et madame qui est au foyer, on donne bien la garde à la maman et le papa verse une pension alimentaire, donc selon elle, c'est ce qui va arriver dans l'autre sens. Voilà pour la mentalité de la belle-mère !

Quand j'ai eu accès aux mails de C. j'ai pu d'ailleurs lire un échange entre eux, où sa mère certes se désolaient de la situation pour nous et les petites, mais où elle écrivait que quelque soit sa décision, elle et son père le soutiendront jusqu'au bout.

Aujourd'hui, je sais qu'il est à la recherche d'un appart dans le quartier pour pouvoir exercer pleinement son droit de garde. Je ne sais pas s'il cherche une location ou un achat, mais dans tous les cas, il ne peut pas se payer ni un loyer, ni un prêt. C'est donc ses parents qui vont payer pour lui.

Donc bon, trouver un terrain d'entente avec ses parents est très compromis !

[Elieza]

Ouais ben ca devant un juge, excuse moi, mais t'es gagnante d'office....

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T'es sure ? Parce que par exemple ma belle-mère n'est pas foutue aujourd'hui de reconnaitre que c'était à mon initiative qu'un loyer a été mis en place. Elle ment comme elle respire. Elle ne reconnait pas une seule seconde qu'elle a pu me dire un jour ou l'autre : par exemple que les filles n'avaient en rien besoin d'une chambre, ou qu'elle me traitait d'enfant gâtée, etc... Donc ça sera parole contre parole, et je n'ai malheureusement pas de preuves écrites :\

[Elieza]

Non, mais devant le juge ca se joue entre lui et toi, pas entre toi, et lui et ses parents...et la réalité, c'est que lui ne travaille pas,n'a pas de revenus alors que toi oui...et puis les juges sont plus enclins a laisser la garde a la maman...donc ne te fais pas trop de soucis la dessus...et tu as bien quelques échanges de mails comme tu le relates dans ton message!

[Butterfly23]

Ah je resitue...c'est vous qui êtes entassés dans un petit appart du centre ville ok ok....

Ecoute, je vais peut être être un peu cash, mais tu as déja été très très très patiente...je en doute aps que cette situation te convenait sinon tu ne l'aurais aps acceptée, mais tu penses vraiment que tu ne mérites pas mieux qu'un ado attardé qui vit sa ptite vie tranquille sans trop se soucier d'autre chose que sa ptite personne au final?

Même si une rupture n'est jamais facile a vivre, ca peut être aussi le début d'autre chose...pour toi, pour lui....quand a se remettre ensemble après de nombreux mois...mon père et ma mère se sont remis ensembles après.....24 ans de séparation, pendant lesquels il a fait totalement le mort....donc rien n'est impossible. Mais vraiment, essaie de te concentrer un peu sur toi. je pense qua là, c'est le plus important. Et vivre une rupture dans le conflit n'est pas indiqué pour se remettre sur pied. Alors oui, c'est pas facile d'éviter les conflits, mais il faut que ca reste...décent on va dire.
Il y a des mots, des actes, qui font qu'on atteint le point de non retour, et il ne faudrait pas que vous en arriviez là.

Whou 24 ans ?! J'avais jamais vu ça !

Quand a ababdge, je suis loin de connaitre ta situation ayant 20 ans également... Je ne sais pas si mes conseils seront pertinents, vraiment, mais en lisant tout ça il semble que tu aies d'abord surtout besoin de réorganiser ta vie. Il faudrait vous voir et parler d'un mode de garde, en attendant une vrai décision du JAF. Parler calmement, entre adultes, pour le bien être de vos filles, et éviter qu'il les prennent les week end où tu avais prévu un truc. Ce qui fait qu'en plus tu avais des projets et tu te retrouves des week end entiers toute seule ,un peu normal de craquer le dimanche soir ensuite. Donc voila une discution et une mise en place de qques règles s'imposent, en effet t'as été assez gentille comme ça.

C'est normal de penser à une reconquête, mais désolée de ma franchise, dans ces conditions ce n'est pas possible. D'abord vous devez vous organiser pour les filles, et ensuite grace a cette organisation tu auras moins de contact avec, tu pourras t'organiser pour que qqun, ta maman par exemple, les récupère ou vienne quand il vient les chercher pour que tu n'aies pas a le voir. Et vous arreterez les engueulades succesives et les prises de tete. Un total silence radio n'est pas vraiment envisageable dans le cas des enfants et de la garde partagée... Mais comme je le dis, quand les chses seront en place vous aurez moins/peu de contacts, et la tu pourras te reconstruire, prendre de la distance et aller mieux.. Et si il doit y avoir reconquête ce sera la...

[Elieza]

Ah ben je t'avoue que moi non plus j'avais jamais vu ca ....c'est assez perturbant d'ailleurs, mais enfin bref ..
Tous tes conseils sont au top et très sensés, comme quoi, même a 20 ans

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Bon, pour le silence radio c'est mort...
Les derniers rebondissements...

Le week-end du 29/30 juin, j'ai donc lâché du lest, j'ai décommandé les filles d'un mariage où je devais aller avec elles et j'ai laissé C récupérer les filles le vendredi soir (enfin lui et sa chauffeuse de mère). Bon, je passe les remouds du week-end, entre les "maintenant que je l'ai ai elles vont rester 10 jours chez mes parents", "les hors de questions, l'année scolaire n'est pas finie, et il y a des rdv à assurer dans la semaine" (certes elles sont à la crèche et à l'école, mais notre grande bénéfice d'un suivi spécialisé, et je ne veux pas qu'elle manque ça, c'est important à mes yeux), "ok on les ramène dimanche mais on les reprend le we suivant et c'est pas négociable, et tiens je les garde tout le mois de juillet, etc..." Lui et sa mère ont donc ramené les filles à midi le lundi, confondant école et self service (la directrice a très peu apprécié le procédé, elle leur a signifié, mais lui lui a rétorqué que c'était le genre de chose amené à se reproduire, en gros "je ramène les filles quand ça ME chante que ça vous plaise ou non")

Le mardi suivant, apprenant que ma belle-mère avait profité de sa venue pour s'introduire dans l'appart et remplir une remorque, j'ai décidé de faire changer les clés du verrou. Personne ne pourra plus s'introduire chez moi en mon absence.

Le mercredi, je rentre du boulot le midi à l'appart pour lui permettre de commencer son déménagement (certes c'est 30 minutes, mais c'est déjà ça). Là après 30 minutes où il n'a rien fait (à part me sortir une lettre de rupture conjointe de pacs que j'ai refusé de signer et me demander à avoir les filles, ou plutôt à ce que ses parents aient les filles cet été), pensant que je retournerais au boulot en lui laissant tout loisir de poursuivre tout seul, le ton est monté. Il ne voulait pas quitter les lieux... Donc j'ai chopé une enveloppe qu'il avait en main pour la jeter dans le hall et ainsi pouvoir refermer la porte d'entrée. Mais là il m'a plaqué au sol, j'ai appelé les voisins à l'aide. J'ai choppé son sac tout tenter de faire de même qu'avec l'enveloppe, mais là il m'a poussé dans le hall, je suis tombée, les voisins ont tout vu et il est parti voyant qu'il ne pouvait pas plaider sa cause auprès d'eux. Je suis allée faire constater mes bleus chez le médecin. Lui est allé chez les flics pour dire que je lui refusais l'accès à ses biens, le flic m'a appelé, et j'ai répondu que je voulais que le déménagement se fasse en ma présence... ce que le flic a compris. Du coup, je me suis mis d'accord avec le flic pour 14/16h samedi en l'absence des filles que j'aurais fait garder pour qu'elles n'assistent pas à ça.

Samedi le déménagement a été très très dur pour moi. Je suis restée prostrée devant l'ordi où tournait en boucle Brel la chanson des vieux amants. J'ai tenu 1h40 sans rien dire, uniquement en pleurant, pleurant, pleurant et les nerfs ont lâché. J'ai craqué, j'ai gueulé, j'ai pleuré. Ses potes ne mouftaient pas. J'ai encore abordé sa pute de "sophie", mon sentiment d'être abandonnée, je lui ai encore demandé de me cracher à la gueule qu'il ne m'aimait plus, et là encore il ne l'a pas fait.

Je suis effondrée... je n'arrive pas à refaire surface... je pleure pour un rien... les filles me voient pleurer... hier j'ai trouvé ma grande prostrée sur la terrasse devant la porte fenêtre qui donne sur son ancien bureau vide aujourd'hui, et elle pleurait "papa, papa, papa". C'est super dur pour moi. J'ai encore en moi cette rage qui me conduit à faire/dire des choses irréparables qui sûrement amenuisent encore un peu plus l’hypothèse d'un retour même lointain. Comment imaginer un possible retour quand on se déchiffre à ce point ? Mais cette expansion est proportionnelle à ma tristesse, à mon sentiment d'avoir tout perdu